• Le président du Conseil européen Herman Van Rompuy organise lundi matin une réunion d’urgence où sont conviés de hauts responsables européens pour évoquer la question de l’aide à la Grèce et les pressions exercées sur l’Italie par les marchés, a-t-on appris dimanche de sources européennes.

    Le président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet, le président de l’Eurogroupe Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires Olli Rehn ont été invités à cette réunion, ont dit les sources.

    Dirk De Backer, porte-parole de Herman Van Rompuy a déclaré "qu’il s’agissait d’une réunion de coordination et pas d’une réunion de crise", ajoutant que l’Italie ne serait pas au menu sans pour autant donner de détail sur les dossiers qui seront à l’étude.

    Deux sources ont toutefois déclaré à Reuters que la situation italienne serait évoquée.

    L’ITALIE ATTAQUÉE

    L’objectif est qu’un consensus se fasse parmi les responsables européens avant que ne soit organisée, lundi également, une réunion des ministres européens des Finances qui doivent s’entretenir du dossier grec et des résultats des tests de résistances subis par les banques européennes qui seront communiqués vendredi 15 juillet.

    La crainte de voir la crise de la dette souveraine se propager aux obligations d’Etat italienne a accentué vendredi la glissade des marchés d’actions transalpins.

    L’écart entre le rendement de l’emprunt italien à dix ans et le papier allemand à même maturité a touché vendredi un plus haut historique depuis la création de l’euro aux alentours de 2,45 points de pourcentage, portant le rendement italien à 5,28%, à quelques encablures de la fourchette de 5,5% à 5,7% que certains banquiers présentent comme critique pour l’économie du pays.

    Le cours des actions des plus grandes banques italiennes a dévissé lors de la dernière séance de la semaine dernière, à l’image de celui d’UniCredit, en baisse de 7,9%.

    La pression des marchés sur les actifs italiens s’explique à la fois par l’endettement de l’Italie, qui détient le ratio dette/PIB le plus élevé de la zone euro et par la mollesse de l’économie du pays.

    Le sort de Giulio Tremonti, ministre des Finances du gouvernement de Silvio Berlusconi, est également suivi de près, ce promoteur de baisses drastiques dans le budget italien étant dans le collimateur du président du conseil.

    "On ne pourra pas se permettre beaucoup d’autres jours comme celui de vendredi", a déclaré un responsable européen, avouant que les instances européennes nourrissaient de grandes inquiétudes sur la question italienne.

    http://fr.reuters.com/article/busin...

    La crise des signatures publiques est mondiale, dit Trichet 

    Lors des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence, dimanche, le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, a estimé que la crise des signatures publiques était mondiale et l'Europe n'était que son épicentre.
    La crise des signatures publiques est mondiale et l'Europe n'est que son épicentre, a déclaré dimanche le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet. 
     

    Outre le redressement de leurs finances, la quasi-totalité des grandes économies doivent se réformer pour accroître leur croissance, a-t-il ajouté, citant parmi les bons élèves le Canada, l'Australie et des pays scandinaves. 

    "Nous avons maintenant une crise des signatures publiques, qui n'est pas d'ailleurs une crise européenne, les Européens sont à l'épicentre d'un phénomène mondial", a-t-il dit lors des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), en évoquant la vigueur du débat budgétaire aux Etats-Unis. 

    Le renforcement de la résilience et de la gouvernance du système financier et de l'économie est une nécessité car les Etats ne pourront faire face à une nouvelle crise systémique en raison de leur situation financière, a-t-il souligné. 

    "Il est clair que nous sommes absolument contraints au succès", a dit Jean-Claude Trichet. 

    Globalement, "nous avons au niveau des pays avancés un problème absolument majeur : tout ce qui va dans le sens de la flexibilisation de nos économies, de la capacité de renforcer le potentiel de croissance est nécessaire". 

    Il a précisé que ceci concernait "tous les pays avancés, sauf le Canada et peut-être l'Australie". "Il y a quelques pays scandinaves qui ne sont pas dans ce cas, me semble-t-il, ou en tous cas qui nous montrent la voie", a-t-il poursuivi. 

    Jean-Claude Trichet avait souligné samedi que la zone euro dans son ensemble était dans une situation meilleure que d'autres zones économiques mais qu'elle souffrait de gros problèmes de gouvernance. 

    Les interventions du président de la BCE s'inscrivent dans un contexte de crainte sur les marchés financiers concernant une possible contagion de la crise des dettes souveraines en Europe. 

    Jean-Baptiste Vey et Cyril Altmeyer, édité par Elizabeth Pineau

     
     

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  • 2011 : l’extrême-droite progresse en Europe 

    Les récents sondages annonçant que Marine Le Pen serait présente au second tour des élections présidentielles de 2012 en France, ont fait caqueter les journaleux de l’hexagone comme un troupeau de poules effarouchées. Il n’y avait pourtant pas de quoi s’ébahir, tant le mode de scrutin français est ultra majoritaire, et d’inspiration monarchique : il suffisait de voir la droite traditionnelle UMP en perdition, avec son « penseur » Sarkozy, et le Front national devenait de ce fait la première organisation du camp réactionnaire. Souvenons-nous, en 1992 à Alger, les conservateurs du FLN étaient persuadés de rester au pouvoir grâce au système électoral ultra majoritaire, permettant d’éliminer les « petits » opposants. Patatras, le parti intégriste ayant plus de voix qu’eux, avait de grandes chances d’instaurer la théocratie par les urnes. Il ne restait plus aux affairistes et militaires agrippés à leurs prérogatives qu’à annuler le résultat prévisible avant le scrutin. Nous n’en sommes pas à cette issue en France, même si cette présidentielle au suffrage « universel », biaisée par le fric et les médias, est une parodie de démocratie politique. En fait, et le verdict des urnes cantonales l’a redit en mars 2011, le Front National en reste aux scores épisodiquement forts élevés de l’extrême droite française : avec près d’un électeur sur cinq, et plus en certaines banlieues populaires, il reprend à Sarkozy et ses amis une partie de leur électorat, apeuré par la délinquance et par l’immigration. Lire la suite de l'article


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  • La "Principauté" de Monaco : une farce née du crime

    Moyen OrientQu’ils s’appellent Charlène et Albert, ou Gertrude et Alphonse, s’ils s’aiment, qu’ils se marient, et qu’ils soient heureux. Mais que les merdias nous en fassent des tonnes, et que les images envahissent les écrans, c’est tout simplement insupportable. Je précise : pour ceux qui ont un cerveau viable dans le crâne, et ne relèvent pas du droit vétérinaire. Par rapport à Monaco, Ubu était un amateur.

    La principauté de Monaco…

    Quelle blague,... mais quelle blague puante.

    Depuis 1419, Monaco était une grosse ferme, dont le fermier s’appelait Grimaldi. En 1939, Monaco était au RMI. Miracle : en 1945, la ferme était opulente. Un mystère ? Non, les nazis avaient fait un gros bisou sur la bouche du sbire Grimaldi de l’époque, et cette principauté de mes deux vit encore des dividendes.

    Comme tous les dictateurs, les nazis étaient des voleurs : l’idéologie pour donner une dimension à l’appât du gain. Je n’ai jamais vu un dictateur pauvre : ils ne savent rien faire, alors ils volent les biens des autres.

    Le prince pourade du moment a craint que Mussolini le croque, et il a fait des mamours au traitre Pétain, embauchant son aide de camp, et appliquant le droit pétainiste, dont le statut des juifs. A partir de 1942, les Allemands sont là-bas chez eux. L’argent afflue avec l’installation du siège des sociétés nazies, et la Grimaldi connexion crée Radio-Monte-Carlo pour vanter les mérites du nazisme européen, avec comme vedette Maurice Chevalier, cet enfoiré mondain.

    Les nazis volaient tout ce qu’ils pouvaient. Pour la France, par exemple, c’était un racket, légitimé par Pétain : entretien de l’armée d’occupation à prix d’or, contrôle des secteurs vitaux de l’économie, détournement de tout ce qui arrangerait les nazis. Le fric affluait. Plein de fric, mais comment le recycler alors que les banques avaient conservé leur personnel, qui savait toujours établir une comptabilité en deux colonnes.

    La première machine à laver l’argent a été la Suisse, c’est bien connu, et la seconde a été la Principauté de mes deux, c’est moins connu.

    Le 5 mai 1944, quand le nazisme reculait devant les glorieuses armées soviétiques, Monaco est devenu un ami de Berlin : rayé de la Moyen Orientliste des ennemis du Reich.

    Le 21 juillet 1944, soit plus d'un mois après le débarquement du 6 juin en Normandie, le « prince » Grimaldi régnant, Louis II, a autorisé le banquier nazi Karl-Anton Schaeffer à créer la banque Charles, du nom de Johannes Charles, un financier suisse mandaté par le Reich. C’était la panique, car il fallait récupérer tout les avoirs nazis possibles, planquer ce qui pouvait l’être via l’immobilier et les casinos, et en évacuer une part vers la bienveillante Espagne de Franco.

    Personne n’a autant profité des crimes nazis que Monaco. Lors de la Libération, on a séquestré sur Monaco autant d’argent nazi que sur l’ensemble du territoire français. Trafics d’armes, marché noir, spoliation des juifs, pillage des entreprises : les banques de Monaco étaient un nirvana criminel. Une course, pour récupérer l’argent et le filer chez Franco.

    Et malgré tous les efforts des traites pro-nazis de Monaco pour vider les comptes des derniers jours, il restait dans les banques de Monaco autant d’argent volé que pour toute la France. Surtout, le fermier Grimaldi avait pris sa part. Aujourd’hui, il en vit encore des dividendes de l’argent nazi. Répugnant.

    Depuis, c’est l’émerveillement devant course des abrutis – le grand prix auto – les soirées de charité et la chronique de la famille du fermier.

    Pour la nationalité, Monaco pratique le droit du sang, matinée de la culture de l’apartheid : le Prince de mes deux, par décision souveraine – merci de ne pas rire – peut vous accorder la naturalisation, si vous êtes assez riche. Avec à la clé un joli régime en noir et blanc : la principauté pourade compte environ 32 000  habitants, mais les citoyens Monégasques ne sont qu’environ 7 000. Ils sont les seuls à disposer du droit de vote et sont dispensés d'impôts directs.

    Il y a longtemps que cette farce grotesque aurait du prendre fin.

    http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2011/07/03/la-principaute-de-monaco-une-farce-nee-du-crime.html


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  • Je vais plus loin que dans mon billet précédent... à savoir... la situation que vit actuellement la Grèce peut-elle se retrouver en France ? 

        Ma réponse non seulement est : Oui ! Mais je vais plus loin, elle est orchestrée et mise en place sous la houlette de Nicolas Sarkozy pour la France mais de plus il n'est pas le seul, c'est    l'Europe dans son intégralité qui est touchée et visée pour le plus grand et le plus machiavélique plan jamais conçu et qui va dessiner l'avenir de nos existences dans le XXIème siècle. 

        La Grèce... ce pays dont les plus pauvres subissent coups après coups les foudres des puissants de la finance atteint son paroxisme et si les réformes préconisées comme je les décris dans mon    précédent billet marchent, ce ballon d'essai va se généraliser, même en France. 

        On, et par "on", article indéfini, je vise certaines personnes et groupes qui sont derrière tout cela. 

        Pour comprendre où je veux en venir, je vous demanderai d'avoir l'esprit ouvert, ne pas se dire que ce sont des pensées "de gôchiste" qui rêve de casser du bourgeois... mes idées sont    issues de fait avérés connus de tous par les voies médiatiques et politiques, de l'orientation des marchés et des offres d'emplois ainsi que des nominations opportunes... 

        Pour mettre en place mes idées, je les ais scindées en deux parties, la première une analyse de la politique libérale que mène notre gouvernement et son chef de file, les pions et jalons posés et    la seconde avec ce qui se passe en Grèce et d'autres pays d'Europe qui me mène vers une conclusion terrible. Nous sommes à plus ou moins brève échéance destinés à être réduit à l'état d'esclaves    d'une minorité... minorité mais uniquement de riches qui détiennent tous les pouvoirs grâce à la finance. 

        En France, depuis quatre ans qu'il détient les rênes du pouvoir, Nicolas Sarkozy, pièce après pièce a posé ses jalons, ainsi nous retrouvons aux postes clés de la finance des hommes à lui, je    pense à DEXIA - Fortis - La Caisse d'Epargne - La Caisse de Consignation et Dépôts... etc... et pour ce qui est des grandes industries tel EDF des hommes comme Proglio ou même à l'EPAD où son    fiston a essayé de prendre le contrôle, bien qu'ayant échoué dans le but ultime, le conseil et son président lui sont tout dévoué. La mise à la tête des services publiques médiatique des    personnes lui étant tout dévoué ainsi que ses amis naturels que sont les patrons de grands groupes de presses. Je passe sur ses autres amis qui appartiennent tous et toutes à la tête de fortunes    colossales comme Bettancourt de l'Oréal et des personnes comme Dassault - Lagardère.... 

        Sont écartés impitoyablement toutes personnes n'ayant pas le profil soit financièrement ou d'idéologie politique. 

        Ainsi, quel que soit le gouvernement en place ou qui sera mis en place, le mal est fait, celui qui détient les arcanes financiers et industriels est en réalité le maitre du pays ! En asphyxiant    les finances et les industries on va amener une situation similaire à la Grèce, ce terrain proprice pour l'entrée en jeu des requins financiers qui vont mettre la touche finale au plan libéral    voulu. 

        On va amener volontairement le pays au bord de la faillite, l'étouffer économiquement jusqu'à ce que le gouvernement soit forcé ou complice pour une demande d'aide financière. 

        Et là... et là... on touche au sublime ! Pour accorder cette "aide" cela s'accompagnera inéluctablement de conditions drastiques féroces qui viseront à rabaisser les salaires,    suppression de toutes les allocations sociales, suppression des retraites organismes de sécurité sociale au profit de groupes privés qui comme par hasard seront aux mains des instigateurs de ce    coup fumant. J'ai une pensée subite pour le frère à Sarkozy à la tête du groupe Malakoff... 

        Le paysage économique à bref échéance de l'Europe pour ne pas dire du monde se dessine, il sera à l'image de ce que rêvent les libéraux, à savoir : Un monde qui sera régis par les groupes    financiers sans charges patronales sociales ni syndicats pour les industries qui seront de toute manière entre leurs mains, les proprietaires originaux récalcitrants ou ne répondant pas au profil    ayant été acculé à la faillite, le travail payé une misère une obligation sans assurances où les gens auront juste de quoi se sustenter. 

        Ceux qui n'auront pas les moyens de se soigner (avoir une assurance médicale privée payante) seront condamnés à mort de même que les retraités qui peu à peu vont disparaitre faute de moyens, et    les couches suivantes de retraités soit ils cotiseront aux caisses privées soit ils disparaitront. 

        Dans tous les cas de figures, le chômage sera résorbé... les survivants bosseront jusqu'à ce que mort s'ensuive, car vu les salaires et les taxes qui seront ponctionnées il ne faudra pas rêver    pour avoir un bas de laine à l'heure de la retraite vers les 80 ans... la population active le sera totalement uniquement parce que les plus pauvres et les plus faibles (médicalement parlant)    auront disparus ! Mort ! 

        Quels sont les buts recherchés ? 

    • Suppression des allocations sociale (RSA ou autres allocation familliale)   
    • Suppression des syndicats   
    • Suppression du chômage et de ses indemnités   
    • Suppression de la sécurité sociale au profit du privé   
    • Suppression des caisses de retraite au profit du privé   
    • Mise à la faillite des entreprises qui seront prêtes à être absorbés par les instigateurs.   
    • Suppression des cotisations patronales sociales à charge des nouveaux reprenneurs.   
    • Remise au privé de toutes les institutions sociales qui deviendront payantes, et qui appartiendront comme par hasard aux mêmes financiers   
    • Baisse générale des salaires payés par les patrons (ne parlons plus des allocations de chômage et de santé, celles-ci auront été supprimées)   

        Nous vivrons dans un monde où tous les survivants auront du travail obligatoire permettant aux instigateurs de ce coup de maître de vivre en cercle commercial et social fermé accessible aux seuls    gens de leurs castes, le reste de la population ne servant que de matière première comme le charbon ou l'acier... 

        Il fallait y penser et le mettre en oeuvre ! Acculer un (des) pays, ses institutions, ses entreprises à la faillite pour imposer des mesures "d'urgence" d'austérité et les obliger de    faire les réformes qui mettront définitvement le(s) pays entre les seules mains de la finance... Machiavel... un enfant de choeur dans les troupes de chocs de l'Armée du Salut en comparaison. 

        Mettre à bas un siècle de progré social et ses institutions pour en venir au racket légal des peuples et sa mise en asservissement. 

        Je ne pense pas que ce plan soit sorti subitement d'un chapeau... je pense qu'il est en préparation depuis bien longtemps, la nomination via média interposé de Sarkozy à la présidence n'est pas    qu'un hasard, il a été propulsé là uniquement pour la mise en oeuvre du jalonnement, nous en arrivons à la phase finale... la mise en faillite des peuples, de ses industries, de son économie pour    rafler la mise... 

        Sarkozy ? Pion ou Instigateur ? 

        Je ne saurais le dire mais complice... oui, cela c'est certain. 

        Je ne dis pas que ce que je décris est certain à 100% mais si vous avez un brin de réflexion, analyser comme moi ce qui se passe depuis un certain temps et que je dénonçais depuis plusieurs    années sans en voir le but ultime, vous finirez inéluctablement comme moi à assembler le puzzle. Mais voudrez vous croire ce que vous venez de lire ? J'en doute. Moi même, je n'étais pas un    adepte du grand complot, j'étais même contre... voilà que maintenant je le dénonce et en suis intimement convaincu. 

     
    Par Pat59 -Publié dans : Le petit journal
      
    La Grèce, les Hellènes s'en prennent plein la tronche !

        Mais du coté des banques tout va bien... Merci ! 

        Je n'en n'avais pas parlé car j'avais commenté sur tous les blogs et je ne voyais pas tellement l'utilité de remettre la même couche au dessus des autres. 

        Ce que j'ai entendu hier me fait sortir de mes gongs si je n'étais pas KO debout ! Je ne pensais pas qu'un gouvernement ose seulement penser ce que j'ai entendu et mets en place sur instructions    de l'UE et du FMI. 

    • Diminution des retraites   
    • Diminution des allocations sociales pour les chômeurs et autres bénéficiaires.   
    • Idem pour les allocations familliales   
    • 99 % des fonctionnaires partant à la retraite ne seront pas remplacés.   
    • Abaissement de la tranche imposable sur le revenu, auparavant les revenus supérieur à 1000 € étaient imposables, maintenant, c'est à partir de 650 €   
    • Etc... Etc...   

        Je ne sais pas si le monde se rend compte de l'énormité de ces réformes d'austérité... d'accord, il y a les Spartiates qui arrivent à se nourir d'un pépin de pomme par mois... mais ils sont une    minorité ! 

        La Grèce file tout droit vers une guerre civile ! Il est inconcevable qu'un peuple, surtout les plus pauvres, subissent à eux seuls l'inconséquence des politiques qui les gouvernent sans se    rebeller, ces mesures sont non seulement injustes mais en plus vont conduire ce pays aux temps féodaux où les seigneurs jettaient des quignons de pains aux malheureux en haillons qui parsemaient    les rues n'ayant plus de logement ni de travail ni de quoi se nourrir. 

        Voilà un pays qui au niveau des prix ressemble au reste de l'Europe, c'est-à-dire exhorbitants, que ce soit sur les produits pétrolier ou les articles de base pour la consommation ou la    nourriture et ils vont tirer vers le bas les revenus déjà maigre des retraités et bénéfiaires des allocations de chômage etc... chômage que ces mêmes dirigeants ont soigneusement entretenu et    provoqué ! 

        Les fonctionnaires partant à la retraite ne vont pas être remplacés, ces fonctionnaires partant à la retraite avec celle-ci minorée et comme ils ne sont pas remplacé cela fera des chômeurs en    plus qui eux également glisseront vers la misère... le cercle infernal... 

        Imaginez vous en France, votre retraite baisse ou votre salaire ou vos allocations sociales... pour arriver à 650 euros mensuel... il faut ajouter que ceux qui touchent DEJA 650 € vont voir ces rachitiques revenus diminuer... car c'est TOUTES les retraites et allocations qui vont être mises vers la baisse... il leurs sera impossible de survivre, il n'est plus    question de dire vivre ! 

        Mais non seulement ils toucheront une misère, mais sur ces 650 euros il faudra encore payer des impôts ! Je ne savais pas que le Prince Jean était de retour et que la forêt de Sherwood avait été    déplacée en Grèce... Qui va tenir le rôle de Robin des Bois ? 

        Il n'est plus question que la Grèce relance son économie par la consommation, les Grecs n'auront même plus le minimum vital, l'achat d'un litre de lait devra se planifier plusieurs mois à    l'avance... peut être même demander à une banque un emprunt pour l'acquérir... 

        Et l'Europe ultra-libérale avec le concours du FMi étrangle et tue ce peuple soi-disant pour l'aider ! Pour octroyer à ces politiciens un nouveau prêt les exigeances sont telles que c'est le    peuple d'en bas qui paie la totalité de la note pour que les banques puissent rire et construire de nouveaux coffres pour y stocker le blé. 

        Pas une mesure qui mettra à contribution les riches ni les capitaux !  

        Mesdames et Messieurs, je vous l'annonce, vous jouez avec le feu ! Pour une fois, je suis tellement révolté, car je pense que cela va nous arriver, que je suis pour la révolution, le peuple    NE PEUT tout simplement pas subir les mesures en passe d'être prises sans se révolter, il en va de leur survie. 

        Et lorsque l'on sait qu'il y a eu réunion des dirigeants de l'Europe pour mettre au point les modalités d'un nouveau prêt à la Grèce... TOUS sont coupables de génocide annoncé et prémidité    !  

        Je soutien le peuple Grec, pas la Grèce politicienne capitaliste libérale ! Même si le président se dit "socialiste

     
    Par Pat59 -Publié dans : Le petit journal

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    En Grèce l'austérité, c'est le bon plan des vautours ! 
    « Le Grec ayant chanté tout l’été, il se trouva fort dépourvu quand la bise fut venue.  
    Pas un seul petit morceau de mouche ou de vermisseau, il alla crier famine chez l’Allemagne sa voisine, la priant de lui prêter quelque grain pour subsister jusqu'à la saison nouvelle : ‘Je vous paierai, lui dit-il, avant l'août, foi de Tantale, intérêt et principal’. 
    La Merkel n'est pas prêteuse ; c'est là son moindre défaut : que faisiez-vous au temps chaud ? Dit-elle à cet emprunteur. --Nuit et jour à tout venant, je chantais, ne vous déplaise. --Vous chantiez ? J'en suis fort aise. Eh bien ! Dansez maintenant ». 
     
    Cette charmante parabole, on nous la file en boucle depuis des mois. Les Grecs, eux, ont tendance à ne pas trouver cela très drôle, et s’ils commencent à danser le sirtaki dans les rues d’Athènes, c’est au rythme des coups de lattes. Pourtant, d’après l’OCDE (qui n’est pas exactement une section du PCF), les Grecs travaillent beaucoup plus que les Allemands. Que s’est-il donc passé dans ce pays où les gens ont travaillé plus pour gagner moins ?
     
     Il était une fois tout un tas de banquiers et autres financiers qui prêtaient à des gens fauchés des grosses sommes pour payer des maisons trop chères. Ils disaient aux emprunteurs de ne pas s’en faire car le prix des maisons continuerait de monter, toujours plus haut, et qu’ils pourraient donc revendre leur maison pour rembourser l’emprunt en cas de besoin.
      
    Avec ce super-système, les banquiers se faisaient pas mal de fric, de quoi acheter plein de mouches et de vermisseaux. Il arriva cependant que, à force de payer les maisons trop cher, plus personne ne pouvait les acheter… du coup les prix des maisons ont commencé à baisser (aux Etats-Unis), et les gens qui ne pouvaient pas payer les intérêts ne pouvaient pas non plus revendre les maisons pour rembourser les prêts ! Patatras ! C’est la « crise des subprimes », et les financiers étaient sur le point de finir à poils, comme l’Etat grec…
     
     Alors les Etats se sont dit que si les financiers trinquaient ce ne serait pas chouette. Ils ont donc mis la main au larfeuille (qui est d’ailleurs dans nos poches à nous, mais passons…) pour « sauver » les financiers. Résultat : les dépenses des Etats ont augmenté et la récession économique provoquée par la crise financière a réduit les entrées fiscales. Les Etats ont donc pris sur eux (c’est-à-dire sur nous) les conséquences de la spéculation sur le crédit immobilier ricain. Du coup, les banquiers ont tenu un raisonnement imparable : puisque les Etats se sont endettés à cause de nous, leurs comptes ne sont pas sains, ils nous font donc courir un risque à nous, les prêteurs, et il faut par conséquent qu’ils nous payent plus d’intérêts sur l’argent que nous leurs prêtons…
     
     C’est ce qui est arrivé à la Grèce.
     
    Bon, mais puisque l’Etat paye plus d’intérêts aux banques, sa situation financière continue de s’aggraver, et il faut donc qu’il paye encore plus d’intérêts car sa dette est de plus en plus risquée… Pour payer les intérêts grandissants, il faut que l’Etat paye moins les fonctionnaires et brade au privé (c’est-à-dire aux banques…) les services publics : c’est le « plan d’austérité ». Et on a d’ailleurs raison de l’appeler comme ça : c’est l’austérité pour le peuple grec, et un bon plan pour les banquiers.
     
     Qui y gagne dans tout ça ? Les spéculateurs, c'est-à-dire les banques, ainsi qu’un nouveau personnage : l’Etat-spéculateur ! Et oui, car l’Allemagne a tenu le raisonnement suivant : si les banquiers se font si facilement du pognon sur le dos des Grecs, pourquoi ne ferais-je pas la même chose ? Je ne suis pas plus bête ! Et du coup l’Allemagne est devenue prêteuse, et avec du talent : elle a emprunté à un faible taux sur les marchés du pognon qu’elle a prêté au taux fort à la Grèce ! Mais puisque l’Allemagne a de l’éthique, la marge spéculative qu’elle s’est accordée est un peu moins importante que celle pratiquée par les banques : on a des valeurs, quand on est une « grande démocratie européenne » !
      
    Et que se passerait-il si les Grecs envoyaient balader tous ces vautours et autres oiseaux de mauvais augure, et refusaient le brader leur société ? Rien du tout : la Banque centrale européenne serait obligée de faire ce qu’elle aurait dû faire dès le départ, et les créanciers de la Grèce accepteraient de négocier de peur de paumer tout leur pactole. Evidemment, les banques (y compris l’Allemagne) préfèrent un bon gros plan d’austérité…
     
     

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  • Vsadite si v duchodove rulete 0123Les    communistes tchèques ne reculeront pas, en dépit des intimidations, devant l'offensive anti-sociale du gouvernement de droite et soutiendront pleinement un appel à la grève    générale 

          

          

    Communiqué au    terme de la 15ème session du Comité central du Parti communiste de Bohême-Moravie (KSCM) du 18 juin 2011

     

     

    Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

          

          

          

    Légende de la photo: Affiche du KSCM contre la privatisation de la Sécurité sociale: « Vous voulez jouer vos retraites    à la roulette russe ? »

      

          

          

    On ne peut pas reculer face à l'arrogance du gouvernement    

          

          

    Pendant cette année passée à la tête de l’État, la coalition gouvernementale de droite des partis l'ODS, de TOP 09    et de VV a réussi à casser le consensus social et à créer des conflits artificiels entre différentes couches de la population. Les réformes gouvernementales anti-sociales s'attaquent aux droits    humains fondamentaux et abaissent le niveau de vie de la majorité des citoyens. De surcroît, elles conduisent la République dans le piège de la dette. Geler le pouvoir d'achat populaire conduit à    la détérioration des conditions économiques dans le pays.    

          

    Cela n'est pas la volonté des dirigeants syndicaux, mais l'arrogance de la coalition au pouvoir, qui ignore    complètement l'opinion de la majorité de la population sur ses « réformes », qui contraint le peuple à des actions telles que des protestations, manifestations et grèves.     

          

    La nervosité du gouvernement de droite a été pleinement révélée à la veille de la grève annoncée par la Coalition    des syndicats des transports. Ses attaques contre les citoyens manifestants, jusqu'ici essentiellement verbales, se sont intensifiées. Le Ministre des Finances Kalousek a demandé au Tribunal    municipal de Prague l'interdiction temporaire de la grève et le Tribunal s'est exécuté. Le Premier ministre Nečas a menacé les syndicalistes d'une limitation légale du droit constitutionnel à la    grève. Le président Klaus a mis de l'huile sur le feu avec sa « suggestion » aux patrons de virer les travailleurs en grève. L'Histoire a démontré jusqu'à présent que les attaques    contre le droit constitutionnel à la grève, contre les syndicats et les syndicalistes ouvraient la voie à la fascisation de la société. Les députés des partis membres de la coalition    gouvernementale font preuve d'une tendance croissante à aller au-delà des limites de la démocratie parlementaire actuelle pour se diriger vers un pouvoir reposant sur la force, sur l'exécution    autoritaire de leur volonté, sans considération pour l'opinion de la majorité dans la société. Face à cette évolution, le KSCM tire la sonnette d'alarme et luttera par tous les moyens, prévus par    la Constitution de la République, et y compris la Charte des droits et libertés fondamentales.

          

    Logo KSCM na vysku 410x307Le KSCM a soutenu sans équivoque comme pleinement légitime la grève de jeudi des travailleurs des transports. Les adhérents et    sympathisants du Parti, en particulier les syndicalistes, tout comme les députés et les élus y ont participé activement. Des dizaines de milliers de grévistes et près de quatre mille manifestants    dans les rues, plusieurs dizaines de milliers de personnes dans tout le pays, tous exprimant leur soutien à la grève – voilà l'effet visible du style de gouvernement autoritaire de la coalition    de droite. Les efforts des représentants de la coalition gouvernementale pour diminuer l'importance de la grève, pour la faire passer comme instrumentalisée par les dirigeants syndicaux, nous les    percevons non seulement comme l'expression d'un mépris envers le peuple, mais aussi comme une tentative de masquer leurs propres peurs face à une multiplication des manifestations de    l'opposition. Risibles sont également les tentatives de quantification des dégâts causés par la grève si nous les comparons à la propriété d’État dilapidée ou décimée, à l'énormité de la    corruption et aux effets des « réformes » gouvernementales, si elles étaient mises en œuvre.      

    Les arguments du ministre Kalousek sur les efforts pour empêcher une crise de type Grecque dans notre République    ne sont pas crédibles. Ce fut lorsqu'il était à la tête du Ministère des Finances entre 2007 et 2009 que s'est produite la plus grande augmentation de la dette du pays – de près de 400 milliards    de couronnes Tchèques. Inacceptable également la déclaration du premier ministre Nečas, selon laquelle les syndicats et même les représentants du patronat ne sont pas des partenaires égaux du    gouvernement dans les négociations, et donc que le gouvernement ne tiendra pas compte de leurs propositions.      

    Le KSCM a donné à de maintes reprises ses raisons qui le poussent à rejeter les réformes gouvernementales. Il    continuera donc à amplifier son soutien aux manifestations des citoyens contre celles-ci. L'objectif est de conduire à la démission de ce gouvernement corrompu et discrédité et d'appeler à des    élections anticipées. Si le gouvernement ne démissionne pas et que les citoyens et les syndicats s'accordent sur un appel à la grève générale illimitée, le KSCM est prêt à lui apporter son    soutien total.


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  • Des prisonniers    politiques au nom de la lutte contre le terrorisme au Danemark ! Quand la solidarité avec les peuples en lutte contre l'impérialisme, en Palestine ou ailleurs, est un crime 

     

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    Des prisonniers politiques au nom de la lutte contre le terrorisme au Danemark !  

    Quand la solidarité avec les peuples en lutte contre l'impérialisme, en Palestine ou ailleurs, est un crime

    Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

    Prisonnier politique au Danemark 

    Communiqué du Parti communiste au Danemark (KPiD) 

    Le tribunal de Copenhague a rendu son verdict dans une affaire extraordinaire et ubuesque d'assistance humanitaire et de solidarité.

     130664 1Anton Nielsen, 72 ans, est le président de l'association Horseroed-Stutthof, regroupant d'anciens    prisonniers politiques de l'occupation Allemande du Danemark, leurs veuves et leurs descendants. La peine prononcée contre lui est de 6 mois de prison, dont 4 avec sursis, et une amende de 1 300 euros.

    La société Horseroed-Stutthof a, depuis    sa fondation après la guerre, combattu toute forme de terrorisme, aussi bien individuel que d’État, combattu la guerre et la répression, et s'est battue pour la démocratie. Dans les dernières    années, la lutte contre les « lois sur le terrorisme » a occupé une place centrale dans le travail de l'association. Dans le cadre de cette lutte, l'association a recueilli de l'argent et en a envoyé au FPLP en Palestine en soutien à son travail humanitaire. Mais le FPLP se trouve sur la liste des organisations terroristes tenue par les États-Unis et de l'Union européenne, et par conséquent le président de l'association a été condamné en tant que soutien d'une organisation prétendument terroriste.

    Le 22 juin marque le 70ème anniversaire de l'arrestation de communistes Danois en 1941 sur ordre des autorités d'occupation allemandes. Du camp Danois de Horseroed ils ont ensuite été transférés au camp d'extermination de Stutthof en Allemagne, où beaucoup ont perdu la vie. Ce jour sera marqué par une cérémonie de dépôt de gerbe au mémorial de Copenhague et par une manifestation devant l'ancien camp de détention de Horseroed, où le président de l'association Horseroed-Stutthof doit désormais suivre les traces de son père et purger cette peine odieuse.

     Le même jour, un dirigeant du syndicat des charpentiers, Viggo Toften Joergensen, a été condamné pour avoir envoyé de l'argent aux FARC en Colombie, en soutien à un leader syndical assassiné par les fascistes Colombiens. Viggo Toften Joergensen a eu une peine de 6 mois de prison    de sursis.

     Désormais, le Danemark n'est plus seulement un pays en guerre en    Afghanistan et en Libye, mais le Danemark est également maintenant un des pays qui compte des prisonniers politiques.

     Nous exhortons les partis frères à communiquer leur ferme réprobation au ministre Danois de la justice (jm@jm.dk), au ministre des Affaires étrangères (um@um.dk), au premier ministre Danois (stm@stm.dk) et aux membres du Parlement danois (folketinget@ft.dk).

     

    Fraternellement

     Betty Frydensbjerg Carlsson, présidente du Parti communiste au Danemark (KPiD)


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  • L’Union européenne décide de verrouiller ses frontières 

    Possibilités de rétablir des frontières nationales dans l’espace Schengen, sélection pour l’asile : l’Europe a entériné hier, lors d’un sommet à Bruxelles, une politique très restrictive des mouvements migratoires dictée notamment par l’influence grandissante des partis populistes. 

    Toutes ces mesures, adoptées par les dirigeants des pays de l’UE lors d’un sommet à Bruxelles, étaient réclamées par la France pour lutter contre l’immigration clandestine après les tensions avec l’Italie provoquées par un afflux d’immigrants venus de Tunisie. 

    « Cela ne remet pas en cause le principe de la liberté de circulation » des citoyens au sein de Schengen, l’espace sans frontières au sein de l’UE, mais « permet de contrôler cette liberté de circulation », a assuré Nicolas Sarkozy. 

    « Il s’agit d’améliorer Schengen, de le rendre plus adapté aux exigences des citoyens », a pour sa part souligné le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi. 

    L’élément le plus controversé est la possibilité de rétablir des contrôles aux frontières nationales des pays de l’espace Schengen lorsqu’un État n’est plus en mesure de contrôler sa partie de frontière extérieure en cas de pression migratoire « forte et inattendue ». 

    La déclaration commune des chefs d’État et de gouvernement de l’UE insiste sur son « caractère exceptionnel », conditionne son recours à « une situation véritablement critique », limite sa durée et prévoit une évaluation commune de son bien-fondé. 

    Un certain malaise 

    La Commission européenne a été chargée d’élaborer les critères pour la mise en oeuvre de cette mesure de sauvegarde. 

    « L’analyse reste communautaire, mais la décision est nationale de rétablir le contrôle aux frontières », a insisté Nicolas Sarkozy en soulignant les difficultés à surmonter si la décision de rétablir des frontières nationales devait être prise à l’unanimité, ou à la majorité qualifiée. L’objectif reste d’empêcher les gouvernements de prendre des mesures unilatérales, comme ont tenté de le faire les Danois. 

    Mais l’exigence française suscite un certain malaise. Elle révèle en effet un manque de confiance à l’égard de la Grèce, de l’Italie, de la Bulgarie et de la Roumanie sur leur capacité à assurer le contrôle des frontières communes de l’UE avec la Turquie et les pays d’Afrique du Nord. 

    Risques de dérive 

    Cécilia Malmström, commissaire en charge de l’asile et des migrations, s’inquiète des risques de dérive sécuritaire dictée par les partis d’extrême droite et les mouvements populistes de plus en plus actifs dans l’UE. 

    Ce sentiment est entretenu par les prises de positions du président français, qui rejette les demandes en matière d’asile et de protection internationale « par souci de ne pas créer d’effet d’appel ». 

    La France plaide également pour la conditionnalité dans les partenariats avec les pays d’Afrique du Nord, qui devront s’engager à reprendre les migrants partis illégalement de leur territoire.

     « L’Europe ne doit pas renoncer aux valeurs de solidarité, de tolérance et de respect mutuel » avait averti Cécilia Malmström à la veille du sommet.

    De : comité Libérez-les !

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article118460


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    L'Europe ne doit pas couper les vivres aux plus démunis

    Déclaration de Patrick Le Hyaric, député au Parlement européen, vice-président du groupe de la gauche unitaire européenne.

     

    Ce lundi 20 juin, la Commission européenne a annoncé une coupe radicale dans le budget de l'aide alimentaire européenne qui sera ramené de 500 à 113 millions d'euros. Cette aide apportait un financement aux 240 banques alimentaires européennes qui viennent en aide aux Européens les plus démunis. Alors qu'il ne représente que 1% du budget de la Politique agricole commune ce programme s'adressait à 13 millions de personnes dépendante de cette aide. En France d'après plusieurs associations caritatives cette aide bénéficierait à 2 millions de personnes.

    Le gouvernement allemand, soutenu par 6 autres Etats européens qui ne participaient pas à ce programme, a décidé d'introduire une plainte devant la Cour européenne de Justice, arguant que cette aide ne pouvait être soutenue par le Budget de la Politique agricole commune (PAC), prétextant qu’elle était avant tout sociale et ne rentrait pas dans les missions de la PAC. La Cour européenne de justice leur a donné raison en avril.

    Cette décision est totalement scandaleuse. Elle est à l’opposé de l’idée d’une Europe sociale. Comment accepter que la Commission de Bruxelles puisse ignorer froidement 43 millions de personnes, menacées par la pauvreté alimentaire ?

    La Commission Emploi et Affaires sociales au Parlement européen a déposé, la semaine dernière, une question à la Commission pour réclamer que ce programme établi depuis 1987 puisse être rétabli.

    J’en appelle à l’action contre cette décision insupportable qui fait honte aux institutions européennes. Je demande à la Commission de cesser ces tergiversations incongrues et, non seulement de rétablir les budgets de l’aide alimentaire européenne, mais de les augmenter pour combattre la malnutrition et la famine en Europe.

     

     L’Europe coupe les vivres aux plus démunis

    La Commission européenne a annoncé une coupe radicale dans le budget de l'aide alimentaire européenne qui sera ramené de 500 à 113 millions d'euros. Cette aide apportait un financement aux 240 banques alimentaires européennes qui viennent en aide aux Européens les plus démunis. Ce programme qui concerne 13 millions de personnes dépendantes de cette aide ne représente que 1% du budget    de la Politique agricole commune. En France, d'après plusieurs associations caritatives, cette aide bénéficiait à 2 millions de personnes.

          

    Mais le gouvernement allemand, soutenu par 6 autres Etats européens qui ne participaient pas à ce programme, a décidé d'introduire une    plainte devant la Cour européenne de Justice, arguant que cette aide ne pouvait être soutenue par le Budget de la Politique agricole commune (PAC), prétextant qu’elle était avant tout sociale et ne rentrait pas dans les missions de la PAC. La Cour européenne de justice leur a donné raison en avril.

          

    Comment accepter que la Commission de Bruxelles puisse ignorer froidement ces millions de personnes, menacées par la pauvreté alimentaire ?

          

    C’est bien la même Europe qui est venue sans contrepartie au secours des banquiers ?      

    Il faut que cette décision soit annulée.      

    Honte à cette Europe libérale !


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