• Michel Sapin, ministre du Travail

    Social-Eco - le 30 Septembre 2013

    Travail du dimanche: une mission d'étude comme une première reculade

    Le gouvernement a confié ce lundi à Jean-Paul Bailly une mission pour "clarifier le cadre juridique" du travail du dimanche et "faire des propositions". On est loin du non de principe contre le travail dominical formulé ce matin même par le ministre du Travail Michel Sapin.

    La réunion à Matignon de ce lundi matin en présence de quatre ministres -Sylvia Pinel (Commerce), Pierre Moscovici (Economie), Michel Sapin (Travail) et Benoît Hamon (Economie sociale et solidaire)- autour de Jean-Marc Ayrault, a accouché de cette mission. e porteur de l'étude et ancien PDG de la Poste, Jean-Paul Bailly, devra rendre son rapport vers la fin novembre.

    Selon le communiqué publié par Matignon, il "devra examiner les faiblesses du dispositif actuel, éclairer les enjeux de l'ouverture de certains commerces le dimanche et faire des propositions au gouvernement." Dans ce même communiqué, le Premier ministre souhaite que la mission soit l'occasion d'un "dialogue approfondi avec l'ensemble des parties prenantes: partenaires sociaux, élus, représentants de la société civile, associations de consommateurs et de professionnels".

    Pression médiatique

    Ce communiqué pondère sérieusement les propos que Michel Sapin avait tenu avant la réunion à Matignon. Ce lundi matin, le ministre du Travail a affirmé: "Il existe une règle", qui est "le principe du repos dominical et "il n'est pas question de toucher à cette règle" autorisant déjà des exceptions. Samedi, son collègue à l’Économie sociale et solidaire avait tenu un même discours de fermeté. "Il y a le respect de la loi, dire que l'on n'appliquera pas une décision de justice est insupportable (...). Il est inadmissible qu'une marque n'applique pas une décision de justice", avait condamné Benoit Hamon. L'annonce de la création de cette mission pour "faire des propositions" au gouvernement concernant le travail du dimanche sonne comme une petite victoire pour les enseignes de bricolage Castorama et Leroy Merlin, qui ont ouvert leurs portes le dimanche en Ile-de-France malgré une décision de justice le leur interdisant. Le gouvernement temporise après avoir été sous pression médiatique tout le week-end sur le sujet.

    Jean-Paul Bailly,

    Social-Eco - le 30 Septembre 2013

    Travail du dimanche: l'étonnant choix de Jean-Paul Bailly

    C'est à l'ancien pdg de La Poste, qui y a laissé un bilan social désatreux, que le gouvernement a confié ce lundi une mission sur le travail du dimanche.

    Jean-Paul Bailly aura attendu un peu moins de trois mois pour retrouver un travail. Le gouvernement a mandaté ce lundi l'ancien PDG de La Poste pour "clarifier le cadre juridique" du travail du dimanche et "faire des propositions" qu'il devrait rendre d'ici à la fin novembre. Drôle de choix, au vu de son bilan social catastrophique dans l'entreprise public qu'il a quitté de manière précipitée début juillet dernier, alors que son mandat ne devait s'achever qu'en octobre 2014.

    80000 suppressions d'emploi

    C’est bien cet ex-patron de la RATP qui a mis La Poste sur les rails de la privatisation, avec le changement de statut de l’entreprise, le 1er mars 2010, faisant de La Poste une société anonyme à capitaux publics. Les dernières années de la gouvernance Bailly auront été marquées par une série de suicides de postiers. Avec plus de 80000 suppressions d’emploi en dix ans, des restructurations incessantes, la mutation violente de La Poste a engendré un trouble social grandissant.

    On pourra juger du très grand cas qu'il faisait de ses anciens salariés au travers d'un passage de son dernier livre, Ceux d'en haut. Dans cet ouvrage, Jean-Paul Bailly, qui affirmait en pleine vague de suicide de postiers "qu’il n’y a pas de malaise social", s'exprimait ainsi à propos de ceux qu’il considère comme "les gens un peu inadaptés" : "On ne les emmerdait pas (sic), on disait que ça faisait partie du casting et on les laissait dans leur coin. Maintenant, par les temps qui courent, ils n’ont plus leur place dans les entreprises même si, à La Poste, ils restent boucler leur carrière, et font des déprimes à répétition. Ils seraient mieux hors de l’entreprise, mais non, le modèle qu’ils conservent en tête, c’est La Poste d’avant. Voilà. Ce phénomène-là, conjugué à l’action de syndicats minoritaires qui ont peu d’audience, qui veulent fermer La Poste, couler La Poste, ce phénomène là nous poursuit".

    Dialogue approfondi

    Ce lundi, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a souhaité que la mission sur le travail du dimanche confiée à Jean-Paul Bailly soit l'occasion d'un "dialogue approfondi avec l'ensemble des parties prenantes: partenaires sociaux, élus, représentants de la société civile, associations de consommateurs et de professionnels".

    Pas sûr que l'ancien polytechnicien soit là encore la meilleure personne. Car, parallèlement à ses activités professionnelles, il a accompagné le développement d'Entreprise et Personnel. Ce "réseau associatif d’entreprises consacré à la GRH et au management des hommes et des organisations", comme il est noté sur son site web, est le fer de lance du "management" déshumanisé, cher aux grands groupes qui se retrouvent à peu près tous parmi les adhérents de ce réseau.

    Au vu de ce sacré pedigree, on peut nourir toutes les craintes pour le respect du repos dominical.


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  • SALAIRES RETRAITE : TOUTES ET TOUS A L'ACTION

    Publié par aragon 43

    RELEVER LE DEFI

    Il ne s’agit pas de pleurer sur le résultat des législatives de Villeneuve sur lot.

    La droite a empoché les dividendes des saloperies de Cahuzac, d’un parti socialiste qui la singe jusqu’à aller au Qatar et féliciter Sarkozy pour son œuvre pionnière dans cet émirat de crapules pétrolières, d’un gouvernement qui chaque jour prétend réduire les salaires et les retraites pour la compétitivité et le rembourrage des portefeuilles des actionnaires.

    Le parti socialiste a été broyé dans cette élection et une partie de son électorat s’est volatilisé en abstention et l’autre partie s’est partagé entre le candidat UMP et son frère jumeau du Front National.

    C’est ce scénario là qui risque de s’accentuer si nous ne prenons pas notre courage à deux mains pour passer à l’offensive.

    La première des bataille à engager est celle des salaires.

    Dans le secteur public cela fait plusieurs années que les traitements n’ont pas été revus à la hausse, dans le privé, c’est pire, les salaires sont de plus en plus à la tête du client comme on dit, et l’année 2013 semble s’engager vers la non revalorisation des salaires mais aussi des retraites dont l’idée est de les désindexer.

    Les cahiers de revendications doivent pleuvoir sur cette question cruciale du salaire et des pensions.

    Il faut contrebattre cette idée libérale des socialistes au pouvoir que le retour à la croissance se fera par la baisse des coûts du travail et donc la baisse des salaires et des prestations sociales.

    Il faut donc travailler la question avec les salariés et les retraités.

    C’est le meilleur antidote à la crise, à l’austérité, au chacun pour soi, à la mise en concurrence entre salariés pour la paye la plus basse.

    C’est aussi le moyen de couper l’herbe sous le pied à cette extrême droite qui vit sur le terreau d’un pourrissement social, sociétal, économique.

    L’idée est donc de rassembler plus que jamais le monde du travail et pour cela il va falloir mouiller la liquette et aller à sa rencontre.

    Des luttes apparaissent : sont-elles l’hirondelle qui fait le printemps, ou simplement une éclairci ?

    Je pense qu’elles évoquent une volonté de se sortir du guêpier actuel où Hollande enferme le monde du travail dans l’acceptation de la crise et de s’agenouiller devant le profit à reconstituer.

    Ce gouvernement à peur d’une montée des luttes à la rentrée, c’est pourquoi il vient de dissocier une éventuelle réforme de la retraite dans les services publics et il sait que le climat devient orageux en ce moment contre sa politique antisociale.

    La décision de la CGT d’organiser une rentrée offensive dés septembre par 4 meetings et une journée de grève nationale marque bien que nous sommes à la fin d’une période d’attentisme.

    Il n’y a rien à attendre de ce gouvernement : il faut la montée des luttes.

    C’est ce que semblent saisir les travailleurs et les retraités en ce moment.

    Après le ticket de bus du Brésil, cela pourrait bien être la feuille de paie de France qui fait bouger d’énormes foules.

    Relevons le défi.

    Bernard LAMIRAND

    http://ber60.over-blog.com/salaires-retraite-toutes-et-tous-a-l-action


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    Conférence sociale : piège à ...


    Conference-sociale

    La conférence sociale du 20 et 21 juin annoncée à grands cris serait censée être un espace de négociation entre le MEDEF et les syndicats.

    A son ordre du jour : l’emploi et les retraites.

    Décodons la mise en scène à partir de l’expérience de la première conférence qui a aboutit à la signature de l’accord sur la flexibilité du travail par la CFDT, la CGC et la CFTC le 11 janvier et à la loi votée par le parlement le 14 mai dernier.

    : 
    Première phase, rapport préalable
     annoncé à grand son de trompette, piloté par des autorités soit-disant indépendantes (en fait des tenants  de la pensée unique et des "indispensables et incontournables sacrifices à faire").
    Commission Gandois pour le rapport sur la flexibilité du travail et rapport Moreau pour le 
    rapport sur les retraites.

    Pour repère signalons que, dans une brillante carrière technocratique Yannick Moreau  a été nommée par décret du Premier ministre François Fillon au Haut Conseil du dialogue social en décembre 2008, où elle assure la présidence des sessions. Continuité donc assurée …

    Seconde phase, matraquage médiatique

    "Il n’ y a pas d’autres solutions que d’accepter les reculs proposés"  D’ailleurs les radio trottoir confirment la chose !

    Troisième phase, les partenaires sociaux groupés autour du bloc réformiste dont on a organisé la représentativité majoritaire obtiennent des "compensations" aux mesures initialement annoncées ; et dans la foulée les médias proclament la signature de l’accord par les partenaires sociaux.

    Quatrième phase, le gouvernement adopte le contenu de l’accord et le parlement (majorité PS flanqué du soutien critique de la droite) entérine le choix des partenaires sociaux et l’opinion publique matraquée est appelée à approuver les "réformes rigoureuses mais justes"

    Nous ne prenons pas un grand risque à annoncer que le même schéma va s’appliquer à la conférence sociale des 20 et 21 juin et à ses suites pour faire approuver (c’est l’essentiel pour eux !:) une nouvelle contre-réforme des retraites déjà écrite par le grand patronat et la commission de Bruxelles.


    Rien donc à attendre de cette conférence !


    On ne négocie pas la régression sociale !
    Pour les travailleurs et leurs organisations, l’essentiel c’est de préparer dès à présent la nécessaire lutte qui devra se développer sur la base du seul vrai levier :le rapport de forces, la construction du TOUS ENSEMBLE EN MEME TEMPS et la bataille d’idées pour débusquer les mensonges et les véritables intentions des tenants de la "réforme"

    http://www.frontsyndical-classe.org/article-conference-sociale-piege-a-118518053.html

     

    Protection sociale, retraites :

    le trou du capital !

    RECUL social

     

     

    Ecoutez le déferlement de propagande dans nos médias !

    Le trou de la sécu ! la catastrophe est imminente si on ne réforme pas !

    C’est la même rengaine depuis plus de 20 ans, droite et PS confondus, depuis Rocard en passant par Raffarin, Fillon… et tous les économistes de connivence!

     

    Un peu d’histoire pour y voir clair

     

    Pour s’en tenir à 1993

    ils s’en sont pris aux travailleurs du privé les faisant passer de 37,5 à 40 années de cotisation et en prenant pour référence les 25 dernières années au lieu des 10 meilleures .

    En jurant les grands dieux pour éviter un front commun des travailleurs qu’ils ne toucheraient ni au public, ni aux régimes spéciaux. Il fallait créer une brèche pour ensuite l’élargir et s’attaquer à tout le monde !

     Résultat : depuis perte des pensions par rapport au SMIC de 22% et de 16% par rapport à l’évolution des salaires

     En 2003

    c’est le tour du secteur public au nom de l’équité en portant les annuités pour une retraite à taux plein à 40 ans RAFFARIN et FILLON en jurant leurs grands dieux qu’on ne toucherait pas aux régimes spéciaux pour convaincre les salariés des secteurs concernés (SNCF, RATP …) de ne pas bouger ! Il fallait créer une nouvelle brèche pour ensuite l’élargir et s’attaquer à tout le monde !

     En 2007

    troisième agression, cette fois contre les régimes spéciaux (les 40 ans) , toujours au nom de l’équité contre les "avantages " de ces régimes en se gardant par exemple de toucher au régime vraiment spécial des parlementaires ! Et en menant une énorme campagne médiatique contre les galeux, les pelés de la SNCF et de la RATP !

     En 2010,

    Ils s’en prennent effectivement à tous (recul de l’âge ouvrant droit à retraite à taux plein suscitant un puissant mouvement de masse (jusqu’à 3 millions de manifestants), trahi notamment par les dirigeants de la CFDT soucieux de ne pas pousser le mouvement jusqu’au bout dans un affrontement frontal avec le pouvoir sarkoziste !

     

    En 2013

     C’est le même cirque toujours au nom de l’équité pour isoler les fonctionnaires en jurant les grands dieux que les régimes spéciaux ne sont pas concernés : à l’heure de la montée des luttes à la SNCF et chez les contrôleurs aériens dressés contre l’ouverture à la concurrence dictée par l’Union européenne il s’agit de ne pas trop chatouiller le secteur.

     

    Ils organisent les divisions : public/privé, jeunes/anciens …

     Avec le même objectif, diviser, isoler, s’en prendre à tous les uns après les autres !

    Ils présentent les mesures de régression sur lesquelles ils font semblant d’hésiter (porter à 44 ans progressivement la durée de cotisation, supprimer la demi-part pour la déclaration de revenu, diminuer/supprimer l’abattement des 10%, porter les 6 derniers mois des fonctionnaires à 10 ans … et mettre au même taux, la C.S.G pour les retraités (es) et les actifs) comme négociable au cours de la conférence sociale des 20 et 21 juin.

     C’est l’Union Européenne qui est à la manœuvre !

     Mise en scène pure alors que les lignes essentielles des contre-réformes des retraites ont été fixées depuis des années et des années au niveau de l’Union européenne (accords de Barcelone signés par Chirac et Jospin en mars 2002) et qui prévoient le recul de 5 ans del’âge légal de départ et la marginalisation du système par répartition en faisant petit à petit monter l’emprise de la capitalisation en livrant les retraités aux compagnies d’assurances et au fonds de pension.

    Et Barroso ne s’est pas privé de rappeler à l’ordre Hollande en véritable patron !

    Pour tout cela d’ailleurs ils misent sur l’opposition entre générations en instillant chez les jeunes le doute quant à l’avenir de leurs droits à la retraite !

     

    L’histoire du trou

     

    Le déficit des caisses de retraite d’ici 2020 serait de 20 milliards.

    Ils sont tous obligés de reconnaître que la cause fondamentale de ce "déficit" des caisses résulte de l’ampleur du chômage avec près de 5 millions de personnes qui devraient cotiser et qui ne cotisent plus !

    Réfléchissons !

    D’abord, s’ils font d’autres propositions de "redressement" (augmentation de la durée de cotisation, harmonisation par le bas du public et du privé, augmentation de la CSG des retraités, désindexation …), c’est que contrairement à ce que prétend le chef de l’état et les propagandistes de la compétitivité ils s’inscrivent dans la perspective d’un chômage de masse durable ; très durable puisque le recul significatif du chômage résoudrait immédiatement la question du "déficit" des caisses ! et à cela on pourrait ajouter l’arrêt des exonérations patronales… alors là plus aucun problème ne perdurerait.

    C’est donc un choix politique !

    Le choix du chômage de masse, de la désindustrialisation, de la prédominance de la spéculation financière sur les investissements productifs et la modernisation de l’appareil industriel sont des choix de classe de l’oligarchie financière et des forces politiques à leur service !

    Ensuite, les 20 milliards de "déficit" seraient par ailleurs largement comblés si on s’attaquait vraiment aux vrais privilèges pour utiliser les ressources au service des travailleurs et du peuple :

    La fraude fiscale des plus riches et des entreprises comme le révèle après d’autres par exemple la récente émission télévisée d’Elise Lucet dans "Cash investigation", appuyée sur le système bancaire (HSBC) nous coûte au minimum 60 à 80 milliards !

     

    Il suffirait donc en attendant de faire reculer le chômage d’affecter une partie seulement de ces ressources récupérées sur la fraude des privilégiés pour régler la question des "déficits". Même si la question de fond est bien le fonctionnement même du système et des profits capitalistes qui ne peuvent se reproduire qu'à travers la crise permanente et le recul sans fin de tous les droits sociaux et démocratiques.

     

    ALORS allons nous être à la hauteur pour faire face à cette nouvelle agression ?

     

    Ce qui est en jeu, c’est notre capacité à combattre le matraquage actuel qui va s’amplifier et créer les conditions d’un puissant mouvement de résistance TOUS ENSEMBLE EN MEME TEMPS, AVEC UNE VRAIE COORDINATION DES LUTTES et cette fois jusqu’à la victoire !

     

                                                                           Le Front Syndical de Classe

                                                                           17 juin 2013

     http://www.frontsyndical-classe.org/article-retraites-le-trou-du-capital-118517875.html


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  • Répression antisyndicale

    Inacceptable ! L’acharnement en direction de nos camarades de Roanne continue

    jeudi 23 mai 2013
    PDF - 76.3 ko
    Télécharger le communiqué en PDF

    Ce matin, 23 mai 2013, à 6h30 la police a arrêté : Christel, Christian, Didier, Jean-Paul et Gérald à leur domicile, suite à leur refus de se soumettre au prélèvement ADN. Leurs appartements ont été fouillés. Cette attitude est révoltante et intolérable. Leurs familles sont très choquées par cette intervention musclée et humiliante.

    Nos camarades, encore une fois, sont traités comme des criminels. S’agit–il encore une fois de faire un exemple pour briser la résistance des militants ?

    La CGT n’accepte pas cette répression syndicale, cet acharnement qui s’assimile à du harcèlement.

    Non ! Cristel, Christian, Didier, Jean-Paul et Gérald ne sont ni des criminels, ni des délinquants, ni des casseurs. Mais des militants honnêtes, ils ont simplement exercé un droit fondamental, le droit de manifester, le droit de libre expression.

    La CGT demande au Procureur Général de Lyon ainsi qu’au Procureur de Roanne de mettre fin immédiatement à ses gardes à vue et d’abandonner toute poursuite judiciaire à l’encontre de nos cinq camarades de Roanne.

    Montreuil, le 23 mai 2013

    http://www.cgt.fr/Inacceptable-L-acharnement-en.html

    Manifestation de soutien aux 5 de Roanne

    Social-Eco - le 23 Mai 2013

    Répression syndicale: deux des cinq de Roanne arrêtés

    Deux des cinq poursuivis pour des tags lors du mouvement sur les retraites en 2010, dispensés de peine en novembre dernier, ont été arrêtés ce jeudi matin à leurs domiciles pour ne pas s'être soumis à un prélèvement d'ADN.

    Les deux syndicalistes, une employée de la fonction publique hospitalière et un agent du ministère de la Défense, ont refusé de se soumettre au prélèvement de leur empreinte génétique lors de leur garde à vue. Ils ont été remis en liberté peu après avec une convocation devant le tribunal correctionnel de Roanne pour le 5 novembre 2013. En signe de protestation, une centaine de personnes, dont la maire PS de Roanne Laure Déroche et la sénatrice communiste de la Loire Cécile Cukierman, s'étaient rassemblées, le matin, devant l'hôtel de police de la ville.

    Les trois autres syndicalistes sont recherchés, indiquent une source à l'AFP.

    Appartements fouillés

    Ces deux militants de la CGT qui avaient refusé mercredide se rendre au commissariat de Roanne pour y subir un prélèvement ADN à la suite d'une condamnation pour "dégradations en réunion", ont été interpellés jeudi matin et placés en garde à vue, a-t-on appris de sources policières. "Leurs appartements ont été fouillés", dénonce dans un communiqué publié ce jeudi matin la CGT.

    "Cette attitude est révoltante et intolérable. Leurs familles sont très choquées par cette intervention musclée et humiliante. Nos camarades, encore une fois, sont traités comme des criminels. S’agit–il encore une fois de faire un exemple pour briser la résistance des militants?", se demande le syndicat qui demande "au procureur général de Lyon ainsi qu’au procureur de Roanne de mettre fin immédiatement à ses gardes à vue et d’abandonner toute poursuite judiciaire à l’encontre de nos cinq camarades de Roanne."

    Mauvais signal

    Dans le même temps, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a écrit à Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, pour obtenir "leur libération et pour exiger une modification des critères d'inscription au fichier national des empreintes génétiques". "Ils sont contraints à être fichés à vie à l'égal des criminels ou violeurs, c'est inacceptable. Cette nouvelle procédure s'apparente à un véritable acharnement", relève le sénateur PCF, qui souligne que ces arrestations sont "un nouveau mauvais signal envoyé au monde syndical après le rejet de la loi d'amnistie sociale." Les cinq de Roanne auraient pu bénéficier des effets du projet de loi sur l'amnistie sociale déposé par le Front de gauche et enterré par les députés socialistes, appuyés par le gouvernement.

    Acharnement

    Ces cinq militants avaient été convoqués mercredi par la justice, en vue d'un prélèvement ADN en vue d’intégrer le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg). Un acharnement, avait dénoncé l'un d'entre eux, Didier Marchand, qui avait expliqué "avoir tiré un trait sur l’affaire" après que la Cour d'appel de Lyon les eut dispensés, en novembre dernier, de l'amende de 2.000 euros prononcée en première instance par le tribunal correctionnel pour des tags sur les murs de la sous-préfecture de Roanne en septembre 2010, lors du mouvement contre la réforme des retraites.

    • A lire aussi:

    Acharnement contre les cinq de Roanne

    Amnistie sociale: les députés PS jettent la loi aux oubliettes

    S.G.


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  • Politique - le 16 Mai 2013

    Amnistie sociale: les députés PS jettent aux oubliettes "cette loi de justice"

    Le groupe socialiste de l'Assemblée nationale, qui détient la majorité absolue à lui seul, a voté ce jeudi le renvoi en commission de la proposition de loi "d’amnistie des faits commis lors de mouvements sociaux et d'activités syndicales". Une décision fermement condamnée par les parlementaires Front de gauche qui craignent un « subterfuge » visant à enterrer définitivement le texte.

    La proposition de loi du Front de gauche avait pourtant été adoptée par le Sénat le 27 février dernier. Le texte prévoit une amnistie pour les syndicalistes et les travailleurs condamnés pour certains délits lors de mouvements sociaux. Mais le gouvernement a cédé  face aux attaques de la droite et du patronat et a finalement annoncé le 24 avril qu'il s'opposerait à ce texte, que la commission des Lois de l'Assemblée a ensuite rejeté.
    Ce rejet ne faisait toutefois pas l'unanimité au sein du groupe PS de l'Assemblée, dont au moins un tiers des élus se disaient prêts à voter le texte. Le Front de gauche mais aussi le groupe écologiste, favorables au texte, ont voté contre ce renvoi.

    • André Chassaigne, président du groupe Front de gauche, a à nouveau vivement défendu le texte devant les parlementaires:
      « Cette loi défendue par les parlementaires du Front de gauche vise à rendre justice à ceux et celles qui ont décidé d’agir pour sauver leurs emplois et leurs entreprises. Elle vise à faire un geste en direction des salariés en lutte. Elle vise à donner raison aux militants et militantes qui ont agi pour le droit au logement et pour la dignité de tous les salariés. C’est la raison pour laquelle de nombreux militants, syndicalistes, associatifs, ainsi que de simples citoyennes et citoyens sont en ce moment même mobilisés devant notre Assemblée pour appeler à l’adoption de cette proposition de loi. […]
      La gauche ne peut pas et ne doit pas abandonner ceux et celles qui se sont battus face au MEDEF et à la droite, et qui agissent aujourd’hui pour le bien commun et la relance économique de la France. C’est pour faire entendre ce message que nous appelons le Gouvernement et les différents groupes de la gauche à soutenir cette loi de justice. » L'intégralité de l'intervention d'André Chassaigne.

    Jean-Luc Mélenchon a assisté au débat dans les tribunes de l'hémicycle avant de participer à la manifestation devant le Parlement où plusieurs centaines de syndicalistes CGT et FSU, protestaient contre ce renvoi.  Pour lui, cette décision des députés socialistes est une "trahison" parce qu'elle revient à renvoyer l'amnistie "aux oubliettes".

    Ce renvoi signifie que la commission des Lois devra retravailler le texte. Le groupe Front de gauche ne pourra pas le réinscrire à l'ordre du jour avant octobre prochain.

    Amnistie sociale. « Subterfuge » et « trahison »

    L’Assemblée nationale a repoussé aux calendes grecques l’amnistie sociale. Le renvoi en commission a toutes les chances d’être un enterrement de cette proposition de loi portée par le Front de gauche, et votée au Sénat le 27 février.

      Comme on pouvait le craindre, les socialistes se sont opposés ce matin à la proposition de loi sur l’amnistie sociale. La motion de renvoi déposée par leur président de groupe, Bruno Le Roux (PS) a recueilli 95 voix pour contre 17 (voir le détail du scrutin ici). Les députés de l’UMP avaient annoncé qu’ils ne participeraient pas au scrutin en signe de désaccord.

    La socialiste Marie-Anne Chapdelaine, qui exposait cette motion de renvoi en commission, a souligné le besoin d’avoir « le temps d’un réexamen technique du texte », mais assuré que « le renvoi en commission n’est pas un rejet des causes sociales » des faits visés. Elle a insisté sur le souci de « commettre plutôt un excès de prudence que de précipitation » pour ne pas laisser « supposer que nous serions les apôtres de l’impunité ». Des propos bien hypocrites puisqu’en commission, le 24 avril, au lieu de faire la moindre proposition d’amendement et d’amélioration du texte, elle l’avait tout bonnement rejeté, comme ses collègues UDI et UMP ainsi que les députés Gilbert Collard (FN) et Jacques Bompard (extrême droite).

    Les syndicalistes qui manifestaient, relativement nombreux, près de l’Assemblée à midi, comme les militants et élus du Front de gauche, ne s’y laissent pas prendre. Pour eux, il s’agit au mieux d’un « subterfuge », et plus vraisemblablement d’une « trahison », comme le dit Jean-Luc Mélenchon.

    Marc Dolez, député du Nord (Front de gauche) et rapporteur de la proposition de loi, interrogé sur le lieu de ce rassemblement, après le vote, craint une « manœuvre dilatoire ».
    Selon lui le renvoi en commission a trois effets :

    Marc Dolez craint une "manoeuvre dilatoire"
    • « Cela évite un vote sur l’ensemble du texte avec le risque de donner à voir les dissensions qui existent au sein de la majorité socialiste. »
    • « Cela évite de renvoyer le texte au Sénat et donc cela bloque la navette. »
    • « Ça risque d’être un enterrement de première classe si le texte n’est pas réinscrit rapidement à l’ordre du jour de la Commission et de l’Assemblée nationale. »

    S’il fallait attendre que le groupe GDR utilise à nouveau sa « niche parlementaire » pour que le texte soit de nouveau inscrit à l’ordre du jour, cela ne pourrait pas se faire avant... 2014, explique-t-il.

    La plus grande inquiétude sur le devenir du texte tient aussi à la position du président de la Commission des lois, le socialiste Jean-Jacques Urvoas. Hostile à toute amnistie, il a très clairement dit qu’il ne souhaitait pas retravailler le texte en commission et a d’ailleurs voté contre la motion de renvoi de son parti.

    Marc Dolez : on ne va pas tarder à être fixé sur le devenir du texte.

    Une position qui fait dire à Marc Dolez qu’on ne tardera pas à savoir si le texte est enterré, comme le pensent les députés du Front de gauche.

    Amnistie sociale : union sacrée PS-UDI-UMP-FN

    Le PS veut renvoyer la proposition de loi d’amnistie sociale en commission. Lors de son passage devant celle-ci, le 24 avril, députés PS, UDI, UMP, FN et extrême droite, s’étaient entendus pour la rejeter. Avec les mêmes arguments. Résumé en vidéo.

     L’Assemblée nationale examine, ce matin dès 9h30, la proposition de loi portant amnistie des faits commis à l’occasion de mouvements sociaux et d’activités syndicales et revendicatives (texte ici). Le débat risque de tourner court.

    Les députés socialistes, divisés sur la question depuis que le gouvernement a fait part de son opposition, ont décidé, mardi matin, en réunion de groupe de demander un renvoi en commission de ce texte pourtant adopté par le Sénat.

    Afin de tenter de justifier ce renvoi, Thierry Mandon, l’un des porte-parole du groupe PS, a expliqué sur LCP que le texte sur l’amnistie sociale n’était « ni fait, ni à faire ». Outre que l’appréciation a dû aller droit au cœur des sénateurs socialistes qui ont beaucoup amendé le texte initial pour accepter de le voter, le 27 février, cette appréciation n’est guère plus flatteuse pour la Commission des lois de l’Assemblée qui a examiné le texte le 24 avril, quelques minutes après qu’Alain Vidalies, ministre des Relations avec le parlement , ait rendu public le veto du gouvernement.

    Ce jour-là, ladite commission a expédié la proposition de loi du Front de gauche en 1h20 chrono. Seuls le socialiste Patrick Menucci, le député EELV Sergio Coronado et les rapporteur, le député du Nord (FdG) Marc Dolez y étaient favorable. Leurs collègues PS, UMP, UDI, FN et Extrême droite ont fait front commun contre cette amnistie. Avec des arguments assez similaires (voir la vidéo).

    A la vu des arguments échangés, le 24 avril, dans cette commission, comment imaginer qu’un renvoi en commission soit autre chose qu’un enterrement de première classe ?

    Surtout quand le président de ladite commission, Jean-Jacques Urvoas, ne cache pas son « hostilité au principe de l’amnistie » (Ici).

    Reste une question : combien de députés socialistes s’affranchiront ce matin de la position de leur groupe et refuseront de capituler devant le Medef ?

    « Un peu de courage, mesdames et messieurs les députés socialistes, leurs ont lancé Sandrine Bélier, Sergio Coronado, Elen Debost, Eva Joly, Noël Mamère, Jean-Vincent Placé et Lucile Schmid, tous élus EELV, dans une ultime tribune, réagissez et choisissez l’amnistie, votez pour une société de solidarité et de générosité, osez ! »

    http://www.politis.fr/Amnistie-sociale-Subterfuge-et,22187.html


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  • Emplois

    La France mobilisée à Cluny

     
    le 16/05/2013 à 05:00 | Fanny Dutel-Pillon 
    1.  Une halte à la mairie pour entendre les discours du maire de Cluny et du député Thomas Thévenoud.   2. C’est une manifestation qui a rassemblé la Saône-et-Loire mais également bien au-delà, avec des délégations de la Loire, de l’Aube, du Nord… Photos F. D.-P.

     Une halte à la mairie pour entendre les discours du maire de Cluny et du député Thomas Thévenoud.


    C’est une manifestation qui a rassemblé la Saône-et-Loire mais également bien au-delà, avec des délégations de la Loire, de l’Aube, du Nord… Photos F. D.-P.

    La CGT départementale et la fédération nationale de la construction, du bois et de l’ameublement appelaient à une « mobilisation générale ». Les salariés ont répondu présents.

    C’est l’image de l’industrie en général ». La situation de l’entreprise Oxxo, de Cluny, est selon Régis Kopec, délégué syndical, symptomatique de toute une filière. C’est pourquoi la CGT départementale a organisé, mercredi, une manifestation partie de l’usine clunisoise, en lien avec la fédération nationale de la construction, du bois et de l’ameublement. « C’est toute l’interpro de Saône-et-Loire mais aussi les fédérations de France qui se sont mobilisées. » Car en effet, dans le tout de même enjoué – malgré la pluie et malgré l’enjeu – cortège, l’Aube, le Nord, la Loire étaient notamment représentés.

    « Du changement maintenant ! »

    Sans oublier les salariés du département qui, comme Oxxo, sont touchés par la crise : Lucy, Schneider Electric, Val D’Aucy… En tout, les organisateurs estiment que 800 à 1 000 personnes ont arpenté les rues de Cluny, 600 selon la police. Des rues où les commerçants avaient tenu à montrer leur soutien en fermant boutique et affichant une pancarte dans leur vitrine. La mobilisation était sans conteste importante face « aux difficultés financières, mais aussi aux licenciements non justifiés » dont sont victimes les salariés, explique Christophe Bride, secrétaire général de l’union départementale CGT. À mi-parcours, le maire Jean-Luc Delpeuch, accompagné de ses conseillers, des élus de la communauté de communes du Clunisois, du conseiller général Jean-Luc Fonteray et du député Thomas Thévenoud, a tenu à saluer « la volonté d’interpellation des pouvoirs publics » des manifestants, « déterminés à prendre leur sort en main. C’est ensemble que nous pouvons conjuguer nos forces pour s’en sortir ». Plus localement, Thomas Thévenoud a précisé qu’une nouvelle réunion se tenait aujourd’hui pour continuer à étudier le projet de Scop mené par des salariés d’Oxxo. « Un projet crédible pour lequel il faut chercher des sources de financement. » Évoquant la banque publique d’investissement, notamment. Des paroles entendues par la CGT, qui reste tout de même prudente. « Écoutez bien le message des salariés présents aujourd’hui pour vous demander de fermer votre oreille droite et d’ouvrir plus grand votre oreille gauche, celle du changement ! Mais du changement maintenant ! », a en effet lancé Christophe Bride aux élus, au retour à l’usine. Le message est clair.

    http://www.lejsl.com


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  • Monde - le 1 Mai 2013

    Le 1er mai, la fête du travail, c'est aussi dans le monde

    Partout en Europe, les travailleurs défilent contre l'austérité. Ils sont des milliers en Grèce et en Espagne, avec des slogans qui font échos à ceux des cortèges français. Ils sont aussi un demi-million à Cuba à défiler pour "un socialisme prospère et durable".

    A La Havane, le chef de l'Etat Raul Castro a présidé un défilé enjoué et coloré de plusieurs centaines de milliers de personnes de tous horizons, au cours duquel un hommage particulier a été rendu à Hugo Chavez, mort le 5 mars dernier. Le défunt président vénézuélien a été "le meilleur ami qu'a eu le peuple de Cuba", a affirmé l'ex-président du syndicat unique cubain et membre du bureau politique du Parti communiste de Cuba (PCC), Salvador Valdés.
    Des délégations syndicales de plus de 70  pays ont également participé à la manifestation qui s'est déroulée comme d'habitude très tôt pour éviter l'ardent soleil. Des manifestations ont également été organisées dans les quinze capitales provinciales.

    En Europe : emploi et austérité

    Les travailleurs européens ont tous les mêmes préoccupations. Emploi et lutte contre l'austérité. "6.200.000 chômeurs, non à l'austérité", "Plus de démocratie, moins d'austérité", "Cette austérité ruine et tue", proclamaient les pancartes brandies par les milliers de manifestants espagnols.
    Le défilé, dans une nuée de drapeaux rouges et blancs, aux couleurs syndicales, a traversé le centre de Madrid derrière une banderole barrée des mots: "Cela n'a pas de limites", dénonçant les coupes budgétaires d'une ampleur historique menées par le gouvernement de droite. Les deux grands syndicats espagnols, UGT et Comisiones obreras (CCOO), ont appelé pour ce 1er mai à 82 manifestations dans le pays pour réclamer "un changement radical dans les politiques économiques" et "mettre en évidence l'échec total des politiques d'austérité qu'imposent les institutions européennes".
    Mêmes mots d'ordre en Grèce, où les cortèges étaient majoritairement constitués de communistes et de travailleurs de la fonction publique, branche qui va subir une coupe de 15000 emplois.

    Quelques violences opnt éclatées à Istanbul où les autorités avaient voulu interdire le défilé pour cause de travaux dans le centre ville. Plusieurs dizaines de manifestants ont bravé l'interdit aux cris de "Mort au fascisme", "longue vie au 1er mai"et se sont heurtés aux forces de l'ordre qui ont largement utilisé leur gaz lacrymogène.


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  • 1er mai : Des droits, du respect

    1ermai.jpgCette année, à Genève, le 1er Mai se célèbre* sous le mot d'ordre : «Renforcement des droits et respect des salarié-e--s ». Dans son manifeste, la Communauté genevoise d'action syndicale observe la dualité à l'oeuvre sur le terrain social (et politique) genevois -Genève n'étant là qu'un exemple, et pas une exception : « Cadeaux fiscaux, dividendes en hausse et bonus démentiels d'un côté, dumping salarial et licenciements de masse de l'autre ». A quoi on ajoutera l'extension de la précarité sociale et le renforcement de la xénophobie d'Etat (c'est d'ailleurs avec un sens remarquable de l'opportunité et du symbole que sur décision du Conseil fédéral, c'est à partir d'aujourd'hui 1er mai, fête internationale et internationaliste des travailleuses et des travailleurs, que les travailleurs et les travailleuses d'Europe verront leur accès au travail en Suisse  limité par un contingentement). A tout à l'heure :
    11 heures, rassemblement devant le monument aux combattants de la Guerre d'Espagne (rue Dancet),
    15 heures, départ de la manifestation  Bd James-Fazy,
    dès 17 heures, rassemblement festif parc des Bastions


    Défiler au temps du muguet en attendant celui des cerises

    De quoi donc vous attendez-vous à ce que l'on vous cause, un 30 avril, dans un quotidien de gauche ? C'est la question qu'on posait hier dans l'autre quotidien de gauche (le sérieux) et qu'on vous repose ici (vu qu'on est aussi un quotidien de gauche, mais nettement moins sérieux) : aujourd'hui, 1er mai, c'est du 1er mai qu'on vous cause ! Et pourquoi du 1er mai ? Parce que c'est la fête des travailleuses et des travailleurs. Pas la fête du travail. La fête du travail, c'est un détournement, une parodie, une célébration de la soumission laborieuse, inventée par les régimes fascistes, précisément pour que l'on cesse de célébrer les travailleurs (pour ne rien dire des travailleuses). Alors pour celles zéceux qui ne lisent pas Le Courrier, on vous remet la compresse : nous allons célébrer, demain, avec une petite pensée pour Paul Lafargue et une grande tendresse pour le droit à la paresse, les travailleuses et les travailleurs, pas le travail; les salariées et les salariés, pas le salariat; les employées et les employés, pas l'emploi. Des gens, des femmes et des hommes, pas ce à quoi ces femmes et ces hommes sont contraints par les nécessités ou les lois.
    Mais évidemment, les slogans, les mots d'ordres unitaires, les discours officiels du 1er mai, feront (quelques paroles anars brisant peut-être le consensus laborieux) moins référence à la vieille espérance d'être libérés du travail contraint pour pouvoir trouver l'espace de l'oeuvre libre (au cas où: « ouvrier », ça vient d'« oeuvre », et l'ouvrier et l'ouvrière sont ceux qui oeuvrent) qu'à la revendication d'être mieux payés, mieux protégés, mieux garantis, pour le travail que l'on fait, parce qu'on y est mis et qu'il faut bien bouffer (et payer l'écran géant de sa télé et le leasing de son 4x4).  Et quelque critiques que nous puissions être à l'égard du travail contraint, ces revendications sont aussi les nôtres -et si elles ne l'étaient pas, le refus de nos adversaires d'y faire droit suffirait à nous convaincre de leur nécessité.

    Dans ce pays sans réelle protection des droits et des activités syndicales, les licenciements collectifs sont un outil de gestion du personnel comme les autres.
    Dans ce pays qui n'a pas réellement construit un véritable système de sécurité sociale, les éléments, disparates et insuffisants, qui en sont les prémisses (l'AVS, l'AI, le 2ème pilier, l'assurance-chômage, l'aide sociale...) sont attaqués les uns après les autres par les majorités politiques fédérale et cantonales.
    Dans ce pays qui proclame fièrement offrir les plus hauts salaires d'Europe, sinon du monde, les inégalités salariales grandissent (le salaire médian a même reculé à Genève entre 2008 et 2011), et les salaires n'augmentent que là où on a pu assurer le respect de conventions collectives contenant des salaires minimaux -mais le gouvernement fédéral et les partis majoritaires refusent l'instauration d'un salaire minimum légal.
    Dans ce pays qui fait du respect de la loi un dogme quasiment religieux, les moyens de faire respecter celles sur le travail sont dérisoires, et il faut, même à Genève où ces moyens sont moins étiques qu'ailleurs, que les syndicats lancent une initiative populaire pour les mettre au niveau de ce qui est nécessaire.
    Enfin, dans ce pays qui ne s'est construit que par l'apport de l'immigration, et qui ne fonctionne que grâce à l'apport des immigrés, le gouvernement central ne trouve rien de mieux à faire qu'activer la « clause de sauvegarde » des accord bilatéraux et introduire un contingentement de l'immigration légale  pour «donner un signe» aux xénophobes (de droite et d'ailleurs -y'en a même à gauche, hélas), dans la perspective de votations à risques : celle sur l'élargissement de la libre circulation des personnes à la Croatie, celle sur l'initiative de l'UDC contre «l'immigration de masse» et celle des écoxénophobes d'Ecopop. Comme si les immigrants étaient responsables du dumping salarial et de la dégradation des conditions de travail, et innocents les patrons qui les embauchent, fixent leur salaire et déterminent leurs conditions de travail.

    Alors aujourd'hui 1er mai, fête des travailleurs, non fête du travail, fête internationaliste, non fête patriotique, on défilera au temps du muguet en attendant celui des cerises, avec des revendications qui ne vont sans doute pas aussi loin que nos rêves, mais bien plus loin tout de même que notre réalité.

    http://causetoujours.blog.tdg.ch/archive/2013/05/01/1er-mai-des-droits-du-respect.html


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  • Rouge Midi
    http://rougemidi.fr/spip.php?article7790
    Les FRALIB ont besoin de nous !
    lundi, 29 avril 2013 / Charles Hoareau

    Faut-il encore donner le nombre de jours de luttes (bientôt 1000 !), le nombre de manifs, de débats, de réunions en préfecture, au ministère, d’affrontements avec la direction aux grilles de l’usine ou dans les prétoires ?

    Faut-il détailler le contenu de tant de jours (et de nuits !) dans cette bataille titanesque pour l’emploi et pour la vie, le nombre d’assemblées générales pour une organisation qui a en permanence le souci de fonctionner collectivement ?

    Faut-il parler de tous ces moments de colère contenue devant l’arrogance, le cynisme et le mépris de dirigeants qui assument tranquillement de s’engraisser et d’engraisser leur groupe aux dépens de familles entières qui ne demandent qu’à vivre de leur travail…tout simplement ?

    Faut-il reprendre l’historique de tous ces messages électroniques (1293 à ce jour) qu’Olivier ou un autre envoiepresque chaque soir depuis la grève de 2010 ?

    Sans doute que non et encore moins pour les lecteurs de Rouge Midi qui suivent avec une attention où se mêlent respect, admiration, inquiétude et moments de joie forte tout au long de ces bientôt 1000 jours qui tiennent en haleine celles et ceux qui sont épris de justice et d’espoir.

    Le 28 février dernier, UNILEVER, fait unique dans l’histoire sociale de ce pays, a vu son Plan de casse de l’emploi cassé par la justice pour la 3ème fois. En droit cela veut dire que le groupe doit tout reprendre à zéro, réembaucher les ouvriers licenciés, reprendre la production et, s’il y tient vraiment,…présenter un nouveau plan.

    Eh bien non !
    S’asseyant sur la décision de la cour d’appel, la multinationale ne veut pas l’appliquer en prétendant qu’elle ne peut plus le faire et qu’éventuellement les salarié-e-s peuvent saisir les prud’hommes pour obtenir une indemnité.

    Une nouvelle manœuvre
    .
    Jeudi au conseil de Prud’hommes de Marseille, 8 salariés (sur 182 !) saisissaient « spontanément » la justice pour qu’elle condamne UNILEVER à leur verser une indemnité dont l’annulation du plan social était censée les priver (sic !).

    Un peu téléphoné comme procédure d’autant qu’en conférence de presse les fralibiens apportaient la preuve que c’est l’avocat des 8 « plaignants » qui les avait sollicités, (ce qui est contraire à la déontologie du métier d’avocat et mériterait sans doute une interpellation du bâtonnier afin de savoir ce qu’il en pense) pour qu’ils fassent cette démarche pour laquelle il assurait par courrier une quasi gratuité.

    Un avocat « désintéressé » donc qui agissait pour le bien de qui ? On se le demande. A l’audience sa plaidoirie était quasi identique à celle de son supposé adversaire, l’avocat de l’employeur, tous les deux soulignant que l’annulation du PSE entravait la bonne marche des projets d’UNILEVER dont l’indemnisation faisait partie...

    Payer pour pouvoir licencier s’ils y sont contraints ils savent faire, mais maintenir l’emploi surtout pas !!

    Bien sûr un tel argument n’a aucune valeur juridique ni ne correspond à la réalité le président de la communauté de communes qui a préempté usine et machines ayant écrit au PDG pour lui signifier qu’à tous moments la production pouvait repartir.

    Bien sûr sur ce point la justice finira par donner raison aux fralibiens…mais dans combien de temps ? Et pendant ce temps-là qui paiera les salaires ? La position de la multinationale est claire et la même depuis le début : pas question de laisser des ouvriers reprendre l’usine et prouver qu’ils ont raison quand ils disent qu’ils peuvent se passer de patron pour produire mieux, de façon plus écologique (en revenant à des circuits courts privilégiant les productions locales pour les infusions), plus équitable (en payant les paysans producteurs d’Asie ou d’Afrique et les salarié-e-s de France à un salaire correct) et cela sans augmenter les prix aux consommateurs voire en les diminuant.

    Pour UNILEVER et ceux qui la soutiennent l’enjeu est autant politique qu’économique.

    C’est là que le gouvernement montre à quel point il a choisi son camp. Non seulement il ne réquisitionne pas la marque, non seulement il renie ses engagements de campagne électorale, mais en plus il n’intervient même pas pour faire respecter les décisions de justice ce qui rend notre pétition encore plus d’actualité, pour Fralib comme pour les autres entreprises menacées de fermeture.

    UNILEVER compte sur l’asphyxie financière et la complicité du gouvernement pour empêcher à la reprise qui donnerait tort sur toute la ligne à celles et ceux qui prônent la résignation devant les politiques d’austérité et de chômage ou ne croient pas aux batailles pour l’appropriation sociale et les nationalisations.

    Face à eux, la CGT de l’agroalimentaire nous lance un appel :
    « Il nous faut absolument monter d’un cran.
    Pour gagner, faire céder UNILEVER qui veut leur couper les salaires, les envoyer remplir les rangs de pôle emploi et faire payer la collectivité à leur place alors que le 3ième P.S.E. a été annulé par la cour d’appel d’Aix ; la Solidarité, l’engagement du plus grand nombre à leurs côtés est nécessaire. »

    Relevons le défi et lançons en grand la bataille financière pour que les fralibiens puissent tenir et gagner !

    Dons à envoyer à :

    Association Force et Bon Thé
    Bourse du travail
    Cours Beaumonf
    13400 Aubagne
    CCP 08 840 68 H 029
    IBAN : FR41 2004 1010 0808 8406 8H02 986
    BIC PSSTFRPPMAR

    En médaillon point presse ce jeudi 25 avril à la sortie du conseil de prud’hommes.

    http://www.rougemidi.fr/spip.php?article7790


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  • Social-Eco - le 24 Avril 2013

    Un responsable CFDT Sanofi démissionné de ses fonctions syndicales

    Le coordinateur CFDT de Sanofi Pascal Vially a démissionné, contraint, de toutes ses fonctions syndicales, pour marquer son opposition aux "consignes contraires aux souhaits des adhérents et militants" émanent de la direction du syndicat et de Laurent Berger.

    Dans sa lettre de "démission forcée" adressée à Laurent Berger, secrétaire général de la confédération, et aux responsables de la fédération CFDT en charge de la pharmacie, Pascal Vially annonce renoncer à toutes ses fonctions syndicales, dont celles de coordonnateur CFDT Sanofi et de délégué Fédéral FCE-CFDT en charge de la liaison CFDT Sanofi.

    Selon lui, dans la "longue lutte contre le plan de restructuration de Sanofi", qui prévoit de 900 2000 suppressions de postes, "les structures CFDT (syndicats, fédération, confédération) sont en décalage complet avec les revendications de la majorité des adhérents et militants de terrain et la démocratie interne de la CFDT ne fonctionne malheureusement pas".

    Consigne : pas d’intersyndicale avec la CGT

    M. Vially évoque aussi dans sa lettre, que l’AFP a pu consulter, "une réunion secrète" en juin 2012 entre le n°1 de la CFDT de l'époque, François Chérèque, et la direction de Sanofi, quelques jours avant l'annonce par le géant pharmaceutique de son projet de réorganisation. La fédération aurait ensuite donné la consigne suivante: "Ne pas faire d'intersyndicale avec la CGT, ne pas agiter les chiffons rouges, ne pas faire trop de bruit dans les médias, et le message à retenir est le suivant : ce plan permet de sauvegarder la recherche en France, et la compétitivité de Sanofi". Une intersyndicale s'est pourtant constituée pour dénoncer le plan. "A l'inverse, la confédération CFDT (....) a multiplié des interventions médiatiques visant à minorer l'impact social de ce plan, à justifier sa nécessité, et à refuser toute législation contre les licenciements financiers", accuse le syndicaliste.

    L’ANI : "les deux tiers des sections donnent un avis négatif"

    L’ancien coordinateur CFDT s'en prend ensuite à l'accord sur la sécurisation de l'emploi (ANI) contre lequel "deux tiers des sections donnent un avis négatif".
    Pascal Vially affirme par ailleurs que sa fédération a suggéré sa radiation au motif qu'il avait "été vu médiatiquement aux côtés d' +extrémistes+ de gauche", Philippe Poutou et Jean-Luc Mélenchon, lors d'une manifestation intersyndicale de salariés d'entreprises menacés par des plans sociaux.
    Un autre responsable CFDT Sanofi juge cette affaire "d’épiphénomène". "Il n'y a que lui qui tient ces propos, que lui qui a reçu des consignes" de ne pas former d'intersyndicale. Selon cet autre syndicaliste, ce n’est là qu’"une guerre de chef" et "personne ne le suit".


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  • Le gouvernement se prononce contre l’amnistie sociale

    mercredi 24 avril 2013

    Malgré le vote positif au Sénat, le gouvernement sous pression se prononce contre la proposition de loi, proposée par le Front de gauche, dite d’amnistie sociale.

    C’est le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, qui l’a annoncé ce matin sur France Info : "Le gouvernement manifestera son opposition claire et ferme à toute forme d’amnistie".

    Il a précisé que "la position du gouvernement dans ce débat sera non, nous ne sommes pas favorables à cette amnistie, ni à aucune autre".

    "Ca a été la position du président de la République depuis l’origine et ce qui se passe en ce moment montre qu’il faut avoir une seule réponse, le respect de la loi républicaine pour tous".

    "Le droit à manifester, le droit à faire grève sont des grands principes constitutionnels. Mais justement, pour respecter la force de ces principes, il ne faut pas permettre en quelque moment que ce soit des débordements" qui "entrent dans le champ de la loi pénale".

    Politique - le 24 Avril 2013

    Le gouvernement se prononce contre l'amnistie sociale

    Malgré le vote positif au Sénat, le gouvernement sous pression se prononce contre la loi, proposée par le Front de gauche, dite d’amnistie sociale. C’est le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, qui l’a annoncé ce matin : "Le gouvernement manifestera son opposition claire et ferme à toute forme d'amnistie".

    Alors que la proposition de loi communiste, déjà adoptée au Sénat, doit être examinée le 16 mai prochain à l'Assemblée, le ministre Alain Vidalies a affirmé sur France Info que "la position du gouvernement dans ce débat sera non, nous ne sommes pas favorables à cette amnistie, ni à aucune autre". "Ca a été la position du président de la République depuis l'origine et ce qui se passe en ce moment montre qu'il faut avoir une seule réponse, le respect de la loi républicaine pour tous".
    "Le droit à manifester, le droit à faire grève sont des grands principes constitutionnels. Mais justement, pour respecter la force de ces principes, il ne faut pas permettre en quelque moment que ce soit des débordements" qui "entrent dans le champ de la loi pénale".  

    Une loi de justice sociale

    La commission des lois de l'Assemblée devrait examiner ce mercredi le texte, adopté au sénat le 27 février, avec les suffrages de plusieurs sénateurs socialistes et appuyé par la CGT. Déposée par les sénatrices Annie David et Éliane Assassi, cette loi prévoit l’annulation des condamnations pénales pour des faits commis à l’occasion de mouvements sociaux ou d’activités syndicales ou revendicatives. Mais aussi l’amnistie des sanctions disciplinaires dans l’entreprise, la réintégration des salariés licenciés et la suppression des empreintes génétiques et autres informations nominatives recueillies lors des procédures judiciaires.

    « "Salariés taisez-vous, patrons vous avez les mains libres pour réprimer" : voilà le message du gouvernement qui choisit ainsi son camp : celui du Medef contre les travailleurs » résume le Parti de gauche dans un communiqué.  « Déjà réduit au sénat en excluant les militants de RESF et les défenseurs de l’environnement, le texte y avait malgré tout trouvé une majorité. C’en était trop pour le gouvernement qui appelle à un nouveau coup de force contre la représentation nationale et sa propre majorité ! »

    Et la violence des patrons

    Début mars, Jean-Luc Mélenchon pointait déjà du doigt Laurence Parisot, qui « cherche à assimiler l’amnistie sociale à un encouragement au "cassage". Elle veut faire passer les salariés et les militants en lutte pour de vulgaires casseurs. Je dénonce son silence sur la violence patronale, les licenciements boursiers, la violence que les travailleurs retournent contre eux-mêmes par les suicides au travail. »
    Comme un triste écho, un salarié de chez Renault s’est suicidé sur son lieu de travail cette semaine, à l'usine de Cléon, laissant une lettre dans laquelle il dénonce "pression" et "chantage" de la part du groupe, nommant directement Carlos Ghosn, le PDG du groupe.

    Pierre Laurent en appelle à la responsabilité des députés, les enjoignant de respecter le vote du Sénat. "Dès aujourd’hui, j'appelle à ne pas laisser faire ce mauvais coup. La parole doit revenir aux députés de gauche qui peuvent, comme leurs collègues du Sénat, voter cette loi le 16 mai."

     

    En France, en 2013,

    UN CAPITALISTE, ETRANGER DE SURCROÎT,

    PEUT, POUR DES RAISONS DE PROFIT,

    PRIVER LA LORRAINE DE SES HAUTS FOURNAUX

    ET LA FRANCE DE SA SIDERURGIE

    METTRE AU CHÔMAGE DES MILLIERS D'OUVRIERS

    C'EST "LEGAL" ...

     

    MAIS QUE DES TRAVAILLEURS POUSSES A LA MISERE

    FASSENT ECLATER LEUR COLERE

    COMME LES "GOODYEAR" A AMIENS

    OU LES "CONTI" A COMPIEGNE,

    C'EST INTERDIT PAR LA LOI

    ET PASSIBLE DES TRIBUNAUX

     

    C'est ce qu'on appelle la justice de classe

    image--7-.jpg

     

     http://canempechepasnicolas.over-blog.com/article-de-la-lorraine-a-amiens-la-justice-de-classe-en-2013-sous-un-gouvernement-qui-s-appelle-socialis-117329640.html


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  • France : Nuit de désastre :

    Coup de force du gouvernement contre le droit du Travail

     

    Cherchez l'erreur : mariage pour tous, des débats à n'en plus finir, droit du travail, vote bloqué au sénat.


    Plutôt Barjot, l'extrême droite, le GUD et Civitas que le droit des Travailleurs.



    Les médias se régalent de la violence et de la contestation qui entourent les discussions de la loi sur le mariage pour tous. Le gouvernement en rajoute en faisant traîner les débats, examine les multiples amendements de la droite, en tolérant des manifestations à tendances fascistes, racistes et homophobes. 

    Liquidation du droit du travail, les médias se taisent, le gouvernement refuse d'examiner les amendements du Front de Gauche qui tentent de protéger ce qui reste du droit des travailleurs.
     
    Où est la contestation ? La loi a été votée cette nuit au sénat, la manifestation d'aujourd'hui sera encore celle de la "manif pour tous" et de ses sbires d'extrême droites. 

    Aveuglés par les médias, l'austérité et la crise, les travailleurs courbent l'échine, ils n'ont plus aucun droit à la parole et la contestation, le seul qui leur reste est celui de travailler sans même pouvoir gagner de quoi vivre... 

    Merkel dit que le SMIC est la cause du chômage ... on pourrait rire si ce n'était pas si tragique. La cause du chômage ce sont les profits et la spéculation, les arnaqueurs ce sont les banquiers et les actionnaires.

     
    Le Peuple n'est pas responsable de la crise... qui n'est d'ailleurs  que la recherche de l'accroissement du profit par quelques uns sur le dos de tous les autres : voilà ce que le gouvernement veut faire passer en force.
     
     
    Une fois ce fut "plutôt Hitler que le Front Populaire"... nous n'en sommes peut-être pas encore là, mais Nicolas Maduro dans son discours d'intronisation a eu raison d'appeler à la vigilance, on peut en rire, ne pas s'en soucier mais c'est déjà ainsi que cela a commencé... 

    « Comme les nazis dans les années trente »
    «toute proportion gardée, la haine de la droite contre les centres de santé intégraux installés dans les quartiers populaires et contre les médecins cubains qui y travaillent avec les nouveaux médecins intégraux vénézuéliens, rappelle celle des nazis dans les années trente en Allemagne. Ce sont les mêmes prémisses qui consistent à exclure, à nier le droit de vivre de l’Autre, à l’époque celui du peuple juif, qui ont justifié l’Holocauste. C’est le même visage qui pointe derrière le racime social d’aujourd’hui."

    Maryvonne Leray
     

     Accord pour l'emploi : le projet adopté au sénat


     
     Le Sénat a adopté dans la nuit de samedi à dimanche le projet de loi sur l'emploi, le gouvernement ayant décidé d'utiliser un vote bloqué pour faire accélérer les débats. Une procédure rarissime, laquelle a déclenché la fureur des sénateurs communistes qui ont retiré tous leurs amendements et quitté l'hémicycle.
     
    Le projet, destiné à accorder plus de flexibilité aux entreprises, a été voté par 172 voix contre 24. "C'est un moment de progrès, ce sont des opportunités nouvelles dans le dialogue social qui s'ouvrent" a déclaré le ministre du Travail, Michel Sapin. "Nous avons la conviction que ce texte marque une avancée pour les salariés" a pour sa part assurée la socialiste Christiane Demontès. Faux, répliquent les sénateurs communistes, lesquels ont vécu comme un camouflet l'adoption du projet.
     
    "Un coup de force"
    "Vous avez bradé le code du travail et les droits des salariés" 
    a lancé Dominique Watrin (CRC, communistes).
     
     "Les efforts demandés au patronat sont flous tandis que ceux demandés aux salariés sont sonnants et trébuchants" 
    a renchéri Marie-Noëlle Lienemann, de l'aile gauche du PS. En cause, le recours au "vote bloqué" : une procédure, rarement utilisée et encore moins contre un membre de sa propre majorité, empêchant le vote sur chaque amendement au profit d'un vote global en fin de débat.
     
    "Il s'agit d'un coup de force pas seulement contre la démocratie parlementaire, mais aussi contre le monde du travail", s'est indignée la présidente du CRC, Eliane Assassi. Il "ne restera pas sans conséquences", a-t-elle averti.
     
    L'intention des sénateurs communistes "est d'empêcher que le vote intervienne dans les temps prévus", ce "que nous ne pouvons accepter"avait dit précédemment Michel Sapin. Le patron des sénateurs PS, François Rebsamen, a également accusé le CRC par des demandes répétées de scrutin public (qui ralentissent la discussion) de "manœuvres de retardement".
     
    Métro 

    http://billets-du-temps-perdu.blogspot.fr

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  • ANI : FILOCHE DÉCOMMANDÉ DE FRANCE 2 ET DE FRANCE INTER 

     images1212mmPar Anne-Sophie Jacques le 16/04/2013


    L’ANI est-il maudit sur le service public ?  

    L’accord national interprofessionnel sur la sécurisation de l’emploi devait (enfin) être en débat sur France 2 et sur France Inter avec l’un de ses pourfendeurs, Gérard Filoche.  

    web filoche Mais dans les deux émissions, Filoche s’est vu déprogrammé pour laisser place à la venue d’un ministre.
    Caramba, encore raté. Tandis que le texte de l’accord sur l’emploi arrive en discussion au Sénat ce mercredi, après avoir été voté par le Parlement dans l’indifférence générale, le ramdam fait autour de cet accord – et notamment sur ce site – a fini par arriver aux oreilles du service public. Bonne nouvelle pour Gérard Filoche, qui aimerait voir l’accord sinon torpillé du moins grandement amélioré : il est invité, la semaine passée, à l’émission On n’est pas couché. Diffusée le samedi soir sur France 2, l’émission est enregistrée le mercredi soir. Filoche est alors en meeting au Havre mais il réussit à avancer l’heure de la rencontre pour se rendre, par le dernier train, sur le plateau de l’émission. Las, l’équipe le rappelle pour le décommander, terriblement désolée : on lui a préféré un grand ministre, en l’occurrence Manuel Valls.  

    Rebelote cette semaine mais sur France Inter cette fois. Filoche est invité à la matinale de mercredi, c’est-à-dire demain, en compagnie du rapporteur du projet de loi à l’Assemblée, Jean-Marc Germain. En tournée dans le Sud, Filoche s’arrange pour dégoter un avion au départ de Marignane afin d’honorer ce débat prévu entre 8h20 et 8h30 puis le temps des questions des auditeurs.  

    Et que croyez-vous qu’il arriva ? La venue d’un ministre peut-être ? Mieux : la venue du ministre des ministres, Jean-Marc Ayrault. Filoche est décommandé une deuxième fois. Plus de doute : l’ANI est bien maudit sur le service public.  

    http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=15431                                                                                                                     ********************************

    Intervention Gérard Filoche sur l'Accord National Interprofessionnel

     


     http://comite-pour-une-nouvelle-resistance.over-blog.com/

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  • POUR UN GRAND PREMIER MAI MOBILISONS NOUS

    En France et dans le monde

    Pour le progrès social, mettons les pieds dans le plat !

     

    1er_mai-3-97726.png De l’argent, il y en a dans les poches du patronat, dans les coffres des possédants, dans les banques, ici ou dans les paradis fiscaux, sur les marchés financiers partout dans le monde. Il circule, il se cache, il est surabondant.


    C’est cet argent qui ne va pas à l’investissement productif, au logement, au développement des services publics, à la protection sociale. C’est cet argent qui manque en fin de mois aux salariés condamnés aux petits salaires, au chômage, aux petites retraites, aux minima sociaux.


    Partout, on nous dit que nous coûtons trop cher  !


    Mais c’est nous qui, par notre travail, créons la richesse  !


    Alors oui, il est temps que les salariés mettent les pieds dans le plat

    Pour sortir de la crise :

    Augmentons d’abord les salaires.En France, le salaire minimum d’embauche d’un jeune sans diplôme doit être porté à 1700 euros. C’est à partir de ce salaire minimum que nous reconstruirons partout des grilles salariales. Ce sont les salaires qui alimentent les caisses de la protection sociale pour la santé, la retraite, l’assurance chômage. Partout dans le monde il faut un salaire minimum pour empêcher le dumping social généralisé.

     

    Développons l’emploi.Nous refusons la mise en concurrence des sites, des salariés entre eux dans les différents pays. Tous les travailleurs et les entreprises en souffrent  ! Les banques, les financiers doivent être contraints de diriger l’argent vers l’investissement productif créateur d’emploi. Nous exigeons des mesures immédiates pour arrêter de brader nos outils de production mais au contraire pour développer notre appareil productif, les services publics et permettre une reconquête industrielle. Des filières entières sont à recréer ou à créer, des centaines de milliers d’emplois sont en jeu.

     

    Protégeons les salariés des aléas de la vie professionnelle et sociale.Notre syndicalisme a été créateur de notre sécurité sociale, de nos retraites par répartition, de l’assurance maladie, des allocations familiales, de l’assurance chômage. Non seulement nous les défendons mais nous proposons de les étendre. Partout dans le monde, les travailleurs ont besoin de cette protection et nous envient.

     

    C’est à cette protection sociale qu’aspirent les travailleurs en Chine, au Bangladesh, en Amérique latine et dans tant de pays. C’est aussi à un droit du travail protecteur pour les salariés. Or c’est ce droit du travail dans lequel coupe à la hache l’accord interprofessionnel du 11 janvier et sa transposition dans la loi. Celle-ci protège les employeurs et flexibilise davantage les salariés. Un comble  ! De flexibilité, du dumping social, des chantages patronaux il y en déjà trop. La CGT propose au contraire une sécurité sociale professionnelle qui redonne des droits aux salariés, permettrait la continuité du contrat de travail, une protection contre les aléas de la vie professionnelle.

    Salariés , dans le monde entier nos intérêts sont communs !

    CONSTRUIRE L’UNITE DES SALARIES POUR FAIRE NAITRE L’ESPOIR

     Partout , la même politique d’austérité et la restriction des droits démocratiques est imposée aux salariés et aux populations. Elles aggravent la crise, plongent les peuples dans la misère et provoquent la récession notamment dans toute la zone euro. Pour être plus fort, il faut se rassembler  !
    Les salariés doivent construire leur unité avec leurs organisations syndicales depuis leur lieu de travail jusqu’à l’échelle mondiale.

     

    LE PATRONAT DEFEND SES INTERETS DEFENDONS NOS INTERETS DE SALARIES

    Ils veulent nous mettre en concurrence Opposons leur notre solidarité Ils nous imposent l’austérité Augmentons les salaires Ils provoquent la récession Créons une dynamique économique et sociale de progrès Ils provoquent le chômage Nous voulons travailler, produire, développer l’emploi Ils bafouent les droits syndicaux et les libertés démocratiques Imposons une extension des droits, des libertés et de la démocratie Ils spéculent Dirigeons l’argent vers l’investissement productif Ils sécurisent les employeurs et flexibilisent les salariés Sécurisons les salariés et responsabilisons les employeurs

     

    Le 1er Mai, mobilisons-nous partout contre l’austérité, pour l’emploi et le progrès social

     

     

    http://ber60.over-blog.com/article-pour-un-grand-premier-mai-mobilisons-nous-117052289.html

     

    1er_mai.jpg

     

     http://comite-pour-une-nouvelle-resistance.over-blog.com/


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