• Sous-traitance auto: un nouveau chantage aux salaires

    Un plan social ou 15% de moins sur votre salaire? C'est le chantage contre lequel s'élèvent les représentants du personnel de La Fonderie du Poitou Aluminium (FDPA). Le Comité d'entreprise vient d'assigner ce lundi le propriétaire du site, le groupe français Montupet, pour qu'il retire son projet. L'audience est prévue le 24 août devant le tribunal de grande instance de Poitiers.

    Aligner les salaires vers le bas

    Le groupe Montupet, qui a racheté en 2009 l'entreprise basée à Ingrandes-sur-Vienne à un fonds d'investissement allemand, entend par ces mesures aligner les salaires sur ceux des autres sites en Indre et dans l'Oise, et les juge indispensables pour assurer l'avenir de l'équipementier automobile.

    De plus, le personnel, 480 personnes dont 400 ouvriers, est actuellement aux 38,5 heures par semaine, temps de travail que le groupe voudrait réduire à 35 heures. Le site est fermé depuis vendredi et un comité d'entreprise extraordinaire est prévu le 2 septembre.

    Grève dure envisagée

    Lors de la reprise du travail le 29 août, les syndicats se réservent la possibilité d'entamer "une grève dure" en raison d'une "exaspération profonde du personnel qui n'a rien à perdre", a estimé Patrice Villeret, représentant CGT de l'usine qui fabrique des culasses en aluminium pour Renault et Peugeot.

    "Ce que cherche la direction, c'est causer un choc psychologique pour faire partir une partie du personnel", a indiqué Alex Jamain, représentant CGC qui dit craindre une volonté de fermeture du site. Ce dernier a dit avoir alerté le ministère du travail, estimant que le plan de compétitivité annoncé par la direction "est une bombe". "Vous imaginez si ce type de pratique se répand dans les entreprises françaises !", s'est-il exclamé.

     

    "Un groupe qui fait des bénéfices"

    "C'est aberrant, c'est un groupe qui fait des bénéfices et qui prévoit de bons résultats pour cette année. Il devrait y avoir une mutualisation des coûts entre les différents sites", a estimé pour sa part Jean-François Macaire, vice-président (PS) de la région Poitou-Charentes.

    "Nous sommes prêts à travailler avec eux pour les aider à améliorer la compétitivité du site, financer de la formation, mais pas de cette façon", a-t-il dit, ajoutant que la région a écrit au gouvernement et à Carlos Ghosn, le PDG de Renault, principal commanditaire de FDPA, pour leur demander de vérifier comment sont répartis les marchés entre les différents sites.

     

    • Sur le groupe Montupet, à lire:

    L'UE au goût bulgare fait saliver les multinationales

    • Sur les chantages aux salaires, à lire:

    Still Saxby, l'air connu du chantage

    Offensive antisociale

    Luttes pour les salaires, témoignages


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  • Il va falloir payer pour aller aux prud'hommes

    Pour lancer une procédure au conseil de prud'hommes, il faudra bientôt débourser 35 euros. Une mesure qui remet en cause la gratuité historique de cette procédure.

    Q.G.

    La balance de la justice.

    La balance de la justice. (© AFP Damien Meyer)

    35 euros. C’est ce qu’il faudra débourser en timbres fiscaux à partir du 1er octobre pour pouvoir engager une procédure aux prud’hommes – juridiction chargée de statuer sur les litiges entre employeurs et salariés. La mesure a été votée le 6 juillet au Sénat lors de l’examen du projet de loi de finances rectificative pour 2011 (le texte ici).

    L’article 1635 bis Q.-I. précise qu'«une contribution pour l'aide juridique de 35 euros est perçue par instance introduite en matière civile, commerciale, prud'homale, sociale ou rurale devant une juridiction judiciaire ou par instance introduite devant une juridiction administrative».

    Les autres instances étaient déjà payantes mais, historiquement, l’accès aux prud’hommes avait toujours été gratuit. La CGT, dans un communiqué, s’est insurgée contre cette décision. Elle juge que «la volonté du gouvernement de réduire le contentieux prud’homal par tous moyens, et ainsi priver les salariés de la possibilité de faire valoir leurs droits, rejoint la volonté patronale de tout faire pour éviter d’être condamné». Elle souhaite également prouver que «cette mesure est contraire à l’article 6 de la convention européenne des droits de l’homme qui édicte le principe d’égal accès à la justice pour tous»

    Selon le site Capital.fr, «les recettes ainsi générées permettront surtout de financer le coût de la réforme de la garde à vue, estimé à 158 millions d'euros, à cause de l'augmentation des rémunérations versées aux avocats au titre de l'aide juridique».

    Pour la syndicaliste Claudy Ménard, dans un numéro Le Droit en Liberté de la CGT, «on ne peut pas se limiter au morceau voyant de l'iceberg», le Conseil des Prud'hommes, «pour les syndicats, c'est tout le contentieux des petites boites en matière électoral qui va sauter.»

    Une somme «assez importante»

    Pour Maître Géraldine Chabonat, responsable du département droit-social au cabinet Gueguen-Carroll, «la somme à débourser est même assez importante, puisque, pour une procédure au TGI par exemple, elle existait déjà mais de mémoire elle était de 15 euros. Cela peut freiner des personnes qui n’en ont pas les moyens, qui ont un retard de salaire ou qui ne touchent pas encore les Assedic.»

    Toutefois, la loi précise que «la contribution pour l'aide juridique n'est pas due par les personnes bénéficiaires de l'aide juridictionnelle» qui «permet, si vous avez de faibles revenus, de bénéficier d'une prise en charge par l'État des honoraires et frais de justice». Sauf que selon Maître Chabonat «il faut attendre quatre ou cinq mois avant de se voir désigner un avocat d’office» ; il y a un dossier à monter avec de nombreux documents, pas forcément évident pour des personnes qui ne maîtrisent pas bien le français par exemple.

    Selon un «avis» du député Nouveau centre Francis Vercamer, présenté au nom de la commission des affaires sociales sur le projet de loi de finances pour 2011, en 2009, il y a eu 224.791 affaires traitées soit une augmentation de 10,58% par rapport à 2008, la rupture du contrat de travail étant le premier motif de recours. Multiplié par 35 euros, cela donne des recettes supplémentaires pour le gouvernement d'environ 7.860.000 euros.

    A l’époque, dans ce rapport, Francis Vercamer s'inquiétait déjà de l'accès pour tous à cette procédure. Selon lui, avec la réforme de la carte prud’homale, 34 départements ne comptent plus qu’un seul conseil de prud’hommes, contre 21 auparavant, «or, l’éloignement géographique des juridictions peut conduire les justiciables les plus modestes à ne pas se déplacer pour faire valoir leurs droits, surtout si les sommes en jeu sont faibles par rapport aux dépenses à engager pour se rendre au tribunal».

    Avec les 35 euros à payer en plus, pour Maître Chabonat, alors que «la justice prud’homale était l’une des plus accessibles, cela en limite désormais l’accès aux salariés.»

    http://www.liberation.fr


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  •  Dans 9 mois les élections présidentielles… Voilà déjà 4 ans que le système fait tout pour persuader qu’un changement ne peut provenir que de ce choix de personne. Le quinquennat, fruit de l’accord Chirac-Jospin de 2000, a aggravé ce travers institutionnel de la 5ème République en subordonnant les législatives aux présidentielles.

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    L’enfermement de la perspective sur 2012 a déjà bloqué l’alternative politique portée par le mouvement populaire. Un rapport de force considérable s’est manifesté pour faire reculer Woerth. Mais tout a été reporté sur 2012. Au nom de l’unité, on n’a pas voulu se démarquer radicalement des positions de ceux (PS et cie) qui acceptent l’allongement de la durée de cotisation ou la casse des régimes spéciaux. Comment rassembler ensuite dans l’action pour la retraite à 60 ? A la fin, on a pu lire ainsi que la contestation sociale se serait heurtée à l’intransigeance de « l’hyperprésident ». Alors que des millions de personnes étaient dans la rue avec le soutien de 70% de la population ! A leur façon, les autocollants consternants du PG (« Casse-toi pov’con ! ») ont aussi contribué à détourner la perspective vers 2012. L’analyse de l’échec du mouvement pour les retraites reste essentielle.

     

    Dans les mois qui viennent, la campagne électorale va écraser encore davantage toute la vie publique et le mouvement social. Le jeu de rôles des partis finit de se mettre en place.

     

    Bien sûr, il faudra battre Sarkozy. Sa réélection donnerait le signal au capital qu’il peut tout se permettre en France.

    Mais pour cela, « l’unité » et le vote « utile » vont se porter sur le PS, dont l’essentiel des positions économiques et sociales sont de la même inspiration. Le petit jeu des primaires accentue encore la personnalisation, la dépolitisation des enjeux. Il ne peut pas faire oublier que Hollande, Aubry, comme l’ex-patron du FMI, partagent le même programme : même objectif d’austérité, même adhésion inconditionnelle à l’UE, à l’euro…

    Le système a complété le piège électoral en ravivant l’extrême-droite. Le FN de Marine Le Pen a pour fonction d’étouffer le débat politique, de caricaturer et de diaboliser certaines positions comme la remise en cause de l’euro.

     

    Dans cette situation, communistes, que faire ? Continuons à donner, même à contre-courant, la priorité au mouvement populaire, aux luttes qui continuent de se développer (Carrefour, PSA, aviation…) ! 

    Contribuons à faire battre la droite et l’extrême-droite sans laisser planer d’illusions sur un changement véritable avec le PS ! Un mois avant d’être élu, le PS grec promettait des augmentations de salaires de 5%...

    Continuons à mettre en avant les propositions sur lesquelles les luttes peuvent converger, notamment de rupture avec l’UE du capital : (re) nationalisations, retour aux monopoles publics, refus de l’application des directives et traité européens ; abrogation de la loi Bachelot, restauration intégrale du financement de la Sécurité sociale par la cotisation sociale; augmentation du SMIC à 1600 euros net avec le rétablissement d’une échelle mobile des salaires et la reconnaissance des qualifications. Etc.

    Il ne s’agit pas pour nous de multiplier comme JL. Mélenchon les surenchères électorales gratuites : « si je suis élu » mais de souligner les ruptures essentielles.

    Nous vivons une période d’aiguisement, partout en Europe, en Afrique du Nord, de l’affrontement de classe. Rien n’est prévisible. Le peuple va avoir besoin d’un Parti communiste fort.

     

    La Fête de l’Humanité sera l’occasion pour nous de répondre présents.   


    Par PCF - Section Paris 15ème

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  • Ontex: des couches pour Carla contre les licenciements

    Les salariés d'une usine de fabrication de couches Ontex devant fermer à Arnas (Rhône) ont envoyé mercredi à Carla Bruni-Sarkozy un paquet de 187 couches, soit le nombre d'emplois menacés. "Nous avons envoyé le paquet au Fort de Brégançon" dans le Var, où l'épouse du chef de l'Etat enceinte passe l'été, a précisé Bernard Leblond (CFDT). "Nous avons joint une lettre où nous demandons l'instauration de garde-fous aux licenciements boursiers, contre lesquels Nicolas Sarkozy s'élève régulièrement."

    Les représentants du personnel sont en pleine discussion avec la direction du groupe belge Ontex sur le plan social, qui a été annoncé en mai dernier. Depuis, la production tourne au ralenti. Les licenciements pourraient intervenir en septembre. A Arnas vont demeurer environ 25 salariés, des commerciaux. Ontex, qui a en France une autre usine, à Arras, spécialisée dans les produits pour l'incontinence, compte au total 4.100 salariés dans le monde.

    Ontex a justifié son plan par "un problème de surcapacité global". L'usine d'Arnas est le principal fournisseur en France de couches de marque distributeur, notamment pour les chaînes de la grande distribution, qui les revendent sous leur propre marque. Or "les grandes marques de couches (Pampers, Huggies, etc., ndlr) nous font une concurrence accrue avec de nombreuses actions promotionnelles", d'après une porte-parole. Selon Bernard Leblond, "la production va être transférée sur d'autres sites Ontex en République tchèque et en Allemagne, où les coûts sont moindres".

     

    • A lire sur Ontex:

    187 salariés menacés par un fonds de pension chez Ontex

    • Pour aller plus loin sur les licenciements boursiers, à lire:

    Face à la mondialisation, défendre notre code du travail


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  • Ce tract sera diffusé le 26 juillet à partir de 10h00 sur le marché de la commune d’Auchel (62) par les camarades de la CGT

     

    C’est contre le patronat, la misère et le chômage qu’il faut lutter. Pas contre les immigrés et les pauvres !

    LA CGT brise 6 MENSONGES de l’INTOLERANCE et de la HAINE pour faire face aux chants des sirènes de l’extrême droite populiste et identitaire…et ses alliés !

     

    1) « Les immigrés ont la priorité pour obtenir les logements HLM »

    Mensonge. Trois ménages immigrés sur quatre vivent dans les logements privés. Les étrangers occupent 7 fois plus souvent des logements précaires et 4 fois plus souvent des logements surpeuplés que les Français de même condition sociale. Un quart des familles manquent soit d’un W.C. soit d’une installation sanitaire. Un dixième seulement des HLM est occupé par une famille étrangère. Il y a encore 10 ans, 9,5 % des HLM étaient occupés par des cadres supérieurs. Le gouvernement Balladur avait augmenté en 1993 le plafond d’accès aux HLM, défavorisant ainsi encore plus les familles les plus nécessiteuses. Dans le même temps, alors que des milliers de familles prioritaires attendent un logement, il y a des milliers de logements vacants, malgré la loi.


    2) « Les immigrés coûtent cher à la Sécu »

    Mensonge. Jacques Chirac avait repris ce mensonge en affirmant que grâce aux aides sociales, une famille d’immigrés vivait mieux qu’une famille française. Une enquête des élèves de l’ENA (l’Ecole Nationale d’Administration qui forme les élites) dé-montre que les étrangers cotisent plus qu’ils ne perçoivent dans les deux secteurs déficitaires de la Sécu. Ils cotisent à hauteur de 7,6 % pour le régime maladie alors qu’ils ne tou-chent que 6,3 % des prestations. De même ils cotisent à hauteur de 7,9 % pour les retraites alors qu’ils n’en perçoivent que 5 %. Par ailleurs, ayant rarement les moyens de cotiser à une mutuelle complémentaire, le taux de remboursement des dépenses médicales n’est que de 51% pour les immigrés contre 77,8 % pour les Français.


    3) « Les immigrés sont la cause principale de la délinquance »

    Mensonge. A condition sociale identique, la délinquance n’est pas plus élevée chez les immigrés que chez les Français. La petite délinquance est généralement plus importante dans les milieux défavorisés où se retrouvent les immigrés venant des pays pauvres. Sur les condamnations prononcées, 18,7 % concernent des étrangers, mais 1/4 de ces délits se rapporte à des infractions liées aux lois sur l’immigration. Infractions qui ne cessent d’augmenter du fait d’une législation de plus en plus dure et sévère pour les « illégaux ». Le harcèlement incessant de la police explique aussi le fait que les immigrés soient plus souvent mis en cause. D’ailleurs, pour une même infraction, 35 % des personnes seront envoyées au parquet si elles sont françaises contre 63 % si elles sont maghrébines ou français issus de l’immigration notamment nord-africaine.


    4) « La France aux français » ?

    Imbécile. Être français de souche est tota-lement dénué de sens dans un pays où 32% des français ont des grands-parents d’origine étrangère. La population française actuelle est le fruit de siècles d’immigrations et de métissages incessants, qui en font sa richesse et sa diversité.

    Non, nos ancêtres ne sont pas tous d’irréductibles Gaulois !

    Non, il n’y a pas 65 millions de français et 6 milliards d’étrangers !


    5) « Les immigrés ne s’assimileront jamais » ?

    Assimilation (déf. Scientifique) : « processus par lequel un être vivant en transforme un autre en sa propre substance » Les immigrés n’ont pas à « s’assimiler » car personne n’est en droit de forcer un individu à abandonner ou à détruire son identité et sa culture. En revanche, il faut favoriser le processus de participation active et collective à la société, de membres variés et différents, tout en acceptant leurs spécificités culturelles, sociales et morales qui, elles, enrichissent la société.

    CONTRE L’ASSIMILATION : Il faut se battre pour une vraie citoyenneté : Droit de vote pour les immigrés. Régularisation de TOUS les sans-papiers. Interdiction des partis xé-nophobes et racistes.


    6) « 4 millions de chômeurs, 4 millions d’immigrés » ?

    Mensonge. Il n’y a aucune corrélation entre le chômage et l’immigration : 17% d’immigrés en Suisse et « seulement » 5% de chômeurs. En France, la proportion d’étrangers n’a pas évoluée depuis 1974, alors que le nombre de chômeurs a plus que triplé. Les immigrés sont les premières victimes du chômage et de la précarité (25% des immigrés sont au chômage, 40 % dans la précarité) ; ils sont utilisés comme « amortisseurs de la crise » et « bouc émissaires » de tous les maux de cette société qui met les êtres humains au service des économies. De plus, les immigrés subissent la discrimination à l’embauche ainsi que leurs enfants et leurs petits enfants (par exemple il faut être français pour être fonctionnaire). Non, les immigrés ne prennent pas le travail des français mais Oui les multinationales françaises s’accaparent des richesses dans les pays du Sud !

    Rappelons que les pays d’Afrique notamment, sont pillés depuis des siècles par les colonisateurs, auxquels ont succédé les multinationales et les groupes occidentaux, cette bourgeoisie a toujours été protégée par des milices et des armées dirigées par les grandes puissances.

    Rappelons que dans les années 30, les nazis menaient campagne en Allemagne avec comme slogan « 400 000 chômeurs, 300 000 juifs ; la solution est simple ! ». Ce slogan a abouti à l’extermination de 6 millions de juifs et de 500 000 tziganes... et à 100 millions de morts !


    La Maison de l’Artois installée à Auchel est la copie conforme de la Maison Flamande installée à Lambersart. Les « identitaires » sont une ramification occulte du Front National et des extrémistes fascistes européens, ils agissent comme une secte (gourou et adeptes sous emprise).

    Il suffit de se rendre sur internet pour découvrir réellement qui ils sont et comment ils agissent. Les « identitaires » ont des liens étroits avec les catholiques intégristes et les milieux financiers bourgeois.

    Dans les années 1920/1930, les « identitaires » d’aujourd’hui étaient les « Croix de Feu », mouvance fac-tieuse, ultra catholique et royaliste qui demandait la reconnaissance des identités régionales et leur sou-veraineté, d’où aujourd’hui les Maisons identitaires qui s’installent un peu partout, et bien sûr en toute légalité…

    Mais en Allemagne en 1933, le parti nazi était aussi légalement constitué…et « ne faisait » que 30% aux élections… Tout le monde connaît la suite de cette « légalité » et de cette banalisation des idées racistes, xénophobes et identitaires…et les conséquences mondiales des alliances politiques entre la droite dites Républicaine et la droite extrémiste, arme de guerre ultime du capitalisme en crise, contre les intérêts des travailleurs et des Peuples : 100 millions de morts dont 75 000 camarades de la CGT !

    A Propos du Capitalisme, Karl MARX écrivait : « A 50%, il est téméraire ; à 100%, il foule aux pieds toutes les lois humaines et à 300%, il ne recule devant aucun crime ».

    ---------- Bellaciao http://bellaciao.org/fr/spip.php?article119279

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  • Les syndicats recensent entre 800 000 et 2 millions de travailleurs saisonniers, dont une majorité de jeunes mais aussi de nombreux demandeurs d’emploi. 


    Moyen Orient

     Ils seraient, selon la CGT, « entre 800 000 et 2 millions » de travailleurs dits saisonniers à faire tourner les campings, restaurants, activités de loisirs et récoltes agricoles. « 2 millions, c’est peut-être beaucoup, mais au moins 1,2 million, et encore sans compter le travail au noir », tient à rectifier Hervé Garnier, responsable de la « campagne saisonniers » de la CFDT, qui part tout l’été à la rencontre de ces travailleurs employés dans des activités dites saisonnières.

    Les statistiques recensent 750 000 saisonniers à l’année dans l’agriculture et 402 600 dans l’hôtellerie-restauration. Mais « depuis une dizaine d’années, précise Sabine Génisson, responsable de la « caravane des saisonniers » de la CGT, on en trouve dans la grande distribution, dans les stations-service, dans la culture ou encore dans les municipalités. J’ai même rencontré à la gendarmerie des petits jeunes qui nous ont dit avoir un contrat saisonnier. »

    Alors que les stations balnéaires accueillent toujours l’été la majorité de ces travailleurs, « un tiers sont employés en Île-de-France », ajoute Sabine Génisson.

    60% de jeunes

    Les jeunes, traditionnels occupants des jobs d’été, forment grosso modo 60 % des effectifs, complétés par 20 % de salariés locaux et 20 % de « professionnels mobiles », saisonniers à l’année ou travailleurs migrants, estime la CGT. Mais, note le dernier baromètre « jobs d’été » de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), « entre 2007 et 2010, il y a eu un basculement en passant d’une majorité de jeunes travaillant pour de l’argent de poche à une majorité de jeunes travaillant pour vivre le reste de l’année ».

    « Avec la crise, on voit aussi arriver depuis 2008 de plus en plus de demandeurs d’emploi à qui Pôle emploi propose des contrats saisonniers », ajoute Olivier Guivarch, responsable CFDT de l’hôtellerie-restauration, un constat confirmé à la CGT. « On a même vu cette année pour la première fois des retraités venir faire les cueillettes », précise Éric Swartvagher, son homologue dans l’agriculture.

    Nombreuses entorses au droit du travail

    Pour ces travailleurs, employés soit en CDD classique, soit en CDD saisonnier, qui dispense l’employeur de payer l’indemnité de précarité, les conditions de travail sont aléatoires. Première difficulté : la durée des contrats. « Avant, on avait des contrats qui duraient toute la saison, maintenant, la norme c’est plutôt un contrat d’un mois, éventuellement renouvelé », ajoute Olivier Guivarch. « J’ai rencontré une guide du Mont-Saint-Michel qui avait un contrat de 3 heures », témoigne Sabine Génisson.

    Surtout, selon la JOC, en 2010, 16 % des jeunes saisonniers n’avaient pas signé de contrat, 18 % n’ont pas eu de repos hebdomadaire et 20,3 % de ceux qui ont fait des heures supplémentaires n’ont eu ni majoration ni récupération. Enfin, seuls 8 % des employeurs logent leurs saisonniers « car ce n’est pas obligatoire, complète Sabine Génisson, le reste se débrouille entre colocations, camping et système D. »

    NATHALIE BIRCHEM   


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  • Moyen Orient

    Lionnel Luca, député des Alpes-Maritimes et proche du ministre des Transports Thierry Mariani, a rappelé mardi avoir déposé une proposition de loi visant à interdire la grève durant les périodes de grands départs ou de retours de vacances.

    «Une nouvelle fois, ceux qui bénéficient de vacances à des prix défiant toute concurrence, n’ont rien trouvé de mieux que de pénaliser des salariés qui ont travaillé et économisé une année, afin de gâcher leurs vacances méritées», écrit mardi dans un communiqué M. Luca, co-fondateur avec M. Mariani du collectif de la Droite populaire (aile droite de l’UMP).

    En cette période estivale, la compagnie Air France est confrontée à plusieurs menaces de conflits dans les jours qui viennent.

    «Ce mépris pour ceux qui ne sont en rien responsables du conflit avec la direction et les pouvoirs publics est insupportable», et «la seule solution est (…) l’interdiction de la grève durant les périodes de départs et de retours massifs de vacances», ajoute M. Luca, en citant l’exemple de l’Italie.

    Il rappelle avoir déposé il y a plusieurs semaines de cela une proposition de loi en ce sens à l’Assemblée, «pour compléter le service minimum».

    En cette période de chassés-croisés, la compagnie Air France a été notifiée d’un préavis de grève du 29 juillet au 1er août de tous les syndicats d’hôtesses et stewards et de deux syndicats minoritaires de pilotes. Le puissant SNPL (pilotes) prévoit pour sa part une grève du 5 au 8 août.

    Principal motif de mécontentement: l’absence d’accord sur la nouvelle organisation du travail dans les futures bases de la compagnie en province (Marseille puis Nice, Toulouse, Bordeaux).

    (Source AFP)

    http://www.liberation.fr/politiques/01012350001-lionnel-luca-veut-interdire-la-greve-pendant-les-vacances


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    Les plans sociaux sont "en net recul", paraît-il. Mais leur nombre ne dévoile pas la quantité d'emplois concernés, qui reste vertigineuse.
     
    Avec ses propres moyens, le Blog Economique et Social s'est ingénié à lister les "plans de sauvegarde de l'emploi" — ignoble détournement sémantique — qui ont, à sa connaissance, été notifiés à l'administration par les entreprises depuis janvier 2011. Je vous invite à en voir le contenu : quand on rentre dans le détail, c'est vraiment impressionnant.
    Alors oui, il n'y en a "que" 79. Il en manque, très certainement. Pour connaître le chiffre officiel du premier semestre 2011, il faut attendre la publication de la DARES, qui ne saurait tarder (normalement, fin août).
     
    Au premier semestre 2010, elle en avait recensé 668. Au total, l'année dernière, 1.191. La tendance est forcément à la baisse [1] car, quoiqu'il arrive, on a atteint le record absolu en 2009 avec 2.245 "PSE". Ce qui autorise certains à clamer que la crise est derrière nous...
     
    Quand les prochains chiffres de la DARES seront publiés, inévitablement, la presse économique va dire que c'est "encourageant", sinon s'extasier de leur nombre "en chute libre".
    Sauf qu'un nombre ne dévoile pas la quantité d'emplois concernés, car un seul plan social peut toucher 50, 100 salariés, comme 500 voire 1.000.
    Sauf que le recul des "PSE" est l'arbre qui cache la forêt : de peur d'être rabrouées par des tribunaux de plus en plus pointilleux, les entreprises qui dégraissent le troquent pour d'autres formes de licenciement plus discrètes, moins néfastes pour leur image et surtout nettement moins coûteuses, comme le non-remplacement de ceux qui partent à la retraite, des plans de "départs volontaires" et autres "vagues de départ de petite ampleur".
     
    Sans oublier la rupture conventionnelle, véritable plan social silencieux dont "le succès ne se dément pas" : chaque mois, les services du ministère du Chômage — pardon, du Travail — en homologuent plus de 20.000, tant et si bien qu'à ce jour, le cap des 600.000 a été franchi depuis sa création en août 2008. Là aussi, il y en a qui se réjouissent. Que voulez-vous : le malheur des uns fait le bonheur des autres.
     
    SH
    [1] Nombre de "plans de sauvegarde de l'emploi" recensés par la DARES depuis quatre ans : • 957 en 2007 • 1.061 en 2008 • 2.245 en 2009 • 1.191 en 2010
     
     

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    Aviation: première grève en France pour easyJet 

    Grève des hôtesses et stewards. Pour easyJet, c'est une première que la compagnie britannique à bas coût va connaître ce mardi et ce mercredi en  France. Le syndicat Unac des hôtesses et stewards  réclame  notamment une  meilleure indemnisation des congés maladie.

    Plusieurs séances de négociations entre la direction et l'Unac (Union des  navigants de l’aviation civile), troisième syndicat de l'entreprise, plus particulièrement implantée à Paris-Orly et Lyon-Saint-Exupéry, portant sur  les rémunérations et les indemnisations en cas de maladie ou d'accident de  travail, n'ont pas abouti. "Les négociations achoppent principalement sur la couverture  maladie et les accidents de travail. Aujourd'hui, la rémunération des équipages  de cabine est abattue de 40 à 45% lorsqu'ils sont victimes d'un arrêt de travail  pour maladie ou accident du travail", souligne Eric Cunnac, de l'UNAC, qui rappelle  l'importance de ces risques dans cette profession. Le syndicat demande une  indemnisation à 100% des jours de ces arrêts de travail.

    D'autres revendications sont aussi avancées par l'Unac portant notamment sur  l'intéressement, la prise en compte de l'ancienneté dans la rémunération et une  grille d'évolution salariale. Le principal syndicat de l'entreprise, la CFTC, ainsi que le SNPNC, récemment créé, ont déjà signé un accord salarial avec la direction.

    De son côté, la direction se dit confiante et assure que les vols seront normalement assurés durant ces deux jours. "La compagnie ne prévoit pas de perturbation, un plan de continuité a été prévu", a affirmé à l'AFP une porte-parole, en soulignant que l'Unac est "minoritaire" chez le personnel.

    Leader des transporteurs à bas coûts en France, easyJet emploie environ 500 hôtesses et  stewards (ou personnel navigant commercial) dans l'Hexagone, basés à Orly,  Roissy et Lyon.

     

    • Pour en savoir plus sur EasyJet, à lire:

    EasyJet épinglé pour législation au rabais

    Débarquement immédiat pour une handicapée

    • Sur une autre compagnie à bas coûts et le droit du travail, à lire:

    Ryanair quitte Pau avec armes et bagages

    Ryanair abandonne sa base de Marseille

    Ryanair abandonne ses passagers à Liège, témoignages

    Ryanair, compagnie à bas coups

     

     

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    L'UMP pour une dérégulation complète du temps de travail 

    Ce mardi en convention, l’UMP a donné à son programme en vue de 2012 une sérieuse poussée libérale: fin de la durée légale du travail et allègements de cotisations sociales sont au menu.

    La première attaque avait été portée par Hervé Novelli, son combat est aujourd’hui repris par le patron de l’UMP, Jean-François Copé, au cours d’une convention ironiquement nommée : "L'avenir de la démocratie sociale". L’idée n’est pas seulement de finir d’achever la loi sur les 35 heures, déjà bien vidées de son contenu, mais d’aller plus loin et de laisser au patron le soin de juger combien d’heure par semaine on doit travailler dans son entreprise. La durée du travail serait ainsi fixée par des conventions négociées au niveau des branches et des entreprises et non plus par la loi. Tout cela "dans un délai de trois ans maximum".

    La TVA à 23,6%?

    Depuis le passage aux 35 heures, les patrons avaient reçu deux cadeaux fiscaux pour mieux faire passer la pilule. Le plus récent, la défiscalisation des heures supplémentaires (4,5 milliards d’euros par ans de manque à gagner), devrait être supprimé. L’autre, un allègement de cotisations sociales à hauteur de 12 milliards d’euros, sera maintenu, mais payé directement par les salariés, via la CSG ou la TVA. Et puis tant qu’à faire plaisir, l’UMP envisage sur ces mêmes CSG ou TVA le transfert d’une partie du financement de la branche famille de la Sécurité sociale, aujourd’hui assuré par les cotisations patronales. Novelli avait ainsi envisagé le passage de la TVA à 23,6% (hausse de 4 points), pour aider les patrons.

    Mais ce n’est pas tout. L’UMP veut organiser, dans les mois qui suivront le début du prochain quinquennat,  des "Assises de la nouvelle démocratie sociale". Le but sera d’exploser le droit du travail et de définir ce qui doit réellement relever de la loi et ce qui peut se « négocier » au sein des entreprises…

     

    L’UMP, trop libérale pour Sarkozy ?

    A l’Elysée, on grince des dents. Il faut dire que tant d’ultra-libéralisme et d’iniquité d’un coup à dix mois de présidentielles peut défriser la fibre communicante de l’actuel président. "Ce que l'Elysée ne veut pas, c'est qu'on présente cette proposition comme une proposition du président de la République", dit-on au château. C’est vrai, c’est juste une proposition faite par son parti, en convention pour préparer l’élection de 2012. L’Elysée de même affirme qu’" il n'est pas question de revenir sur la défiscalisation des heures supplémentaires parce que c'est plus de pouvoir d'achat pour les Français". Point sur lequel le MEDEF rejoint parfaitement l’Elysée.  Mais mathématiquement, le rapport entre le "pouvoir d’achat des Français" et ce cadeau aux patrons que sont ces 4,5 millions d’euros d’allègement de charge patronale, ne relève certainement pas du "gagnant-gagnant", comme on aime à le dire au MEDEF… 

     FMI : Lagarde touchera 31 700 euros/mois, sans impôt ! 

    La nouvelle directrice générale du Fonds monétaire international Christine Lagarde a pris ses fonctions mardi, et touchera un salaire de 551.700 dollars annuels, soit au taux de change actuel, environ 31.700 euros par mois...

    Le FMI a publié son contrat de travail, qui prévoit un salaire de base de 467 940 dollars par an et une allocation pour frais de représentation (sans justificatifs) de 83 760 dollars par an, soit un total de 551 700 dollars. Cette somme n'est soumise à aucun impôt, grâce au statut de fonctionnaire international des salariés du Fonds. Le dernier salaire annuel que le FMI ait publié pour son prédécesseur, Dominique Strauss-Kahn, était de 521 100 dollars pour la troisième année de son mandat, soit la période de novembre 2009 à octobre 2010.

    Le reste des termes du contrat de travail de Mme Lagarde est globalement identique à ceux qui prévalaient pour DSK, à l'exception d'un paragraphe sur l'éthique beaucoup plus détaillé. "Il est attendu de vous, en tant que directrice générale, que vous observiez les normes les plus élevées de conduite éthique, conformément aux valeurs d'intégrité, d'impartialité et de discrétion. Vous vous efforcerez d'éviter ne serait-ce que l'apparence d'une inconvenance dans votre comportement", indique le contrat. "Dans la conduite de vos activités de directrice général, vous avez un devoir de loyauté exclusive au Fonds et éviterez tout conflit d'intérêt ou l'apparence d'un tel conflit", poursuit-il.

    L'arrestation et l'incarcération de DSK (lire : Dominique Strauss-Kahn dans de  sales draps) à la mi-mai avait mis le FMI dans une situation inédite et imprévue, avec un numéro un incapable d'exercer ses fonctions. Il avait fini par démissionner depuis la prison new-yorkaise de Rikers Island au bout de quatre jours. Nicolas  Sarkozy a choisi de pousser la candidature de Christine Lagarde, en dépit d'une une éventuelle enquête pour abus d'autorité la visant dans une affaire  très complexe impliquant Bernard Tapie. "J'ai la conscience parfaitement tranquille", n'a cessé de répéter ces  dernières semaines Christine Lagarde à propos du recours à un arbitrage privé  pour régler un litige qui coûtera aux contribuables français une facture  de 385 millions d'euros.

     


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  • Retraite : la durée de cotisation va passer à 41,5 ans

    Cette décision, annoncée par le ministre du Travail Xavier Bertrand et qualifiée de double peine par les syndicats, tombe quelques jours après l’entrée en vigueur de la loi repoussant l’âge légal de départ.

    Le ministre du Travail Xavier Bertrand a annoncé mardi l’allongement, pour les générations nées à partir de 1955, de la durée de cotisation à 41,5 ans pour obtenir une retraite à taux plein.

    Xavier Bertrand a ajouté sur Europe 1 qu’il "publierait" un décret en ce sens "parce que c’est logique" et "nécessaire pour préserver l’équilibre de notre système de retraite".

    Le ministre a souligné que c’est "tout simplement l’application de la loi de 2003". "Nous ne faisons qu’appliquer les textes", a-t-il dit.

    Cette décision intervient quelques jours après l’entrée en vigueur de la loi repoussant l’âge légal de départ à la retraite. Mercredi, le Conseil d’orientation des retraites (COR) doit rendre un "avis technique" évoquant, selon des sources concordantes, l’allongement de la durée de cotisation à 41,5 ans pour les générations nées à partir de 1955.

    Xavier Bertrand a estimé que vivant "plus longtemps, il est logique que l’on travaille un peu plus longtemps".

    La loi de 2003 stipule que les gains d’espérance de vie à 60 ans doivent se répartir entre un allongement de la vie professionnelle (pour les deux tiers) et de la retraite (pour un tiers). "Ce principe nous amène à passer aujourd’hui de 41 ans à 41,5 ans", a expliqué le ministre.

    "A terme, il y aura 62 ans (pour l’âge légal de départ, ndlr) et 41,5 ans de cotisation, les deux en même temps, au moment où en Allemagne, c’est 67 ans et 45 ans, en Espagne, c’est 65 ans", a-t-il fait valoir.

    Les syndicats ont déjà protesté contre ce nouvel allongement, dénonçant lundi "une double peine".

    (Source AFP)

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article118798


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  • Parti Communiste Français

    Xavier Mathieu, leader CGT de la lutte des salariés lors de la fermeture du site de Continental, à Clairoix, a ete relaxé ce mardi au tribunal de Compiègne.

    Il était défendu par Marie-Laure Dufresne-Castets.

    Le syndicaliste avait été convoqué le 3 mai dernier pour avoir refusé de se soumettre à un prélèvement d’ADN après sa condamnation pour les évènemments à la sous-préfecture en 2009.

    Devant les Conti, le cégétiste avait réaffirmé son refus d’être "traité comme un criminel". "Mon seul délit, ça a été de défendre la dignité des Conti."

    Plusieurs personnalités avaient alors dénoncé les "dérives de cette loi, qui est devenue une arme pour criminaliser les actions syndicales".

    De :Bellaciao


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  •  

    Les routiers en grève pour leur retraite 

    Les quelques 630.000 salariés du transport routier étaient appelés à faire grève à partir de dimanche minuit, à l'appel des fédérations de transports FO et CGT, pour protester contre un accord qui repousse de 55 à 57 ans l'âge d'entrée dans le congé de fin d'activité (CFA) à partir du 1er juillet.

    "Cette action est la suite logique à une non-négociation", ont expliqué dans un communiqué les deux syndicats, qui disent "non à la régression sociale". Pour eux, la convention collective des salariés du transport est "la plus pourrie de toutes" les conventions. "Des actions vont commencer lundi très tôt", a indiqué Jérôme Vérité (CGT Transports), sans en dire plus, ajoutant simplement que les routiers étaient libres de choisir les modalités.

    La réforme des retraites, qui a induit le passage de l'âge légal de 60 à 62 ans, a contraint la profession à renégocier les conditions du CFA, un régime particulier de cessation anticipée d'activité dont bénéficient les routiers en raison de la pénibilité de leur travail.  Quatre syndicats (CFDT, CFTC, CGC et FNCR) ont signé un accord fin mai avec les fédérations patronales du secteur routier, qui permet aux conducteurs ayant atteint l'âge de 57 ans et justifiant de 25 ans de conduite de partir et d'être pris en charge jusqu'à leur retraite à taux plein à 60 ans. La CGT et FO, qui représentent ensemble près de 40% des syndiqués de la profession selon eux, se sont opposés à la signature de cet accord, estimant que le glissement de 55 à 57 ans devait s'effectuer par paliers.

    "Pour la durée du mouvement, on ne s'interdira rien. Tout dépendra des forces mobilisées", a déclaré vendredi Dominique Cornil, l'un des porte-parole de la CGT transports.

    A lire également :

     --> Des travailleurs usés jusqu’à la corde qui n’ont pas droit à une retraite anticipée. Le point de vue d'Arnaud de Broca, secrétaire général de la Fnath, association des accidentés de la vie.

     --> Nicolas Frize, compositeur : "On se confond avec son travail, on fait corps avec lui"  

    Grève des routiers.  Blocage d'un dépôt pétrolier à Rennes, action à Vannes

    27 juin 2011 à 09h06

    Parti Communiste Français

    Le dépôt de pétrolier de Vern-sur-Seiche était bloqué ce lundi matin par une quinzaine de chauffeurs routiers. Un barrage filtrant a été installé dans la zone industrielle de Vannes. Ces actions s'inscrivent dans le cadre d'un mouvement de protestation national contre la réforme des retraites dans cette profession.

    A lire également > Retour sur les dernières actions des chauffeurs routiers

     Les chauffeurs routiers manifestent ce lundi. Un mot d'ordre national a été lancé par les syndicat FO et CGT pour protester contre un accord qui repousse de 55 à 57 ans l'âge d'entrée dans le congé de fin d'activité (CFA). Le dépôt pétrolier de Vern-sur-Seiche, près de Rennes, était bloqué depuis 5 h ce matin par une quinzaine de chauffeurs routiers qui occupaient les entrées et les sorties du site. Autres actions prévues Une autre  action était menée en début de matinée par une dizaine de manifestants à Vannes. Ils ont installé un barrage filtrant dans la zone industrielle, ralentissant les voitures, et distribuant des tracts aux conducteurs. Plusieurs autres actions sont prévues dans la journée. Des assemblées générales sont programmées dans les entreprises ce lundi matin.  

    http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/greve-des-routiers-blocage-d-un-depot-petrolier-a-rennes-action-a-vannes-27-06-2011-1351221.php#     


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  • Salaires/emploi : même combat

    Alain Morin

    Une formidable pression patronale, appuyée sur des politiques ultralibérales et social-libérales, a abouti au recul massif de la «part des salaires dans la valeur ajoutée » ainsi qu’à une croissance financière folle (170 milliards de trésorerie dans les groupes du CAC 40, fin 2010). Pour cela le capital a utilisé le chômage et précarité galopante et tous les moyens[1] que lui donnent ses pouvoirs. C’est pourquoi, le développement des luttes pour les salaires doit s’articuler à des propositions crédibles et rassembleuses visant à faire reculer le chômage et la précarité et à sécuriser l’emploi et la formation.

    Chômage et précarité instrumentalisés contre les salaires

    La suite de l'article


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  • LES SYNDICATS CGT de : Sévelnor, Renault Douai, Peugeot UMV, Toyota, FM, MCA, Faurécia, STA, Wagon, Visteon, Siéto, Thyssen Krupp, Inoplast, Wymétal, Lisi Automotive Fomer, Mercédès, Bridgestone, Cadence Innovation, Bosal, Plastic Omnium… LES UNIONS LOCALES CGT d’Arras, Auchel, Bruay, Béthune, Liévin, Lillers… LES USTM CGT Nord et Pas de Calais…TOUS ET TOUTES CONCERNÉS !

     

    APPELLENT Á LA MOBILISATION GÉNÉRALE

    La Bataille commence, elle sera déterminante ! 

    Sévelnord, Aulnay, Renault, avec leurs réseaux de sous-traitants… les restructurations avec leurs cortèges de suppressions d’emplois sont de nouveau de mise. Une féroce bataille de communication est engagée par les grands groupes PSA et RENAULT. Notamment PSA qui déclare que l’avenir des sites d’Aulnay et de Sévelnord n’est pas d’actualité, et le Gouvernement qui tente de rassurer pour 2011 et 2012…. Mais après ? Car ce ni de 2011 ni de 2012 dont il s’agit, même si nous assistons à une réduction permanente d’effectifs chaque mois, mais de 2014 et 2015 comme l’annoncent les documents internes de la Direction générale du groupe PSA qui n’avait pas prévue que la CGT puisse intercepter des documents qui ne devaient être dévoilés qu’après le 2ème trimestre 2012… (C’est-à-dire après les élections présidentielles !)

    QU’IMPORTE. IL EST POSSIBLE DÈS AUJOURD’HUI, PAR LA MOBILISATION, D’IMPOSER LA FABRICATION DE NOUVEAUX VÉHICULES POUR QUE, DÈS 2013 et 2014, ILS PUISSENT ÊTRE MIS EN FABRICATION ICI.

    Les enjeux sont énormes : empêcher des milliers de suppressions d’emplois et des milliers licenciements !

    Ce ne sont pas seulement Sévelnord et Aulnay (avec leurs sous-traitants) qui sont sur la sellette mais l’ensemble de l’industrie, avec ses conséquences et dégâts collatéraux. PSA et Renault ont décidé de continuer (contrairement à leurs déclarations) à délocaliser le maximum de productions dans les pays à bas coûts, ou de faire baisser les coûts ici, d’où la menace sur le SMIC, pour assouvir la soif démentielle des actionnaires. Partout les cadences de travail sont en constante augmentation quand les effectifs sont en constante régression… partout les conditions de travail se dégradent. « Ceux qui resteront » devront assurer la production en étant moins mais avec des cadences poussées au maximum… mais la crainte est aussi les plans de réduction des frais généraux, car partout dans nos usines, ils sont dans les tiroirs des DRH et des services financiers… au programme : externalisations (le Facility Management) des services administratifs, achats, paie, comptabilité… mais aussi des services de la maintenance et les magasins.

    Il est important, qu’avant la période des congés, l’ensemble des salariés puisse se mobiliser. Aujourd’hui, ce sont, avec les sous traitants et équipementiers, près de 10 000 emplois dans le Nord/Pas de Calais, qui sont menacés. C’est-à-dire, dans un premier temps, 20 % à 25 % des effectifs des emplois liés à l’automobile dans le Nord /Pas de Calais.

    Chez Renault Douai, si le site semble être pérennisé, il va produire avec environ 4000 salariés alors qu’actuellement l’effectif est d’environ de 5500. Il faut savoir que des 57 000 salariés du secteur de 2008, il en reste moins de 50 000 en 2010. Avec les dernières perspectives, C’EST TOUTE UNE INDUSTRIE QUI SERA RAPIDEMENT MENACÉE AVEC DES CONSEQUENCES SUR TOUTE L’ECONOMIE du NORD et du PAS de CALAIS.

    Après le Textile, le Charbon, la Sidérurgie, l’Automobile ne peut subir le même sort de destruction massive et ne sera pas sacrifié sur l’autel de la construction européenne, cette fois le plan « Davignon » sera vaincu. Comme pour l’industrie ferroviaire pour laquelle nous sommes toujours en lutte avec la bataille du Rail, il nous faut gagner la bataille de l’Automobile…

    NOUS NE LÂCHERONS RIEN ! 

    De : LES 5 UNIONS LOCALES CGT


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