• Depuis plusieurs jours déjà, un mouvement spontané de chômeurs et de précaires s’est rassemblé autour de la Puerta del Sol. Depuis le 14 mai, la foule afflue dans ce haut lieu de l’Espagne moderne. À la suite de manifestations organisées au niveau national pour dénoncer la précarité, un noyau dur de jeunes s’est lancé à Madrid dans une sorte de "printemps espagnol". Plus de 15.000 personnes, selon El País, sont concentrées autour de cet endroit symbolique de la capitale espagnole.

    Théorie marxiste

    Site Internet : http://madrid.tomalaplaza.net/

    Page FaceBook : http://www.facebook.com/democraciarealya?sk=notes

    Théorie marxiste

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    Bellaciao http://bellaciao.org/fr/spip.php?article117240

    Le printemps espagnol serait-il en cours ?

    Théorie marxiste

    Alors que les Espagnols subissent durement la crise depuis 2007, des manifestations ont lieu dans tout le pays. Taux de chômage à 20%, surendettement qui poussent des familles à la rue, profits gigantesques des banques et impossibilité de sortir de l’alternance gauche-droite, tout ceci suscite un ras-le-bol général dans la société. La plaza del sol à Madrid est occupée par des milliers de manifestants, malgré les interdictions. Les médias francophones en parlent dans quelques brèves vite oubliées entre l’affaire DSK ou le bébé de Carla Bruni. Ici Investig’Action reproduit le manifeste de « Democracia Real Ya ! » (La vraie démocratie maintenant). Dimanche, se joueront des élections auxquelles beaucoup d’Espagnols ne croient plus.

    Manifeste de « Democracia Real Ya ! »

    Nous sommes des per­son­nes cou­ran­tes et ordi­nai­res. Nous sommes comme toi : des gens qui se lèvent tous les matins pour étudier, pour tra­vailler ou pour cher­cher un boulot, des gens qui ont famille et amis. Des gens qui tra­vaillent dur tous les jours pour vivre et donner un futur meill­leur à celles et ceux qui les entou­rent.

    Parmi nous, cer­tain-e-s se consi­dè­rent plus pro­gres­sis­tes, d’autres plus conser­va­teurs. Quelques un-e-s croyants, d’autres pas du tout. Quelques unEs ont des idéo­lo­gies très défi­nies, d’autres se consi­dè­rent apo­li­ti­ques. Mais nous sommes tous très préoc­cupé-e-s et indi­gnés par la situa­tion poli­ti­que, économique et social autour de nous. Par la cor­rup­tion des poli­ti­ciens, entre­pre­neurs, ban­quiers,... Par le manque de défense des hommes et femmes de la rue.

    Cette situa­tion nous fait du mal quo­ti­dien­ne­ment ; mais, tous ensem­ble, nous pou­vons la ren­ver­ser. Le moment est venu de nous mettre au tra­vail, le moment de bâtir entre tous une societé meilleure. Dans ce but, nous sou­te­nons fer­me­ment les affir­ma­tions sui­van­tes :

    • L’égalité, le progrès, la solidarité, le libre accès a la culture, la développement écologique durable, le bien-être et le bonheur des personnes doivent être les priorités de chaque société avancée.

    • des droits basiques doivent être garantis au sein de ces sociétés : le droit au logement, au travail, à la culture, à la santé, à l’éducation, à la participation, au libre développement personnel et le droit à la consommation des biens nécessaires pour une vie saine et heurese.

    • Le fonctionnement actuel de notre système politique et gouvernemental ne répond pas à ces priorités et il devient un obstacle pour le progrès de l’humanité.

    • La démocratie part du peuple, par conséquent le gouvernement doit appartenir au peuple. Cependant, dans ce pays la plupart de la classe politique ne nous écoute même pas. Ses fonctions devraient être de porter nos voix aux institutions, en facilitant la participation politique des citoyens grâce à des voies directes de démocratie et aussi, procurant le plus de bienfait possible à la majorité de la société, et pas celle de s’enrichir et de prospérer à nos dépens, en suivant les ordres des pouvoirs économique et en s’accrochant au pouvoir grâce à une dictature partitocratique menée par les sigles inamovibles du PPSOE [1].

    • La soif de pouvoir et son accumulation entre les mains de quelques-uns crée inégalités, crispations et injustices, ce qui mène à la violence, que nous refusons. Le modèle économique en vigueur, obsolète et antinaturel, coince le système social dans une spirale, qui se consomme par elle-même, enrichissant une minorité et le reste tombant dans la pauvreté. Jusqu’au malaise.

    • La volonté et le but du système est l’accumulation d’argent, tout en la plaçant au-dessus de l’efficience et le bien-être de la société ; gaspillant nos ressources, détruisant la planète, générant du chômage et des consommateurs malheureux.

    • Nous, citoyens, faisons parti de l’engrenage d’une machine destinée à enrichir cette minorité qui ne connait même pas nos besoins. Nous sommes anonymes, mais, sans nous, rien de cela n’existerait, car nous faisons bouger le monde.

    • Si, en tant que société nous apprenons à ne pas confier notre avenir à une abstraite rentabilité économique qui ne tourne jamais à notre avantage, nous pourrons effacer les abus et les manques que nous endurons tous. Nous avons besoin d’une révolution éthique. On a placé l’argent au-dessus de l’Etre Humain, alors qu’il faut le mettre à notre service. Nous sommes des personnes, pas des produits du marché. Je ne suis pas que ce que j’achète, pourquoi je l’achète ou à qui je l’achète.

    A la vue de cela, je suis indi­gné/eJe crois que je peux le chan­ger.Je crois que je peux aider.Je sais que, tous ensem­ble, on le peut.Sors avec nous. C’est ton droit.

    http://www.michelcollon.info/Le-printemps-espagnol-serait-il-en.html


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    Au hasard d'un passage par le Berry le week-end pascal, un spectacle des plus surréalistes nous fut offert. La ville s'animait dès le soleil levé, circulation, agitation sur les trottoirs, queue jusque sur celui de la boulangerie qui propose le pain béni en tête de gondole... La ville s'apprêtait à vivre en cette matinée la confluence de deux mondes, de couleurs et de gestes, de pensés et d'actions.
    A l'ombre des tilleuls de la place l'affluence se presse ; du grand monospace siglé d'autocollants de la société de vénerie, du "laissez vivre les enfants" et de quelques autres congrégations s'extirpent une litanie de marmailles endimanchées à la suite de la mère. Les socquettes blanches et les petits cols Claudine s'accordent bien aux livres et aux images qui en marquent les pages. Tout près un vieux monsieur rabougri dans son habit couleur de terre laisse à sa solitude la statue de la sainte sur le siège passager. Le grand autocar venu de bien loin se vide des siens avec drapeaux et emblèmes qui se pressent vers la basilique toute proche. Pèlerinage et procession sont à l'ordre du jour.
    A l'autre bout de la ville, sur le plan de foire inondé du soleil, les étals disparates de la foire à la brocante sont déjà assaillis par les badauds et les fouineurs en quête de bonnes affaires. Quelques professionnels se repèrent facilement au bon ordonnancement de leur étalage et à l'odeur de cire du vieux meuble exposé. Tous mélangés, les jeunes cherchant à tirer quels sous d'un vieux jeu et les habitués du bric-à-brac insolite sont là dans un indescriptible fouillis. C'est un peu le palais du Facteur Cheval de l'économie de marché !
    Tout est prêt pour la rencontre improbable des deux mondes.
    10 h 30 : la procession s'ébranle après moult ajustements du cérémonial. L'ordonnancement est impeccable et la hiérarchie des importances est bien lisible quand la grande famille à marmaille s'installe tout juste derrière les personnages en habit portant dais et reliques en tête du cortège. Tout est paré, le karaoké des chants sacrés démarre soutenu par la sono égrillarde portée sur un brancard sanitaire d'avant-guerre. L'odeur de l'encens précède de loin la fumée de l'encensoir et le thuriféraire qui l'agite. La procession est en marche sous la protection d'agents municipaux en gilets fluo, la sécurité impose cette concession à la modernité.
    Les allées de la brocante se sont bien remplies et les transactions vont bon train quand l'autre monde s'invite au passage. Et c'est là une vision un tantinet cocasse qui s'impose, comme une histoire de fluide, un courant ordonné traversant un monde qui fourmille, une circulation étrange et étrangère qui s'insinue dans la foule, l'odeur de l'encens qui dispute la primeur au fumet qui s'exhale de la grande poêle d'andouillettes aux oignons ou qui se mêle à l'odeur des poussières de grenier qui règne à côté...
    La procession passe et chante la mort et la résurrection, les badauds disputent au vendeur trois bricoles à cent sous. Les enfants de chœur marchent droit portant sur leurs épaules les attributs de la passion, couronne d'épines, clous et éponge plantée au bout du bâton quand sur le côté, dans le désordre de l'étalage d'autres se font houspiller de bon cœur pour avoir touché à tout, à quatre pattes dans la marchandise, au risque de casser la soupière ébréchée qui cherche désespérément preneur.
    La procession est passée et la foule se referme derrière elle comme elle s'était ouverte, indifférente et incrédule, étrangère à l'étrange.
    A la fête du village, la foule se forme en suite derrière la fanfare et les enfants portant les lanternes qui ouvrent la marche ; là non.
    Les paroles des cantiques se perdent en s'éloignant vers la basilique qui attend leur retour à l'abri du monde. Le présent va retrouver son passé à l'abri de l'avenir et de l'espoir.
    Les marchandages continuent de plus belle et les conversations s'affutent devant le marchand de kebab qui côtoie l'étal des crucifix et des bénitiers orphelins dès qu'ils ont quitté ceux qui croyaient les posséder.
    La croyance et la religion ne relèvent-elles pas de la sphère privée ? Que la liberté des cultes soit garantie au même titre que la liberté de conscience ne suppose pas qu'on s'autorise à en imposer le spectacle au public de toutes celles et tous ceux qui n'y adhèrent pas. Et quand on s'insurge contre la prière musulmane reléguée sur un trottoir de Paris faute de place dans l'édifice religieux qui l'attend, on peut aussi peut-être s'interroger sur les pratiques d'autres croyants si pétris de religion qu'il leur faut le texte de leurs cantiques à la main pour les entonner en public.
    La vie est là, dans la fête, sur le plan de foire, dans la diversité qui se frotte, se pique et se caresse, et qui garde par de vers soi plein de petits secrets, dont le partage est cher, bien réservé à ceux qui vous sont chers, et si souvent gardés. C'est bien ce partage et cette réserve mêlés qui font l'humanité de la vie en société.
    L'affichage obséquieux de ses croyances en ruine l'intimité et la profondeur, et leur convocation dans la sphère publique n'a toujours été qu'un outil de la domination des plus forts imposée aux plus faibles.L'opium du peuple...
     

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  • VIVE LA REVOLUTION DE LA JEUNESSE ESPAGNOLE ! 42 VILLES SONT ACTUELLEMENT TOUCHEES PAR LE MOUVEMENT

    Que se passe t-il en Espagne ? Un révolution en Europe ? Quelques informations du journal madrilène LaRepublica.es (trad Nico Maury)

     
    Vive la Révolution Espagnole ! ( LaRepublica.es)
    "Nous voulons que les aspirations démocratiques d'une grande partie de la société aboutissent rapidement." annonce la premier ministre social-démocrate Jose Luis Rodriguez Zapatero (PSOE). Mais pas cette semaine, puisque la jeunesse d'Espagne, inspirée par la révolution égyptienne et par le mouvement de la place Tahrir au Caire, occupe les centres des grandes villes.

    Le ras-le bol après trois ans de crise est bien réel. Et c'est en ligne, comme lors des révolutions tunisienne et égyptienne, que les jeunes Espagnols ont commencé à se rassembler. Le mouvement du « 15 M » (parce qu'il a démarré le 15 mai) prend le pays de court alors que se tiennent le 22 mai les élections municipales et régionales.

    Déjà 42 villes sont touchés par le mouvement, à Madrid, là d'où est parti le mouvement tous les soirs, depuis le 15 mai, ils sont plus de 2000 à camper . Et tous dénonce le chômage qui touche la jeunesse, plus de 44,6% des moins de 25 ans n'ont pas de travail. Ils luttent pour du travail, pour un niveau de vie plus juste et pour un nouveau système démocratique.
    Vive la Révolution Espagnole ! ( LaRepublica.es)
    Depuis le 15 mai la Puerta del Sol (centre de Madrid) et d'autres lieux de l'administration centrale madrilène sont occupés. A réalité montre que les raisons de se révolter sont nombreuses, beaucoup parlent d'un mai 68 à la française et tous constatent que les grands partis PSOE (social démocrate au pouvoir) et PP (droite-opposition) sont déconnectés de ce mouvement et ne savent pas comment récupérer le mouvement.

    Le PSOE est discrédité auprès de ces manifestants, ils lui reprochent d'avoir injecté des milliards d'euros pour les banques et d'avoir réduits les droits sociaux et les droits des travailleurs.

    Les espagnols aujourd’hui crient « nous avons le droit de nous indigner« , « Vous prenez l’argent, nous prenons la rue » ou encore « Si vous ne nous laissez pas rêver, nous ne vous laisserons pas dormir« . Et les appels aux rassemblements dans les grandes villes du pays sont partis de réseaux sociaux comme Facebook.

    Ce mouvement, non contrôlé par les gros partis politiques, revendique :

    -L'Élimination des privilèges de la classe politique.
    -La lutte contre le chômage : partage du travail, réduction du temps de travail
    -Droit au logement
    -Droit au Transports
    -Droit à la santé
    -Droit à l'éducation et a des services publics de qualité
    -Contrôle des banques
    -Augmentation des impôts sur les grandes fortunes, et taxation des transactions financières internationales
    -La démocratie participative
    -Réduction des dépenses militaires

    Pourtant le gouvernement social-démocrate a décidé d'expulser les manifestants. « PSOE et PP c'est de la merde », « vous n'êtes rien sans nous », « on reviendra demain » tel sont les mots d'ordres lancés contre le pouvoir et son opposition.
    Vive la Révolution Espagnole ! ( LaRepublica.es)
     
    Vive la Révolution Espagnole ! ( LaRepublica.es)
     
    Vive la Révolution Espagnole ! ( LaRepublica.es)
     
    Vive la Révolution Espagnole ! ( LaRepublica.es)
     
    Vive la Révolution Espagnole ! ( LaRepublica.es)
     
    Nicolas Maury

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  •  Le mouvement inédit qui réunit depuis dimanche des milliers de personnes en Espagne pour dire « non » à l'austérité, cherche à s'étendre avec la convocation de rassemblements à travers le monde.

    Buenos Aires, Bruxelles, Paris, Mexico, Berlin,  Bogota, Vienne : des concentrations sont prévues de jeudi à dimanche,  sur des places emblématiques ou devant les ambassades d'Espagne, a  indiqué le mouvement "Democracia real, Ya!" (Une vraie démocratie,  maintenant!) sur son site internet (en espagnol). D'autres rassemblements sont aussi prévus à Birmingham, Bristol, Edimbourg en Grande-Bretagne et Padoue ou Turin en Italie. A Paris, qui accueille de nombreux étudiants espagnols, le rassemblement est prévu à 18 heures devant l'ambassade d'Espagne.

    "Vous prenez l'argent, nous prenons la rue", "Si vous ne nous laissez  pas rêver, nous ne vous laisserons pas dormir", proclamaient des  banderoles dépliées à la Puerta del Sol, lieu de rassemblement  emblématique au coeur de Madrid. Depuis de début de la semaine, aux cris de "nous avons le droit de nous indigner" des milliers de manifestants, répondant à des  appels lancés sur les réseaux sociaux, envahissent les rues des villes d'Espagne dans l'espoir de faire  entendre leur voix avant les élections locales de dimanche. Des centaines, parfois des milliers de jeunes, se  relaient jour et nuit sur l'emblématique place Puerta del  Sol à Madrid, où un véritable bivouac a été organisé. "Nous avons l'intention de rester ici jusqu'aux élections" de dimanche, a  expliqué Juan Rubio, un porte-parole de ce mouvement hétéroclite,  rassemblant beaucoup de jeunes, mais aussi des citoyens de toutes  origines, chômeurs, fonctionnaires ou retraités, qui réclament "une  vraie démocratie, maintenant". "C'est un mouvement en construction, nous sommes encore en train de  rassembler nos idées, d'organiser des assemblées pour un changement  social", a-t-il ajouté.

    Mais dans un pays peu habitué aux manifestations de  masse, tous expriment lassitude et frustration face aux retombées de la  crise et au chômage, qui a continué à grimper au premier trimestre avec  un taux record de 21,19%. En février, 44,6% des moins de 25 ans étaient sans emploi.

    Demain, dans l'Humanité, notre analyse sur les enjeux des élections municipales et régionales du dimanche 22 mai.

     

     

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    Suicide chez Renault : la "faute inexcusable" reconnue

     La "faute inexcusable" de Renault dans le suicide en 2006 d'un  ingénieur du Technocentre à Guyancourt (Yvelines), a été confirmée jeudi  par la cour d'appel de Versailles.

    Il s'agit du premier dossier à parvenir à ce stade de la procédure. "La cour d'appel a dit que Renault avait  nécessairement conscience du danger auquel était exposé Antonio B au  regard de sa charge de travail" a commenté Me Rachel Saada, l'avocate de  la famille du salarié.

    Le tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass)  de Nanterre avait relevé le 17 décembre 2009 la "faute inexcusable" du  constructeur au motif qu'il "aurait dû avoir conscience du danger  auquel" son salarié "était exposé dans le cadre de son activité  professionnelle". L'ingénieur de 39 ans s'était jeté du cinquième  étage du bâtiment principal du Technocentre, le 20 octobre 2006. Il  s'agissait du premier des trois suicides en quatre mois de salariés du  Technocentre, dont deux sur leur lieu de travail.

    A lire :

    --> La descente aux enfers d’un « homme bien »

    http://humanite.fr/19_05_2011-suicide-chez-renault-la-faute-inexcusable-reconnue-472504

     Suicide d'un salarié : la "faute inexcusable" de Renault confirmée

    La "faute inexcusable" de l'entreprise Renault dans le suicide en 2006 d'un ingénieur du site de Guyancourt (Yvelines) a été confirmée jeudi 19 mai par la cour d'appel de Versailles. Une décision qui prouve que "Renault avait nécessairement conscience du danger auquel était exposé Antonio B. au regard de sa charge de travail", estime l'avocate de la famille du salarié, Me Rachel Saada

    Déjà condamné en première instance par le tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) de Nanterre en décembre 2009, au motif qu'il "aurait dû avoir conscience du danger auquel" son salarié "était exposé dans le cadre de son activité professionnelle", le constructeur automobile avait fait appel de la décision.

    PLUSIEURS DOSSIERS EN COURS DE PROCÉDURE

    L'ingénieur de 39 ans s'était jeté du cinquième étage du bâtiment principal du Technocentre, le 20 octobre 2006. En quatre mois, l'entreprise avait déploré trois suicides de salariés du Technocentre, dont deux sur leur lieu de travail.

    D'autres cas de suicide chez Renault font actuellement l'objet de procédure judiciaire. Dans le cas de Raymond D., qui s'était donné la mort à son domicile le 16 février 2007, Renault a fait appel du jugement reconnaissant son suicide en accident du travail. Une décision préalable à la reconnaissance de la faute inexcusable. L'arrêt doit être rendu le 9 juin.

    En revanche, la "faute inexcusable" de Renault a été écartée en novembre 2010 par le TASS de Versailles dans le suicide d'Hervé T., technicien de 45 ans, retrouvé noyé en janvier 2007 aux abords du Technocentre. La famille du salarié a fait appel et attend une date d'audience, selon leur avocat, Me Jean-Paul Teissonnière.

    Ces suicides, suivis d'autres cas chez PSA Peugeot-Citroën en 2007, avaient soulevé un débat sur la souffrance au travail. Renault avait alors pris des mesures pour améliorer les conditions de travail.

     

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  • AUTUN. Des dizaines de salariés dans le flou quant à leur reconversion.

    Dim : la réorganisation inquiète

    À Saint-Andoche, des dizaines de salariés se plaignent d’un « manque de considération » de leur direction ne connaissant pas avec exactitude la nouvelle organisation de DIM Autun. Photo M. Judic

    Dim Autun, tête de pont du groupe DBA. C’était la promesse du groupe il y a un an. Mais certains salariés autunois restent encore dans le flou quant à leur devenir suite au plan social.

    En avril 2010, la direction de DBApparel annonçait une réorganisation de ses activités au niveau européen. Le site Dim d’Autun devait être renforcé pour devenir « la tête de pont » du groupe en Europe dans le cadre d’une organisation par métier et non plus par marque.

    Un an après, certains salariés déchantent et se plaignent d’un manque de considération de leur direction. Certes, les 950 employés sont toujours à pied d’œuvre en cité éduenne. Mais selon les postes, le volume de travail n’est pas le même. Certains services n’ont plus de cadres tandis que certaines propositions de reclassement sont loin d’être alléchantes.

    Sur les 300 postes basés à Saint-Andoche, 58 personnes seraient concernées par le plan social et la réorganisation qui en découle. Ils ont reçu un courrier la semaine dernière.

    P., du service Recherche et innovation dénonce des propositions avec un salaire plus bas que ce qu’il touche actuellement. Même constat chez deux dames habitant Bourbon-Lancy qui ont déjà connu la fermeture de leur usine il y a dix ans et redoutent autant la potentielle instabilité de leur futur poste qu’une paye amputée de 200 euros. « On a le statut d’employés mais la direction nous propose des postes d’ouvriers… On ne souhaite pas se retrouver 30 ans en arrière ! ».

    « Organigramme   sans nom »

    Même les départs volontaires semblent en stand-by devant la réorganisation que d’aucuns jugent difficile à cerner. « L’organigramme est incomplet. Aucun nom n’y est mentionné », souligne Frédéric Besacier, délégué central CFE-CGC.

    Interrogé sur le sujet, le groupe DBA explique tenir tous les engagements formulés à l’époque et condensés notamment dans le livre I. « Le groupe s’est engagé à faire des propositions sans déclassement, c’est ce qui est fait actuellement. Compte tenu de la mobilité interne, les postes sont ouverts à tout le monde, avec une priorité aux personnes à reclasser dans le cadre de la réorganisation », indique l’attaché de presse Pierre-Samuel Guedj.

    Muriel Judic

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  •  La Stratégie du choc ; ne pas perdre de vue les idéologues de la tourmente pour savoir contre qui on se bat

    http://www.virusphoto.com/attachment.php?attachmentid=1539&stc=1&d=1192710178

    De temps en temps, il sort de son mutisme et vous balance un bout de texte, comme ça, histoire de dire    bonjour. 

    Ses interventions sont rares, mais vous aller le vérifier, précieuses.

     L'ami Serge nous distile aujourd'hui un de ces billets qui obligent à se touiller les boyaux de la tête.    Pas pour comprendre. C'est clair. Mais pour voir comment être citoyen conscient et actif pour bien tenir son bout de barricades. 

    Pas possible de faire semblant de ne pas comprendre, c'est net comme un trait de diamant sur une    vitre. 

     

    La Stratégie du    choc

     La politique capitaliste a des penseurs, plus doués certains que d’autres. Les moins doués ne faisant que reprendre    les idées des plus doués.

     Parmi les plus doués, le siècle passé, il y eut incontestablement Hayek et Friedman qui sont à l’origine de l’école    dite de Chicago qui forme des économistes qui ont pour mission d’apporter la bonne parole auprès des institutions ou éventuellement à l’intérieur d’autres écoles. 

    Hayek et Friedman sont aussi à l’origine de ces rencontres amicales et informelles qui réunissent des économistes, des    financiers et des politiques. 

    Par exemple, le groupe de  Bilderberg en est un. Sous prétexte de participer à un instant de réflexion entre    puissants, les politiques sont fortement encouragés à suivre les potions préparées par les Chicago boys. 

    En France, c’est depuis belle lurette que des politiques de la droite et de la gauche de gouvernement se succèdent    dans ces réunions. C’est ce qui pourrait expliquer le tournant de la gauche au gouvernement en 1982/1983. Les jeunes loups d’alors, Fabius, Jospin et d’autres avaient été invités et apparemment    avaient été de bons élèves. 

    Le FMI que dirige Strauss-Kahn est un territoire bien connu des Chicago boys. Les économiques de cette honorable    institution ayant tous terminés leurs études aux Etats-Unis dans des établissements où s’enseignent les théories de Milton Friedman. 

    En 2007, Naomi Klein publiait "La Stratégie du choc, la montée du capitalisme du désastre". La thèse    de la journaliste canadienne est que le capitalisme préfère les contextes les plus tourmentés, une politique théorisée par Friedman. 

    Pour avoir quelquefois fait référence aux enquêtes de Naomi Klein, je vous donne un lien avec quelques vidéos qui    peuvent aider à se faire une opinion en partant du principe qu'il ne s'agit pas d'avoir une vision apocalyptique ni de complot, mais que pour combattre efficacement, il vaut toujours mieux    savoir ce que l'on combat. 

    http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article5121 

    Serge


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  • Même celle là, Dali et ses montres molles ne l'avait pas vu venir:

     Théorie marxiste

       

    De plus fort en plus fort, contre les trains en retard, le train à horaire variable :

    Comme vous l'avez peut-être entendu dire, la SNCF va mettre en route des trains à horaires variables.

    En gros, vous aller voir votre tante Berthe pour ses 87 ans, vous partez de Paris pour aller à Issoudun.

    Jusqu'à maintenant, si vous êtes franciliens, vous saviez qu'en montant dans le corail à 8h55 à la gare d'Austerlitz, vous arriviez à 11h35 à Issoudun ce qui permettait au cousin Roger de vous ramasser en sortant du PMU et d'être à l'heure des glaçons chez la tata.

    Vive le service public !

    Mais innovation liée la non suppression de RFF (merci qui ?) et au désengagement de l'état dans l'entretient des infrastructures, ça branle dans le manche. Faut ralentir les trains, surveiller où on met ses pieds sur les quais. Guillaume III dans un inquiétant élan de franchise a même dit    qu'il pouvait à terme y avoir des risques. Bref faut faire des travaux.

    Partant du principe que la montre n'étant pas inventé, que non seulement Christophe Colomb a traversé  l'atlantique qu'il est arrivé en Amérique mais qu'il a même réussi à en revenir, une congrégation de crânes d'œuf à trouvé la solution : La SNCF ne garantira plus que le train roulera ni son    horaire respecté ni même qu'il y aura un horaire si il roule.

    Nous ne savons pas si les formations de régulateurs ont intégré la manière de mesurer si la lune est phase montante ou descendante pour programmer les ordinateurs qui aident à commander les équipes de tractions et les engins moteurs, si les rames seront assujettis à variations éoliennes ou aux coefficients de marées, mais ce dont on est certain c'est que cette méga-connerie heurte comme pas possible et met en colère toute    la communauté cheminote.

    Conscient du besoin d'apporter sa pierre pour sortir de cette crise La Canaille fait une proposition.

    Renversons la vapeur.

    Vive le train à destination variable

    Les trains partiront à heure fixe d'une gare désignée, avec une composition standard en fonction du jour    de circulation. Ainsi les cheminots et les usagers retrouveront les principes du service public.

    Pour permettre aux boites sous-traitantes de se gaver des fonds publics captés pour faire les travaux quel ne fera plus la SNCF, dès lors, juste une petite modification : si les horaires sont fixe, la destination, elle, sera variable, on vous préviendra en cours de route.

    Peut-être n'avez vous n'avez pas de tante à Vendôme où à Beaugency ? Est-ce la faute à RFF ou de la SNCF ? Celle de Fa# ou de Gayssot ? Votre vie de famille ne les regarde pas.

    Et puis comme ça, sans même signer pour la légion, vous verrez du pays.

    Avec le train à destination variable c'est enfin renouer avec la poésie du voyage, celle des affiches de  Colin.

    Alors bien sur, les skis à La Turbale ou le canard gonflable au Mont Dore, faudra prévoir l'aléatoire. Qui oserait s'en plaindre ?

    Nous continuons de réfléchir à une origine variable à destination fixe, mais là nous ne sommes pas prêts.

          

    Pas prévu par le révéré titre 1 signaux mais du coté de l'avenue du commandant Mouchotte, ils y réfléchissent

    Par canaille le rouge


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  • Athènes, 16-19 mai 2011

    Théorie marxiste

    Intervention de Bernard Thibault au 12e congrès de la CES

    12e Congrès de la Confédération européenne des syndicats Athènes, 16-19 mai 2011

    Intervention de Bernard Thibault Secrétaire général, CGT France

    Chers Camarades, bonjour,

    « Résister pour rebondir » : ces deux verbes résument bien les enjeux auxquels nous sommes tous confrontés en tant que syndicalistes.

    Dans son intervention, John Monks a décrit avec la mesure et les mots justes, l’analyse de la crise, qu’il s’agisse de ses origines ou des responsabilités, mais aussi de ses conséquences dramatiques pour les salariés et l’ensemble des populations en Europe.

    Nous partageons ces constats.

    Dès le début de la crise, la CES a su réagir avec ses organisations pour tenter de résister aux plans d’austérité qui se sont multipliés dans les pays.

    Pour ne prendre que les huit derniers mois, nous avons pu mesurer combien il était utile, nécessaire et possible de coordonner nos mobilisations, et combien les salariés y étaient sensibles. Nous mesurons aussi les limites de nos capacités à peser contre les politiques d’austérité inspirées des positions patronales.

    Aujourd’hui, c’est le pacte « Euro + » imaginé par le président français et la chancelière allemande. Nous savons ce qu’il en est : le code du travail anglais ou roumain est trop rigide, les salaires et retraites sont trop élevés en Pologne et ailleurs, le principe du salaire minimum en Belgique et en France doit être aboli.

    Nos camarades grecs doivent rembourser une dette dont ils ne sont pas responsables, la retraite serait un acquis du passé. Il faudrait privatiser les services publics et réduire les budgets sociaux. J’ai bien entendu l’appel que nous adresse Madame Reding ce matin au nom de la Commission européenne : « à vous de créer un climat de confiance » nous dit-elle !

    Cela, nous savons le faire, nous savons diffuser la confiance. Mais la confiance ça se mérite, nous ne pouvons pas donner confiance dans une Europe où la parole des banquiers et des agences de notations compte plus que l’opinion des citoyens et des travailleurs. C’est difficile de donner la confiance quand le tableau de bord de l’Europe s’inquiète d’abord des bonus, des dividendes des actionnaires et non du chômage, de la précarité et des bas salaires, d’un autre partage de la richesse créée par les travailleurs.

    L’Europe est en panne sur le plan économique et sur le plan politique.

    Cette situation alimente la montée des thèses et des partis de l’extrême droite, nationaliste et xénophobe, dans un grand nombre de pays d’Europe. La France n’échappe pas à cette menace, à l’opposé des valeurs que porte le mouvement syndical international.

    Le pacte « Euro + » nous impose de décider dans ce congrès de passer à une étape supérieure d’organisation, de fonctionnement et d’exigences revendicatives coordonnées, entre nous, dans la CES. A partir du moment où les gouvernements et les employeurs se coordonnent pour imposer dans chaque pays les mêmes orientations fondamentales, le syndicalisme a impérativement besoin de s’entendre afin de prolonger les mobilisations nationales par des revendications communes et des mobilisations au plan européen.

    C’est ce que proposent notamment le document de discussion « Vers un marché du travail européen » et le rapport complémentaire « Pour une campagne de la CES contre le dumping social et salarial en Europe ».

    En effet, nous pensons que la question des salaires devrait être un axe fort et commun pour porter des exigences offensives en la matière, comme réponse pour sortir durablement de la crise. Structurer et mener une campagne pour gagner partout cette exigence qu’à « travail égal, salaire égal » devrait, avec le principe d’un salaire minimum, devenir la « carte de visite » de la CES. Cela donnerait du corps à nos batailles pour lutter contre le dumping social entre salariés et entre pays, par la garantie de droits salariaux de haut niveau opposables aux employeurs, partout où s’exerce la mobilité géographique et professionnelle.

    C’est par une solidarité dans l’action et dans la revendication que nous apporterons la meilleure réponse syndicale aux tentations du repli sur soi ou du chacun pour soi.

    Pour conclure, je veux remercier John pour le travail accompli comme Secrétaire général, Joël Decaillon, issu de nos rangs, ainsi que le Secrétariat qui a achevé son mandat dans des conditions difficiles.

    Je veux renouveler, au nom de la CGT française, notre solidarité à l’égard des syndicalistes et des travailleurs grecs, et les remercier d’avoir trouvé l’énergie pour nous recevoir chaleureusement pour les travaux de ce Congrès.

    Je vous remercie.

    Discours prononcé par John Monks, Secrétaire général de la CES, au Congrès de la CES

    Nous avons choisi la ville d’Athènes pour notre 12e Congrès parce que c’est l’œil du cyclone qui menace l’Europe et l’euro.  Nous sommes ici pour montrer notre solidarité. Nous ne sommes pas des bureaucrates en vacances, comme l’affirment certaines affichent dans les rues d’Athènes.  La Grèce est le premier pays qui a été confronté à des difficultés mais il y en aura d’autres.

    La Grèce est le berceau de la civilisation occidentale, mais aujourd’hui elle est aussi le berceau de la crise économique européenne.

    Les agences de notation tournent autour du pays telles des requins autour d’une victime blessée, et l’UE hésite manifestement à lancer un autre plan de sauvetage.

    Cette situation est en partie due à la Grèce elle-même – et en particulier aux problèmes liés à la collecte des impôts.  Mais les clauses de l’UE / du FMI sont trop sévères.  Les remboursements de la dette sont trop élevés et trop précoces.

    Nous l’avons dit dès le départ.  Et je n’ai aucun plaisir à l’affirmer – nous vous l’avions dit.

    Aujourd’hui, les options sont de plus en plus réduites. Personne ne veut commettre d’erreur – et tuer les banques grecques et peut-être d’autres –, ni voir la Grèce sortir de l’euro.  Mais il est urgent de restructurer la dette, d’assouplir les conditions de l’austérité, avec les efforts réciproques de la Grèce. L’austérité ne donne pas de résultats.  La Grèce ne pourra répondre à ses obligations que par la croissance, le respect par les riches et les nantis de leurs obligations à l’égard du pays, en particulier en ce qui concerne l’impôt, et l’adoption de programmes, y compris avec les syndicats, quant aux mesures à prendre.  Il est temps pour la Grèce de se rassembler et non de se désunir – et il est temps pour l’UE d’apporter son aide.

    C’est là un message de ce Congrès.

    Mais ce n’est pas le seul. Si des problèmes menacent aujourd’hui d’engloutir la Grèce, l’Irlande et le Portugal, c’est en réalité toute l’Europe qui est menacée.

    Telle un raz de marée, la  crise financière s’est abattue sur l’Europe en 2008.  Le crédit a disparu, la production industrielle s’est effondrée, les économies se sont arrêtées.

    Au début, l’UE s’en est bien tirée. Les banques ont été soutenues par les gouvernements qui ont assumé la responsabilité des créances douteuses.  Des programmes de travail à temps réduit, des systèmes de mise à la casse des véhicules, et d’autres incitants budgétaires ont permis de maintenir l’économie à flot.  Nous n’avons pas réitéré les décisions désastreuses des années 1930 qui ont précipité la récession et ont encore compliqué la situation.  Les leçons de Keynes semblaient avoir été tirées.

    Jusqu’à la Grèce, en 2010 !  La crise s’est alors déplacée des banques vers les dettes des Etats membres et certains pays individuels ont eux aussi été menacés.

    Alors que le sauvetage des banques a été facile à organiser – les principales décisions politiques ont été prises rapidement – il a été beaucoup plus difficile et tortueux de venir en aide aux pays.  Le “risque moral” a été ignoré lorsque les banques ont été confrontées à des difficultés, mais les Etats membres créditeurs considèrent les états débiteurs comme des bons à rien, des dépensiers incapables, méritant une aide mais aussi une punition.

    En règle générale, le Pacte Euro Plus opérera dans la zone euro et dans six autres pays à partir de 2013, en généralisant l’approche d’austérité, à moins que les économies nationales ne soient totalement compétitives.  Sinon, il est clair que les Etats membres devront abaisser les salaires, réduire les droits à la pension, opérer des coupes dans les dépenses sociales et dans d’autres dépenses publiques.

    Il est déjà clair que les mesures d’austérité sont inefficaces. En Grèce et en Irlande (et au Royaume-Uni où le gouvernement de coalition prescrit un remède similaire), la croissance stagne.

    L’UE doit changer d’orientation.  Elle doit davantage encourager la croissance et pas seulement invoquer les belles paroles de l’UE 2020.  La gouvernance économique ne peut pas être seulement une gouvernance d’austérité.

    Elle doit accorder davantage d’importance à l’égalité.

    Elle doit davantage aider les jeunes qui, à ce jour, sont les principales victimes de la récession.

    Elle doit rétablir la motivation en faveur d’un environnement plus durable et d’économies durables.

    Elle doit lutter contre la montée des eurosceptiques et de la droite nationaliste qui ravageront l’UE et ses voisins s’ils devaient un jour arriver au pouvoir.


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    Radars : la grogne en excès de vitesse à l'UMP

      "On est foutus ! Vos mesures, c'est une catastrophe électorale. Avec ça, on a perdu les élections", a lâché, au cours de réunion à huis clos à l'Assemblée avec les députés UMP, Jean Auclair, député de la Creuse.

    Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a affirmé mercredi qu'il  n'était pas question pour le gouvernement de renoncer à supprimer les  panneaux prévenant de la présence de radars fixes, à l'issue de cette réunion, repartis furieux de cette  rencontre. "La décision, c'est bien d'enlever les panneaux ! Elle n'est absolument pas remise en cause", a déclaré le ministre à la presse. "Cela  étant, le gouvernement a pleinement conscience qu'il (faut) faire de la  pédagogie de cette mesure et l'accompagner de moyens d'informations  supplémentaires pour que l'automobiliste soit aidé à respecter les  limites de vitesse", a-t-il dit. Le gouvernement ne reviendra pas  non plus, a insisté Claude Guéant, sur l'interdiction des avertisseurs de  radars, l'autre mesure très contestée par les députés UMP parmi celles  annoncées la semaine dernière lors d'un comité interministériel de  sécurité routière. "Il ne s'agit pas d'embêter les gens" avec ces  mesures mais de lutter contre l'insécurité routière, a affirmé le  ministre de l'Intérieur.

    Parmi la centaine de députés UMP présents  à cette réunion, la grande majorité d'entre eux sont repartis très  mécontents. "Ca ne nous convient pas ! Nous n'en resterons pas là", a  prévenu Alfred Trassy-Paillogues, député UMP de Seine-Maritime, en promettant des "actions". "Le  racket, ça suffit !", a lancé Bernard Depierre, député UMP de Côte-d'Or.

    Cette réunion fait suite aux mécontentements de plusieurs députés UMP qui ont chahuté le premier ministre François Fillon, hier, lors d'une rencontre  hebdomadaire à huis clos, du groupe UMP à l'Assemblée nationale.

     

     

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