• 2011 : l’extrême-droite progresse en Europe

    2011 : l’extrême-droite progresse en Europe 

    Les récents sondages annonçant que Marine Le Pen serait présente au second tour des élections présidentielles de 2012 en France, ont fait caqueter les journaleux de l’hexagone comme un troupeau de poules effarouchées. Il n’y avait pourtant pas de quoi s’ébahir, tant le mode de scrutin français est ultra majoritaire, et d’inspiration monarchique : il suffisait de voir la droite traditionnelle UMP en perdition, avec son « penseur » Sarkozy, et le Front national devenait de ce fait la première organisation du camp réactionnaire. Souvenons-nous, en 1992 à Alger, les conservateurs du FLN étaient persuadés de rester au pouvoir grâce au système électoral ultra majoritaire, permettant d’éliminer les « petits » opposants. Patatras, le parti intégriste ayant plus de voix qu’eux, avait de grandes chances d’instaurer la théocratie par les urnes. Il ne restait plus aux affairistes et militaires agrippés à leurs prérogatives qu’à annuler le résultat prévisible avant le scrutin. Nous n’en sommes pas à cette issue en France, même si cette présidentielle au suffrage « universel », biaisée par le fric et les médias, est une parodie de démocratie politique. En fait, et le verdict des urnes cantonales l’a redit en mars 2011, le Front National en reste aux scores épisodiquement forts élevés de l’extrême droite française : avec près d’un électeur sur cinq, et plus en certaines banlieues populaires, il reprend à Sarkozy et ses amis une partie de leur électorat, apeuré par la délinquance et par l’immigration. Lire la suite de l'article


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