• Les communistes tchèques ne reculeront pas devant l'offensive anti-sociale du gouvernement de droite

    Vsadite si v duchodove rulete 0123Les    communistes tchèques ne reculeront pas, en dépit des intimidations, devant l'offensive anti-sociale du gouvernement de droite et soutiendront pleinement un appel à la grève    générale 

          

          

    Communiqué au    terme de la 15ème session du Comité central du Parti communiste de Bohême-Moravie (KSCM) du 18 juin 2011

     

     

    Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

          

          

          

    Légende de la photo: Affiche du KSCM contre la privatisation de la Sécurité sociale: « Vous voulez jouer vos retraites    à la roulette russe ? »

      

          

          

    On ne peut pas reculer face à l'arrogance du gouvernement    

          

          

    Pendant cette année passée à la tête de l’État, la coalition gouvernementale de droite des partis l'ODS, de TOP 09    et de VV a réussi à casser le consensus social et à créer des conflits artificiels entre différentes couches de la population. Les réformes gouvernementales anti-sociales s'attaquent aux droits    humains fondamentaux et abaissent le niveau de vie de la majorité des citoyens. De surcroît, elles conduisent la République dans le piège de la dette. Geler le pouvoir d'achat populaire conduit à    la détérioration des conditions économiques dans le pays.    

          

    Cela n'est pas la volonté des dirigeants syndicaux, mais l'arrogance de la coalition au pouvoir, qui ignore    complètement l'opinion de la majorité de la population sur ses « réformes », qui contraint le peuple à des actions telles que des protestations, manifestations et grèves.     

          

    La nervosité du gouvernement de droite a été pleinement révélée à la veille de la grève annoncée par la Coalition    des syndicats des transports. Ses attaques contre les citoyens manifestants, jusqu'ici essentiellement verbales, se sont intensifiées. Le Ministre des Finances Kalousek a demandé au Tribunal    municipal de Prague l'interdiction temporaire de la grève et le Tribunal s'est exécuté. Le Premier ministre Nečas a menacé les syndicalistes d'une limitation légale du droit constitutionnel à la    grève. Le président Klaus a mis de l'huile sur le feu avec sa « suggestion » aux patrons de virer les travailleurs en grève. L'Histoire a démontré jusqu'à présent que les attaques    contre le droit constitutionnel à la grève, contre les syndicats et les syndicalistes ouvraient la voie à la fascisation de la société. Les députés des partis membres de la coalition    gouvernementale font preuve d'une tendance croissante à aller au-delà des limites de la démocratie parlementaire actuelle pour se diriger vers un pouvoir reposant sur la force, sur l'exécution    autoritaire de leur volonté, sans considération pour l'opinion de la majorité dans la société. Face à cette évolution, le KSCM tire la sonnette d'alarme et luttera par tous les moyens, prévus par    la Constitution de la République, et y compris la Charte des droits et libertés fondamentales.

          

    Logo KSCM na vysku 410x307Le KSCM a soutenu sans équivoque comme pleinement légitime la grève de jeudi des travailleurs des transports. Les adhérents et    sympathisants du Parti, en particulier les syndicalistes, tout comme les députés et les élus y ont participé activement. Des dizaines de milliers de grévistes et près de quatre mille manifestants    dans les rues, plusieurs dizaines de milliers de personnes dans tout le pays, tous exprimant leur soutien à la grève – voilà l'effet visible du style de gouvernement autoritaire de la coalition    de droite. Les efforts des représentants de la coalition gouvernementale pour diminuer l'importance de la grève, pour la faire passer comme instrumentalisée par les dirigeants syndicaux, nous les    percevons non seulement comme l'expression d'un mépris envers le peuple, mais aussi comme une tentative de masquer leurs propres peurs face à une multiplication des manifestations de    l'opposition. Risibles sont également les tentatives de quantification des dégâts causés par la grève si nous les comparons à la propriété d’État dilapidée ou décimée, à l'énormité de la    corruption et aux effets des « réformes » gouvernementales, si elles étaient mises en œuvre.      

    Les arguments du ministre Kalousek sur les efforts pour empêcher une crise de type Grecque dans notre République    ne sont pas crédibles. Ce fut lorsqu'il était à la tête du Ministère des Finances entre 2007 et 2009 que s'est produite la plus grande augmentation de la dette du pays – de près de 400 milliards    de couronnes Tchèques. Inacceptable également la déclaration du premier ministre Nečas, selon laquelle les syndicats et même les représentants du patronat ne sont pas des partenaires égaux du    gouvernement dans les négociations, et donc que le gouvernement ne tiendra pas compte de leurs propositions.      

    Le KSCM a donné à de maintes reprises ses raisons qui le poussent à rejeter les réformes gouvernementales. Il    continuera donc à amplifier son soutien aux manifestations des citoyens contre celles-ci. L'objectif est de conduire à la démission de ce gouvernement corrompu et discrédité et d'appeler à des    élections anticipées. Si le gouvernement ne démissionne pas et que les citoyens et les syndicats s'accordent sur un appel à la grève générale illimitée, le KSCM est prêt à lui apporter son    soutien total.


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