• Canaille 200

     

    Sauf que là, ce n'est pas de cinéma qu'il est question:


     

    Cela circule sur la toile et aucune confirmation encore moins de démenti. Des soldats français auraient été faits prisonniers par l'armée syrienne au cœur de la Syrie.

     

    L'information partie du réseau Voltaire n'aurait pas été reprise ici, La Canaille ayant quelques interrogations sur la validité du dit réseau et certaines info conspirationistes qui grèvent pour le moins sa crédibilité, si le silence de la rue St Dominique et du quai d'Orsay devenait assourdissant.

     

    Mais au fur et à mesure que les sources se diversifient, des précisions s'accumulent alors que le gouvernement français s'enfonce dans un mutisme inaccoutumés dans ce genre de situation : aucun démenti de la part des deux ministères concernés : celui des armées, concernant les militaires celui des affaires étrangères concernant les relations diplomatiques avec un pays avec lequel si on en croit le journal officiel et la constitution nous ne sommes pas en guerre.

     

    Selon des dépêches un officier supérieur serait parmi ces prisonniers. La question aurait été évoquée entre le ministre des affaires étrangères et un des despotes au pouvoir en Arabie Saoudite.

     

    Démentis ou pas ?

    Deux hypothèses : ou bien les faits sont réel et le gouvernement doit s'expliquer ou ils sont faux, et il doit démentir avec le risque d'être convaincu d'une nouvelle forfaiture si des éléments démontraient à postériori que le pouvoir a menti.

     

    Cette question intervient en plein débat sur l'élection présidentielle.

    le 1er mars ( et dont seule dans leur second courrier la référence au réseau Voltaire limite le partage de leur avis et que sur ce point (leur lettre est en fin de p@ges), la question est de première grandeur.

     

    Voici ce qu'ils disent à l'affirmatif quand La Canaille reste au conditionnel sur la première ligne mais est, si les faits sont avérés, totalement partagés par La Canaille :

     

    « Des militaires français ont été faits prisonniers en Syrie, prouvant incontestablement que la France est entrée en guerre contre ce pays. L'article 35 de la Constitution indique : « La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement. Le Gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l’étranger, au plus tard trois jours après le début de l’intervention. »

     

    De 2 choses l'une :


    - ou le gouvernement a informé le parlement ; auquel cas il faut que les partis, les candidats, les médias nous expliquent pourquoi ils l'ont caché au peuple de France ;

    - ou le gouvernement n'a pas informé le parlement ; dans ce cas, tous les candidats et les partis qui veulent en finir avec le « sarkozysme » vont se saisir de ce viol de la Constitution pour demander la destitution !


     Pourquoi la commission des Affaires Etrangères de l'Assemblée Nationale  ne se saisie-t-elle pas en urgence tout comme celle de la Défense Nationale. Leurs membres attendent-ils avec impatience les vacances parlementaires pour cause d'élection leur interdisant cette auto saisine ? Les deux députés de droite et du PS qui viennent de cosigner un rapport proposant la privatisation des activités militaires de défense, que disent-ils ?

     

    Compte tenu de la période et des enjeux intérieurs, quelle saisine du conseil constitutionnel pour vérifier que la constitution de la République est bien et en tous points respectée.


     Le sénat dont on a pu penser un instant que son changement de composition avait pu agir sur un changement d'orientation, que dit-il ?

    Que fait-il ?

    Où est-il pendant que des loups en treillis se promènent peut-être dans les bois de Syrie ?

     


     Lundi 5 mars 2012 1 05 /03 /Mars /2012 09:58

     

    Jean-François Autier et Michel Peyret : chats et... Fripons ?

     

    (Suite à : abstention ? Non : boycott ! )

     

    Jean-François AUTIER

    Michel PEYRET

    Chat et... fripons ?

     

    Deux phrases de notre déclaration « Abstention ? Non : BOYCOTT ! » ont provoqué de multiples protestations : « Passant outre le vote du peuple de France, la « classe politique » a imposé le Traité constitutionnel européen (Traité de Lisbonne). Sauf erreur, non seulement ce coup d’État - il faut appeler un chat, un chat - n’a été dénoncé par aucun des candidats et partis politiques présents au prochain scrutin, mais la plupart d’entre eux osent encore nous vendre « l’Europe sociale ». » Selon les protestations, qui manquent hélas de précision, nous ferions erreur.

     

    Notons d'abord que personne ne conteste que la plupart des candidats osent encore nous vendre l'« Europe sociale ».

     

    Ce qui frappe, c'est l'incapacité des protestataires à appeler un chat un chat : quel candidat, quel parti politique a-t-il appelé « coup d'État » -« coup d'État »-, le viol de la souveraineté du peuple de France ?


    Qui, quand, où ? Parce que les mots ont un sens : selon la Constitution de la République française, la destitution du président peut être demandée s'il commet un coup d'État...

     

    Que celles et ceux qui pourraient regretter cette occasion perdue de renvoyer Sarkozy se rassurent et se réjouissent : depuis quelques jours, il existe une nouvelle opportunité de demander la destitution du président pour manquement à son devoir constitutionnel. Les candidats, les partis qui les soutiennent, et qui n'ont pas encore saisi cette aubaine, vont enfin pouvoir le faire.

     

    Voici le fait : 19 militaires français ont été faits prisonniers en Syrie, prouvant incontestablement que la France est entrée en guerre contre ce pays. L'article 35 de la Constitution indique : « La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement. Le Gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l’étranger, au plus tard trois jours après le début de l’intervention. »

     

    De 2 choses l'une :

    - ou le gouvernement a informé le parlement ; auquel cas il faut que les partis, les candidats, les médias nous expliquent pourquoi ils l'ont caché au peuple de France ;

    - ou le gouvernement n'a pas informé le parlement ; dans ce cas, tous les candidats et les partis qui veulent en finir avec le « sarkozysme » vont se saisir de ce viol de la Constitution pour demander la destitution !

    Le pied du mur n'a-t-il pas été inventé pour qu'on y voie le maçon ?

     

    4 mars 2012,

    Jean-François Autier, ajusteur mécanicien retraité, communiste

    Michel Peyret, instituteur retraité, ancien député de Gironde, communiste

     

    Reçu de mon camarade Michel PEYRET

    URL article : http://jacques.tourtaux.over-blog.com.over-blog.com/article-jean-francois-autier-et-michel-peyret-chats-et-fripons-suite-a-abstention-non-boycott-100779083.html


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  • La télévision publique syrienne a confirmé, samedi 3 mars 2012 à la mi-journée, les informations publiées deux semaines plus tôt par le Réseau Voltaire : l’Armée nationale syrienne a fait prisonniers 18 agents français à Homs et un 19e à Azouz.

    Cette confirmation indique que les négociations engagées entre Paris et Damas se sont soldées par un échec et que la Syrie a décidé d’augmenter la pression sur la France en portant l’affaire sur la place publique.

    Depuis le 14 février, nos informations ont été abondamment citées et commentées dans la presse internationale, sauf en France. Cela peut s’expliquer par la difficulté des médias français de vérifier des faits aussi sensibles.

    La presse turque a confirmé l’arrestation du 19e agent français en expliquant que 4 agents turcs avaient été arrêtés avec lui, ceci alors même qu’Ankara s’était engagé le 7 février à retirer tous ses agents en échange de la restitution de 49 prisonniers.

    À la télévision libanaise Al-Manar, Mohammad Dirar Jamo a rapporté un échange entre le ministre français des Affaires étrangères et son homologue saoudien en marge de la conférence de Tunis. Le prince Saud al-Faysal bin Abd al-Aziz Al Saud déplorait que la France n’ait pas reconnu le Conseil national syrien comme seul représentant légitime de la Syrie. Alain Juppé lui aurait alors répondu : « Si je fais, qui nous rendra nos soldats ? »

    Ci-dessous un exemple de traitement en anglais par Russia Today :


    Quoi qu’il en soit, la presse française de ce matin reste silencieuse alors que ces informations sont maintenant publiques. Cette attitude atteste du rétablissement de la censure militaire en France. Ce dispositif, qui était la norme durant la guerre d’Algérie, il y a un demi-siècle, avait permis au courant impérialiste de cacher à la population des événements historiques qui ne furent intégrés dans la conscience nationale que des décennies plus tard (par exemple le massacre des Algériens dans Paris, le 17 octobre 1961).

    La question qui se pose est de savoir si le président Sarkozy a rétabli la censure militaire pour des motifs d’intérêt national ou pour des raisons personnelles, c’est-à-dire pour éviter de devoir rendre compte à ses concitoyens de la guerre secrète qu’il conduit contre la Syrie en violation de la Constitution.

    Les Français éliront un nouveau président lors d’un scrutin à deux tours, les 22 avril et 6 mai 2012.

    http://www.voltairenet.org/La-France-retablit-la-censure


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  • De quoi je me mêle madame merkel ? On feint de s’étonner…

    1. D’après le “Spiegel”, dont les propos sont répercutés par le Nouvel Observateur, un pacte anti-Hollande aurait été scellé à l’initiative d’Angela Merkel pour que le candidat socialiste ne soit pas reçu au cours de sa campagne

     

    François Hollande en meeting à Lyon, le 1er mars. (Laurent Cipriani/AP/SIPA)

     Soyons honnête, s’il s’agissait seulement du candidat socialiste ma souffrance aurait des limites. certains seront même tenté de  ricaner puisque la nouvelle est venue d’Allemagne, ce qui ne relève d’aucun hasard… On pourrait même dans un esprit particulièrment mesquin considérer que leader du PS ne l’a pas volé. Doublement  mérité :d’abord  depuis le temps qu’il  se la joue candidat officiel de la République, les autres étant des figurants,il s’est pris un rateau… Ensuite et surtout parce qu’on pourrait avec un optimisme inébralanble considérer qu’il en tirera quelques enseignements sur sa chère Europe.   Parce que remarquez, il n’a pas paru compatir d’une manière excessive, ni lui, ni l’ensemble du PS quand le vote majoritaire NON des Français à la Constitution européenne a été complétement méprisée à Lisbonne et ailleurs.   Pourtant quand je lis qu’un  véritable boycott contre François Hollande, d’après les informations du ” Spiegel” à paraître lundi 5 mars, a été organisée par la chancelière allemande Angela Merkel (CDU) et ses principaux partenaires européens, l’envie de rire du rateau de François Hollande cède rapidement le pas à la colère.  Donc toute cette fine fleur de l’incapacité à nous sortir du marasme, toute cette aristocratie arrogante se serait entendue pour ne pas recevoir le candidat socialiste à la présidentielle française, On peut s’interroger :de quoi ces gens là se croient-ils autorisés de se mêler et de qui ont-ils reçus mandat pour le faire?     La chancelière Merkel se croit-elle si populaire en France qu’elle puisse agir à l’égard du suffrage des Français comme du temps de la poignée de Montoire ? On me dira que j’exagère, je le reconnais volontiers mais l’image me paraît pertinente si l’on veut d’abord désigner ce qui surgit immanquablement dans l’esprit de Français devant une telle ingérence.   Je ne le souhaite pas parce que nous n’avons rien à gagner, ni les uns, ni les autres à des prurits de nationalisme extrême. Pourtant c’est ce à quoi on aboutit quand on viole systématiquement la souveraineté des peuples.   Ensuite, comme la poignée de Montoire avait un sens (plutôt Hitler que le Front Populaire), cette entente a aussi un sens, il ne s’agit pas d’un clan de bons copains refusant de se séparer après d’agréables vacances. Cet accord secret entre Merkel, le Premier ministre italien Mario Monti et le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy a été rejoint par le Premier ministre britannique David Cameron, toujours selon le “Spiegel”. Tous se seraient “engagés verbalement” à ne pas recevoir le candidat socialiste. Devons-nous rire de cet accès d’amour de la chancellière? Que nenni,  François Hollande a provoqué le courroux de cette “élite” par le souhait qu’il a manifesté de renégocier le pacte fiscal conclu entre les membres de l’UE. Ce à quoi madame Merkel tient plus que ses supposées sympathies pour Sarkozy.   La chancelière allemande avait annoncé le 6 mai son soutien actif à Nicolas Sarkozy, candidat à sa réélection. “Je soutiens Nicolas Sarkozy sur tous les plans car nous appartenons à des partis amis”, avait-elle déclaré. François Hollande, en tête dans les sondages, avait pour sa part demandé à être reçu par la chancelière, en vain jusque-là. Une rencontre en mai a cependant été évoquée, sans être confirmée ni infirmée. Oui mais si la chancelière le reçoit c’est qu’elle aura reçu  des preuves d’allégeance à sa politique s’austérité.

    Si les propos du Spiegel devaient être confirmés, cela serait gravissime parce que c’est ce qui reste de la souveraineté française et du droit de ses citoyens à peser sur la politique qui serait mise en cause par ce boycott. C’est à juste raison que le PS souligne que Angela Merkel ne manifeste pas les mêmes sautes d’humeur pour monsieur Orban qui non seulement est un fasciste mais taille en pièce justice et finance européennes pour son propre compte. Le cas est clair, plutôt Orban que le Front populaire. Il ne s’agit même pas de Front Populaire, François Hollande est allé rassurer la City sur ses bons sentiments financiers. La discipline exigée du futur président français va au-delà d’une inquiétude sur un quelconque Front Populaire.  

     La remarque du porte parole du PS sur la tolérance à l’égard d’orban serait juste si le PS n’avait pas jusqu’ici contribué à ce que l’Europe soit ce qu’elle est: entre le fascisme qui monte et les peuples empêchés d’agir, l’entente des monopoles, le bellicisme et la mise en concurrence de tous. S’ils avaient réellement mené un combat contre cette folie austéritaire qui mènent les politiques européens . Si dès le début le ton de la campagne de François Hollande s’était démarqué de cet appel à une austérité qui ne peut que produire de la récession.

    Je ne cesse de dire tout le mal que je pense de cette campagne, de ses aspects de leurre. Ainsi, il est des sujets que l’on ne veut pas aborder et que l’on préfère laisser à l’extrême-droite, l’Europe mais aussi la non intervention en Syrie, le rôle des expéditions otanesques. La meilleure manière à la fois de donner du crédit au fascisme et de déshonorer les questions de fond qui devraient pourtant être posées si l’on veut que la démocratie ait un sens.

    Non le boycott de madame Merkel et des autres n’est pas une anecdote de plus dans les papotages de la campagne, il s’agit d’un sujet grave : oui ou non est-ce que cette élection présidentielle a un sens ou est-ce qu’on nous amuse? Si on ne peut pas changer ce qui contraint totalement notre politique intérieure, si dans le même temps la question de la guerre et de la paix est devenu un tel domaine réservé qu’il n’est plus question qu’il y ait un débat citoyen, pouvez-vous me dire quels sont les enjeux réels de cette élection.

    Danielle Bleitrach


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  • Canaille 181

    Campagne électorale ou pas, le patronat et le gouvernement ne ralentisse pas l'offensive. Et comme ils ont des complicités dans le camp d'en face, ils foncent.


    « Ces mesures ne révolutionneront pas le chômage partiel, mais elles permettent une simplification pour les employeurs, sans perte pour les salariés », espère Laurent Berger, secrétaire national de la CFDT chargé de l'emploi.


    « Le but est de diminuer le reste à charge des entreprises qui recourent à l'APLD », a abondé Stéphane Lardy, de FO.


    Pour clarifier le débat, notons que le Monde rend compte de cette discussion dans sa rubrique « élection présidentielle » dans un article ou X Bertrand annonce : « Le ministre du travail a ainsi annoncé la fin de l'autorisation administrative préalable pour les entreprises et la possibilité de mettre plus facilement en formation les salariés au chômage partiel. »


     

    Les salariés liés à leur employeur par un contrat de travail et subissant une perte de salaire imputable, soit à la fermeture temporaire de leur établissement, soit à la réduction de l’horaire habituel de travail en dessous de la durée légale de travail, bénéficient d’une allocation spécifique de chômage partiel à la charge de l’Etat (article L 5122-1 du Code du travail).

     

    Canaille 182

     

    L’activité partielle de longue durée

    La CGT ne signe pas

    jeudi 23 février 2012

     

    CGT

     

    Avec l’accord du 6 février 2012 relatif à l’activité partielle de longue durée, on a manqué une occasion d’offrir aux salariés et aux entreprises une véritable alternative aux licenciements.


     

    Cet accord ne modifie pas la situation actuelle des salariés mais les employeurs seront mieux indemnisés par l’Etat et l’UNEDIC qui s’endettera un peu plus pour cela.


     

    La CGT a proposé l’unification des dispositifs actuels de chômage partiel ainsi qu’une modification du financement pour sécuriser le contrat de travail tout en préservant les capacités productives de l’entreprise en attendant le redémarrage de l’activité.


     

    À la place on développe un chômage partiel non contrôlé qui permet aux employeurs de recourir tour à tour aux heures supplémentaires défiscalisées puis au chômage partiel, touchant ainsi deux fois les aides publiques.


     

    Le gouvernement va encore plus loin que cet accord puisque il supprime l’autorisation administrative visant à contrôler la réalité des difficultés économiques de l’entreprise avant l’enclenchement du dispositif.


     

    Dans ces conditions, la CGT a décidé de ne pas signer cet accord et de ne pas cautionner les décrets qui s’y rattachent.0

     

    Montreuil, le 23 février 2012

     

    URL article : http://canaille-le-rouge.over-blog.com/article-du-cote-des-negociations-le-grain-est-moulu-pour-les-patrons-100055391.html



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  • Débat Le Pen / Mélenchon : le masque est tombé !image 72649476 Voilà ça y est c'est fait !! Le fameux débat (ou non débat selon les points de vue) entre Le Pen fille et le candidat du Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon a eu lieu. Nous étions des milliers de camarades à l'attendre cette confrontation car dans nos esprits, elle devait être l'aboutissement d'un long travail de terrain, celui des militantes et militants du camp des héritiers de la résistance. Au quotidien, à la porte des entreprises, dans les quartiers populaires, à la sortie des lycées et universités, partout nous démasquons l'imposture politique, le poison démocratique, la bêtise politique , l’infâme politique du clan Le Pen.

     

    L'émission d'hier soir sur France 2, des paroles et des actes, devait nous permettre devant des millions de téléspectateurs de discréditer celle qui serait, d'après les biens pensants, la porte parole de la classe ouvrière, des laissés pour compte, des invisibles. Les quelques lignes dans la presse d'aujourd'hui, et les discussions que nous pouvons avoir les uns et les autres montrent qu'effectivement Jean Luc Mélenchon a ramené Le Pen fille à ce qu'elle est réellement : une imposture politique, une gesticulante marchante de haine et d'idiotie. Comme l'a rappelé le candidat du Front de Gauche hier soir : elle et son parti ne servent à rien, ni au premier ni au second tour, hormis la volonté de véhiculer de la haine, de la violence et du mépris.

     

    Le non-remboursement de l'avortement par la sécurité sociale sauf pour les femmes les plus riches, la suppression de l'aide médicale d'urgence en oubliant que les microbes n'ont pas de papiers et ne font d'ailleurs aucune différence entre « un bon français » et l'étranger qui serait responsable de tous les maux de la terre. Au conseil régional Nord Pas-de-Calais, là où elle siège avec ses amis, elle s'est opposée à la subvention régionale au secours populaire français, elle a refusé de soutenir un plan de mise au norme et de rénovation de l'habitat social sur le secteur d'Hénin-Carvin, elle a voté contre la mise en place du pass contraception pour les lycéens de la région. Nous pourrions multiplier les exemples démontrant l'imposture, le mépris envers les français les plus modestes. La réalité, c'est que nous sommes, nous les militantes et militants du PCF et du Front de Gauche en train de faire tomber le masque de l'imposture partout où nous le pouvons.

     

    Tout cela sans évoquer la décision de ne pas débattre avec Jean Luc Mélenchon. Oui un mot tout de même sur cette courageuse fuite de la dirigeante du parti de la haine. Cette stratégie, il paraît clair qu'elle était la plus mauvaise que pouvait emprunter Le Pen fille. Son petit numéro n'a convaincu strictement personne ou plutôt si, il nous a convaincu d'une chose : c'est que Le Pen fille est incapable de défendre l'indéfendable lorsqu'elle fait face à un homme intellectuellement et politiquement bien supérieur. Et déjà elle le démontre face à l'économiste de BFM, François Lenglet, qui n'a obtenu aucune réponse de l'épouvantail politique sur les questions économiques. Tout simplement parce que Le Pen fille ne maîtrise absolument pas ces sujets et que son programme n'en est en réalité pas un, les approximations laissant place bien souvent à l’aberration. Le ridicule de Le Pen fille et l'intransigeance de Jean Luc Mélenchon poussent même les spectateurs sur le plateau au fou-rire. On croit rêver et pourtant, le Front National se ridiculise en direct devant des millions de téléspectateurs.

     

    On peut donc tirer deux conclusions majeures de la « prestation » de Le Pen fille hier soir. La première, elle nous vient du débat avec Henri Guaino. La plume de Sarkozy a pu débattre 20 minutes avec l'invitée. L'intégralité de la discussion s'est faite autour de l'immigration vue comme un problème par le conseiller sarkozyste. Confrontation de chiffres, de méthodes pour au final tenter de délivrer un diplôme à celui ou celle qui est le plus à même à remplir les charters, à nier nos valeurs, à refermer la France sur elle-même. Le débat entre ces deux tristes personnages a été une preuve de plus (si il en fallait une) de la connivence entre l'UMP de Sarkozy et le FN de Le Pen fille. A l'image de ce basculement de toute la droite en Europe, Guaino a magistralement montré que la frontière entre son parti et celui de l'extrême droite était bien mince. La ligne rouge est pratiquement franchie. La copie devient plus originale que l'original lui-même.

     

    Venons-en maintenant au second enseignement de la soirée et nous l'avons largement évoqué déjà. Le Front National est une imposture politique et sociale. Elle n'a eu de cesse d'affirmer vouloir tout au long de l'émission défendre ses idées, son programme. Pourtant je suis incapable de citer ici une proposition concrète, expliquée, justifiée qu'aurait évoqué l'admiratrice de Brasillach. Quand France Télévision lui offre la possibilité de se confronter à quelqu'un qui l'a combat politiquement elle fuit le débat et elle se pose en victime d'un système dont elle est une des actrices de premier plan pourtant. Elle a choisi la plus mauvaise des postures en refusant le débat et l'argumentaire sur lequel elle se base pour justifier ce refus est aussi ridicule que ces petits numéros de femme importante. En réalité, elle savait très bien qu'elle ne ferait pas le poids face au seul opposant vraiment sérieux auquel elle se confronte dans cette présidentielle. Elle savait parfaitement que l'homme qui a répondu à l'invitation de France 2 pour se confronter à elle, a entre ses mains les arguments et la force politique capables de terrasser son infâme parti et ses nauséabondes idées. Elle savait en somme, que pas une seconde elle aurait pu résister contre le message de vérité et d'intelligence dont Jean Luc Mélenchon se fait le porte parole. Le masque est tombé, circulez il n'y a plus rien à voir !

     

    Je voudrais terminer ce petit billet par une simple remarque concernant le fade et pénible Franz Olivier Giesberg. Qui est-il pour affirmer en toute fin d'émission comme un quasi message messianique, que la France vit au-dessus de ses moyens, qu'une cure d'austérité pour un peuple c'est finalement pas si terrible pour peu qu'on se lance comme objectif de ressembler au formidable, au spectaculaire modèle allemand ? Oui il est beau le modèle allemand. Pas de salaire minimum, 2 millions de travailleurs allemands payés moins de 6 euros de l'heure, 20% des travailleurs allemands sont des travailleurs pauvres, pas de sécurité sociale, pas de système de retraite comme on peut l'entendre communément … Voilà ce qu'est le modèle allemand tant admiré par Giesberg. Si lui trouve cela comme étant un idéal, pas nous au Front de Gauche !!

     

    G.S


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  • Polémique sur le halal : une démission au FN

     

    Le conseiller régional FN du Nord-Pas-de-Calais Paul Lamoitier, gros importateur de viande halal de métier, a envoyé jeudi une lettre de démission surprise à Marine Le Pen.

    Cette décision fait suite à la polémique lancée par la candidate du Front national sur la consommation de viande abattue selon les procédures rituelles musulmanes.

     

    On pourrait continuer dans le registre : Puisqu'ils se complaisent dans ce débat fétide autour de l'immigration, que tous les patrons qui usent de main d'oeuvre employée au noir, qui financent les rabatteur de chairs à  machines, tous ces frères du lowcost humain pour la grande industrie et le BTP, tout ceux qui exploitent les sans papier retirent leur soutien matériel et politique aux concurrents de la course en SAC entre les treillis bleus et le treillis bruns, cela purifiera l'environnement. Bon le premier cercle va s'éclaircir, mais.

    Cela dit. S'ils emploient de la main d'oeuvre au noir, s'ils exploitent des sans papier pour alimenter les filières économiques "honorablement connues" ? Ils sont donc des délinquants !

    Mais alors, que fait le crotale des saussaies ? 12-02-24--Crotale-des-saussaies.JPG


    Par canaille le rouge


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  • Les parlementaires Front de gauche, Parti communiste et Parti de gauche, sénateurs et députés, s’adressent à leurs collègues de la gauche pour saisir le Conseil Constitutionnel de la conformité du traité instituant le mécanisme européen de solidarité avec la Constitution de la France, comme le permet l’article 54 de la Constitution.

    Alors que pour les traités de Maastricht, Amsterdam, pour le Traité Constitutionnel Européen et le Traité de Lisbonne, une telle saisine en amont avait été décidée, le Président de la République et le gouvernement n’ont pas jugé bon de le faire sur ce traité « MES » qui anticipe l’abandon de souveraineté budgétaire imposée par le traité de stabilité, de coordination de gouvernance qui, lui, doit être signé le 1er mars.

    Cette confusion, voulue bien entendu, ne peut masquer la réalité : pour bénéficier du mécanisme européen de stabilité mis en place par le traité soumis actuellement à la ratification du Parlement, les Etats devront se mettre sous la tutelle budgétaire de Bruxelles.

    La Constitution de la France, l’article 14 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui en est le préambule, établit la souveraineté du peuple et de ses représentants en matière de politique budgétaire. La contradiction est donc manifeste.

    La mise en œuvre de ces traités déjà soumis à ratification ou à venir, doit donc entraîner une révision de la Constitution.

    Les parlementaires du Front de gauche proposent donc de demander au Conseil Constitutionnel de statuer dans l’urgence sur ce point.

     

    Mesdames, Messieurs, cher(e)s collègues,

    Le traité instituant le mécanisme européen de stabilité, actuellement soumis à la ratification du Parlement, engage la France dans un processus d’abandon de souveraineté budgétaire.

    Les débats qui se sont déroulés à l’Assemblée nationale le mardi 21 février dernier, mettent en évidence une contradiction entre ce traité et le principe de souveraineté budgétaire en vigueur en France.

    En effet, l’article 14 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 préambule de notre actuelle Constitution pose ce principe.

    « Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou pour leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée ».

    L’interrogation sur la conformité du traité à nos principes constitutionnels fondés, selon une jurisprudence constante du Conseil Constitutionnel sur la Constitution de 1958 et les préambules de 1789 et 1946, porte principalement sur deux points. Premièrement, ce traité fait référence explicitement dans ses article 5 et 13 au traité fondateur de l’Union européenne qui inclura le futur traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance qui doit être signé le 1er mars prochain par les Chefs d’Etats européens.

    Or, ce dernier texte organise l’encadrement des débats budgétaires nationaux par les autorités européennes par l’instauration de ce que l’on appelle « la règle d’or » à l’échelle européenne.

    La non-conformité du traité « MES » lié par anticipation à cette modification importante du Traité de Rome, le traité fondateur, est donc posée.

     

    Deuxièmement, l’absence de modalité de contrôle que ce soit pour le gouvernement, pour le Parlement ou pour les citoyens sur le devenir des fonds publics engagés dans le « MES » contrevient explicitement à l’article 14 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.

    Le Président de la République et le gouvernement n’ont pas saisi en amont le Conseil Constitutionnel pour vérifier cette conformité puis éventuellement saisir le Parlement d’une révision constitutionnelle.

    Cette modalité de saisine, pratique constante, a été utilisée à plusieurs reprises en 1992 sur le Traité de Maastricht, en 1997, sur le Traité d’Amsterdam, en 2004, sur le Traité constitutionnel européen, et en 2008, sur le Traité de Lisbonne.

    Le Président de la République et le gouvernement n’ont donc pas utilisé cette opportunité constitutionnelle.

    Soixante sénateurs ou soixante députés peuvent également saisir le Conseil Constitutionnel en vertu de cet article 54.

    C’est pourquoi, au nom de mon groupe, je vous propose, Madame la sénatrice, Monsieur le sénateur, de signer ensemble cette lettre de saisine du Conseil Constitutionnel dont je vous joins une copie pour vérifier la conformité de ce traité instituant un mécanisme européen de stabilité avec les principes républicains en vigueur dans notre pays.

    Bien cordialement,

     

                                                               Nicole BORVO COHEN-SEAT


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  •  

    Toujours le mirage de l’Europe sociale

    Le texte intersyndical d'appel à la journée du 29 février indique : "Pour une Europe sociale fondée sur la solidarité, la justice et la cohésion sociale, les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires, UNSA s’engagent dans cette mobilisation en y impliquant largement tous les salariés, partout dans les entreprises et les administrations. Elles appellent à faire du 29 février une puissante journée d’actions passant notamment par des rassemblements et des manifestations interprofessionnelles. "

     

    La CFDT quant à elle, « refusant une mobilisation à caractère politique sur les enjeux nationaux, n’appelle pas, au niveau national, à des arrêts de travail (...) préférant mener des initiatives dans les régions en s’adressant massivement aux salariés sur les problématiques européennes ».

     

    Pas d'appel donc à la grève de l'intersyndicale et un positionnement des uns et des autres finalement peu mobilisateur. Et toujours la révérence affirmée envers la Confédération Européenne des Syndicats et « l'Europe sociale ». Faut-il rappeler que l'UE depuis son origine est construite par et pour les grands groupes capitalistes ? Que la CES a soutenu le projet de constitution européenne en 2005, puis le traité de Lisbonne et qu'elle est pour le moins ambiguë sur le gravissime projet de Mécanisme Européen de Stabilité (MES), appelant seulement comme d'habitude à y joindre un « volet social » ? Et que l’accompagnement syndical des régressions au nom de la négociation du moindre mal débouche toujours sur le pire pour les peuples comme la situation en Grèce et bientôt dans toute l'Europe le démontre une fois de plus ?

     

    Mais la violence des politiques anti-sociales est telle que malgré tout, de nombreuses structures de base de nombreux militants de la CGT, contournant le mièvre appel intersyndical national, ont fait état de leur volonté de s’adresser directement aux salariés et aux adhérents de base des autres organisations à partir d’appels fermes à la grève et que cela a trouvé un reflet dans les structures de direction de la CGT (CCN et Union régionale d’Ile de France par exemple). Il s’agit là d’une toute autre démarche que celle du "syndicalisme rassemblé" au sommet facteur de paralysie et d’inaction, d’alignement sur les dirigeants CFDT et de la CES. La CGT animée par ses militants et structures de base renoue ainsi avec son indépendance d’expression et sa capacité de mobilisation et d’entraînement !

    Il reste d’ailleurs à tirer les enseignements de l’échec de la stratégie actée depuis plus de 10 ans et à changer durablement d’orientation !

     

    Le peuple grec et nous

     

    Tandis que la CES remarque sans rire que « les conditions économiquement insupportables et socialement insoutenables imposées à la Grèce soulèvent également de graves questions quant au respect des principes et valeurs fondamentaux de l’UE », le peuple grec expérimente dans sa chair le contenu de « l'Europe sociale » !

    Tandis que la misère et la catastrophe sociale s’installent après x plans d’austérité, ce n’est toujours pas assez, l’Union européenne, le président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, les ministres des finances de l’Union monétaire, mettent le pays sous tutelle directe des grandes banques et exigent encore plus de sacrifices, moins de salaires (jusqu’à 50% de baisse !!!), moins d’hôpitaux, moins de retraites… !

    Tandis que des enfants perdent connaissance en classe par inanition !

    Et qu’un immense cinéaste meurt dans la rue parce que des ambulances sont successivement tombées en panne !

     

    Courir après l’Europe sociale, c’est au pire camoufler, au mieux ne pas comprendre que les classes dirigeantes ont décidé de faire payer aux peuples la crise de leur système, des banques et des marchés financiers ! Elles ont décidé non seulement de revenir sur tous les acquis arrachés de longue lutte par les travailleurs mais d'achever l’œuvre des « pères de l'Europe » : construire un espace anti-démocratique au service du capital à l'abri des peuples et de leur souveraineté.

    La Grèce est le terrain d’expérimentation de ce qu'ils peuvent faire subir à un peuple dont on détruit les conditions de vie et le pays.

     

    En Grèce comme en France, toutes les jérémiades sur "l’Europe sociale" n’y feront rien : seule la lutte déterminée, coordonnée, rassemblée, unie du peuple dans toutes ses composantes peut mettre fin à cette spirale infernale et ouvrir la voie à une véritable politique sociale et à l’espoir d’une véritable politique alternative !

    C’est de cette vérité là qu’il faut partir ! Ce à quoi il faut donc s’atteler, c’est à créer les conditions de ce "TOUS ENSEMBLE EN MEME TEMPS ! ". En en finissant avec les mensonges sur le "dialogue social", la "concertation", la comédie des "partenaires sociaux" et les impasses de l’unité syndicale de sommet privilégiant l’alliance avec les dirigeants de la CFDT qui n’a conduit qu’à des échecs.

     

    Et c’est donc encore une fois, l’orientation réformiste prise dans le milieu des années 90 par la direction confédérale de la CGT qui est en cause. La crise du système et son aggravation rendant ces choix totalement obsolètes et tournant le dos aux exigences du moment comme à l’intérêt des travailleurs. Et oui, c’est bien d'orientation qu’il faut changer pour renouer avec la lutte de classe, base de l'unité et des victoires des travailleurs ! Comme l'expliquait Henri Krasucki, ancien secrétaire général de la CGT : « renoncer à mener la lutte de classe équivaudrait pour la classe ouvrière à se livrer pieds et mains liés à l’exploitation et à l’écrasement ! ».

     

    Alors participons donc aux mobilisations, aux rassemblements, aux prises de parole, auxgrèves de ce 29 février pour que se construisent effectivement les conditions du TOUS ENSEMBLE contre l'euro-dictature du capital financier, contre les banksters et les affameurs !

     

    Dès qu'ils le peuvent, les banksters étranglent les peuples.

    Aucune avancée sociale n’a été généreusement octroyée à la classe ouvrière et au peuple, c'est par le rapport de force qu'elles ont été arrachées ! En 36, en 45 ou en 68, ce sont les luttes, les grèves et les occupations d’usine qui ont permis de gagner congés payés, retraites, conventions collectives, nationalisations...

     

    Le Front Syndical de Classe, 21 février 2012


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  • akropoli-11febr12


    Sur les expressions de solidarité avec le peuple Grec



    Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

     



    Récemment, des manifestations ont été organisées dans de nombreux pays à travers le monde sous couvert de mots d'ordre de « solidarité avec la Grèce » et « nous sommes tous des Grecs ». La solidarité ouvrière et populaire constituent des armes puissantes dans la lutte des peuples. Mais les travailleurs doivent lutter contre toute tentative visant à les tromper.

    Quelle est la Grèce qui a besoin de solidarité ? La Grèce des capitalistes, qui cherche à obtenir de nouveaux prêts de l'UE et du FMI afin de consolider la profitabilité de leur capital, de renforcer leurs positions vis-à-vis du peuple, ou la Grèce de la classe ouvrière et des couches populaires, qui souffre des conséquences de la classe capitaliste, dont ils ne sont pour rien responsables ?

    Dans la plupart de ces initiatives, cette question est restée floue. Et c'est le cas parce qu'il y a une volonté chez certaines forces (essentiellement de la social-démocratie, des opportunistes du Parti de la gauche européenne et des « Verts ») d'utiliser de façon vague le mot d'ordre de « solidarité avec le peuple Grec » pour se dédouaner du soutien qu'ils ont apporté dans le passé au Traité de Maastricht et aux autres traités européens, à l'UE du capital même, réactionnaire et qui ne peut aucunement être « démocratisée » comme ils le prétendent toujours.

    Par ailleurs, il existe une tentative d'utiliser la question de la Grèce dans le cadre des rivalités inter-impérialistes, à l'intérieur et à l'extérieur de l'UE.

    Oui, les travailleurs Grecs attendent la solidarité des travailleurs en Europe et du monde entier !

    Mais la solidarité avec leurs luttes, leurs grèves, leurs revendications militantes, le KKE, et le mouvement syndical sur des positions de classe, le PAME, à l'avant-garde de la lutte et non une vague « solidarité », qui ne vise qu'à perpétuer l'exploitation capitaliste et à écraser les travailleurs.

    Sur cette question, le Bureau de presse du Comité central du KKE a rendu la déclaration suivante :

    « Le KKE adresse un message à tous les travailleurs d'Europe. Il n'est pas nécessaire de « devenir Grecs » pour être solidaire du peuple Grec.

    Nous vous appelons à suivre la même voie, celle de la lutte pour les droits de la classe ouvrière et des couches populaires afin de mettre en échec et de renverser notre ennemi commun, la dictature des monopoles, de l'UE, des partis qui les servent.

    Leur renversement dans chaque pays ou dans un certain nombre de pays, la socialisation des monopoles, le retrait de l'UE, de l'OTAN, avec pouvoir populaire et ouvrier seraient la plus grande contribution à apporter à la lutte des peuples d'Europe et du monde entier.

    Le mot d'ordre le plus actuel que jamais reste : « Prolétaires de tous pays, unissez-vous ! »


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  •  Hallal(i) dans les médiasFranchement, quelque chose ne va pas bien dans notre système médiatique et dans le fonctionnement politique hexagonal. Il doit y a voir un bidule de cassé dans les rouages de la machine à appréhender, à restituer et à traiter les informations.

     Il a donc suffit que le Front National répande une rumeur dont il est pourtant facile de vérifier le caractère mensonger pour que toute la presse française et jusqu’à nos politiques au plus haut niveau se retrouvent malgré tout en ébullition… Il aurait pourtant suffi de réfuter les fondements de cette information (exclusivement destinée à nuire et à reprendre la main dans les médias) par un simple communiqué de manière purement rationnelle ¹. Le FN serait-il donc devenu à présent le maître du temps électoral ? Serait-ce lui qui dicte nos thèmes de campagne ?

     Me trouver pour seul exemple devant cette incroyable scène, pleine de ridicule, dans laquelle une tête à claques qui ne passerait pas le seuil de ma porte dans la vie réelle, se retrouve en pivot d’une une émission de grande écoute comme l’est Mots Croisés hier soir en dit assez long sur l’état déliquescent de notre démocratie. Aurait-on eu droit au même type de polèmique pour la viande kasher, dont on se fout tout aussi royalement  ?

     Alors comme cela, dès que Madame Le Pen éructe quoi que ce soit, pète ou rote, la machine médiatique se retrouve aux ordres de cette puanteur là ? Alors qu’on l’a trouvée étrangement muette quand l’un de leurs confrères s’est vu, fait inédit, interdire d’exercer son métier, contrevenant ainsi à la liberté de la Presse ? Mais où va-t-on ? On aurait aimé voir le Figaro, le Nouvel Obs ou le Monde plus diserts sur cette honte plus légitime là…

     Le discours pitoyable de ces gens là, ces fachos à la petite semaine qui se réfugient soudainement derrière des arguments relevant de la défense animale, alors qu’ils sont pour le rétablissement de la peine de mort, et respectent bien moins les êtres humains que les bêtes d’abattage, en dit assez long sur leur malhonnêteté pour qu’il ne soit davantage besoin de les encourager à aller encore et toujours plus loin dans l’ignominie et la stigmatisation de la différence.

     Pendant qu’on parle de cela, on ne parle pas d’autre chose de, me semble-t-il, beaucoup plus essentiel. Que fait le Front National par exemple pour lutter contre le chômage, à part la solution simpliste de renvoyer tous les étrangers dans leur pays, même quand ils n’ont plus rien à y faire ?

     Que fait le front national pour lutter contre la pauvreté, à part distinguer encore et toujours entre les pauvres méritants, les pauvres blancs et les pauvres qui leur serait d’une couleur ou d ‘une religion indigeste, impropres selon leurs critères à la solidarité nationale ?

     Mesdames et Messieurs des médias, politiques de bas étage qui courrez derrière ces vessies là, je ne vous félicite pas.

       ¹… à moins que comme beaucoup d’ adeptes de Madame Le Pen, on ne pratique la théorie du complot et de la propagande islamophobe, sur lesquels les arguments rationnels n’ont aucune prise, ayant affaire là à une forme de pathologie, à traiter comme telle.

    http://gauchedecombat.com/2012/02/21/hallali-dans-les-medias/


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