• Augmentation de la TVA, modification des règles de constructions, apprentissages: l'essentiel des mesures du président de la République .

    Nicolas Sarkozy, venu dimanche à la télévision, a refusé de dire s'il était candidat ou non à sa réélection, tout en dévoilant des mesures anti-chômage présentées comme «choc», dont des hausses de TVA et de CSG.Son interview a été multi diffusée sur au moins 6 chaînes et vous pouvez retrouver le «live» de la soirée avec Libération et les commentaires des internautes. Résumé des principales annonces.

    Les annonces de Nicolas Sarkozy

    Hausse de la TVA

    Le taux normal de TVA augmentera au 1er octobre de 1,6 point, passant de 19,6% à 21,2%, et la CSG sur les revenus financiers sera relevée de deux points, afin de compenser 13 milliards d'euros de baisses de charges patronales. Le chef de l'Etat a défendu cette «TVA sociale», déjà très contestée, au nom de la compétitivité de l'industrie française, tout en refusant d'employer ce nom. Les taux réduits de TVA à 5,5% et 7% n'augmenteront pas, a-t-il assuré.

    Les entreprises bénéficieront d'une exonération totale des charges familiales patronales sur les salaires compris entre 1,6 et 2,1 fois le Smic. Ces allègements de charges seront ensuite dégressifs, et s'arrêteront au-delà de 2,4 fois le Smic.

    Le chef de l'Etat a confirmé que les charges salariales ne baisseraient pas, puisque cette réforme du financement de la protection sociale vise à «réduire le coût du travail» et à doper la «compétitivité».

    Interrogé sur un risque d'inflation et de baisse du pouvoir d'achat lié à la hausse de la TVA, il a répondu ne croire «en rien à une augmentation des prix». «La concurrence maintiendra les prix», a-t-il insisté.

    Logement

    Nicolas Sarkozy a annoncé dimanche que «toute maison» et «tout immeuble» pourra s'agrandir de jusqu'à 30% de sa superficie pour tenter de faire face à la crise du logement, attaquant quelques propositions du candidat PS François Hollande sur ce sujet.

    «Nous avons donc décidé que pour les trois ans qui viennent, et l'application se fera dès que le Parlement aura voté ce texte, tout terrain, toute maison, tout immeuble verra ses possibilités de construction augmenter de 30%», a-t-il dit. «Cela aura l'avantage suivant: cela va donner un travail formidable à l'industrie du logement. Ce ne sont pas des emplois délocalisables», a assuré le chef de l'Etat.

    «Deuxièmement, cela va augmenter considérablement le nombre de logements, donc cela fera pression sur les prix», a-t-il ajouté. «Et enfin les prix de l'immobilier à l'achat, à la vente, et les prix à la location vont pouvoir baisser».

    «Vous avez un pavillon en banlieue, et en grande banlieue, vous aurez le droit de construire 30% de plus sur ce pavillon», a-t-il détaillé. «Vous êtes une collectivité, vous avez un terrain où il y a 1.000 m2 de droit à construire, et bien vous aurez le droit de construire 1.300 m2».

    «Si on fait l'encadrement des loyers (ndlr: proposé par François Hollande dans les zones tendues) c'est très simple: plus personne ne louera et plus personne ne construira. C'est exactement le contraire de qu'il faut faire. Cela n'a marché nulle part même à l'époque de l'Union soviétique», a-t-il dit.

    Interrogé sur une autre proposition de François Hollande -la cession par l'Etat de terrains aux collectivités locales- le chef de l'Etat a parlé «d'une drôle d'idée», «qui consiste à ruiner l'Etat en demandant à l'Etat de donner des terrains aux collectivités territoriales, lesquelles pourront faire ce qu'elles veulent y compris les vendre à des promoteurs».

    Apprentissage

    Le quota de jeunes en apprentissage dans les entreprises de plus de 250 salariés sera élevé à 5%, avec sanctions aggravées pour les contrevenantes.

     Accords compétitivité-emploi

    Nicolas Sarkozy a demandé dimanche aux partenaires sociaux d'entamer des négociations pour aboutir à des accords compétitivité-emploi «dans les deux mois», afin de permettre aux entreprises de s'adapter au marché.

    «Le Premier ministre écrira aux partenaires sociaux dès demain (lundi) matin pour leur demander de négocier ces accords de compétitivité-emploi dans les deux mois qui viennent» et cet accord «s'imposera à la loi et aux contrats individuels», a dit le président de la République lors d'une intervention télévisée.

    Ces accords s'appliqueront «si une majorité de salariés se met d'accord dans une entreprise, pas une branche» pour «décider d'un délai de travail, pour décider de privilégier l'emploi sur le salaire ou le salaire sur l'emploi», a-t-il expliqué.

    A la question de savoir si c'était une façon de tourner la page des 35 heures, Nicolas Sarkozy a répondu: «Exact».

    Le président a précisé qu'il proposerait au Parlement «une disposition pour gérer la période transitoire en attendant l'accord».

    «Ces accords ont permis de sauver des emplois en Allemagne», a-t-il ajouté en citant à plusieurs reprises l'exemple allemand.

    Banque de l'industrie

    Le président Nicolas Sarkozy a annoncé dimanche soir la création dès février, avec une dotation d'1 milliard d'euros de fonds propres, d'»une banque de l'industrie», filiale d'Oséo, car «les banques ne prêtent pas assez».

    «Nous allons créer une banque de l'industrie, filiale d'Oséo, qui est la banque des PME, parce que des chefs d'entreprise me le disent tous les jours, les banques ne prêtent pas assez. Quand les banques prêtent, elles prêtent trop cher», a dit M. Sarkozy lors de son intervention télévisée.

    «Nous avons décidé avec François Fillon et le ministre des Finances de créer une banque de l'industrie dès le mois de février et la doter d'un milliard de fonds propres», a-t-il précisé.

    Cette banque sera créée parce que «les établissements de taille intermédiaire qui sont le coeur de l'économie n'ont pas assez de crédit».

    «Je dis à tous ceux qui veulent investir que cette banque prêtera ces fonds pour l'économie réelle et non pas pour l'économie financière», a-t-il insisté.

    Un peu plus tard, le chef de l'Etat a assuré qu'il proposerait aux syndicats d'être associés aux choix de la future banque de l'industrie.

    «Nous proposerons aux syndicalistes d'être dans le comité qui choisira les investissements», a-t-il déclaré.

    Augmentation de la TVA : à peine annoncée, déjà critiquée

    "Triple faute économique, sociale, démocratique" pour l'ancien Premier ministre Laurent Fabius, "très mauvaise idée" pour Éva Joly, la candidate des Verts à la présidentielle ou "une mesure de dernière minute" pour le candidat du MoDem François Bayrou, la hausse de la TVA de 1,6%, que devrait annoncer Nicolas Sarkozy ce soir à la télé, est déjà contestée.

    "C'est une mesure de dernière minute qui n'aura aucun effet sur le coût du travail", a déclaré le candidat du MoDem à la présidentielle, invité du "Grand Rendez-vous" Europe 1/Le Parisien/Aujourd'hui en France/i-TELE, "les mesures annoncées dans les dernières semaines avant l'élection présidentielle ne seront pas appliquées", a déploré François Bayrou. "Cela n'est pas de cette manière qu'on gouverne la France", a-t-il dit, jugeant que cela donnait "une impression d'affolement, d'improvisation". "Gouverner, c'est prévoir. Il faut regarder le long terme, donner un cap", a-t-il ajouté. Nicolas Sarkozy "s'est trompé dans ses choix et ses attitudes contraires à ce qu'était l'attente du pays", a estimé M. Bayrou, ajoutant: "Il a servi des valeurs antagonistes avec les valeurs de notre pays".

    L'ancien Premier ministre PS Laurent Fabius a qualifié dimanche sur Radio-J la TVA sociale de "triple faute, une faute économique parce que cela va peser sur la consommation, augmenter les prix, une faute sociale parce que ce sont l'ensemble des couches populaires et moyennes qui vont payer, une faute démocratique parce que ce n'est pas à moins de cent jours d'une élection qu'on annonce cela", a déclaré le député socialiste. Pour lui, Nicolas Sarkozy a un "problème dont il ne peut pas sortir" : "s'il annonce des mesures nouvelles, pourquoi ne l'a-t-il pas fait pendant cinq ans et si c'est la même politique, pourquoi donnerait-elle de meilleurs résultats qu'hier". L'ancien Premier ministre a assuré que si la gauche gagne elle reviendrait dessus. "Ces mesures au finish, il faudra les annuler" a-t-il dit. "Le quinquennat de Nicolas Sarkozy a commencé par la baisse de l'impôt sur la fortune et se termine par la hausse de la TVA: dire que c'est un projet pour les classes moyennes c'est prendre les gens pour des sots", a-t-il poursuivi.

    La candidate Europe écologie-Les Verts (EELV) à la présidentielle, Eva Joly, a estimé dimanche que l'augmentation de la TVA était "une très mauvaise idée. Augmenter la TVA ça veut dire baisse du pouvoir d'achat, ça pèse sur tout le monde et notamment les plus vulnérables. Et c'est totalement inefficace pour diminuer les charges des entreprises", a déclaré la candidate écologiste sur Canal+. Evoquant la présence de Nicolas Sarkozy sur plusieurs chaînes de télévision dimanche soir, qui a suscité quelques commentaires indignés à gauche elle a dit : "c'est le président, c'est normal qu'il soit couvert". "Mais c'est toute l'ambiguité de la situation", a-t-elle ajouté. "Nicolas Sarkozy ne se déclare pas comme candidat parce qu'il a peur du débat, il veut retarder le débat le plus possible, mais je crois que ça ne marche pas et qu'il est temps qu'il clarifie sa position".

    Hier, le candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande, a déclaré sur I>Télé qu"augmenter la TVA me paraît être un mauvais principe et un mauvais instrument", "Les Français connaissent un début de récession économique, la demande est affaiblie et la consommation est très modeste. Amputer encore le pouvoir d'achat des Français d'un ou deux points me paraît tout à fait inopportun", a-t-il ajouté.

    Même son de cloche du côté des économistes

    "Les considérations électorales ont pris le pas sur les considérations économiques", déplore Nicolas Bouzou, du cabinet Asterès. "Ce sont des ordres de grandeur assez faibles alors que l'on parlait d'une quarantaine de milliards d'euros", souligne-t-il néanmoins, estimant que ces mesures s'apparentent ainsi davantage à "une mini-TVA sociale" qui n'aura selon lui "aucun effet significatif sur la consommation ou le chômage".

    Marc Touati (Assya Compagnie financière) est encore plus sévère. "L'augmentation de la TVA va mécaniquement peser sur la consommation qui est déjà extrêmement faible et donc aggraver la récession", redoute-t-il. Quant à la baisse des charges des entreprises, elle ne pourra avoir d'effet que lorsque la croissance aura redémarré. "En attendant, nous ne verrons que les effets négatifs de ces mesures", assure-t-il. L'économiste dénonce des mesures "démagogiques et électoralistes" avec d'un côté une hausse de la TVA, "l'impôt le plus inégalitaire qui soit et de l'autre, une hausse de la CSG sur le patrimoine et les placements qui frappe les plus aisés"


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  • Marine Le Pen invitée d'honneur au "bal des vampires" à Vienne

    Vendredi 27 janvier, jour anniversaire de la libération du camp d'extermination d'Auschwitz, la candidate du Front national à l'élection présidentielle a répondu à une invitation du FPÖ, le parti autrichien d'extrême-droite et a participé au bal le plus controversé du monde où, chaque année, sont ovationnés des négationnistes.

    "Marine Le Pen, était l'invitée d'honneur de Martin Graf, troisième vice-président du Parlement autrichien, au bal de l'Olympia" écrit SOS Racisme dans un communiqué, un "bal immonde pour nostalgiques du IIIème Reich", organisé vendredi à Vienne par des organisations étudiantes d'extrême-droite, dénonce l'organisation anti-raciste. SOS Racisme s'indigne que "Marine Le Pen, une fois de plus, piétine scandaleusement les valeurs républicaines dont elle ne cesse de se revendiquer". De son côté, l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) "s'inquiète du silence de la société civile et de la classe politique" devant la participation de Marine Le Pen à ce bal. "Jusqu'où ira Marine Le Pen pour qu'enfin la société civile et le monde politique se mobilise?", s'interroge l'UEJF.

    Marine Le Pen, candidate du Front national à l'élection présidentielle, se trouvait à Vienne à l'invitation du dirigeant du parti d'extrême-droite FPÖ, Heinz-Christian Strache, et cela au titre de l'Alliance européenne pour la Liberté (EAF), qui rassemble des formations populistes et d'extrême-droite de l'Europe. Au Parlement, Marine Le Pen a rencontré dans l'après-midi le 3e président de l'Assemblée nationale, Martin Graf (FPÖ), puis, après un dîner avec Heinz-Christian Strache, elle s'est rendue au bal qui a lieu au Palais impérial d'hiver des Habsbourgs, la Hofburg.

    Pour SOS Racisme, "Martin Graf, membre du FPO, est l'un des représentants les plus durs et violents de l'extrême droite européenne". "Le groupe Olympia dont il est l'un des idéologues, est une corporation secrète, interdite aux Juifs et aux femmes, dont les membres ont pour mission de véhiculer des idées néonazies", assure le communiqué.

    Entre 3000 et 5000 manifestants étaient rassemblés, vendredi, devant les portes du Palais impérial pour dénoncer le bal. 



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  • Vous ne le connaissez pas? C'est pourtant lui qui contrôle le groupe FIMALAC (autrement dit la Financière Marc de Lacharrière). Oui, on n'est jamais si bien servi que par soi-même. Le groupe fait dans l'hôtellerie de luxe et les casinos (40% chez Lucien Barrière, 10% dans le casino municipal de Cannes, par exemple). FIMALAC détient aussi des participations dans des productions de spectacles (la liste des artistes reconnus serait trop longue à énumérer). Le groupe est aussi leader dans la gestion de salles spectacles et de sports (là aussi, la liste est longue). Bref, l'exercice 2010-2011 a "été très satisfaisant sur le plan des chiffres, avec un résultat net consolidé de + 35,7%", s'est félicité Marc Ladreit de Lacharrière dans la présentation de son rapport.

         Au passage, il s'est octroyé 2,8 millions d'euros de rémunération et 58 autres millions à titre de dividendes comme premier actionnaire du groupe. En effet, on est toujours jamais si bien servi que par soi-même.

         Marc Ladreit de Lacharrière est aussi administrateur de Casino, de L'Oréal et de Renault. il participe également au Conseil consultatif de la Banque de France. Comme quoi les deniers publics sont gérés par le capitalisme. Bon et alors, business is business et merde à la crise, me direz-vous.

     

         Oui, sauf que outre sa citoyenneté française, Marc de Lacharrière (pour les intimes) est aussi le big boss de l'agence de notation FITCH, juste derrière Standard & Poor's et Moody's. De ce fait, il contrôle autant les comptes de la Grèce ou de la France (ah, le traitre!) que la boule de la roulette ou le succès des vocalises d'un artiste. Si cela s'appelle diversifier ses activité, apparaissent surtout les liens tenus qui maillent le capitalisme. Et le pipeau entretenu autour de la valeur des agences de notation par les uns et par les autres!

     

         Ah, j'oubliais. Marc Ladreit de Lacharrière a été fait Grand croix dans l'ordre de la Légion d'honneur, le 31 décembre 2010, par décret du président de la République, avec qui il noue de fortes amitiés. Oui, avec Sarkozy qui voulait moraliser le capitalisme.

         Ne cherchez pas de morale à tout cela, il n'y en a pas. CQFD.

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    HOLLANDE A DECOLLE DU BOURGET : POUR OU ?

    Une analyse plus fine méritera d’être faite par le Front de Gauche et les communistes sur ce discours de présentation de la candidature de Hollande, ce dimanche, au Bourget.
    J’ai retenu, pour ma part, quelques aspects de son discours qui peut permettre des convergences mais aussi des divergences maintenues et assumées malgré leur incompatibilité avec l’idée d’un réel changement à gauche qui devrait être pourtant la clé de toute démarche d’un homme de gauche.
    Pour les convergences, c’est encore « maigrichon », point positif, la séparation des banques d’affaires des banques de dépôts, mais rien sur le contrôle des fonds publics et encore rien de neuf sur le rôle de la BCE.
    Il promet de s’attaquer aux paradis fiscaux :  tant mieux ! Mais il faudra prendre alors  d’autres mesures que de faire une annonce :  un tel engagement devrait en effet remettre en cause non seulement des banques mais aussi les multinationales françaises qui ont pignon sur rue dans ces pays.
    Pas un mot sur la remise en cause du traité constitutionnel qui permet à l’économie libérale de se déployer et de prospérer : Hollande ne choisit que les excès tels les stock-options, les fraudes, les avantages tirés des niches fiscales par les plus riches, ce qui est notoirement insuffisant pour mater la spéculation financière internationale qui vient d’un capitalisme en crise systèmique.
    Le plus étonnant fut le choix de son adversaire. Un adversaire, dit-il, qui n’a pas de visage ni de nom : la finance. Cela parait comme une posture, car le fait d’indiquer que son adversaire c’est la finance mérite interrogation.
    Que ce soient les magouilleurs, pas de problème.
    Mais la finance c’est un art de manier la circulation de l’argent, de frapper la monnaie, toute forme de société a besoin de cette branche de l’économie :  c’est aussi un outil qui peut être utilisé différemment selon celui qui le maitrise.
    Pour l’instant c’est le capital qui le maitrise, c’est lui l’adversaire. Il faut appeler un chat un chat. Mauvaise pioche donc.
    L’art de la finance sert pour prêter, payer, distribuer selon les conditions du profit ou du partage de la richesse. La finance peut bien sûr être dévoyée, servir des intérêts égoïstes, comme par exemple une poignée de nantis qui se partagent les plus values, y compris dans cette période de crise, et qui font fortune en prenant toujours plus sur le prix de la force de travail en appauvrissant le monde du travail comme c’est le cas actuellement dans tous les pays d’Europe sous les auspices de gouvernements qu’ils soient socialistes ou de droite.
    S’attaquer à la forme de la financiarisation capitaliste :  voilà la vrai cible.
    Hollande désigne des malfrats ( banquiers véreux, fraudeurs, spéculateurs,) mais ne vise pas le capital en lui-même qui organise l’accaparement des richesses créées.
    Concernant les gens, dont il dit qu’il les aime, on aurait aimé qu’il prend position pour leur donner tout de suite des augmentations de salaires et du boulot. Peut-être en parlera t’il lors de la présentation de son projet chiffré ?
    Concernant les retraites, il propose d’examiner l’âge de départ en retraites pour les professions pénibles et s’en remet sur le fond à une négociation sur la retraite avec les organisations syndicales. Il en reste à octroyer la retraite à 60 ans  que pour ceux ayant 41 ans et demi de cotisations et indique que sur l’ensemble du dossier de la Sécurité sociale, la CSG pourrait être mis en avant, ce qui est , tout compte fait , une façon d’en finir avec les cotisations sociales de l’entreprise et des salariés :  cette CSG frappera tous les revenus avec le même pourcentage. Les actionnaires bénéficieront de rentrées importantes des cotisations de l’entreprise qu’ils pourront aisément s’accaparer au moment de la distribution des dividendes.
    Une autre mesure risque de faire débat, c’est le nombre de fonctionnaires. Hollande promet de ne plus appliquer les mesures de Sarkozy de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant en retraite. Mais il gèle du même coup les effectifs au niveau actuel. Avec un tel objectif, il ne se donne aucunement les moyens de mettre en œuvre une politique d’éducation nationale, de retour à l’hôpital publique en détruisant la loi HPST et  de développer les services publics.
    Son discours sur l’industrie marque une volonté de reconquête, mais pour une telle visée, il faut s’attaquer à cette Europe du capital qui a démoli, à coup de délocalisation l’industrie de notre pays.
    Il n’en parle pas.
    Ce mot capital ne sera d’ailleurs jamais prononcé dans son discours, ni d’ailleurs ce libéralisme destructeur, qui a  fait son nid en Europe avec la libre circulation des capitaux ( traité de Maastricht)  puis traité constitutionnel de 2005 qui permet le marché libre et non faussé auquel Hollande, faut-il le rappeler s’est prononcé pour lors du référendum et lors du traité de Lisbonne bafouant le vote du peuple.
    Enfin que dire de la dette, d’un premier temps nécessaire pour assainir la situation et dans un deuxième temps de passer à la redistribution.
    Assainir sans relancer l’économie et en faisant payer ceux qui n’en sont aucunement responsables, c’est la politique actuelle, Hollande parle de punir les spéculateurs : alors il doit donc viser que ceux-ci. Cela ne semble pas être le cas avec sa proposition de la rendre équitable. Quand à La redistribution, elle risque d’être le cadeau de consolation s’il reste quelque chose, bien longtemps après que les travailleurs aient payé l’essentiel de la dette des spéculateurs.
    Finalement ce discours, vise seulement à se présenter comme le seul recours face à Sarkozy et s’il y a quelques ouvertures vers un discours plus à gauche, il reste néanmoins qu’Hollande vise plutôt à être présentable pour recueillir les voix du centre droit, déçu du Sarkozisme, au second tour.
    S’il a bougé sur quelques point, notamment sur les banques, s’il essaye de gauchir sa démarche, c’est certainement que le travail d’explications des communistes et du Front de gauche commence à porter ses fruits et à  payer :  cela montre que le projet partagé du front de Gauche avec la candidature de Mélenchon peut être mobilisateur et faire bouger les lignes, y compris du parti socialiste.
    Raison de plus, pour être, en ce moment, à la tête des luttes, à combattre le Front National, à expliquer que c’est à partir d’un projet résolument de gauche que les choses peuvent changer et qu’une vraie union de la gauche pourra alors se dessiner pour le deuxième tour avec le candidat de gauche arrivé en tête.
    Pour cela le vote Front de Gauche aux présidentielles et aux législatives est la clé essentielle.

    Bernard LAMIRAND


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  • requin kq2

         Mes chers compatriotes des couches populaires, votre tour est arrivé et je vous présente mes bons voeux. Moi, je sais que vous existez. Ce n'est pas comme François Hollande. La DRCI m'a adressé un rapport sur son meeting du Bourget: pas un mot sur les ouvriers et les employés! Pour quelqu'un qui sort de l'ENA? Va falloir que je la réforme cette grande école, avant le 4 mai 2012, si l'on n'y apprend plus rien.

     

         Bref, ceci remarqué, à l'occasion de cette nouvelle année, charité bien ordonnée commençant par soi-même comme disent mes potes du Fouquet's, je me souhaite donc que vous me réélisiez à la présidence de la République. J'y ai mes petites habitudes, mes bons copains, mes rolex (une par jour sinon ça abîme mes manchettes), mes affaires secrètes et ça serait dommage de tout bouleverser sur un simple coup de tête. Sa sainteté le Pape me l'a répété dernièrement: "on sait qui on tient, on ne sait pas qui l'on aura". Croyez-moi, c'est une soutane de bon sens et chez lui ça marche du tonnerre de Dieu.

         Mon programme, je ne sais pas si je vous l'ai dit. Et bien, je serai le président de l'augmentation du pouvoir d'achat et j'irai chercher l'emploi partout où il se trouve dans le monde, quitte à me faire aider par mes camarades du CAC 40, ou à prendre un ferry de l'ex-SeaFrance pour traverser la Manche. Voilà deux idées forces que je me propose d'adopter. C'est dire la novation!

     

         Je vous adresse mes bons voeux de Guyane. j'y suis allé "tourister" ce week-end. Figurez-vous que notre pays, la France aux valeurs très chrétiennes, possède des Amérindiens sur son territoire. Comme aux States de mon potos Obama. Hormis que chez lui, ils sont casés dans des réserves. Mais pour ne pas le fâcher, dès ma réélection, Brice Hortefeux s'y emploiera. Comme il a dit si bien: "c'est à partir de 2 qu'il y a toujours problèmes". Oui, il remplacera Claude Guéant comme Chef de la police et ministre de la Préférence française. Le pauvre Guéant, chaque fois qu'il se déplace, patatras, un massacre sur les bras. Avant-hier à Marseille, ce jour en Guyane, 9 trépassés par balles. Je songe à un poste d'ambassadeur en Hongrie pour lui. Il va y apprendre beaucoup de choses et cela dans les règles définies par l'Union européenne.

         En tous les cas, Nathalie Kosciusko-Morizet restera au gouvernement. Non, plus de machin-chose sur l'écologie: c'était un miroir alouettes pour attraper nombre de gogos! Nathalie sera ministre de la Mode et de la Confection française. Elle prendrait comme directeur de cabinet le patron qui a racheté Lejaby pour le délocaliser en Tunisie. Nathalie Kosciusko-Morizet a de la classe, toujours bien pomponnée et tirée à 4 épingles, et peu importe le temps ou le lieu. En Guyane, elle a étrenné plusieurs tenues très classes, ça c'est remarqué. Je lui allongerai son budget à ce sujet. Je ne voudrai pas la démunir.

         Je mettrai Thierry Mariani à la Culture française, celle de l'esprit et pas celle de la betterave. Il écrit déjà dans Minute, le canard de l'extrême-droite. Christian Vanneste sera aussi de la partie comme chargé des Nouvelles réformes. Député UMP du Nord, il est contre l'IVG, l'homosexualité, pour la peine de mort et un rapprochement avec le Fn, comme il l'avait déclaré en octobre 2010. Vous pensez que la fifille à son papa-nous-voilà nous rejoindra avec ces gages? Je la préférerai nationalement à beaucoup d'autres dans mon conseil des ministres.

     

         Bon, mes chers compatriotes des classes laborieuses, sans rancune pour ces dures années passées. Revotez pour moi et demain on rase gratis. Je vous laisse. Je dois adresser mes bons voeux à toutes une batterie de vieilles casseroles. Et je ne sais pourquoi, mais l'exercice va me prendre beaucoup de temps d'ici le 4 mai 2012.

     

         Sarko qui vous aime.

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  • triple-A.jpg

    Ca y est !  on l'a perdu le triple A !  La précieuse note , présentée comme telle !    Nous ou eux ?  faudrait quand même rappeler qu'ils sont au pouvoir depuis 2002 !  ... que depuis 2007 , les déficits publics ont explosé ,  que la dette a augmentée de 600 milliards  dont seulement selon certains spécialistes ,  1/6 sont imputables à la crise !  En effet , les banques ont remboursé , cette dégradation provient donc de la politique menée par Sarkozy depuis 2007 , dont on ne peut pas dire qu'elle a favorisé les classes moyennes et populaires ! 

     

    Un peu de mémoire !  c'était en plein 2010 , au moment ou il était question de la réforme des retraites ,  personne ou presque , dans le grand public ne savait ce qu'était le triple A !  Ce sont eux, et en particulier Woerth , qui presque tous les soirs , nous expliquaient l'importance de cette note bizarre , qui nous placait quasiment parmi les meilleurs mondiaux, en matière d'indice de confiance de leur politique  " un trésor national " disaient même t-ils !  Alain Minc l’un des conseillers du Président en parlait comme d’un talisman et disait même que Nicolas Sarkozy  jouait sa peau sur le AAA. !  Et pour la conserver , cette note , il fallait à tout prix faire cette réforme des retraites , indispensable !  ainsi que mettre en oeuvre deux plans d'austérité successifs !  bref, si pas , c'était la catastrophe !  

     

    Hier la sentance est tombée !  la France perd son triple A !  mieux , elle reste sous surveillance négative !  Alors que celà faisait déjà la une parmi les médias , hier soir,  Blak out total du coté du grand palais !  " Comunicator " d'habitude si prompt à réagir personnellement au moindre fait divers , se cloitre dans sa forteresse ! ( est-il déjà agonisant ? )  et envoie ses petits soldats au feu ,  après avoir préparé l'opinion auparavant !    la perte du "  trésor national " ,  qui n'était déjà plus insurmontable depuis décembre ...  Hier çà n'avait guére plus d'importance du tout !   Fillon ce matin , y allant d'ailleurs plus fort que Baroin,  allant jusqu'a attribuer une 21 éme note !   ( On avait 21 , c'est comme si on était descendu à 20 ! ) . reprochant même au candidat PS d'avoir refusé " leur " régle d'or !  bientôt ce sera la faute à toute l'opposition !  Mais enfin, qu'ils regardent leur bilan !  la situation de la France en tout point de vue n'a jamais été si catastrophique !  Nous sommes en recession ! ... pertes de milliers d'emplois industriels ,  plus d'un million de chômeurs  en plus , pouvoir d'achat en dégringolade , du jamais vu !   dette, déficits publics et balance extérieure  etc .. Quant aux riches .... Les cadeaux par milliards payés à crédit sans compter ! 

     

    Pour la petite pirouette histoire , souvenons nous aussi, qu'il n'y a pas encore si longtemps, ( novembre 2011 )  une fausse alerte avait eu lieu ,  d'ou une montée aux créneaux énergique des détenteurs du trésor national  toujours considéré comme marqueur du quiquennat de Sarko ,  par ceux là mêmes qui aujourd'hui tentent de dédramatiser !

     

    Y'a pas à dire, ils nous prennent vraiment pour des cons !   Il faut oser aller jusque là !  On pourra dire que même durant les 100 derniers jours,  la pompe à gonfler n'a cessé de fonctionner ! 

     

    Pauvre Sarko !  Il n'aura même plus besoin de faire semblant de rouler des épaules à coté de Merkel !  qui d'ailleurs essaie de le consoler du mieux qu'elle peut ! 

     

    Eh oui, le président-candidat ,  super-zorro, ... dégradé !!!!    c'est un coup très dur !  Pour une fois faudra assumer le verdict ou la giffle des potes comme un boomerang qui revient à toute vitesse   !  la com ne servira pas à grand chose !   ... Comme dirait l'autre ... qui est dans le miroir....  en se rasant  ...  " t'es mort  " (*) !   A moins que tous les français soient vraiment des pov' cons ! 

     

    Et comme dit Mélenchonla guerre entre la finance et le peuple est déclarée , chacun doit choisir son camp sans tergiverser

     

    * Merci à tropical boy pour l'image

     

    (*)  Il aurait dit dans une réunion privée : " si on perd le triple A , je suis mort !

    http://larepubliquedupeuple.over-blog.com/


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  • Les rats quittent la galère…. sarkozyste.je ne sais qui gagnera la future élection présidentielle, mais une chose est certaine : ils sont de plus en plus nombreux à quitter le navire d’une droite dure qui ne rassemble plus qu’un pré carré d’extrémistes qui n’ont pour seul programme que celui du front national qu’ils feraient mieux de rejoindre. Le Sarkozy d’hier n’est plus celui d’aujourd’hui, contaminé qu’il semble être par les idées xénophobes et antisociales de cette droite dite populaire qui n’en a que le nom. Nombreux sont les démocrates qui, à droite, fuient cette galère en perdition. Et comme je les comprends. Je peux en effet me situer résolument à gauche, mais éprouver néanmoins  du respect pour un adversaire de droite, si et seulement si son positionnement s’avère plus respectueux de la démocratie et des idées à base républicaine  que celui de tous ces parvenus, affairistes  et autres adversaires de la démocratie qui fondent le sarkozysme, comme l’évaluation objective et rationnelle de ce quinquennat pourra en témoigner devant l’histoire.

    Les noms se rajoutent aux noms et je suis en train de me demander (comme d’autres ?) si le futur président, qui semble constituer une véritable zone d’attirance actuellement,   ne serait pas Bayrou. Je le regretterais fortement, car il est à mes yeux bien de droite, arguments factuels à l’appui,  et les gens ne savent pas à quoi s ‘attendre avec un programme qui,  comme je l’ai déjà fait remarquer ici, comporte 4 fois plus d’austérité que celui de Sarkozy, mais c’est un fait : il y a par chez lui une zone de chalandise qui semble attirer ce que la droite et le centre comportent de plus démocrates… Du moins dans les idées. Au point que les sarkozystes risquent fort de se retrouver bien isolés et ne plus avoir d ‘autre choix que de s”acoquiner avec le FN… Le risque se révèle de plus en plus grand avec la cristallisation des positions dominantes, et la radicalisation des idées dues à la pression de la crise financière ainsi qu’aux grandes incertitudes auxquelles ont à faire face les civilisations occidentales. C’est un danger. On le voit bien en Hongrie…  En France bientôt ? Aux français de (bien) choisir…

     

    Ils rejoignent Bayrou : Dernier en date, Philippe Douste-Blazy. Avant lui, Arnaud Dassier, dont j’ai déjà parlé ici, et tous les autres soutiens récents :  Jean Arthuis, ancien ministre de l’Economie et ex-président de la commission des finances du Sénat; Jean Peyrelevade, ancien patron du Crédit Lyonnais; Alain Lambert, ex-ministre du Budget; Anne-Marie Idrac, ex-secrétaire d’Etat au Commerce extérieur; ou encore Dominique Versini, ex-secrétaire d’Etat chargée de la lutte contre la précarité et l’exclusion.

    Christine Boutin quant à elle se pose encore la question, persuadée qu’elle peut encore faire monter les enchères et se vendre au plus offrant … Cela porte un nom.

    Les blogueurs qui en causent : HyposLe FauconLes privilégiés parlent aux français Sarkofrance (en coulisses…) – Variae  (sous l’angle Boutin…) - Philippe Bilger… et tous ceux que je n’ai pas lus..


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  • http://4.bp.blogspot.com/-0Nwd4CwYI0c/TvMXhHSK95I/AAAAAAAAG0k/CJLengRMgQ0/s400/patronat.jpg

     Et bien oui. ce coup si, ce n'est pas une découverte de la Canaille, il  laisse parler la presse :

     

    Pendant qu'il font semblant de s'affronter à coup de sabres en caoutchouc, jetons un oeil furtif de l'autre côté de la barricade.

     

    La suite une fois de plus va montrer qu'elle n'a que deux côtés.

     

    Le Journal des Entreprises, mensuel économique du groupe Télégramme, publie demain vendredi 6 janvier une enquête en ligne exclusive sur les dirigeants et cadres de PME face à la présidentielle. Premiers enseignements.

    Un bilan économique médiocre pour Nicolas Sarkozy 
    Cette enquête met en avant la déception du monde des entrepreneurs à l’égard de Nicolas Sarkozy. Après cinq ans de mandat, 53 % des dirigeants et cadres interrogés jugent son bilan économique négatif ou très négatif. Seuls 7 % l’estiment positif ou très positif. 51 % pensent que le président sortant n’a pas été proche des préoccupations des entreprises. 


    Certaines des grandes réformes économiques du quinquennat recueillent une majorité d’avis négatifs auprès des dirigeants de PME : la baisse de la TVA dans la restauration (73 %), le bouclier fiscal (77 %), le Grand emprunt (54 %) ou la réforme de la taxe professionnelle (52%). La réforme de la taxe professionnelle, jugée positive ou assez positive par 65 % du panel, ne reçoit toutefois qu’une note de 6,1 sur 10. 

    > Des attentes fortes pour le scrutin présidentiel 
    S’ils sont sévères à l’égard du président sortant, les dirigeants le considèrent cependant comme le plus apte à prendre les mesures favorisant une sortie de crise (44 %), loin devant François Hollande (11 %) et François Bayrou (9 %). A cette question de « confiance », 29 % des cadres et dirigeants de PME restent cependant sans opinion. 


    A quelles mesures sont-ils ou non favorables ? La réduction du train de vie de l’Etat arrive largement en tête (92 % favorables ou très favorables), devant le plafonnement de la rémunération des grands patrons (79 %) et la suppression des 35 heures (71 %). 

    Enquête réalisée avec l’institut TMO Régions auprès de 1.185 cadres et dirigeants, entre le 2 et le 15 décembre 2011. A découvrir en intégralité dans le journal des entreprises dès demain 6 janvier.

     

    http://i.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L300xH446/checs-2-f8508.jpg

    Donc, si les mots ont du sens et indépendament du non enjeu pour le système des élections du printemps, plus de la moitié de ceux qui se sont retrouvés massivement derrière un candidat qui devait leur paver les allées du manoirs avec des galets en or se sentent floués. Certes ils ont été livrés mais ce n'était que du plaqué alors qu'ils voulaient du massif comme au château.


    Nos patrons et cadres de MPE PMI  jugent négativement les décisions emblématiques du mandat de fa#, toutes celles que le medef a salué au fur et à mesure que les ministres s'enlucarnaient à coups de 20h00 pour vous convaincre que c'était bien et qu'on ne pouvait pas faire autrement. Ces tauliers hurlent : leur part n'est pas assez grosse.

     

    Les mêmes, reminiscences du "plutôt Hitler que le front poplaire", fixent la barre : entre les salariés qui les engraissent et ce pouvoir qui les essore pour engraisser banques et donneurs d'ordres, ils choisissent les seconds pour reconduire l'union sacrée. Le crédo reste intact : pour faire suer le bournous des premiers pour remplir leur coffre si possible au même rythme que celui des grands qu'ils jalousent... 


    http://www.snowblog.fr/files/BIGbaisse-de-salaires.png.png

    Après, tous les candidats ou presque vont nous parler du besoin de prendre en compte ce que disent les petits patrons pour justifier de ne pas répondre aux revendications en particulier salariales ou en matière de condition et durée du travail. "Pensez donc, la vie est dure avec la crise à noel fini les Seychelles on n'a pu faire que la mer rouge".


    http://carnouxprogres.files.wordpress.com/2011/02/souffranceautravail.jpg 

    Leurs entreprises sont petites ou moyennes mais leur égoïsme de classe est ausi grand que celui qui respirent sur le haut du panier.

    Le sondage confirme que masivement leurs choix de taper sur le collectif des producteurs, s'inscrivent pour casser toujours plus le social et dire que c'est l'autre qui gagne trop. Pas une surprise, dans l'ordre de choses.  

    http://4.bp.blogspot.com/-TKs4b3ZJr8E/TvHPr0kGkuI/AAAAAAAAAHw/dwSHpgRicc0/s1600/sodimedical_p2.gif

    L'égoisme de classe est imperméable à toutes les expériences.

     

    http://www.fed-cfdt-sante-sociaux.org/sites/default/files/imagecache/visual_big/files/actualites/256patron-social-ironique.png

    Par canaille le rouge


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  • LEnvoyer à un ami "La TVA c’est la Gabelle de notre temps."’UD CGT de Charente maritime tenait son congrès les 14 et 15 décembre derniers. A celui-ci la section des finances publiques y faisait une intervention particulièrement incisive, explicative et argumentée dont nous reproduisons l’essentiel grâce à nos camarades de Rouge Vif qui nous l’ont envoyée.

    Je voudrais ici vous dire quelques mots de ce qui fait notre métier, mais qui est aussi un des principaux enjeux des débats de société en cours et de ceux qui vont avoir lieu en 2012, à savoir la fiscalité, puisque notre syndicat des Finances publiques regroupe aujourd’hui les deux anciennes administrations des impôts et du trésor public.

    Il ne s’agit pas ici de vous expliquer le détail technique ce que nous faisons, mais de donner aux camarades quelques informations et quelques arguments sur la réalité de la fiscalité dans ce pays. Avec la crise, que tous les défenseurs du capital appellent « la crise de la dette », la question du budget devient centrale, et c’est aussi la question du rôle de l’État dans l’économie, et de la nature de classe de l’État, c’est à dire de : au service de quelle classe sociale est cet Etat ? Parce que ce que les différents gouvernements cherchent à faire, c’est sauver le capital financier en faisant payer les travailleurs, sous une forme ou sous une autre.

    Quant à nous, notre syndicat l’a dit et nous le répétons : « Cette dette n’est pas la nôtre, cette crise n’est pas la nôtre, nous ne paierons pas leurs dettes ». Cette crise c’est celle de l’ensemble du système capitaliste, et la politique des différents gouvernements, crise ou pas crise, consiste toujours à transférer les richesses du travail vers le capital, et à faire payer les dettes par les travailleurs.

    Ici intervient la fiscalité, c’est à dire les ressources de l’État, que notre administration est chargée d’asseoir, d’encaisser et de contrôler.

    Ce qu’il faut dire tout d’abord, c’est que quand on parle des « impôts », on pense le plus souvent à l’impôt sur le revenu. Or il faut préciser tout de suite que l’impôt sur le revenu, qui est sans doute (dans son principe) le plus juste des impôts (parce que progressif : plus le revenu est élevé, plus le taux de prélèvement est important), ne représente (en 2010) que 52 milliards d’Euros, soit 20 % des recettes fiscales [1], alors que la CSG, qui est beaucoup plus injuste puisque proportionnel et non progressif représente 94 milliards d’Euros, soit 31 % des recettes fiscales [2].

    Mais je voudrais surtout souligner que la majeure partie des impôts que vous payez, ce n’est pas à la perception que vous les payez, c’est au supermarché et à la pompe à essence, avec la TVA et la TIPP (Taxe intérieure sur les produits pétroliers), qui représentent 69 % des recettes fiscales [3]. Or les taxes sur la consommation sont les plus injustes qui soient. Pourquoi ? Parce que plus vous êtes pauvres plus grande est la part de votre revenu que vous dépensez en consommation, donc plus grande est la part des droits indirects que vous payez. Par exemple, si vous dépensez la totalité de ce que vous gagnez, 100 %, la TVA représentera environ 13 % de votre revenu (en gros pour un salaire de 1000 Euros nets vous allez payez sans même vous en apercevoir 130 Euros de TVA chaque mois). En revanche si vous gagnez 10 000 Euros par mois et que vous n’en dépensez que 30 %, vous paierez 390 Euros de TVA, soit seulement 3,9 % de taxes.

    Autrement dit, avec la TVA, plus vous gagnez au moins vous êtes taxé, parce que plus vous gagnez, au moins vous dépensez. Au sommet de la pyramide des revenus, ce n’est plus du salaire que vous recevez mais du capital, que vous allez d’ailleurs « réinvestir » effectivement comme du capital. En fait, on peut dire que la TVA est un impôt qui frappe surtout les plus pauvres et que plus vous êtes pauvres plus vous payez. N’oubliez pas : lorsque vous entendez parler de « TVA sociale » , c’est « TVA anti sociale » qu’il faut entendre.

    La TVA c’est la Gabelle de notre temps.

    Maintenant, je voudrais dire un mot d’un autre impôt, qui, là encore, montre bien le caractère de classe de la fiscalité et de l’État. Je veux parler de l’ISF, l’« impôt de solidarité sur la fortune ».

    Pendant les vacances, en juillet 2011, Sarkozy a fait voter une première loi de finances rectificative pour 2012, qui montrait bien que la rigueur, ce n’est pas pour tout le monde. D’ailleurs, la rigueur c’était pour septembre, dans la 2ème LFR [4] et là il s’agissait de s’en prendre aux salariés. Donc, en juillet Sarkozy a « réformé » l’ISF en utilisant le prétexte de la suppression du « bouclier fiscal ». En fait, l’impôt sur la fortune a été totalement vidé de sa substance, et pour tout dire, quasiment réduit à néant.

    Les plus riches (patrimoine supérieur à 16 790 000 Euros) supportaient jusqu’en 2010, un taux marginal de 1,80 %. À compter de 2012, ils ne paieront plus que 0,5 %. Autrement dit leur ISF sera divisé par plus de trois. Les 560 000 contribuables, qui, en 2010 payaient l’ISF voient en 2011 et 2012, leur nombre divisé par deux. Ils sont moins de 300 000. La prétendue contrepartie de la suppression du « bouclier fiscal » n’est qu’un leurre en réalité. Il n’y a absolument pas égalité entre les « deux plateaux » de la balance.

    L’ISF représentait (en 2010) 4,1 milliards d’euros (plus de 560 000 contribuables), contre 679 millions pour le « bouclier » (19 000 bénéficiaires), soit un rapport de un à six en valeur et de un à trente pour le nombre de « foyers » concernés. La suppression du « bouclier » apparaît donc comme un prétexte pour en finir avec l’ISF. D’autant plus que le « bouclier » ne disparaîtra en fait qu’en 2013.

    Depuis quatre ans nous avons subi une politique fiscale tout entière dirigée pour favoriser les plus riches, la fortune et le capital. Dès son élection, Sarkozy a abaissé très fortement les droits de succession (Coût : 6,6 milliards d’euros depuis 2007), sous prétexte de loi dite « TEPA » (la mal-nommée : « Travail, Emploi, Pouvoir d’Achat », car de travail et d’emploi il n’y en eut pas, et de pouvoir d’achat, ce ne fut que celui des plus fortunés qui fut favorisé). Et ceci était applicable dès la date de l’élection de sa majesté, pour que ses favoris n’oublient pas à qui ils le devaient.

    Comment s’en étonner de la part d’un président qui s’est fait élire en clamant dans ses meetings électoraux : « Je ne conçois pas qu’il puisse exister un impôt sur les héritages ».

    Et tout est allé à l’avenant depuis quatre ans :
    - Réduction de la TVA des bars et restaurants de 19,6 % à 5,5 %. Coût : 3 milliards d’euros par an. Résultat nul sur les prix et l’emploi, mais augmentation considérable des marges bénéficiaires de ces professions déjà largement juteuses, une des clientèles électorales favorites de la droite.
    - Suppression de la Taxe professionnelle, payée par les entreprises, coût pour le budget de l’État : 5 milliards d’euros.
    - Nombreux coups de hache dans l’ISF, à commencer par la réduction d’impôt pour « investissements dans les PME » (75 % des sommes investies en réduction d’impôt à l’ISF !), sachant que l’immense majorité des redevables ISF sont ou ont été des capitalistes (qu’ils peuvent donc « investir » dans leur propre entreprise), et que les sommes investies sont elles-mêmes exonérées d’ISF. Coût : 840 millions d’euros en 2010.

    Au total de tous ces cadeaux concédés depuis 2007 aux classes possédantes, ce sont près de 23 milliards d’euros qui ont été perdus par le Budget de l’État, mais pas « perdus pour tout le monde », en tout cas pour les profits et les revenus des plus riches.

    Mais cette politique fiscale s’en est pris, dans le même temps, et avec la plus grande brutalité, au plus démunis :
    - En 2010 la demi-part supplémentaire d’impôt sur le revenu pour les personnes seules ayant élevé des enfants imposés séparément, a été supprimée. Nombre de personnes âgées, souvent des femmes retraitées, autrefois « non-imposables » se sont de ce fait retrouvées à devoir acquitter l’Impôt sur le Revenu, la CSG et les impôts locaux au taux plein, et ont perdu nombre d’avantages sociaux qui leur permettaient de survivre.
    - On peut aussi citer la suppression de l’abattement de 10 % sur les pensions et retraites qui frappe les vieux travailleurs.
    - De même, l’introduction du RSA (à la place du RMI) n’exonère plus automatiquement les allocataires du paiement de la taxe d’habitation.

    Car s’agissant des impôts des pauvres, il n’y a plus ni cadeaux ni réductions, mais « chasse aux niches fiscales » (à croire qu’ils ont tellement l’habitude de nous traiter comme des chiens que les mots les trahissent). En fait de « niches », ce sont le plus souvent autant de mesures redistributives à l’avantage des foyers modestes, voire des catégories les plus défavorisés, qui sont ainsi annulées.

    En conclusion, je dirais que sous l’actuelle présidence le déficit budgétaire a augmenté de 40 %, avec pour conséquence de transférer encore plus largement la richesse produite des salariés vers les plus riches. Et maintenant on veut faire payer ce même déficit par les salariés et les catégories les plus modestes. Nous devons donc, plus que jamais réaffirmer :

    « Cette crise n’est pas notre crise. Cette dette n’est pas notre dette, nous ne paierons pas pour elle ».

     

    [1] ou 12% de la totalité des recettes fiscales Etat plus sécurité sociale NDR

    [2] ou 22% de la totalité des recettes fiscales Etat plus sécurité sociale NDR

    [3] 52 pour la TVA et 17 pour la TIPP (source ministère du budget)

    [4] Loi de Finance Rectificative

    http://rougemidi.org/


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  • sarkozy-napoleon-le-petit.png Par Martine Orange

    Au 1er janvier 2012, l’économie française entre de plain-pied dans l’austérité. Les Français vont appréhender les premiers effets des deux plans de rigueur ? le premier en août, le second en novembre ? qui entrent en vigueur en ce début de 2012. Faits de bric et de broc, empilant les mesures les plus disparates, sans aucune visibilité ni ligne directrice, ces deux programmes d’économie n’ont qu’une méthode: taxer de la façon la plus large possible la vie quotidienne. La valse des étiquettes va commencer. 

    Alimentation, transports, travaux désormais soumis à une TVA de 7%

    Mesure la plus symbolique et à l’impact le plus fort dans la vie de tous les jours: l’augmentation du taux réduit de la TVA, porté de 5,5% à 7%. Officiellement, les cantines scolaires et les produits de première nécessité ? pain, lait, pâtes, denrées alimentaires de base ? ne sont pas touchés: la TVA reste à 5,5%. Mais la grande distribution a déjà commencé à invoquer la flambée des cours des matières premières pour annoncer de nouvelles hausses. Tous les autres secteurs qui bénéficiaient d’une TVA à taux réduit, en revanche, sont concernés: travaux à domicile, travaux de rénovation, hébergement, services à la personne, restauration. Les réactions de ce dernier secteur sont guettées avec intérêt: en 2008, il a bénéficié d’un abaissement de la TVA, de 19,8% à 5,5%. La mesure a coûté 3 milliards de recettes annuelles à l’Etat, sans que les consommateurs en voient la couleur. Combien de temps en retour les restaurateurs vont-ils attendre pour répercuter la hausse?

    La hausse de la TVA va aussi se répercuter sur le prix des transports. La SNCF a annoncé une augmentation de 3,2% ? incluant une nouvelle révision tarifaire ? sur les prix des billets de TGV, Téoz [nouveau type de train] et Lunéa [trains de nuit] à partir de mardi 3 janvier. Cette hausse moyenne est de toute façon sans signification puisqu’il y a longtemps que la tarification de la SNCF est devenue incompréhensible. Le prix du métro parisien bondit lui aussi: le carnet de dix tickets passe à 12,70 euros. Le forfait Navigo [pour une semaine ou un mois] reste inchangé: celui-ci a déjà augmenté de 1,5% en fin d’année, la RATP [entre autres, transports multimodaux de la région parisienne] ayant anticipé l’augmentation à venir. Faute d’informations précises, il est impossible de dire comment évolueront les tarifs des transports urbains en province. Mais eux aussi sont soumis à la nouvelle TVA.

    Les livres et les produits culturels, qui bénéficient d’une TVA à taux réduit, sont provisoirement épargnés. Ils ne seront frappés d’une TVA à 7% qu’à partir du 1er avril.

    Des taxes spéciales sur les sodas et l’alcool

    La disposition a fait beaucoup de jaser, tant l’argumentaire, présenté par le gouvernement Fillon, a été jugé surréaliste. Soudain préoccupé de notre santé, par la lutte contre l’obésité, il a décidé d’imposer une taxe spéciale sur les sodas. D’un montant évalué à 2 centimes par canette, cette taxe devrait rapporter 280 millions de recettes de poche à l’Etat. Les distributeurs ont déjà averti qu’ils répercuteraient intégralement cette taxe. Le prix du litre de Coca-Cola s’élèvera, selon eux, à 1,50 euro contre 1,30 actuellement.

    Toujours dans le même souci de protection de la santé, les taxes sur les alcools au-dessus de 18°. Le gouvernement en escompte 300 millions d’euros de recettes supplémentaires.

    Gaz: +4,4% au 1er janvier, +65% en cinq ans

    Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent. En jurant au printemps que le prix du gaz resterait inchangé jusqu’à l’élection présidentielle, le ministre de l’Industrie, Eric Besson, savait qu’il n’était que dans l’effet d’annonce. La disposition bâclée a été attaquée par Suez-GDF et les autres distributeurs de gaz et le Conseil d’Etat l’a recalée. Le gouvernement n’a pu qu’obtempérer. Après négociation, les tarifs réglementés du gaz pour les particuliers comme pour les entreprises augmentent de 4,4% au 1er janvier. La mesure concerne quelque 12 millions de foyers particuliers.

    Depuis la privatisation de Gaz de France, première décision industrielle de Nicolas Sarkozy à son arrivée à l’Elysée, les tarifs réglementés du gaz ont augmenté de quelque 65%. Les prix du gaz en France sont désormais les plus élevés d’Europe, comme le rappelle l’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir. Dans un rapport dont elle a le secret, la Commission de régulation de l’énergie, autorité indépendante de tout sauf des intérêts particuliers, faisait le même constat, tout en insistant sur le fait que les tarifs réglementés ne sont pas forcément synonymes de prix bas. Au fait, qui disait que l’ouverture à la concurrence du marché de l’énergie, la privatisation de Gaz de France et la création d’un géant mondial gazier, capable d’optimiser au mieux ses approvisionnements, seraient profitables à l’intérêt de la France et de ses consommateurs? Soudain, beaucoup ont la mémoire qui flanche.

    Santé, prestations sociales à l’amende

    Dans le cadre de la lutte contre les déficits sociaux, une nouvelle taxe, allant de 3,5% à 7% de leur chiffre d’affaires, frappe les mutuelles complémentaires de santé. Celles-ci ont déjà prévenu qu’elles étaient dans l’obligation de répercuter intégralement cette nouvelle taxe sur les assurés. Selon les mutuelles, l’augmentation moyenne est de 4,5%, mais peut aller jusqu’à 8-9% pour certaines mutuelles. Depuis cinq ans, les tarifs des mutuelles ont augmenté de plus de 30%, amenant de plus en plus de Français à ne plus cotiser à une assurance complémentaire. La France est, après les Etats-Unis, le pays occidental où les dépenses de santé sont le moins bien remboursées. Un tiers des Français renoncent à se faire soigner. Cela n’empêche pas certains de répéter comme une scie que le système français est le plus généreux du monde et qu’il convient de le réviser pour le mettre aux normes communes.

    Dans le même temps, les indemnités d’arrêt maladie ont été révisées. Une journée de carence est désormais imposée aux salariés de la fonction publique. Le gouvernement a présenté cette disposition comme une mesure d’équité à l’égard du privé. Le gouvernement a renoncé à imposer une nouvelle journée de carence aux salarié·e·s du privé, qui ont déjà un délai de trois jours. Mais ils se voient imposer une baisse de leurs indemnités journalières à partir d’un revenu de 2405 euros brut par mois ? sauf dans le cas où leur employeur complète les sommes versées par la Sécurité sociale.

    Le Smic et les allocations sociales à la portion congrue

    Le Smic (Salaire minimum interprofessionel de croissance) est revalorisé de 0,3% au 1er janvier, comme tous les ans. Il s’établira à 9,22 euros brut de l’heure, soit 1398,37 euros brut par mois. Il avait été relevé de 2,1%, à 9,19 euros brut de l’heure le 1er décembre, pour tenir compte de l’inflation. Le montant du revenu de solidarité active (RSA) augmente de 1,4%, passant de 466,99 euros à 474,93 euros pour une personne seule.? Pour les familles, le plafond de ressources ouvrant droit aux prestations familiales est revalorisé de 1% (45’068 euros annuels pour la Paje, prestation d’accueil du jeune enfant). Les allocations familiales et logement, elles, seront revalorisées au 1er avril, de 1%, soit un montant inférieur à la croissance, dans le cadre du plan de rigueur.

    En contrepoint, le gouvernement n’a pas oublié de revaloriser le barème des montants des salaires saisissables, critère très important pour les ménages surendettés notamment. Et là, l’inflation a été pleinement prise en compte. L’augmentation est de 2% en moyenne.

    Bref, à l’exception de l’abonnement à Mediapart, inchangé depuis sa création en 2008, tous les produits de consommation courante sont appelés à augmenter.

    Le gouvernement espère une trentaine de milliards d’euros de recettes et d’économies supplémentaires grâce à ces deux plans de rigueur. Mais toutes ses prévisions, fondées sur une croissance de 1% en 2012, sont déjà caduques. Dès février, un nouveau plan de rigueur va s’imposer. Il risque d’être tout aussi injuste et bricolé que les deux premiers.

    Cet article a été publié sur le site Mediapart

    http://34-eme-congres-pcf.over-blog.com/


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