Soyons donc fiers de nos combats et de nos propositions. Et mettons tout en oeuvre pour que la question présidentielle ne soit pas réduite à un concours de divas médiatiques, actionné de l’Elysée, qui exclura ou réduira à presque rien la question fondamentale du devenir concret de nos concitoyens.
Nous avons la responsabilité d’être au coeur du débat, de tous les débats.
Nous avons la responsabilité de nous faire entendre et travailler à ce que nos compatriotes, le monde du travail, ceux des cités, ceux des campagnes, des villes des villages, ne soient pas relégués au rang de spectateurs de leur propre destin.
Nous avons la responsabilité d’en faire les acteurs de leurs projets et de leur victoire.
Car, cette bataille, nous l’abordons avec un objectif simple : refuser la mal vie vers laquelle nous entraînent inexorablement les logiques capitalistes.
Rassembler et faire gagner les aspirations concrètes des Françaises et des Français, de la plus grande majorité des Français possible, à vivre mieux et à espérer enfin une vie meilleure pour leurs enfants.
Quand nous disons une vie meilleure pour nos enfants, j’entends une vie passionnante où chacune et chacun s’épanouira et apportera sa pierre à la construction d’une société de l’égalité.
Et cette bataille, nous la conduisons avec des convictions bien chevillées au corps. Ces convictions qui animent les militants communistes depuis 90 ans, ces convictions qui forcèrent le destin social de notre pays lors de l’élaboration du Programme du Conseil National de la Résistance.
L’avenir de la France passe par le progrès social, j’insiste, « par le progrès social », indissociable du progrès écologique. Et l’un et l’autre, ou plutôt l’un en l’autre, ne se réaliseront qu’avec la primauté donnée aux citoyens en rendant la parole au peuple français.
Retrouvons le sens du partage et du bien commun.
Ensemble, incarnons l’avenir.
Ensemble, reprenons nos vies en main.
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Hier, l’Ecole a brûlé ! Ont brûlé avec, les rires des enfants sur les photos jaunies
Elle était belle et fière, fière de ses élèves Elle nous avait tous vu grandir, ceux qui sont parti, ceux qui sont là L’Ecole ne faisait pas le tri. Les enfants, elle les recevait comme ils sont Petits ou grands, cons ou intelligents, elle les aidait à grandir
Hier à Neuilly un âne a enfermé à clé la princesse de Clèves
Il a bien rigolé l’ignorant, lui qui n’a connu que le goût l’argentElle était tout et son contraire l’école. Science et inconscience, rires et larmes L’Ecole, elle t’en apprenait des choses mine de rien Même des choses inutiles comme l’histoire ou la littérature. C’est dire !
Hier à Neuilly, une très vielle et très riche à fait claquer ses dents en rigolant : Bien fait pour eux sales gosses
Sur ses murs les prénoms et les gros mots des anciens Sont suivi par les prénoms et les tags des derniers arrivés Ses murs son devenus gris et noirs de suie Le feu a tout emporté. Même les souvenirs
Hier, inculte et plein de haine il est venu avec des allumettes
Et gesticulant, rigolant méchamment, il à pensé : pleurez maintenant !Elle t’ouvrait les yeux sur le monde, sur la vie Subversive finalement, sous son masque de sage Elle t’apprenait la curiosité et l’esprit critique, l’Ecole C’est pour ça qu’elle devait mourir
Hier, une blonde borgne a bien rigolé : J’en avais rêvé, il l’a fait !
L’école vivait simplement. Elle faisait une petite sieste au soleil d’été Et en septembre elle se réveillait pour accueillir la nouvelle équipe Elle avait du savoir vivre et de l’éducation l’Ecole C’est qu’elle savait d’où elle venait et le prix du sang versé pour elle, l’Ecole…
Hier, en plein été, un âne aliéné à ses maîtres, a décidé que l’école coûtait trop cher Hier, il a plu des gouttes rouge sang et le granit a saigné
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L'entente cordiale façon L Renault pas l'air très opposant le monsieur. Et l'entourage touve cela franchemeant plaisant
Kessler à l'action, campagne du Medef :"Cassez l'image ! Sortez des mémoires la période de la libération !".Ils poussent les feux.
un symbole de la reconstruction et de l'indépendance économique et des avancées sociales à liquider
Comment se construit une machinerie.
A ceux qui disait que les sentiments familiaux étaient des voix à entendre : Fumisterie !
A ceux qui après être restés passifs lors des répressions contre les salariés qui défendaient la nationalisation, ceux qui n'ont rien fait ou qui ont applaudi à la privatisation de la RNUR : Vous êtes aussi responsables !
A ceux qui disent qu'il n'y a pas de liens entre extrême droite, capital et appareil d'état : ouvrez les yeux !
La Canaille se félicite d'avoir mis en ligne l'appel à pétition pour exiger de France 2 un droit de réponse toujours refusé,
Il est évident qu'il va falloir maintenant passer à une dimension de riposte.
Les anciens de chez Renault, la CGT Renault, les organisations et associations d'anciens résistants et de mémoire déjà alertées et mobilisées vont sans aucun doute solliciter largement l'opinion. Prévenu parmi les premiers les lecteurs des c@rnet de la Canaille peuvent dès maintenant chacun de leur coté diffuser la pétition en lien ici :
Négationnisme, collaboration de la grande industrie et de la finance, ils remettent le couvert.
Il faut faire vite pour étouffer l'opération dans l'oeufs et renvoyer les négationistes là où ils n'auraient jamais du pouvoir sortir.
Combien ont eu raison les militants CGT de Renault et ceux qui avec Annie Lacroix Riz ont vu poindre la menace négationniste et l'opération qui vient d'être rendu publique par cette information :
"Les héritiers de Renault ont déposé une assignation devant le tribunal de grande Instance de Paris afin de contester la légalité de la nationalisation de Renault en 1945 et obtenir des indemnités, a-t-on appris jeudi auprès de leur avocat, confirmant une information du Monde.
"L'ordonnance de confiscation des biens est contraire aux principes fondamentaux du droit de la propriété", droit inclus dans la déclaration universelle des Droits de l'Homme, a déclaré l'avocat des héritiers, Me Thierry Lévy.
L'avocat a déposé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) pour contester l'ordonnance de nationalisation prise en 1945.
Si l'ordonnance est inconstitutionnelle, le tribunal pourra dire que la nationalisation constituait une "voie de fait", a dit Me Levy, dont les clients demandent par conséquent une indemnistation. "
L Renault , surnommé dans son entreprise "Hitler m'a dit"
Voici, venant du collectif des anciens de Renault la dernière information reçu avant la dépêche de cet après midi :
Madame, Monsieur,
Le 16 janvier 1945, Charles de Gaulle, soutenu par toutes les forces politiques et patriotiques de l’époque, signait une ordonnance instituant la nationalisation des usines Renault.
Une nouvelle entreprise négationniste, relayée par d'autres médias, vise à présenter Louis Renault en victime osant affirmer qu’il n’aurait pas collaboré avec l'ennemi !
C’est une insulte intolérable envers la mémoire de toutes les victimes de la barbarie nazie et en particulier envers les résistants de l’entreprise morts sous les balles nazies ou dans les camps de déportation.
Lors d’un premier envoi vous avez reçu le texte de la pétition de syndicalistes de Renault Roger Silvain, Michel Certano, Aimé Halbeher et Annie Lacroix Riz Historienne rédigée pour protester contre la présentation mensongère et unilatérale du dossier de la collaboration de Louis Renault avec l’ennemi sous l'Occupation, et solliciter le droit de réponse qui est obstinément refusé depuis le 2 mars 2011.
La pétition lancée sur internet et avec le support papier ci-joint exige un droit de réponse sur les médias et tout principalement sur la chaîne publique d’Antenne 2
Plus de 2800 signataires se sont déjà élevés à ce jour contre cette honteuse entreprise négationniste
pour EXIGER DU GOUVERNEMENT ET DU MINISTRE DE LA CULTURE ET DE L’INFORMATION, FREDERIC MITTERAND, un droit de réponse sur France 2
Des personnalités syndicales et politiques nationales, anciens résistants et familles de victimes de la collaboration, gens de culture, élus et démocrates d’horizons les plus larges sont signataires.
Une liste sera diffusée prochainement
Si vous ne l’avez pas encore fait, nous vous invitons à signer la pétition en ligne ci-dessous repris par de nombreux cites amis
(cliquez sur l’un ou l’autre des deux liens ci-dessous) Vous trouverez des éléments complémentaires
Le webmaster de www.historiographie.info
:http://www.historiographie.info/renaultchars.pdf
Nous vous invitons à participer à une nouvelle initiative le Mardi 24 Mai 2011
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Comme ça tombe bien cette «polémique» dans la majorité sur le RSA. Ainsi, au lieu de parler de privilèges des riches, on parle des abus des pauvres. Car les pauvres abusent, et plus que ça, ils sont même une maladie sociale, porteurs du cancer de l’assistanat. Laurent Wauquiez, auteur de la proposition visant à limiter le « cumul » des minima sociaux à 75 % du smic, aurait été recadré sévèrement par François Fillon lors de la réunion mardi à l’Élysée des dirigeants de la majorité : « La vocation d’un ministre, ce n’est pas de prendre des initiatives personnelles pour exister ! » Bien sûr, mais Laurent Wauquiez ne le savait pas ? Lui qui passe pour l’un des très bons élèves du gouvernement se serait comporté en chien fou dans un jeu de quilles ? On a comme le sentiment qu’il aurait plutôt joué les poissons pilotes ou les demis d’ouverture.
Hier, le Figaro, loin de tacler le « fautif » s’empressait de titrer en une : « RSA, la majorité lance le débat sur l’assistanat. » Et l’un de ses chroniqueurs vedettes, Alain Gérard Slama, d’écrire, ce qui est déjà un programme : « Ainsi le RSA compliqué de M. Hirsch, ex-ministre d’ouverture, finira-t-il par être dans les chaudrons de l’UMP, commué en une idée simple. M. Wauquiez a péché par impatience. Il est seulement prié d’attendre. » En d’autres termes, Laurent Wauquiez a lancé le ballon à suivre. Et ce serait une pure coïncidence si cette charge contre les plus pauvres, ces profiteurs sans scrupule qui attendent tout de la société, arrive au moment où le gouvernement, avec la réforme de l’impôt sur la fortune adoptée hier en conseil des ministres, va alléger de fait l’impôt des plus riches ? À titre indicatif, 5 000 d’entre eux vont payer 20 000 euros de moins et 1 700 30 000 euros. 60 RSA d’économisés pour chacun d’entre eux. Pas mal. Mais à propos, à quel niveau de fortune correspond un tel allégement de la pénible charge fiscale pesant sur nos concitoyens. Plus de 16 millions d’euros pour chacun et donc, avec une calculette, 30 000 RSA. Mais ça, ce n’est pas du cumul, bien sûr, c’est le fruit du travail et essentiellement du travail des autres en profits, dividendes et judicieux placements, bref tout ce qui fait cette économie financiarisée dont on feint de se plaindre par ailleurs.
C’est obscène. Et cette réforme de l’ISF, en utilisant la suppression du bouclier fiscal, est une malhonnêteté, une escroquerie politique et intellectuelle. Première et emblématique mesure voulue par Nicolas Sarkozy, le bouclier fiscal était devenu le symbole d’une politique plus soucieuse des riches que de ces profiteurs du RSA. Le chèque de 30 millions d’euros à Mme Bettencourt l’avait achevé. Sa suppression étant devenue une mesure de salubrité politique pour le chef de l’État, la bonne idée était de faire d’une pierre deux coups en allégeant du même coup l’impôt sur la fortune. Un tour de passe-passe, en même temps que l’on détourne l’attention, précisément, vers les plus pauvres.
Mais l’opération RSA n’est pas qu’une diversion. Sa logique est bel et bien de remettre en cause l’idée même d’une telle prestation sociale en même temps que l’on rend les chômeurs responsables de leur situation, que l’on envisage de les contraindre à accepter des travaux dits d’intérêt général qui ne seraient rien d’autre que du travail forcé. Dans le même temps, c’est l’ouverture en fanfare d’une nouvelle chasse sur les terres du FN contre les « salauds de pauvres » vivant aux crochets de la collectivité et que l’assistance enrichit. C’est indigne.
C’est obscène et cette réforme de l’ISF, en utilisant la suppression du bouclier fiscal, est une malhonnêteté, une escroquerie politique et intellectuelle.
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Une accélération de la croissance économique au premier trimestre 2011 en France a créé la surprise ce matin. Un point de croissance, c’est plus que les prévisions annonçaient. Cette croissance est selon les économistes portée par l'investissement, la consommation et la reconstitution des stocks des entreprises. Une bonne nouvelle assurément, à tempérer toutefois. Elle ne serait que temporaire, un simple rebond, c’est ce que l’explique Alexander Law (Xerfi). Un freinage est à prévoir dès le deuxième trimestre". Selon lui, les périls annoncés sont l'inflation (prévue à 2,6% pour 2011) qui grignote le pouvoir d'achat, la flambée des cours du pétrole et des matières premières, le yo-yo de l'euro... Conclusion, selon Xerfi, la croissance sur l'année 2011 ne dépassera pas 1,7%. Ce matin, l'Insee a confirmé ce point de croissant, et a annoncé 58.800 emplois nets créés au premier trimestre dans le secteur marchand, une progression de 0,4%. L'Insee a confirmé aussi que la plupart des composantes de la croissance - mis à part le commerce extérieur - étaient orientées à la hausse au premier trimestre. Dans la zone euro, la croissance économique suit le même mouvement au premier trimestre, à 0,8% après seulement 0,3% les deux trimestres précédents, selon des données publiées vendredi par l'office européen des statistiques Eurostat. L'Allemagne, la première économie d'Europe, affiche pour janvier-mars une expansion de 1,5%. Du côté des mauvais réusltats, on trouve la Grande-Bretagne (+0,5%), l'Espagne (+0,3%) et l'Italie (0,1%).
Pour aller plus loin : Réfléchir sur les crises pour trouver une alternative au capitalisme
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de Bernard LAMIRAND
Il faisait un temps superbe ce jour là comme aujourd’hui.
Un joli mois de Mai dans toute l’expression du terme.
Une grande journée de manifestation que ce 13 mai 1968.
Le lendemain, les occupations d’usines vont commencer et se multiplier et plus de 10 millions de grévistes vont réclamer leur dû au patronat et au pouvoir. Des centaines de milliers de travailleurs vont ainsi défiler dans les rues des grandes villes françaises.
Le monde du travail, après les manifestations étudiantes réprimées par le pouvoir Gaulliste, entrait en action.
Dans ce 13 mai 1968 pesait 10 ans d’un pouvoir autoritaire mis en place avec l’aide de colons et des généraux félons de l’OAS à Alger en 1958.
J’ai dû ingurgiter comme beaucoup de gens du peuple ces 10 ans de gaullisme ; d’abord comme étudiant, puis ouvrier jardinier dans une propriété bourgeoise calaisienne ou la famille De Gaulle avait ses quartiers, et ensuite ayant repris mes études et ayant obtenu un diplôme d’aide comptable, j’étais embauché successivement dans une usine textile calaisienne puis à Usinor Dunkerque où j’allais vivre l’occupation de mon entreprise comme syndiqué de la CGT.
10 ans de gaullisme avec une bourgeoisie féroce, qui pesait sur tout, et nous empêchait, nous les jeunes, de nous exprimer et de sortir de ce carcan hérité d’un cléricalisme désuet et d’un monde patronal paternaliste.
Ces 10 ans furent l’objet de nombreux combats de la jeunesse et en premier lieu pour mettre fin à cette ignoble guerre d’Algérie, dernier avatar d’un colonialisme raciste et xénophobe.
Je militais à cette époque à la jeunesse ouvrière catholique et nous combattions autant cette sale guerre et aussi pour le respect des jeunes au travail.
C’est à partir de là, que j’ai connu et découvert le syndicalisme et la lutte de classe.
Mai 68 m’a permis de devenir un militant engagé comme on disait à cette époque et j’en suis fier aujourd’hui d’avoir été partie prenante de ces moments forts où l’unité de la classe ouvrière n’était pas un vain mot. Après 36, après la libération, qui furent certainement des grands moments d’enthousiasme, ce mai 68 devenait une nouvelle date dans l’histoire du mouvement ouvrier.
Nous avons obtenu pas mal de choses dans nos luttes à cette époque parce que nous avons été capables de dépasser les vieux clivages et de nous unir avec nos différences.
Mai 68, le journal l’humanité vient de publier un sondage qui montre que ce moment n’a pas été oublié par les français et surtout par les jeunes et qu’il est symbole de révolte et de changement encore aujourd’hui. Sarkozy qui voulait en faire un moment de répulsion en est pour ses frais.
Les tentatives réactionnaires pour le dévaloriser font plouf.
Le folkloriser « méthode Cohn Bendit » montre que cet individu a bien retourné sa veste.
Bien sûr, l’histoire ne se répète pas, mais elle peut servir à d’autres moments forts.
Je suis persuadé que la jeunesse d’aujourd’hui se prépare à faire sa propre révolution face à ce pouvoir issu de 1958 et qui n’a que trop duré.
Cela suppose d’expédier aux archives tous ces batteurs d’estrade de droite comme de gauche et d’extrême gauche qui embouteillent la vie sociale, économique et politique.
Dans tout cela les idées communistes ont toutes leur place.
Bernard LAMIRAND PCF J’y tiens.
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Bellaciao http://bellaciao.org/fr/spip.php?article66013
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Il y a bien eu un coup d'Etat le 13 mai 1958
Par Paul AllièsUn anniversaire de plus, mais généralement passé sous silence: voici 53 ans jour pour jour qu'à Paris l'Assemblée Nationale investit Pierre Pflimlin (MRP) à la tête d'un gouvernement de coalition avec des socialistes, des radicaux et des démocrates-chretiens. A Alger le Gouvernement Général est occupé et mis à sac par les partisans de l'Algérie Française, couverts par l'armée. Deux jours plus tard le général De Gaulle se déclare "prêt à assurer les pouvoirs de la République". La V° du nom va naître de ce qui est un coup d'Etat dans la parfaite tradition bonapartiste.
Un demi-siècle plus tard, ces circonstances gênent ou sont minimisées. Le ralliement aux institutions gaullistes est tel, l'engouement pour les élections présidentielles est si grand qu'on préfère oublier, à droite mais aussi à gauche cet avènement par la force d'un régime qui nous régit toujours. Pourtant comme l'a jugé Serge Berstein, "c'est un 6 février 34 qui aurait réussi"; ce qui n'est pas rien. Ce coup d'Etat a e effet repris la même division du travail entre les ligues d'extrême-droite et la droite parlementaire dans les années Trente quand celle-ci faisait appel à celles-là pour déstabiliser le pouvoir quand la gauche le détenait. L'occultation de cette réalité tient pour beaucoup à la manière dont De Gaulle a ensuite promu une république autoritaire, le faisant passer pour un acteur consensuel capable de juguler les pulsions fascisantes de l'armée coloniale. Il aurait en quelque sorte sauvé l'essentiel, vu "l'effondrement naturel de la IV° République", thèse gaulliste récurrente.
Et pourtant: les réseaux gaullistes ont bien été déterminant dans ce coup d'Etat. Celui des partisans de l'Empire colonial (Foccart, Guichard); celui des "Républicains sociaux" (Michel Debré) qui mènent campagne permanente depuis juin 57 à la fois pour l'Algérie française et pour une révision constitutionnelle; celui des néo-bobapartistes ( Sanguinetti) qui préparent une action subversive contre la IV° République. Ils s'appuient sur les associations d'anciens combattants mais aussi la presse populaire de Dassault (Jours de France) pour exiger de René Coty un appel à De Gaulle (2.500 ouvriers des usines Simca à Poissy ont été enjoints par leur syndicat maison de signer une lettre en ce sens au président de la République).
Le souci des gaullistes est de contrôler les ultras d'extrême-droite (Le Pen) issus du poujadisme et restés très actifs en Algérie notamment dans les milieux de l'encadrement militaire. Ils ont renoué avec les complots, les idées et les hommes de La Cagoule de 1935 qui veulent toujours instaurer "un Etat chrétien, corporatif et décentralisé". Ils ont pour cela bel et bien mis au point le scénario qui va se réaliser le 13 Mai à Alger avec la prise du Gouvernement Général et la création d'un Comité de Salut Public. Ils prévoyaient d'investir la manufacture d'armes de St Etienne et la ville de Lyon; et pariaient sur un "soulèvement communiste" qui aurait permis la levée en masse des Français d'Algérie et leur débarquement en métropole grâce à l'encadrement des régiments de parachutistes.
L'armée était donc à la charnière de tous ces réseaux activistes, gaullistes et ultras. Elle laisse se dérouler la prise du bâtiment du Gouvernement, le général Salan lui donnant même une dimension officielle et nationale en appelant à manifester solennellement dans tout le pays. Il soutient l'idée d'un Gouvernement de Salut public avec De Gaulle à sa tête et l'appui de tous les réseaux de "défense de l'Algérie Française", y compris ceux d'extrême-droite. L'"opération Résurrection" est conçue par les généraux Petit, Salan, Jouhaud, Massu, Ely, Dulac. C'est le complot par excellence qui va de la révocation des préfets (violemment à Oran) et à la prise de contrôle de la préfecture d'Ajaccio par les paras (ce qui est fait le 24 mai). L'aboutissement devait être l'arrivée de Salan et des troupes factieuses à Paris débouchant sur un appel au général De Gaulle. Celui-ci a bel et bien donné son accord "en dernière extrémité" à ce plan le 29 mai pour le reprendre aussitôt, inquiet dans doute d'un risque de guerre civile suite à la mobilisation de rue du Parti communiste et de la gauche (nonobstant les tractations de Guy Mollet). Mais reste une tâche indélébile: le premier communiqué de De Gaulle en date du 15 mai ne contient pas un seul mot pour condamner les émeutiers ni le passage des chefs militaires dans l'illégalité.
Ce 13 mai fut donc bien un coup d'Etat, utilisé par De Gaulle pour obtenir une dévolution légale du pouvoir qui sera définitive avec le référendum de septembre sur l'approbation de la Constitution de la V° République. Le 2 décembre 1852, Louis-Napoléon l'avait bien résumé: "Je ne suis sorti de la légalité que pour entrer dans le droit". Le droit d'un régime plébiscitaire, autoritaire, présidentialiste, ce que fut et reste la V° République: un "coup d'Etat permanent" si bien dénoncé par Mitterrand, si vite oublié ensuite. Il continue quoiqu'en veuille une gauche paresseuse et opportuniste. Son éventuel retour au pouvoir ne pourra faire l'économie d'un retour sur ce passé pour inventer une nouvelle République démocratique.
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Lapin en civet d'André Chassaigne
Par André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme, maire de Saint-Amant-Roche-Savine, publié le 14/04/2011 à 18:12
Député du Puy-de-Dôme, maire de Saint-Amant-Roche-Savine, l'homme cuisine ce plat depuis quarante ans!
Temps de cuisson : 2 à 3 h
Ingrédients pour 6 personnes
1 lapin de 1,5kg
200g de lard de poitrine demi-sel
4 échalotes
4 carottes
3 cuillères à soupe de farine
1 cuillère à soupe de saindoux
1 verre de sang
1 bouteille de vin rouge d'Auvergne
1 vingtaine de petits oignons
1 bouquet garni
muscade, sel, poivre
Découpez le lapin en morceaux en le désarticulant pour ne pas faire d'esquilles d'os. Coupez le lard en lardons. Hachez finement les carottes et les échalotes. Roulez les morceaux de lapin dans la farine.
Dans une cocotte, faites dorer les lardons sans matière grasse, à feu très modéré. Retirez-les.
Ajoutez le saindoux et les morceaux de lapin. Faites-les dorer à feu vif. Dès qu'ils prennent couleur, ajoutez le hachis de carottes et d'échalotes. Laissez dorer.
Mouillez avec le vin, ajoutez de l'eau s'il le faut pour recouvrir juste les chairs. Ajoutez les lardons et le bouquet, couvrez. Faites cuire à petits bouillons pendant 1 h.
Salez, poivrez, râpez une pointe de muscade. Goûtez! Ajoutez les oignons. Continuez à laisser mijoter à très petit feu. Au moment de servir, délayez le sang avec quelques cuillerées de jus.
Hors du feu, mélangez-le à la sauce en remuant (en l'absence de sang, un carré de chocolat noir très corsé donnera de la couleur).
À partir de ce moment, gardez chaud sans faire bouillir. Servez avec des pommes de terre cuites à l'eau.
"Je cuisine ce lapin en civet depuis près de quarante ans. Dans les fermes auvergnates, en alternance avec la volaille, le lapin domestique était le complément dominical au cochon de la ferme, tué solennellement chaque année lors de "la fête du cochon". Les anciens le cuisinaient souvent en civet, mais plus simplement que cette recette. Ils rajoutaient parfois des champignons. Il s'agit là du seul plat que je cuisine encore, très rarement il est vrai, pour des amis qui ne manquent pas de saluer en toute objectivité le cuisinier hors pair et de reconnaître, comme il se doit, une approche créative... que le mandat de député n'a pas étouffé! Ce plat est aussi la porte ouverte pour raconter l'histoire de Marius, mon grand-père paternel. Il était "peïllarot", c'est-à-dire ramasseur de peaux de lapin, qu'il achetait de maison en maison. Les enfants se bousculaient pour récupérer les pièces jaunes de la vente. Le soir, après force verres de vin, le vélo le ramenait à la maison avec quelques dizaines de peaux de lapin sur les porte-bagages avant et arrière. Comme on dit chez nous: "Il n'était pas tout seul!""
André Chassaigne
Extrait de La Cuisine de la République, cuisinez avec vos députés, paru le 14 avril 2011 aux éditions du Cherche Midi. 180 recettes, 290 pages, 29 euros. les droits de cette oeuvre collective seront intégralement reversés à la Fondation de France.
Cherche Midi/P.-L.Viel/V.Drouet
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"Non aux usines à bébés", "Cigogne oui, pigeon non". Plusieurs milliers de personnes ont manifesté pour une meilleure reconnaissance des sages-femmes, jeudi à Paris, à l'appel d'une intersyndicale de la profession et de collectifs d'usagers.
Les manifestants (2.900 selon la police, 5 à 6.000 selon les organisateurs) ont défilé de Port-Royal aux Invalides derrière une grande banderole proclamant "une femme, une sage-femme". La foule, qui a aussi ironisé sur les rumeurs de grossesse concernant Carla Bruni, l'épouse du chef de l'Etat, en chantant: "Carlita, quand t'accoucheras, soit forte, les sages-femmes, elles ne seront plus là".
Les sages-femmes, dont le mouvement était soutenu par le Conseil de l'ordre de la profession, réclament une autonomie de leur formation initiale au sein de l'Université, comme les médecins et les dentistes. Elles souhaitent aussi une évolution de leur statut avec la reconnaissance de leur niveau d'étude (Bac+5) ainsi qu'une revalorisation de leur salaire, gélé depuis 2002, et des cotations de leurs actes médicaux.
Actuellement, 23.870 sages-femmes exercent en France, dont moins de 2% d'hommes, selon les chiffres officiels. Le traitement net mensuel d'une sage femme de classe normale dans la fonction publique hospitalière est de 1.621 euros en début de carrière et de 2.691 euros en fin de carrière, primes et indemnités comprises.
Un appel à la grève avait également été lancée à l'occasion de la manifestation qui coïncidait avec la journée internationale des sages-femmes. Les chiffres de grévistes, qui peuvent être réquisitionnés dans les hôpitaux publics, n'étaient pas disponibles en début d'après-midi.
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Le Front de Gauche doit être dans la rupture avec le capitalisme.
Le candidat PCF André Chassaigne fait campagne au Creusot
André Chassaigne, député communiste de la 5 e circonscription du Puy-de-Dôme et candidat à l’investiture du Front de gauche (PCF, parti de gauche et gauche unitaire) pour les élections présidentielles de 2012, était hier soir au Creusot. Face à une salle Guynemer pleine, il a répondu pendant deux heures aux questions des militants du PCF et à celles des plus rares militants du parti de gauche présent, parti dont le médiatique président Jean-Luc Mélenchon brigue lui aussi cette investiture.La direction du PCF lui a d’ailleurs récemment attribué sa préférence, ce qui ne semble pas du goût de l’ensemble de la base, certains jugeant important une voix communiste dans la campagne présidentielle. A. Chassaigne a longuement expliqué sa conception du Front de gauche, insistant à plusieurs reprises sur « une possibilité de rassemblement pour peser » et non sur « un nouveau parti politique ». Une manière de se démarquer tout en restant extrêmement lucide sur la situation de son parti qui « a perdu petit à petit de l’audience. « Nous avons besoin d’un PCF qui porte une approche de la société et une façon d’analyser la société », insiste toutefois l’élu auvergnat qui préfère parler projet que dénoncer son « adversaire » Mélenchon.
Si un projet avec les autres composantes du Front de gauche est « en cours d’élaboration », les militants communistes n’ont pas caché leurs inquiétudes sur les divergences d’opinions qui existent. Mais A. Chaissaigne souhaite « jouer collectif » et « mettre en œuvre un programme commun de transformation de la société ».
Florence richard
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Les héritiers Renault demandent réparation pour "préjudice économique et moral" causé par la nationalisation
Les plaignants utilisent aujourd’hui la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) pour contester la nationalisation-sanction de 1945, pour cause de collaboration. La question prioritaire de constitutionnalité permet de contester devant le juge une disposition législative, si le plaignant estime que la décision est contraire à la constitution. Et d’après de l’avocat des petits enfants Renault, dont les paroles sont rapportées dans le Monde daté du 13 mai, cette nationalisation porte atteinte à cinq principes constitutionnels. Il demande donc réparation à l’Etat pour le préjudice matériel et économique subit par les héritiers. Selon l'assignation déposée, un ou plusieurs experts pourraient être chargés de mesurer l’ampleur et donc la valeur, du préjudice subit. Il est indiscutable que Louis Renault a participé à l’effort de guerre allemand. Et ce dès l’été 1940, où il est prouvé que les usines du constructeur ont servi à réparer les chars allemands, puis à les moderniser et même à les construire. Ce pourquoi Louis Renault a été arrêté en septembre 1944, pour collaboration avec l'ennemi. La confiscation et nationalisation des usines Renault fut soumis au gouvernement provisoire de la République française fin 1944, décision présidée par le général de Gaulle. La confiscation n’a porté que sur les parts détenues par Louis Renault et ses administrateurs. Les autres actionnaires ont été indemnisés. Le dernier épisode nauséabond de la série des procès portés par les héritiers Renault remonte à juillet dernier, où la cour d’appel de Limoges a condamné le Centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane à retirer de l’exposition permanente une photographie de l’industriel, entouré d’Hitler et de Göring, et dont la légende mentionnait : «Louis Renault fabriqua des chars pour la Wehrmacht». On vous conseille cet article pour suivre les péripéties des petits enfants de l’industriel devant les tribunaux : Quand les héritiers Renault effacent la collaboration.
Une assignation à lier bien entendu avec l'acharnement d'Hélène Renault à réhabiliter Louis Renault, cas qui sera en débat à l'Assemblée nationnale, le 24 mai prochain, de 17 à 20 heures. Evènement qui survient après reportage pour le moins partial diffusé au JT de France 2 le 2 mars derniers.
Nationalisation de Renault en 1945 : les héritiers assignent l’Etat!Les héritiers de Renault ont déposé une assignation devant le tribunal de grande Instance de Paris afin de contester la légalité de la nationalisation de Renault en 1945 et obtenir des indemnités, a-t-on appris jeudi auprès de leur avocat, confirmant une information du Monde.
"L’ordonnance de confiscation des biens est contraire aux principes fondamentaux du droit de la propriété", droit inclus dans la déclaration universelle des Droits de l’Homme, a déclaré l’avocat des héritiers, Me Thierry Lévy.
L’avocat a déposé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) pour contester l’ordonnance de nationalisation prise en 1945.
Si l’ordonnance est inconstitutionnelle, le tribunal pourra dire que la nationalisation constituait une "voie de fait", a dit Me Levy, dont les clients demandent par conséquent une indemnisation.
"Le 2 mars 2011, Monsieur PUJADAS a présenté au journal de 20 H. de la chaîne publique de France 2, un dossier spécial intitulé « Louis Renault a-t-il collaboré avec l’Allemagne nazie ? » Ce dossier fut entièrement consacré à blanchir celui qui fut l’objet d’une confiscation de ses usines décidée par l’Assemblée Nationale le 15 novembre 1944 pour collaboration avec l’ennemi. L. Renault fut emprisonné et mourut en prison. Le 16 janvier 1945, Charles de Gaulle, soutenu par toutes les forces politiques et patriotiques de l’époque, signait une ordonnance instituant la nationalisation des usines Renault. Voici un extrait de l’exposé des motifs : « Alors que les livraisons fournies par la société Renault à l’armée française s’étaient montrées NOTOIREMENT insuffisantes pendant les années qui ont précédé la guerre, les prestations à l’armée allemande ont, durant l’occupation, été particulièrement importantes et ne se sont trouvées freinées que par les bombardements de l’aviation alliée des usines du Mans et de Billancourt." La mairie de Boulogne sur ses panneaux publics consacrés à la mémoire des usines Renault rappelle d’ailleurs clairement ces faits historiques. L’initiative de M.PUJADAS et de la direction de France 2 est un outrage à la mémoire de tous les patriotes morts pour la France, de tous les salariés de Renault arrêtés, torturés, fusillés pour fait de sabotage et de résistance à l’intérieur comme à l’extérieur des usines Renault de Billancourt et du Mans. Sollicités pour exiger un droit de réponse, les services de PUJADAS ont sèchement refusé." Nous appelons tous les démocrates de notre pays, tous les élus de la nation, tous les témoins et les associations d’anciens combattants, déportés, ou de fusillés, les historiens, syndicalistes et gens de culture à signer cette pétition
FAMILLE RENAULT : REHABILITATION, INDEMNISATION!Nationalisation de Renault en 1945 :
les héritiers assignent l’Etatje cite
Les héritiers de Renault ont déposé une assignation devant le tribunal de grande instance de Paris afin de contester la légalité de la nationalisation de Renault en 1945 et obtenir des indemnités, a-t-on appris jeudi auprès de leur avocat, confirmant une information du Monde.
«L’ordonnance de confiscation des biens est contraire aux principes fondamentaux du droit de la propriété», droit inclus dans la déclaration universelle des Droits de l’Homme, a déclaré l’avocat des héritiers, Me Thierry Lévy.
L’avocat a déposé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) pour contester l’ordonnance de nationalisation prise en 1945.
Si l’ordonnance est inconstitutionnelle, le tribunal pourra dire que la nationalisation constituait une «voie de fait», a dit Me Levy, dont les clients demandent par conséquent une indemnistation.
Les requérants sont les huit petits-enfants de Louis Renault, fondateur du constructeur automobile.
Si le fameux épisode des taxis de la Marne durant la Première Guerre mondiale avait contribué à la popularité et à l’essor du constructeur, son attitude durant l’Occupation fut plus controversée.
Placée en 1940 sous contrôle allemand, Renault a fabriqué du matériel pour la Wehrmacht, ce qui lui valut d’être accusé de collaboration à la Libération et d’avoir été la seule entreprise à être sanctionnée par une nationalisation.
Campagne de réhabilitation
A l’inverse des familles fondatrices de Citroën, Panhard et Peugeot, Louis Renault, arrêté en septembre 1944 pour collaboration, est dépossédé par simple ordonnance du 16 janvier 1945, qui transforme Renault en une Régie nationale. Il ne devait toutefois pas vivre cette expropriation, étant décédé le 24 octobre 1944 à la prison de Fresnes, sans avoir pu être jugé.
L’assignation déposée le 9 mai s’inscrit dans une campagne de réhabilitation de Louis Renault lancée par ses petits-enfants.
En 2010, la justice avait condamné le Centre de mémoire d’Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) à retirer une photo montrant Louis Renault entouré d’Adolf Hitler et de Hermann Göring au salon de l’auto de Berlin en 1939, avec une légende dénonçant la collaboration de l’entreprise française avec l’Allemagne nazie.
La justice leur avait donné raison, d’abord parce que la photo, censée illustrer l’Occupation, avait été prise avant et ensuite parce que la légende imputait à Louis Renault «une inexacte activité de fabrication de chars» pendant la guerre.
«On sait qu’en 1967, les héritiers ont déjà obtenu des indemnisations. S’ils arrivent à leur fins, cela peut coûter au contribuable français plusieurs centaines de millions d’euros, et cela peut en encourager bien d’autres», déplorait en mars Sylvain Roger, ancien responsable CGT chez Renault Fin de CITATION
Ce n’est qu’un DEBUT!
IL FAUT FAIRE PLUS et MIEUX!
Nous avons déjà eu , il y a des années un Résistant aux menées antinationales , Denis Kessller , Vice président du MEDEF et Assureur plein d’assurance qui a fustigé cet héritage putride du Conseil National de la Résistance judéo- gaullo- communiste.
A L’heure ou le SARKOSYSME , réhabilite les thèses longtemps méprisées injustement comme la Race, l’Ordre, la Famille, le Travail, et ou la fille du glorieux parachutiste au couteau de la Waffen SS JM LE PEN, fait un tabac dans les médias, avec les RENAULT, il nous faut rendre à la France éternelle, fille ainée del’Eglise et des Coffre forts, ses titres de noblesse que des mercenaires"hirsutes et menaçants" ont sali ignominieusemrent
Nous devons rappeler que, ce que les Historiens nomment la RESISTANCE fut anticonstitutionnelle
Contrairement aux pleins pouvoirs votés à notre cher disparu Philippe PETAIN, investi par l’Assemblée nationale issue du FRont populaire(à 80 voix près sans compter ,parce que antifrançais les députés communistes alors détenus)
Donc, initiée par un déserteur, général fait long,... cette inconstitutionnelle parenthèse est une tâche qu’il faut laver!
Tous , avec les héritiers RENAULT, dimanche, rendez vous devant le MEDEF pour partir en manifestation patriotique
Louis RENAULT , comme d’ailleurs lePrésident LAVAL, nos regrettés HENRIOT, DORIOT, BOUSQUET, PAPON , doivent rentrer au Panthéon..
Il ya va de l’honneur de la FRANCE..!
..Celle du CAC(a)40
Bordeaux le 12 Mai 18h10
Pour la création d’un large comité de soutien
A.C.
De : Alain Chancogne
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