• Portail de l'action des Elus et de la vie citoyenne

    Samedi :

    8h,blocage de la " Montée de Silhol " par d’énormes pièces métalliques.

    11h,blocage de la rue "Albert 1er " à hauteur de la mairie avec une nouvelle pièce métallique.

    " Selon la direction tout le monde est au travail,mais en réalité on ne nous donne rien à faire.Donc nous avons décidé de nous trouver une occupation."

    C’est avec cet humour grinçant que Richard Valmale,représentant CGT de RICHARD DUCROS,explique ces blocages.

    "Sauvons Richard Ducros ".Cette banderole installée au fronton de la mairie par Max Roustan député-maire UMP,aura vécu.

    Décrochée et brulée sur le parvis de la mairie,elle était le symbole de l’hypocrisie de ce représentant de Sarko,qui vote la casse industrielle à Paris,et ouvre sa grande gueule pour soi-disant défendre Richard Ducros à Alès.

    Après ce nettoyage,direction la sous-préfecture,pour prévenir(il faut être correct hein?) que : " nous avons 40 pièces en stock dans les ateliers,et nous sommes prêts à bloquer toute la ville s’il le faut!".

    La casse de Richard Ducros c’est 300 emplois directs et 800 emplois induits qui seront supprimés.

    Toute la population du bassin alésien est concernée.

    Lundi 11 avril,les représentants de la CGT seront reçus au ministère du travail.

    IL FAUT NOUS FAIRE ENTENDRE !!!

    Lundi 11 avril BLOCAGE DU ROND POINT DE LA SOUS-PREFECTURE toute la journée !

    Alors lundi, TOUS AVEC LES RICHARD DUCROS !

    Portail de l'action des Elus et de la vie citoyenne

    LE REBOURSIER


    votre commentaire
  • Grève du personnel chez Carrefour

    Portail de l'action des Elus et de la vie citoyenne

    L'enseigne de la grande distribution fait des bénéfices. Elle en fait profiter ses actionnaires et ne les redistribue pas à ses salariés qui quelques fois sont payés illicitement en dessous du smic.

    Carrefour fait des bénéfices et ça, en cette période de crise, c'est plutôt positif non ? Hein? Non?...

    Grève chez Carrefour : forte mobilisation, selon les syndicats

    FO, la CFDT et la CGT ont appelé à la grève, demandant une révision à la hausse des propositions salariales 2011 pour les 65.000 salariés du groupe. De 150 à 200 hypermarchés auraient été affectés, avec des taux de participation de 30 % à 75 %.

    Magasins bloqués en tout ou en partie, caisses fermées, livraisons stoppées : les salariés des hypermarchés Carrefour se sont fortement mobilisés samedi lors d'un mouvement de grève «sans précédent», selon les syndicats, pour ce géant de la grande distribution. Pour sa part, la direction a affirmé à l'AFP que «tous les magasins étaient ouverts et accueillaient les clients».

    FO, la CFDT et la CGT avaient appelé à la grève pour exiger de la direction qu'elle revoie à la hausse ses propositions salariales pour 2011 pour les 65.000 salariés du groupe. Les syndicats avaient maintenu leur appel malgré l'annonce in extremis, vendredi, par la direction d'une réouverture des négociations, tout en dénonçant un «piège grossier» destiné à casser la mobilisation. Les syndicats s'opposent aussi aux « NMO », c'est-à-dire les nouveaux modes opérationnels qui prévoient notamment d'avancer à 2 heures du matin, dans certains cas, le début de l'approvisionnement des hypers.

    «C'est la première fois que je vois toutes les organisations appeler à la grève le même jour, après 38 ans chez Carrefour», a souligné samedi Serge Corfa, de la CFDT Services qui estime qu'entre 150 des 200 hypermarchés ont été affectés. «Certains ont arrêté la grève après quelques heures. C'était prévu, le but n'étant pas de faire perdre excessivement d'argent à l'entreprise, mais de montrer le malaise profond des salariés», a commenté M. Corfa, qui évoque notamment les «8.000 suppressions d'emploi en deux ans, les réorganisations incessantes et les 6 milliards d'euros que vont toucher les actionnaires».

    Reprise des négociations mercredi

    «Les gens veulent une redistribution dans les entreprises», a pour sa part déclaré le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, au Mans où il est venu soutenir les salariés de l'hypermarché local. Selon des correspondants de l'AFP, les grévistes ont parfois érigé des barrages de chariots pour entraver l'accès aux magasins ou aux parkings, laissant passer les seuls piétons auxquels ils distribuaient des tracts.

    Il ne faut pas prendre les employés de Carrefour pour des têtes de gondoles !

    Par Lepost - <script type="text/javascript">// <![CDATA[ get_this_update("2011-04-09 15:01:00"); // ]]></script> Samedi 09 avril, 15h01

    Portail de l'action des Elus et de la vie citoyenne

     Ainsi, dans les Bouches-du-Rhône, ils bloquaient les entrées de parkings, selon une responsable FO, Dominique Beltrand. «Je peux vous dire qu'à Aix-en-Provence, le magasin est mort», précisait-elle dans la matinée. Ailleurs, comme au magasin d'Illzach-Mulhouse (Haut-Rhin), ils bloquaient aussi la réception des marchandises.

    A Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), une centaine de salariés ont manifesté devant l'établissement, en prévenant les clients qu'ils s'exposaient à une longue attente aux caisses, «tenues par les cadres» du magasin, selon Marc Zeiller, du Syndicat des commerces et services.

    Dans de nombreux magasins la proportion de grévistes étaient comprise entre 85 et 100%, selon Terglav Dejan, secrétaire fédéral FGTA-FO,. «Même là où nous sommes moins présents, il y a 30 à 50% de grévistes», a affirmé le responsable de FO, premier syndicat chez Carrefour (environ 45% des voix) qui évoque d'un «succès sans précédent».

    Qualifiant le mouvement de «mémorable», Franck Gaulin, délégué syndical central CGT, a souhaité que «la direction l'entende». La direction du groupe de distribution a proposé de reprendre les négociations salariales mercredi. Les syndicats jugent insuffisante l'augmentation proposée des salaires. Elle porte de 1% en mars et de 1% en octobre et est assortie d'une remise de 10% (au lieu de 7%) sur les achats dans les magasins de l'enseigne et d'une participation aux frais d'entretien des tenues de travail de 6 euros par trimestre.

    Mais pour les syndicats, cela ne suffit pas à compenser l'inflation et la perte de pouvoir d'achat des dernières années.«Il faut savoir que les trois quarts de nos caissières vont faire leur courses dans des hard-discount», indiquait samedi une responsable FO du Var, Chantal Puig.

    Photo  : DR

    LES ECHOS (SOURCE AFP)

    votre commentaire
  • Le compte-rendu synthétique de cette 3ème journée du 16éme congrès de la FSM reste à faire : pays, noms et responsabilités des intervenant(e)s, sujets traités, problématiques, débats, conclusions. Il viendra sous peu. D’ici là, simple feuille tombée de l’immense frondaison du congrès d’Athènes, ci joint :

    Impressions d’un congressiste

    Ce sont des voix venues de loin :

    C’est la voix de la mère qui ne se résigne pas à voir mourir de faim son enfant, alors que tant de richesses sont là, à portée de main, que l’on gaspille, que l’on brade ou que l’on détruit

    C’est la voix de l’homme plié comme un mauvais métal, jeté comme un fruit qu’on écorce.

    Elle montent des cargaisons humaines ballottées pire qu’aucun bétail au gré des ordres des banksters.

    Elles montent des recoins du monde, où vouloir le bonheur humain, c’est risquer la prison, la torture ou la mort, où militer commence par apprendre à vaincre la peur.

    Elles montent des profondeurs des peuples qui n’acceptent plus d’être spoliés, vendus ou humiliés. Ceux qui veulent reconquérir leurs ressources naturelles, ceux qui veulent décider pour leur propre pays, ceux qui veulent retrouver leur identité, leur langue, leur patrie, tout simplement leur dignité.

    Elles montent de partout où l’on relève la tête, où l’on dit dans toutes les langues humaines et d’un seul et même coeur humain : ?ya basta?

    Elle montent de partout où l’on refuse que l’homme soit chair à canon, chair à profit, de partout où l’on veut que la terre soit enfin, enfin, enfin à la mesure humaine.

    Camarades syndicalistes,

    Chaque jour, quels que soient votre secteur d’activité, votre pays, votre façon de lire le soleil, vous vous consacrez à défendre le monde du travail, à élever les consciences, à organiser l’action.

    Camarades syndicalistes,

    écoutez ces voix venues des 5 continents, qui résonnent aujourd’hui sous le ciel fier de Grèce.

    écoutez les, car elles sont des outils précieux pour nos luttes d’aujourd’hui et de demain.

    écoutez les bien car ce sont celles d’un monde nouveau qui frappe inexorablement à la porte.

    René BARTHES délégué du Front Syndical de Classe au 16e congrès


    De : rodrigue
    samedi 9 avril 2011


    votre commentaire
  • Portail de l'action des Elus et de la vie citoyenne

    L’appel à la grève, lancé par FO, la CGT et la CFDT devrait être très suivi, perturbant l’activité dans de nombreux hypers de l’enseigne.

    Journée mouvementée en perspective dans les hypermarchés Carrefour. Selon les syndicats, l’appel à la grève national lancé par FO, la CGT et la CFDT (voir nos éditions du 30 mars) devrait être très suivi aujourd’hui. « Cent cinquante magasins sur plus de 200 devraient être touchés », anticipe Dejan Terglav de FO, le syndicat majoritaire au sein du groupe, « Dans 130 d’entre eux, le mouvement s’annonce dur avec 40 % à 80% de grévistes. » Et dans certains hypers, les clients pourraient trouver portes closes. « Dix ou 15 pourraient fermer une partie de la journée. Ailleurs, des piquets de grève ou des blocages de ronds-points seront organisés », explique Dejan Terglav. Du jamais-vu au sein de l’enseigne, où le dernier conflit remonte à février 2008.

    Le mouvement s’annonce particulièrement fort dans le Sud, le Nord, la Bretagne et dans des villes comme Orléans ou Le Mans, où le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, se rendra en début de matinée. La région parisienne, où les syndicats sont moins implantés, sera moins affectée, même si des perturbations sont attendues à Aulnay, Sevran, ou Villiers-en-Bière.

    Jeudi soir pourtant, la direction de Carrefour a annoncé qu’elle allait « rouvrir les négociations salariales » dès mercredi. « Cela ressemble à une tentative de déstabilisation, s’emporte Serge Corfa, de la CFDT. Mais cela n’a pas eu d’impact sur les salariés. Le malaise est énorme. » La question des salaires a mis le feu aux poudres : l’augmentation de 1% en mars et 1% en octobre proposée par la direction est jugée « indécente » au regard de « la rémunération des actionnaires ». Mais, les syndicats s’inquiètent aussi de la nette dégradation des conditions de travail , des 4500 suppressions de postes… et de la stratégie de leurs actionnaires, le fonds Colony Capital et le Groupe Arnault qui met en vente Dia ainsi que les murs de Carrefour.

    http://www.leparisien.fr/economie/les-hypermarches-carrefour-en-greve-09-04-2011-1400437.php


    votre commentaire
  • ATHENES : 2e séance congrès FSM, échos du Monde en lutte !

    Portail de l'action des Elus et de la vie citoyenneJeudi 7 avril, à Athènes, se tient le 16e Congrès de la Fédération syndicale mondiale (FSM).

    Au deuxième jour du congrès,le secrétaire général de la FSM Georges Mavrikos dresse un bilan de l’action de la fédération. Celle-ci forte de 200 organisations a reçu récemment 89 demades d’adhésions.

    L’ancien dirigeant du PAME grec (front de lutte syndical) exprime l’urgence pour tous d’avancer plus vite et fermement pour faire face à une dégradation globale des conditions de travail et à l’aggravation de la pauvreté. Urgence de lutter pour une société qui respecte les salariés, leurs besoins fondamentaux, leurs conditions de vie et leur liberté d’expression et d’action. Et enfin de dénoncer les guerres impérialistes, sous le prétexte du terrorisme ou des droits de l’homme. Celles-ci entraînent les pays dans des crises de plus en plus profondes, aux dépens des populations et des salariés.

    Ces guerres résultent des contradictions du système capitaliste, du choix de la violence militaire pour le contrôle des ressources et l’accaparation des richesses.

    Augmentation de la pauvreté dans les pays les plus pauvres eux-mêmes, espérance de vie en dessous de 50 ans pour un nombre croissant de pays, défis d’un développement écologique et égalitaire, dette publique qui aliène les pays, Nord compris, et les oblige à subir les plans de restructuration : tous ces constats liés à la mondialisation sont partagés par les organisations syndicales de lutte

    Face à la hausse des prix des produits de première nécessité révélée par la FAO (+ 27%), à la destruction de l’emploi et la hausse du chômage, qui font peser des menaces sur la vie des collectivités, le choix de la cogestion avec le capital n’existe pas pour les syndicats se réclamant des intérets des travailleurs.

    En Amérique latine, en Asie, en Afrique, au Moyen Orient, les conditions historiques ont suscité des luttes à partie d’une résistance idéologique plus affirmée. En Europe, des pensées formatées par le renoncement idéologique, la recherche de consensus mous pèsent lourdement.

    Seuls au plan politique les partis communistes grec (KKE) et dans une moindre mesure le PC portugais font l’effort de former les jeunesses de leur pays à la résistance idéologique, à la lutte contre une économie inégalitaire. Ils dénoncent, parallèlement, une hausse des ventes d’armement qui a pour effet de contraindre des peuples à accepter la loi des firmes multinationales exploitant la planète et installant une dictature globale.

    Les partis dominants faute de perspectives radicales crédibles de sortie de la crise, laissent démunies les couches populaires, qui peuvent devenir sensibles aux faux programmes sociaux d’extrême droite.

    Certains économistes mentent en affirmant : la crise est provisoire, il y a des solutions techniques … Nous devons dire quels sont les faits réels, insiste Georges Mavrikos, c’est une responsabilité face aux nouvelles générations. La crise accumule les richesses considérables à un pôle de la société, tandis que les conditions des travailleurs et leurs acquis séculaires sont détruits. Et cela continuera !

    Trois organisations de masse exposent leur soutien à la FSM, après un bref message de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur le « travail décent ». Ces trois organisations rassemblent des millions de travailleurs : l’Organisation syndicale africaine (OATUL), liée à la FSM depuis sa création en 1976, dénonce les «génocides» perpétrés contre une Afrique qui ploie sous le poids de la domination des firmes internationales.

    La Fédération de tous les syndicats de Chine (ACFTU), organisatrice avec la FSM d’un congrès mondial sur la crise économique mondiale et le rôle des syndicats, rappelle son soutien de masse à la fédération.

    La fédération des syndicats arabes (ICATU), qui a intensifié ses relations avec la FSM ces dernières années, fait part de la situation dans les pays arabes.

    Une quinzaine de délégués syndicaux exposent ensuite les difficultés face à la crise dans leur pays. Colombie, Palestine, Vietnam, Brésil, Australie, Cuba (CTC), Tunisie, Afrique du Sud (Cosatur), Liban, Venezuela, Philippines, Panama, Inde, exposent les conséquences massives de la crise capitaliste sur les populations.

    Répondant à une demande de la FSM d’organiser des bureaux régionaux les Philippines proposent d’implanter un bureau régional de la FSM avec une base à Manille.

    Parallèlement aux nouvelles implantations régionales, en Afrique du Sud, et aux sous-bureaux régionaux (Costa Rica, Panama, Guatemala), quatre bureaux sectoriels ont été ouverts par la FSM en 2010 dans le tourisme, la banque, la métallurgie…

    Partout, l’implantation de la FSM est en progression, répondant à la conscience qui s’accentue que la crise systématique du système ne laisse pas d’autre alternative que la lutte sans compromission et sans illusion. A l’inverse de l’orientation des organisations syndicales internationales réformistes comme la Confération Syndicale Internationale 5CSI) et la Confédération Européenne des Syndicats (CES).

    Cette évolution est attestée en particulier avec l’adhésion récente d’un syndicat indien de 5,5 millions de membres, dont la contribution aux travaux de la FSM pourrait s’avérer importante.

    Partant de presque zéro en 2005, au congrès de La Havane à Cuba, présentée comme moribonde ou marginale par les syndicats réformistes, la FSM se remet sur pied rapidement en phase avec les besoins pour face aux effets de la crise.

    Cette deuxième journée de congrès renforce notre détermination à faire connaître la FSM comme l’outil syndical international de notre temps.

    Et de l’Inde au Chili, la lutte des travailleurs passera aussi nécessairement par l’Europe et la convergence des luttes dans le monde!

    La délégation du Front Syndical de Classe au 16e congrès de la FSM


    De : rodrigue
    vendredi 8 avril 2011



    votre commentaire
  • Informations exclusives en directe d’Athénes face au silence des médias qui en France tairont à coup sûr l’évènement !

    Portail de l'action des Elus et de la vie citoyenne

    Mercredi 6 avril 2001 s’est ouvert à Athènes le 16e Congrès de la Fédération syndicale mondiale (FSM). Avec près de 70 millions de membres, la FSM constitue une alternative sérieuse au syndicalisme de compromis.

    Mercredi 6 avril 2001 s’est ouvert à Athènes le 16e Congrès de la Fédération syndicale mondiale (FSM). Près de 800 délégués représentant plus de 100 pays. Les premiers orateurs (Inde, Colombie, Afrique du Sud, Grèce, Syrie et Cuba) ont témoigné contre la crise capitaliste, les guerres impérialistes et fait part de la nécessité de la lutte des peuples contre les politiques d’austérité.

    Par leur présence des personnalités grecques (vice-président du Parlement, maires d’Athènes et du Pirée...) ont souligné l’audience et la représentativité acquise et par la FSM et par le syndicat de classe grec (le PAME). Des milliers de Grecs, et parmi eux de très nombreux jeunes, dans la lancée des puissantes luttes de cet automne ont marqué cette séance inaugurale par des slogans et des chants enthousiastes et combatifs. Avec près de 70 millions de membres dans le monde, la FSM constitue bien une alternative sérieuse au syndicalisme de compromis (1), contrairement aux idées reçues et largement diffusées. Des syndicats de tous pays ne cessent de rejoindre la FSM comme adhérents ou comme observateurs ; citons l’Inde, le Portugal, le Bangladesh…

    Le Front syndical de classe ( http://www.frontsyndical-classe.org/ ), créé en 2009 en France et présent au Congrès d’Athènes, continuera jusqu’au 10 avril à rendre compte de ce congrès de révolte et d’espoir !

    1) http://www.wftucentral.org/?language=fr. « Le pacte d’Athènes », document préparatoire au congrès, établit le bilan des cinq dernières années d’activités de la FSM, sur http://www.scribd.com/doc/51307323/... (en français).

    http://blogs.mediapart.fr/blog/louiser/070411/syndicalisme-international-l-heure-des-choix


    De : rodrigue
    jeudi 7 avril 2011



    votre commentaire
  • Moi, Gérard, 52 ans, chômeur Français et qui se fiche de l'islam en France !

    Portail de l'action des Elus et de la vie citoyenne

     

    Depuis plusieurs mois, pour ne pas dire des années, notre pays se croirait en guerre de civilisation.


    Le président Sarkozy a pris le pouvoir en parlant des travailleurs, des pauvres, des ouvriers des usines en leur promettant plus d’euros contre plus de sueurs. Je vous avoue, et n’étant pas feignant pour un sou, que sa promesse ma séduite. Et c’est donc sans hésiter que je lui ai offert ma voix afin de voir mon quotidien s’améliorer.

    Puis, près de 4 ans se sont écoulés depuis l’arrivée de ce président dont il n’a de talent que le mensonge et la trahison et dans ma vie, rien n’a changé. J’ai perdu mon emploi il y a 3 ans ; j’étais ouvrier depuis 32 ans dans la même usine ; elle a fermé ses portes en fermant celle de ma vie avec.

    Certes, l’on me dira que c’est aussi le président d’une crise, imprévue et soudaine mais justement, c’est en ces temps difficiles qu’il faut protéger les plus vulnérables, les plus fragiles, sachant que les autres ont de quoi vivre décemment. Mais il a jugé bon de dresser une digue financière, morale et idéologique pour protéger les plus riches pour ne pas prendre le risque de voir ne serait-ce qu’un euro fondre de leur patrimoine.

    Tandis que moi, je suis resté sur ses bonnes paroles comme un idiot de Français qui a cru que la bonne heure des ouvriers, des pauvres était enfin arrivée.

    Le président a commencé sa campagne en traversant ma vie pour porter mes préoccupations ; mais il n’a fait qu’une traversée et comme un éclair, n’a fait que passer dans mon quotidien et celui de millions de gens pour, au final, bifurquer rapidement sur une autre route, estimant que nous, pauvres ouvriers ou chômeurs, ne pouvions plus lui assurer le matelas électoral indispensable à son maintien à l’Élysée.

    Mais "chômeur" ou "ouvrier" n’est pas le synonyme "d’illettré" ou encore "d’électeur abruti" incapable d’avoir une opinion politique ou de participer à la vie de la cité. Et je me dois de rappeler que la culture, la connaissance, les savoirs ne sont pas le monopole de Parisiens qui penseraient les gens des campagnes sans cerveau et juste bon à braire comme des moutons.

    Je suis donc passé aux oubliettes, sauf pour tous les organismes sociaux où je me rends très fréquemment pour y quémander quelques sparadraps afin de colmater les fissures de ma vie et éviter ainsi à ma famille de voir l’effondrement probable de notre foyer.

    Et voilà que d’autres citoyens viennent détrôner ma misère au profit de l’exercice d’une pratique dont je me fiche comme de l’an quarante. Me voici donc seul, face à mon caddie de bouffe hard discount, de services sociaux qui me demandent dix fois les mêmes papiers, ou de la tronche d’un Coluche qui me regarde à chaque fois que je vais remplir mon sac de papier recyclable.

    Le président nous a uni, moi et des milliers d’autres Français, puis nous a quittés aussitôt, et très vite, nous a remplacés dans son agenda. Du 1er janvier au 31 décembre, il fête la laïcité, les musulmans, les Roms, la sécurité, la racaille des cités, les banlieues. Et tout le monde suit son calendrier ; des médias, jusqu’aux partis politiques, tout le monde marche à pas cadencé, guettant les évènements de toutes ces festivités politiques que le président a décidé de partager, contre vents et marées, avec les Français et le pays tout entier.

    Dans mon village de l’Est de la France, moi, Gérard, je ne vois pas beaucoup d’étrangers, encore moins de femmes déguisées ou de grandes tours de béton peuplées de gosses les capuches arrimées sur leur tête. Par contre, j’entends le clocher de l’église qui sonne les heures interminables de mes journées de chômeurs et me rappellent que Dieu, lui aussi m’a oublié.

    Je me fiche de savoir si des Français peuvent prier 5 fois par jour et où ils doivent le faire, manger du porc ou s’en passer parce que dans mon village, c’est manger trois fois par jour convenablement qui nous intéresse

    Il y a plus de cent ans, l’histoire s’est prononcée et c’est pour cela que personne ne me lapide lorsque je ne me rends pas à l’église de mon village tous les dimanches avec une partie de mes voisins qui eux, s’y rendent régulièrement. Alors, si certains veulent mettre des robes, et partir pied nu vers leur lieu de culte à un jour précis, grand bien leur fasse et je ne vois pas en quoi cet exode hebdomadaire ébranlerait ce que d’autres ont inscrit dans notre république.
    Certains me diront que mon village ignore toute la dangerosité de ces nouveaux citoyens et nous ne pouvons donc pas comprendre à quel point la république est en danger !
    Sauf que la révolte a plus de chances d’arriver quand on a le ventre vide que la spiritualité affamée et quelques pays pas très loin de chez nous viennent de nous le rappeler.

    Débattez donc Monsieur le Président, vous et vos amis de l’UMP d’un sujet dont vous seul avez décidé qu’il devait occuper notre nation, son peuple, sa démocratie, son petit écran car pendant ce temps, des milliers de gens débattent aussi pour savoir comment nous allons mettre fin à la diversion que vous avez orchestré et faite pour nous oublier.

    Vous avez fait vos débuts comme apprenti de la France d’en bas ;
    Et vous m’avez eu, ainsi que des milliers d’autres comme moi, comme compagnon ;
    Votre entêtement à nous ignorer ne devrait pas tarder à vous gratifier du titre de Maître du Grand Front national de France.


    Et c’est vous qui l’aurez voulu !...

     http://www.lepost.fr

     


    votre commentaire
  • Chiffres du chômage de février : Un trompe l'oeil pervers !

     

    Si Xavier Bertrand avance timidement que les chiffres du chômage sont encourageants, la réalité est plus sombre. En effet, le nombre de chômeurs seniors et de longue durée augmentent et la durée des offres d'emploi diminue ! 

     
    Chiffres du chômage de février : Un trompe l'oeil pervers !

    Selon le Ministère du travail : « Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A a baissé de 0,1% pour s'établir à 2.701.100 fin février en France métropolitaine, soit 2.100 demandeurs d'emploi de moins qu'à fin janvier (...) » - Yahoo/Reuters

    Ce qui a permis à Xavier Bertrand de déclarer : « Après les bons résultats enregistrés en janvier, ce deuxième mois consécutif de baisse globale du nombre de demandeurs d'emploi est encourageant (...) »

    Que constate t-on ? : pour la catégorie A, "B et C" la baisse est de 0,1%. Néanmoins, sur 1 an la hausse pour ces catégories sont respectivement de 1,3% et 4,1%

    Ces chiffres ne doivent pas occulter une réalité : Le Chômage change de nature ! Si on licencie moins, on embauche moins. Bilan : les demandeurs d'emploi restent plus longtemps privés d'emploi !

    C'est surtout visible pour les plus de 50 ans. Ceux qui devaient, selon le gouvernement et le Medef, trouver plus facilement un emploi avec le recul de l'âge légal de départ à la retraite !

    N'est ce pas monsieur Pillard ? ( Président de la commission Protection sociale du Medef ) : « l'allongement de la durée d'activité est un facteur important de croissance et d'emploi. Les entreprises sont prêtes à se mobiliser pour franchir une nouvelle étape dans la gestion des carrières des seniors » - Medef

    Résultat de cette « mobilisation » des employeurs ?

    « Les chiffres de Pôle Emploi publiés jeudi soir montrent une explosion du chômage chez les seniors (...) » écrit le JDD Cette situation est d'autant plus grave que précise le journal ceux-ci « pointent de plus en plus longtemps » à Pôle Emploi !

    Dans le détail : « (...) Leur proportion augmente parmi les inscrits à Pôle Emploi. Ils représentent environ 20% des chômeurs, contre 17% (...) En moyenne, ils restent 377 jours inscrits à Pôle Emploi (...) Ils alimentent ainsi les bataillons de chômeurs de longue durée, qui continuent de croître (...) »

    Et ce n'est pas la prime de 2000 €, proposée aux entreprises qui embauchent un plus de ... 45 ans, qui risque d'améliorer les choses !

    Tous âges confondus : Des offres d'emplois de plus en plus courtes !

    Les offres d'emploi : « Le nombre d'offres pour des emplois de moins d'un mois a bondi de 16,8%. Pour les emplois d'un à six mois la hausse est de 0,4% et pour les emplois de plus de six mois elle est de 2,7% » - Yahoo/Reuters

    Ce à quoi il faut ajouter le scepticisme de Jean-Louis Walter le médiateur de Pôle Emploi. En effet, nous dit Europe1. Celui-ci : a publié son rapport annuel, jeudi. S'il fustige certaines méthodes de Pôle Emploi, il met en doute celle du gouvernement en ce qui concerne le chômage de longue durée ! : « (...) Commentant la demande de Nicolas Sarkozy d'organiser des entretiens pour les demandeurs d'emploi de longue durée dans les trois mois, le médiateur s'est montré sceptique sur l'efficacité d'une telle démarche (...) » - 20 Minutes

    Des résultats vraiment encourageants, comme ... les heures supplémentaires !

    En effet, en 2010 : « (..) 749 millions d'euros ont été déclarés par les entreprises au titre des heures supplémentaires exonérées par la loi sur le travail, l’emploi et le pouvoir d’achat, dite loi TEPA, au 4e trimestre 2010. Sur un an, le nombre connaît une augmentation de 2,4 % (...) » - Le Particulier Ou celles de janvier 2011 : (...) En janvier, le nombre d'heures supplémentaires des entreprises de plus de 9 salariés sont reparties à la hausse (+6,5%)» - Boursorama

    Cherchez l'erreur !
     

    votre commentaire
  • Sortie de crise : les salariés se sentent « dindons de la farce » !

      Quasiment en même temps que les entreprises du CAC 40 annonçaient près de 83 milliards d'euros de bénéfices en 2010, Laurence Parisot indiquait refuser toute idée de partage. Résultat : des salariés amers et fatalistes !

     

     
    Sortie de crise : les salariés se sentent « dindons de la farce » !

    Les Echos viennent de publier une étude importante, réalisée par Altédia et Ipsos puisqu'elle nous livre l'état d'esprit des salariés face à la crise économique, leur vision de leur avenir professionnel et... de leurs espoirs d'augmentations de salaires.

    Car comme l'expliquent Les Echos : « (..) Pour les grandes entreprises, la crise est presque un lointain souvenir près de 83 milliards d'euros de bénéfices en 2010. Les chiffres d'affaires, aussi, ont augmenté. Et les dividendes devraient progresser (...) »

    Cette étude est d'autant plus importante que, le seul son de cloche entendu ces derniers temps , est celui du Medef.

    Et que dit l'organisation patronale sur le partage des profits issus du travail ?

    « (...) Laurence Parisot a estimé lundi que la règle de partage des profits par tiers - employeur, actionnaires et salariés - était une vue de l'esprit (...) » - Europe1

    Elle s'est faite plus précise au micro de France Inter où elle a rivalisé avec les meilleurs spécialistes politiques de la langue de bois ! Proposant notamment à l'État d' « augmenter les salaires en faisant baisser... les charges sociales payées par les salariés. En contrepartie d'un transfert au au privé d'une partie... de la protection sociale ! » (voir Slovar )


    Alors qu'en pensent les salariés et comment le vivent-ils ?


    Extraits de l'étude :

    « (...) Près de 4 salariés en entreprise sur 10 estiment qu’il y a un risque important pour qu’ils connaissent une période de chômage au cours des prochaines années (...) Plus grave, près de 6 salariés sur 10 pensent qu’ils auraient du mal à retrouver un emploi s’ils se retrouvaient au chômage (...) Les salariés se montrent aussi très pessimistes en ce qui concerne l’avenir de certains secteurs d’activité, notamment l’industrie. La très grande majorité des salariés estime que la crise industrielle est "devant nous" (71%).

    (...) Pour bon nombre de salariés, l’activité de leur entreprise n’est pas ou plus en phase de décroissance. (...) Pour accroître leur motivation au travail, les salariés souhaitent en priorité une augmentation de salaire (76%) (...)Ils expriment aussi des attentes relativement fortes en termes de reconnaissance de leurs efforts par leurs supérieurs hiérarchiques (48%) et de perspectives d’évolution professionnelle (44%). Le manque de moyens et l’optimisation de l’organisation sont aussi fréquemment mentionnés (...) »

    Une étude qui devrait, à notre sens, donner lieu à des réflexions et débats largement plus prioritaires que celui, stérile et dangereux, de la place des religions dans la République.

    Mais, en termes de conditions de travail et de salaires, notre Président et sa majorité présidentielle sont, semble t-il, totalement impuissants, pour faire avancer les choses. Néanmoins, lorsqu'on lit les propositions de l'UMP dans le domaine, on peut également se demander si cette impuissance ne prend pas la forme d'une connivence... avec le discours des organisations d'employeurs !
     

    votre commentaire
  • Portail de l'action des Elus et de la vie citoyenneQuelle est la goutte d’eau qui fera déborder le vase ? Nous rencontrons chaque jour dans nos locaux des travailleurs cassés par le boulot, méprisés dans leurs droits élémentaires, virés comme des chiens ! Les patrons, dans nos usines et nos bureaux, nous font cravacher de plus en plus dur, pour des salaires qui restent misérables ! Pour les accidentés, pour tous ceux qui décrochent, psychologiquement, ou physiquement, la Sécu n’est plus solidaire, saccagée qu’elle est par le gouvernement. Il casse nos écoles, les profs en ont ras la casquette ! Pour les jeunes, des petits boulots, et pas d’avenir ! Le chômage explose, les droits des privés d’emploi sont rognés et, petit à petit, on enfonce dans la précarité et la misère toute une génération. Dans certains quartiers, il n’y a plus rien d’autre que le chômage et la galère. Les usines continuent de fermer, même si elles appartiennent aux plus grandes fortunes de ce pays, qui elles ne se sont jamais aussi bien portées (83 milliards pour les entreprises du CAC 40 en 2010 !) C’est la crise ! Mais ils sont bien décidés à nous la faire payer… Ils restructurent comme ils disent, histoire de garantir à leurs charognards d’actionnaires les bénéfices prélevés sur notre travail ! Pour nous tous, salariés du privé comme du public, Jean-Pierre ou Saïd, sans taf ou intérimaires, pour nous tous, c’est des revenus de misère, quand les prix du gaz et de l’essence augmentent. Ras-le-bol !

    Et tu crois qu’il n’y a rien à faire ? Tu vas laisser toute cette merde à tes gosses ? Ou tu vas bouger ? Tu as vu nos frères tunisiens ? Ces questions-là, si tu ne te les poses pas, sache que ton patron lui, il y pense. Et quand il pense, il a pour lui Sarkozy (qui pense comme lui), la télé (qui pense comme lui), et sa police pour que tu ne penses pas trop autrement que lui. La lutte des classes, les patrons, ils la pratiquent tous les jours, en durcissant tes conditions de travail, en ne payant pas tes heures sup’. Et dans cette lutte l’enjeu est simple : ceux qui profitent du système, la grande bourgeoisie, qui possède certes l’argent et les moyens de production (les usines), ainsi que les medias, et qui dispose du concours de l’Etat à son service, cette bourgeoisie qui vit confortablement de notre travail, ne remplirait pas, en nombre, le nouveau stade du LOSC ! Nous, les prolos, nous ne possédons que notre travail (sans lequel les exploiteurs ne seraient rien) ET NOTRE NOMBRE ! C’est pour ça qu’à la CGT on se bat pour un grand mouvement du TOUS ENSEMBLE, seul capable de faire reculer les patrons et Sarkozy. Et c’est de cela qu’ils ont peur ! Et c’est pour ça que leur stratégie est la suivante : DIVISER POUR MIEUX REGNER

    C’est comme ça qu’il faut comprendre les conneries qu’ils essaient de nous mettre dans la tête ! Pendant qu’on trime et qu’on galère, pendant qu’on compte chaque euro en remplissant le caddy dans les rayons de M.Mulliez, ces escrocs veulent détourner notre attention en nous causant « d’identité nationale », en nous effrayant avec les burqas, avec « l’invasion étrangère », dans le seul but de détourner notre colère vers d’autres qu’eux, toujours les mêmes… C’est aussi comme ça qu’il faut comprendre la médiatisation de leur « nouvelle star », la fille du milliardaire fasciste Le Pen. Avec un discours qui « semble » populaire, l’avocate née à Neuilly, sert les intérêts des patrons, elle et son parti se prononçant régulièrement contre les grèves, pour augmenter le temps de travail (mais pas le SMIC), ou pour casser nos retraites (vous avez vu le FN pendant le mouvement, dans les manifs ?). C’est un piège grossier ! Si certains, dans la classe ouvrière s’y laissent prendre, comme d’autres s’étaient laissés avoir par Sarkozy, il faut vite leur ouvrir les yeux !

    Parce qu’ils ont compris que la CGT représente un danger pour leurs intérêts, ils la salissent, à coups de rumeurs, au moment même où de nombreux camarades sont victimes d’acharnement judiciaire (Xavier Mathieu de la CGT Continental par exemple). Et c’est bien parce que nous sommes un danger pour eux que vous êtes de plus en plus nombreux à nous rejoindre !

    De : ul cgt tourcoing


    votre commentaire
  • Les forces de l'ordre débloquent l'accès au port de Marseille, 14 marins interpellés

    Portail de l'action des Elus et de la vie citoyenne


    MARSEILLE (AP) — Les forces de l'ordre ont débloqué jeudi matin les passes nord et sud du port de Marseille entravées depuis mardi par les marins de la Société nationale Corse Méditerranée (SNCM) en grève, a-t-on appris de source policière. L'opération a été menée conjointement, peu après 6h30, par le Groupe d'intervention de la police nationale (GIPN) et la gendarmerie maritime.

    Quatorze marins ont été interpellés et les marins grévistes se sont retirés. Les forces de l'ordre ont maintenu sur place un dispositif.

    Deux navires avaient forcé mercredi le blocus mis en place à l'aide de chaloupes par les grévistes. Les marins de la compagnie SNCM, en grève depuis le 31 janvier à l'appel de la CGT et du Syndicat autonome des marins de la marine marchande (SAMMM), attendent un signe du gouvernement ou de leur direction. Ils dénoncent la réduction du nombre de liaisons entre le continent et la Corse à partir du port de Nice, et redoutent une suppression de postes au sein de la compagnie.

    Quatre navires restaient bloqués à quai jeudi matin à Marseille, un cinquième en Corse.

    Cette opération des forces de l'ordre a été menée "sur instruction du préfet des Bouches-du-Rhône et en application d'une ordonnance d'expulsion du juge des référés du tribunal administratif de Marseille", précise jeudi la préfecture dans un communiqué. AP

    http://tempsreel.nouvelobs.com


    votre commentaire
  • Bernard Thibault, s’adresse aux SG des  organisations de la CGT 

    mardi 8 mars 2011


    Bernard Thibault, Secrétaire général de la CGT, s’adresse aux SG des organisations de la CGT

    Cher(e)s camarades,

    À circonstance exceptionnelle, démarche exceptionnelle, je m’adresse directement aux secrétaires généraux des organisations de la CGT suite à l’annonce par la direction d’un parti politique, le Front national, de son intention de porter plainte à l’encontre de la CGT au motif qu’un de ses candidats aux élections cantonales est suspendu dans l’attente d’autres décisions. La direction du Front national revendique au travers de la tenue de ce futur procès d’en faire « un événement dans la vie politique et sociale française en faisant reconnaître le FN comme un parti politique comme les autres». Pour eux« la liberté d’opinion est bafouée», « il faut déverrouiller l’étau syndical » et cela s’inscrit « dans la stratégie de Marine Le Pende conquérir le champ social et le monde du travail » dixit P. Alliot, Vice Président du FN.

    Naturellement, la CGT saura répondre devant tout tribunal de son bon droit. Les jurisprudences européenne et française sont suffisamment fournies pour qu’il n’y ait aucun doute sur l’issue juridique de cette affaire. Ce n’est pas tant le terrain du droit qui motive le FN que la campagne que cette affaire peut alimenter. Nous avons à faire face à une volonté délibérée d’instrumentalisation du combat syndical et donc de la CGT pour promouvoir les thèses du FN parmi les salariés. Après que nous ayons mis en échec par voie de justice, dans les années 90, toutes les tentatives du FN de créer des pseudos syndicats qui n’étaient que des succursales de ce parti (FN-Police, FN-RATP …), nous avons égalementrepoussé la tentative du FN de présenter ses candidats derrière la façade de la Confédération nationale desTravailleurs (CFNT) aux élections prud’homales de 2008. Confronté à ses échecs successifs, le FN avait explicitement indiqué dès cette époque que sa stratégie consistait à s’infiltrer dans les organisations existantes. Nous savons qu’il y est parfois parvenu dans des sections syndicalesd’autres confédérations peu regardantes. Cet entrisme dans les syndicats a clairement pour objectif d’en faire des marchepieds au service d’une stratégie politique.C’est ce qu’il a réalisé dans le syndicat CGT des Territoriaux de Nilvange affilié à la fédération des Servicespublics et à l’union départementale de la Moselle. Comment comprendre le choix du FN de présenter aux élections cantonales un adhérent de fraiche date (4 mois) si ce n’est pour instrumentaliser sa première qualité de secrétaire général d’un syndicat CGT. Cette appartenance syndicale qui est historiquement une tare aux yeux de l’extrême droite compte tenu « de la philosophie marxiste de la CGT » devient subitement une qualité en période électorale. Les deux organisations, union départementale et fédération concernées, travaillent en étroite relation pour faire face à la situation. Les membres de la Commission exécutive confédérale réunis le 1er mars ont apporté un soutien unanime aux procédures qu’elles ont engagées. Nous avons également décidé d’élaborer un argumentaire détaillé pour les organisations qui reviendra sur la véritable nature du FN. J’ai clairement indiqué lors de notre discussion qu’il revenait en particulier aux secrétaires généraux des organisations de la CGT de veiller au respect des valeurs fondamentales et des statuts de la CGT dans leur organisation. Cela nécessite de revenir sur quelques principes :

    ‡ la CGT est ouverte à tous les salariés quels que soient leurs statuts social et professionnel, leur nationalité, leurs opinions politiques, philosophiques et religieuses ;

    ‡ la liberté de candidature aux élections politiques est elle aussi reconnue dés lors qu’elle s’exerce en respectant l’indépendance de l’organisation et que nul ne se réclame de son appartenance à la CGT pour des fins autres que l’action du syndicat. C’est une règle de vie commune qui s’applique quelques soient les étiquettes et qui préserve ainsi l’unité des adhérents dans la CGT pendant et au-delà des campagnes électorales. Ces principes rappelés, il n’est cependant pas envisageable qu’au nom de la liberté d’opinion dans la CGT, la CGT puisse être représentée, à quelque niveau que ce soit, par des militants revendiquant par ailleurs publiquement leur adhésion au concept de « préférence nationale » qui est le socle du FN. Ceci pour une raison simple mais oh combien essentielle : cela est contraire aux principes et aux valeurs fondamentales de la CGT inscrits dans ses statuts.

    La CGT « agit pour une société démocratique, libérée de l’exploitation capitaliste et des autres formes d’exploitation et de domination, contre les discriminations de toutes sortes, le racisme, la xénophobie, et toutes les exclusions » (statuts de la CGT). Le FN, quoi qu’il en dise, ne peut pas être considéré comme un parti politique comme les autres, par la CGT comme par l’ensemble du mouvement syndical. Les positions du FN, en préconisant la préférence nationale sont même contraires aux principes républicains et aux textes internationaux, comme les tribunaux l’ont dit lors de jugements successifs. Il est de notre responsabilité dans ce contexte de faire preuve d’une grande vigilance et d’une réactivité collective déterminée. C’est une exigence supérieure à toute autre considération, y compris la perte éventuelle de syndiqués, voire exceptionnellement la perte d’un syndicat. On ne transige pas avec les valeurs fondatrices de la CGT. Les organisations syndicales qui, en Europe, n’ont pas su porter les principes d’entraide et de solidarité qui sont au fondement de la constitution des syndicats, sont aujourd’hui en prise aux pires difficultés, avec des partis d’extrême droite très influents, voire au sein de gouvernements. L’histoire nous enseigne que les partis fascistes se sont souvent parés de vertus sociales pour accéder au pouvoir. Face à ce risque majeur pour les salariés et la démocratie, il est de notre responsabilité d’éclairer les salariés par l’information et le débat sur la réalité des thèses et des positions du FN, sur le plan économique et social comme en matière de libertés publiques. Même repeinte à « la couleur Marine », l’exploitation par le FN des peurs et de la précarité sociale engendrée par les politiques en vigueur demeure la même et trouve sa source selon lui dans une cause principale : l’étranger. L’immigré comme le français qui n’est pas « de souche » sont ainsi présentés comme les responsables de tous les maux. Cela a comme conséquence de détourner l’attention des véritables causes de l’exploitation dont les salariés, quelque soit leur origine, sont victimes et donc de contribuer à entretenir le système tant décrié. D’ailleurs, régulièrement, les déclarations du FN ont dénoncé les mobilisations syndicales, ce fut encore le cas lors des manifestations pour défendre les retraites :

    ‡ Marine Le Pen le 22 octobre 2010 : « Ensemble, gouvernement et syndicats jettent la France dans le chaos … Voilà deux semaines que la France s’installe dans le chaos, entre grève, manifestations et blocus … La tolérance zéro doit s’appliquer à tous les émeutiers. »

    ‡ Bruno Gollnisch le 4 novembre 2010 : « le sabotage de l’économie française caractérise l’action des dirigeants de la CGT … Ces blocages frappent avant tout les salariés qui se rendent à leur travail, les entreprises et menacent l’emploi … La CGT doit être rendue pénalement responsable, ses dirigeants doivent en répondre ».

    Face à l’offensive du Front national, soyons convaincus que l’opinion et le comportement de la CGT auront de l’influence chez les salariés. Mettons la conviction nécessaire dans les formes de débat permettant la participation la plus large des syndiqués afin d’empêcher le FN d’instrumentaliser la CGT et de duper les salariés sur ses motivations véritables. Autant que de besoin, la direction confédérale pourra vous apporter le soutien nécessaire dans vos initiatives.

    Voilà, Cher(e)s Camarades, les éléments d’information et d’appréciation que je tenais à vous apporter et qui permettront, je l’espère, de mobiliser par votre intermédiaire l’ensemble des directions syndicales pour la défense de nos valeurs communes. Bien fraternellement et bon courage. Bernard THIBAULT Secrétaire général de la CGT

    De : s@brina


    votre commentaire
  • Portail de l'action des Elus et de la vie citoyenneLa commémoration de la mort de Pierre Semard, syndicaliste national cheminot CGT et dirigeant communiste, fusillé le 7 mars 1942 par les nazis, revêtait cette année un ton particulier, devant la stèle du quai 1 de la gare de Montpellier.

    Non pas par une concordance avec le dramatique calendrier historique, mais bien par le ton qui y fut donné. L'occasion pour le syndicat de regretter les mots prononcés aux États-Unis par le président de la SNCF Guillaume Pépy, le 15 janvier dernier, au nom des cheminots, quant à « sa profonde peine et son regret » suite au rôle de la société concernant les trains de la déportation.

    Et de rappeler, hier, quelques chiffres : « 8 938 cheminots y laissèrent leur
    vie ; 2 480 ont été déportés et 1 157 sont morts dans les camps
    d'extermination. » Un rappel douloureux, sur lequel s'est appuyée la CGT pour évoquer le rôle « d'entreprise citoyenne » que devrait tenir aujourd'hui encore la SNCF. Illustration actuelle ? « Il nous faut disposer d'un rapport de force plus conséquent. »

    Tout en évoquant l'échéance des futures élections professionnelles, du 24 mars, et les rassemblements nationaux du 10 mars contre la nouvelle organisation du fret.

    http://www.midilibre.com


    votre commentaire
  •  Tout petits, ils se rêvaient routiers ; aujourd'hui, l'heure du réveil a sonné

      La Voix du Nord

    Amérique
    Ils l'aiment, leur métier, mais n'entrevoient pas pour lui un avenir radieux.

     LES VISAGES DE L'ACTUALITÉ 

    Depuis dimanche, le site de Thiant de l'entreprise de transport Norbert-Dentressangle est bloqué (notre édition d'hier). Vingt-trois postes sont menacés. Bertrand Pottier, 30 ans, Mickaël Verron et Pascal Brunet, 41 ans, abordent le virage le plus important de leur vie : quitter ou pas le métier dont ils rêvaient déjà tout petits. Ce matin, ils sauront peut-être un peu plus à quelle sauce ils seront croqués.

    Ils n'ont pas bougés, les salariés de Norbert-Dentressangle, en grève depuis dimanche matin dans la zone d'activité de Thiant. Les routiers restent sympas même s'ils en ont gros sur la patate. « Les rois de la route » ont pris en pleine face, le 23 décembre, l'annonce des suppressions d'emploi. Le 29, les lettres arrivaient dans les foyers, sonnant la fin du rêve d'une vie. « On avait la passion du "Rouge" vous savez », s'enflamme Bertrand Pottier. La couleur des camions est la sienne depuis onze ans maintenant.

      Passion mais pression

    À une époque, véritables institutions sur les routes européennes, les « Norbert » avaient même leur fan-club en Angleterre.

    L'entreprise familiale de la Drôme, aux 4 000 camions, recevait quantité de demandes de tee-shirts, casquettes, autocollants. A l'arrière de chaque véhicule, un panneau invitait à rejoindre les rangs des routiers. Un « We want you » à la française en quelque sorte.

    Le temps a passé. Le créateur de l'entreprise et son épouse, longtemps si proches de leurs salariés, n'ont pas été oubliés, mais les méthodes ont changé.

    Les actionnaires aussi.

    Bertrand Pottier, longtemps fier d'être de la belle histoire Norbert-Dentressangle, était, hier, presque désabusé. Fils de routier, il a bien tenté un bout de chemin en mécanique poids lourds mais l'envie était trop forte. A 19 ans, permis en poche, il a réalisé son rêve : conduire un gros camion « à l'international ». L'Europe en long en large, en travers. « Et encore, pas autant qu'avant », intervient Mickaël Verron, 41 ans, vingt et un ans de métier, quarante mois chez Norbert-Dentressangle Thiant : la Grèce, la Turquie, le Maroc au compteur. « Une autre époque. Celle où quand on avait une crevaison, plusieurs copains pouvaient s'arrêter pour nous aider. Aujourd'hui, les gars de la même entreprise que nous passent en klaxonnant, simplement : ils n'ont pas le temps, trop de pression. Il faut toujours aller plus vite. Un exemple : on ne prend plus la navette pour aller en Angleterre, on prend le bateau : ça prend plus de temps pour l'embarquement et le débarquement. Mais il faut arriver à la même heure ! ».

    C'est en 2005 que Norbert-Dentressangle a repris le site de Thiant. « Ils nous ont dit de remonter nos manches, car sinon ça ne tiendrait pas. On y a tous cru. On a foncé. Aujourd'hui, on nous dit que la branche "zones longues" (internationale) est déficitaire, mais on n'en a pas l'impression et les résultats de l'entreprise ne le montrent pas », explique Pascal Brunet, 41 ans, représentant de la CFDT. Cet homme-là a toujours eu un volant dans les mains. Douze ans qu'il travaille ici. D'abord sous les couleurs de Nord-Mendy puis sous celles de TNT. C'est lui, au côté des représentants de la CGT et de FO qui sera ce matin autour de la table de présentation du PSE (plan de sauvegarde de l'emploi). « Avant toute chose, il nous faudra l'assurance qu'aucune sanction ne sera prise contre les chauffeurs grévistes ! », insiste le syndicaliste. Au cours de cette réunion, il sera question de reclassement. Pas à n'importe quel prix. « On va accepter, vous croyez, un CDD de six mois à Marseille pour 1 400 E ? Tout laisser ici sans savoir ce qu'on va devenir ? » : pour Mickaël Verron ce sera non. « Aux collègues d'Autun, eux aussi en grève, on propose des emplois en Roumanie ! ».

    Incompréhension

    Alors, d'une même voix, avec la même assurance, ces trois hommes affirment vouloir prendre un grand virage : terminée la route, adieu le camion. Pourtant les mots se font traînants quand ils parlent de l'huissier venu hier prendre les clés de tous les véhicules stationnés à Thiant. Leur camion c'est leur vie. Quinze heures d'amplitude horaire parfois, des nuits souvent courtes, une attention de tous les instants, mais « même si, aujourd'hui, pour le patron, on n'est plus qu'un numéro », le bonheur de faire un métier qu'on aime.

    Les trois routiers redémarrent de plus belle au moment d'expliquer leur incompréhension face à la situation : le chiffre d'affaires de l'entreprise qui est bon les emplois qui seront supprimés ici, ailleurs, mais des routiers polonais qui sont attendus. Dans d'autres région, des hommes qui viendront de Roumanie ou de Hongrie pour conduire les camions. « On ne leur en veut pas, on ferait sans doute pareil si en Angleterre on nous proposait 4 000 E », comprend Bertrand Pottier. Pour les hommes de l'Est, employés sous la législation de leur pays (horaires, temps de travail), le salaire avoisinera de 1 300 E par mois, 900 pour les Hongrois.

    Ce matin, Pascal Brunet pour la CFDT, les représentants de la CGT et de FO demanderont, dans le cadre du PSE « des choses décentes ».

    MARTINE KACZMAREK

    Autun (71) : l'attente continue chez Dentressangle

     

    Les chauffeurs sont en grève illimitée pour protester contre une menace de fermeture de l'agence.Economie

     Les chauffeurs sont en grève illimitée pour protester contre une menace de fermeture de l'agence.

    Le comité d'entreprise organisé vendredi 11 février 2011 a tourné court.

    Le site du transporteur Norbert Dentressangle, en Saône-et-Loire, est sous pression depuis lundi dernier. L'agence autunoise est menacée de fermeture : 56 emplois sont en jeu. Les salariés attendent toujours d'être fixés sur leur sort.

     Quel avenir attend les 56 salariés du site autunois ? Ceux-ci espéraient en savoir un peu plus ce vendredi. Les grévistes voulaient obtenir des précisions sur la situation. En décembre dernier, le transporteur a perdu son principal contrat local qui représentait 80% de son activité. "Comment un groupe comme Norbert Dentressangle a pu rater un contrat pareil ?", s'interroge Frédéric Thienpot, délégué syndical FO. Ce dernier évalue le montant du marché perdu à six millions d'euros par an.

    Finalement, la réunion du comité d'entreprise a duré moins de deux heures. La direction demandait aux élus de se prononcer sur un volet du plan de restructuration du site. Mais, faute d'éléments chiffrés, les représentants des salariés ont décidé de quitter la salle. Une nouvelle réunion doit être convoquée prochainement.

    A noter qu'une autre agence du groupe est en grève depuis dimanche soir dans le nord de la France. Les salariés ont eu confirmation de la suppression de tous les postes de chauffeurs du site de Thiant (41 sur 60 salariés) et de l'embauche de 40 chauffeurs polonais sur les sites d'Arras et de Calais. Trois chauffeurs ont entamé une grève de la faim pour protester contre ces restructurations.

    Le groupe de transport et logistique Dentressangle emploie 26 450 salariés. Il a réalisé 2,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2009.


    votre commentaire
  • Meeting européen au Havre : « Debout les  damnés de la Terre ! »

    Image

    L’assemblée générale intersyndicale et interprofessionnelle du Havre organisait le 1er février un meeting européen pour résister contre l’austérité.

     À la tribune, des syndicalistes. Un Belge, un Anglais, un Espagnol, des Français de Ford-Blanquefort, de Cooper-Bolbec, de Fralib-Marseille, de Renault-Sandouville, du Grand port maritime du Havre (GPMH). Tous sont engagés dans des luttes de longue haleine. Du fait d’une actualité ardente en Italie, le camarade du groupe Sidel manquait d’ailleurs à l’appel. Suivie par une intervention du collectif féministe, c’est le journaliste François Ruffin qui a ouvert le meeting. Familier de l’émission de Daniel Mermet sur France Inter, Là-bas si j’y suis, des lecteurs du Monde diplomatique ou de Fakir, il est aussi membre du collectif de citoyens résistants d’hier et d’aujourd’hui qui a réalisé le livre Les Jours heureux. Le long sous-titre de l’ouvrage explique à lui seul le motif de sa présence au Havre : Le programme du Conseil national de la Résistance de mars 1944 – Comment il a été écrit et mis en œuvre et comment Sarkozy accélère sa démolition.

    Dans la salle, plus de trois cents personnes à l’unisson. On retrouve des têtes croisées dans les manifs, les AG, les actions unitaires de l’automne contre la réforme des retraites. En serrant parfois les dents, chacun écoute les témoignages des camarades européens confrontés à des régressions sociales et économiques monstrueuses. Partout la même évidence. La barbarie capitaliste dépouille les peuples. Attaques contre les services publics, contre l’emploi, contre les acquis sociaux… Les vautours se gavent dans tous les domaines : retraites, santé, éducation, logement… Allons-nous nous laisser complètement ratiboiser sans réagir ?

    Naturellement, l’insurrection qui vient dans le monde arabe a interpellé cette salle qui a entonné L’Internationale, chant de circonstance qui rappelle un principe hélas trop souvent oublié. Seule l’action internationale des travailleurs pourra en effet briser les connections multinationales des dirigeants politiques, patronaux et financiers. C’est tous ensemble, ici, partout et maintenant, qu’il faut agir. Ce n’est pas de la valse des nombrils politiciens dont nous avons besoin pour sortir du marasme capitaliste ! Ce n’est pas le pitoyable spectacle des primaires pour l’élection présidentielle qui va nous débarrasser de l’ultra droite politique et financière ! Sans attendre 2012, groupons-nous et demain…

    En conclusion, après trois heures passées à dresser un état des lieux pas très joyeux, le meeting transformé en assemblée générale a voté à l’unanimité la résolution préparée par l’intersyndicale CGT-FSU-Solidaires-CFDT. Voici le texte :

    AU HAVRE, COMME PARTOUT EN EUROPE, REFUSONS LES PLANS D’AUSTERITE !

    Les populations de Grèce, d’Irlande, du Portugal, de Grande-Bretagne ou de France ne sont pas seules à faire les frais de plans d’austérité pour combler les banques et satisfaire les actionnaires. Cette austérité est imposée partout dans le monde. Elle suscite la colère au-delà de la Méditerranée et même la révolution comme aujourd’hui en Tunisie et en Egypte, où la population exige également la démocratie !

    On ne lâchera rien !

    3 millions de personnes dans les rues, des grèves massives, une opinion publique solidaire, le mouvement contre la réforme des retraites en France était un premier pas dans la construction d’une riposte large, radicale et déterminée contre ces attaques.

    2011  doit être une année de résistance et de luttes, au Havre comme partout en Europe !

    Aujourd’hui, nous avons démontré qu’on s’emploie partout à construire la résistance, qu’on ne se résigne pas non plus à la fermeture des entreprises ou aux mauvais coups du gouvernement. Il ne suffit pas d’être nombreux à manifester notre mécontentement. Il est temps de coordonner nos résistances pour faire entendre la voix de celles et ceux qui réclament un autre partage des richesses.

    Notre intersyndicale veut rassembler toute la population de l’agglomération autour de celles et ceux qui luttent ici contre le mépris des grands patrons et leurs relais. Le 18 février et le 14 mars, nous serons aux côtés des salarié-e-s de Cooper et Renault en lutte contre la fermeture de leurs entreprises. La pénibilité du travail doit être reconnue sur le port et partout où elle est revendiquée. Enfin pour faire vivre le bassin du Havre, nous exigeons la création d’emplois de toutes qualifications avec une juste rémunération.

    Mais, une même politique d’austérité est imposée en Europe et un véritable plan d’actions et de grèves est indispensable pour la contester tous ensemble ! Nous appelons tous les syndicats européens et toutes les organisations du mouvement social qui ne se résignent pas, à élaborer une plateforme revendicative commune et à coordonner les mobilisations au plus vite, dès 2011, parce qu’on peut gagner contre l’arrogance des banques, des marchés financiers et mettre en échec la politique antisociale des gouvernements européens.

    Enfin, les 26 et 27 mai 2011, nous ne laisserons pas un G8 et son président d’une année jouer l’avenir de notre monde dans les salles du casino de Deauville sans faire entendre notre voix.

     

    Plus d’informations sur le site du Havre de Grève.

    Courriel : havredegreve@gmail.com

    PACO sur Le Post


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique