• 27 janvier 2011. Le Président vénézuélien Hugo Chavez menace, en direct et au téléphone, de nationaliser la banque Provinciale, filiale de la banque espagnole BBVA. En effet, les grandes banques et promoteurs immobiliers du pays sont impliqués dans une série d’arnaques immobilières frappant des milliers de vénézuéliens.

    http://www.dailymotion.com/video/xg...

    - le gouvernement vénézuélien a déjà pris le contrôle de différentes petites banques

    «Les banques « étaient confrontées à de graves problèmes administratifs et de gestion qui ont entraîné un manque de liquidités, ce qui ne leur a pas permis de respecter leurs obligations sur le court terme », a ajouté Sudeban. InverUnion, Banco Del Sol y Mi Casa représentent 2,34% des dépôts bancaires au Venezuela.

    Le gouvernement vénézuélien a garanti les dépôts de plus de 95% des épargnants des trois banques, ce qui représenterait plus de 160.000 personnes, selon le communiqué de Sudeban. Le gouvernement du président Hugo Chavez a fermé au total, depuis novembre, huit autres banques de petite et moyenne importance. Quatre d’entre elles ont été nationalisées et regroupées en une seule entité, la banque Bicentenario. Le poids de l’Etat dans le secteur bancaire s’en est trouvé renforcé : il en contrôlerait actuellement plus de 25%.

    « La banque privée peut exister pourvu qu’elle se soumette à la Constitution, aux lois et au projet socialiste », a dit récemment Chavez.»

    http://www.news-banques.com/venezue...

    - Promotions fictives, procédures illégales, retards indéterminés ... le monde de la promotion immobilière, et particulièrement la vente sur plans, est régi par la loi de la jungle. Cela ne concerne pas que le Venezuela ...
    http://www.djazairess.com/fr/elwata...


    De : njama
    mercredi 9 février 2011



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  • L'acierPARIS — Le projet de loi sur la sécurité intérieure (Loppsi 2), qui traduit notamment les mesures sécuritaires annoncées à Grenoble par Nicolas Sarkozy comme les peines plancher pour les violences aggravées, a été définitivement adopté mardi soir par le Parlement.

    Dans la soirée, le Sénat a donné son ultime feu vert au texte, par 178 voix contre 151. Le projet de loi d'orientation et de programmation sur la performance de la sécurité intérieure avait beaucoup irrité les sénateurs.

    En fin d'après-midi, l'Assemblée nationale avait adopté à une plus large majorité (73 voix contre 29) le texte de compromis députés-sénateurs élaboré en commission mixte paritaire. Le PS et le groupe GDR (PCF et Verts) ont voté contre.

    Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a présenté la Loppsi 2 comme "une boîte à outils à la disposition de la protection et de la sécurité de nos concitoyens". Eric Ciotti (UMP) a qualifié le texte de "pragmatique" et "d'ambitieux".

    Le texte définitif a été amputé de quelques mesures mais, globalement, le point de vue du gouvernement et des députés UMP a prévalu.

    Peines plancher pour les violences aggravées (sept à dix ans de prison) et non plus pour les seuls récidivistes, extension de la surveillance judiciaire ou allongement de la période de sûreté pour les meurtriers de policiers... L'arsenal répressif sort renforcé. La vidéosurveillance voit également son champ étendu.

    Pour le député Jacques-Alain Bénisti (UMP), "ce texte répond aux attentes des victimes et met un terme au sentiment d'impunité de certains délinquants".

    A l'inverse, le député PS Julien Dray a fustigé "la fuite dans le tout carcéral". "Nous la connaissons, elle n'aboutit à rien!", a-t-il dit. "Tout cela est dérisoire et inefficace!", a-t-il ajouté. S'en prenant aux peines plancher, M. Dray a souligné que "la force de la justice" était précisément "l'individualisation".

    "C'est un projet exclusivement répressif", a renchéri le député Verts Noël Mamère.

    "Summum de tartufferie", a déclaré la socialiste Delphine Batho, "car le gouvernement ne cesse de mentir sur la sécurité, il énonce mensonge sur mensonge".

    "Non seulement votre politique ne marche pas, mais elle est aujourd'hui le premier facteur de désordre, le premier facteur de déstabilisation de la chaîne pénale", a-t-elle poursuivi au moment où le gouvernement fait face à une fronde des magistrats dans le cadre de l'affaire Laetitia. Le gouvernement "joue l'opinion contre la justice", a-t-elle jugé.

    Le député PCF Jean-Paul Lecoq a embrayé, estimant que ce projet "agite le chiffon rouge de la sécurité" et fait "le lit d'un populisme malsain".

    "La sécurité, elle nécessite plus que des textes, y compris à Nantes, elle nécessite des moyens", a lancé pour sa part le sénateur Alain Anziani (PS).

    La Loppsi 2 comprend aussi l'assouplissement du permis à points, voulu par les sénateurs et les députés alors que gouvernement et chef de l'Etat n'en voulaient pas. Elle prévoit également des dispositions permettant de bloquer des sites internet pédo-pornographiques qui font craindre à certaines associations un filtrage abusif d'internet.

    Le texte fixe enfin les grandes orientations des forces de l'ordre de 2009 à 2013.

     

    Voir Loppsi 2: «une loi extrêmement dangereuse et régressive» 

    Loppsi 2: quand les faits divers dictent leur loi 

    Avec Loppsi 2, Sarkozy dispose de son ''Patriot Act'' français ici 


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  • Jeudi 10 Février 2011 

    Rassemblement Place de Beaune à Chalon à 14h30. Reconstitution d’une classe sauvage et symbolisation des suppressions de postes. 

    Naturellement, quand un prof gueule contre les suppressions de postes dans l’Education Nationale. Il sent ces derniers temps dans la France, qui a élu qui on sait, comme un soupçon de corporatisme, y compris à gauche… y compris chez ceux qui ont pris la crise dans la gueule, c’est à dire les chômeurs. Alors quoi, les profs seraient-ils les seuls à vouloir passer entre les gouttes de la crise ? Regardez, il y a une dette énorme, des chômeurs comme s’il en pleuvait, des pauvres encore plus pauvres et eux ces fonctionnaires nantis, ils défendent leurs intérêts.

    Alors, il faudrait prendre un cas concret, la ville où je vis : Dreux. L’an dernier, la dernière grande industrie a fermé, c’était l’usine Philips. Si vous rencontrez le responsable des restos du cœur, il vous dira, qu’on y connaît un niveau de pauvreté comparable à celui du Nord des ch’tis. Dans le quartier le plus pauvre de cette ville pauvre, où il faut faire une heure de train pour trouver le moindre travail, l’école est encore le seul service public, qui subsiste. C’est encore trop. Et, l’an prochain, après avoir lessivé les postes d’aides ou d’assistants, supprimé les dispositifs de Zone « sensible », le système fait en sorte que les CM se retrouvent à 28. Et ça, c’est le directeur, qui l’a décidé, contraint et forcé avec une enveloppe fixe, il a décidé de privilégier les CP, qui resteront à 20-22 au détriment des autres classes, au nom de l’autonomie. Au nom de l’autonomie des établissements, l’Etat fait faire les coupes sombres par les enseignements eux-mêmes. Ce dispositif est en place en collège, où les profs sont priés de se répartir la pénuries. Le système : soit les élèves ont toutes les heures dues en classe entière ou la moitié des heures en classes dédoublées. Super non ? En lycée professionnel classés anciennement ZEP, Zones sensibles, les groupes d’ateliers passeront de 10 à 15 avec l’abrogation de décret de 1991. Et si d’aventure, ça ne passait pas à cause de la sécurité, ben on devrait charger encore plus les effectifs dans les autres matières. A quand les amphis dans les lycées PRO ? En enseignement général, aucun dédoublement et des classes entières gonflées à bloc.

    Si je résume des parents au chômage et en grande précarités et des enfants en difficultés dans écoles à l’abandon. Tout ça au nom de la DETTE… ILFAUT REMBOURSER LA DETTE… Et on nous dit, que ce n’est pas bien de laisser une dette aussi colossale à la jeunesse. D’accord. Les profs vont payer, c’est sûr et ça peut en réjouir certains… MAIS CE SONT LES JEUNES, QUI VONT PAYER DOUBLEMENT : D’abord avec une formation de merde… Ensuite avec des boulots de merde… Quand ce gouvernement s’attaque à l’école, il s’attaque à la jeunesse. Et ça c’est un scandale encore plus énorme, que l’affaire Bettancourt. Mais il est vrai, qu’à l’instar de la Tunisie, un peuple trop éduqué, ça peut être dangereux. En France, le gouvernement peut dormir sur ses deux oreilles… avec la complicité des medias, qui n’en disent mie.

    De : JR http://bellaciao.org/fr/spip.php?article113021


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  • Le pouvoir sarkozyste se livre, depuis 3 ans, à une véritable entreprise de démolition :

    -Casse sociale des acquis de la Libération de 1945 : Sécurité Sociale, retraite
    -Casse institutionnelle de la République, avec le projet de réforme territoriale qui vise à liquider départements et régions que l'UMP ne contrôle plus
     -Xénophobie raciste envers les Roms, les immigrés pour draguer les voix de Le Pen
    -Renforcement d'un pouvoir personnel de caractère monarchique, le Premier Ministre et les ministres devenus des exécutants.

    Nicolas Sarkozy et l'UMP, même discrédités, conduisent une politique-constante en faveur des riches, des capitalistes : voir le bouclier fiscal.

    L'affaire scandaleuse Bettencourt-Woerth illustre totalement cette collusion entre monde de la finance et politiciens de droite. Vous l'avez constaté-axée la crise financière : le pouvoir a trouvé des milliards d'argent public pour sauver les banquiers, refusant d'entrer dans les conseils d'administration pour imposer une autre gestion en faveur de l'emploi, de la recherche.

    Nicolas Sarkozy et l'UMP refusent de supprimer le bouclier fiscal, cadeau aux grandes fortunes. Mme Bettencourt, vous avez pu l'apprendre ces derniers mois, fraude le fisc : comptes en Suisse non déclarés, résidences sous-déclarées, ile non déclarée etc. Elle s'est vu restituer 32 millions d'euros par le fisc, au titre du bouclier fiscal. En avait-elle besoin ? La presse vient de nous apprendre qu'elle a gagné 240 millions d'euros en 2009, qu'elle peut laisser dans une société basée à l'étranger, échappant à l'impôt. Ces grandes fortunes financent l'UMP (voir club des donateurs). En retour, cette dernière avec son chef d'orchestre mène une politique qui épargne les riches, Bouygues, Lagardère, Bolloré, Bettencourt, amis du Président. La droite refuse de faire payer les riches :

    - Refus de supprimer ce bouclier fiscal
    - Refus de taxer les stock-optîons
    - Cadeaux aux plus nantis, au capital par le biais des niches fiscales

    Cette promotion indécente du fric, ce copinage, cet étalage sans vergogne des profits, devient insupportable alors que dans le même temps le gouvernement veut taxer les mutuelles de 1,1 milliard d'euros, rendant encore plus difficile l'accès aux soins des . petites gens.

    L'exonération des heures supplémentaires coûte 1,7 milliards d'euros au budget, encore un cadeau au patronat, et a empêché la création de 100 000 emplois ! ! ! Voilà la réalité.

    Vous pouvez inverser cette politique ! ! ! 
    Comment? Par l'action, unitaire comme vous l'avez fait à plusieurs reprises, comme le 24 juin et les 7 et 23 septembre où vous avez témoigné de votre volonté de refus de la casse sociale. Il faut mettre un terme à cette dérive monarchique présidentielle. Il faut que la Gauche propose un projet qui réponde aux attentes sociales exprimées avec force dans les manifestations, qui montent dans le pays. Cette ambition est à l'opposé des petites bagarres pour la candidature, pour la personnalisation. Ne vous laissez pas enfermer dans ces médiocres considérations, dérisoires par rapport aux enjeux, il faudra :

    -remettre sous le contrôle public un secteur financier pour les investissements utiles, GDF, les autoroutes 
    -rénover et relancer les Services Publics, en coopération avec les Collectivités qui en assurent une partie (APA, lycées, collèges, TER, réseau routier)

    Seule votre action, unitaire, massive comme les 24 juin et 7 et 23 septembre, peut peser pour changer la donne, créer un espoir dans le pays. Le peuple, comme en 1936, en 1945, en 1968, n'obtient que ce qu'il impose.
    Loin des spéculations politiciennes accessoires, vous pouvez dans l'union imposer des changements décisifs. Les seules batailles qu'on est sûrs de perdre sont celles qu'on n'a pas engagées. C'est vous qui pouvez faire changer, en mieux, la situation, par l'action.

    PCF section du Bassin Creusotin

    L'acier


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  •  Je m’en souviens comme si c’était hier...

    Education nationaleJe sortais vers 20h d’un cours de Brevet Professionnel de Banque. Ce fut le dernier, geste imbécile de rage au ventre.

    J’étais revenu de ce Constantinois pacifié au lance flammes et à la gégène ..quand dans le petit bistro qui jouxtait l’immeuble ou l’on pensait faire de moi un bon "banquier"....le speaker a parlé d’éventuels morts à Paris..

    Papon l’ORDURE venait, quelques six mois après son ordre d’assassiner et de noyer dans la Seine, les Algériens descendus le 17 Octobre, debouts et sans armes contre un couvre feu raciste immonde, Papon futur Ministre de Giscard et membre du Comité Central de l’UDR(ancètre du RPF et UMP) , Papon au stylo pétainiste fournissant aux Nazis les juifs et Résistants pour wagons de futurs gazés, Papon qui mourut dans son lit..avait décidé de faire régner l’Ordre de classe.!

    Car , à l’appel duPC, de la CGT, de l’UNEF , du PSU, et de la CFTC région parisienne.., la classe ouvrière, la jeunesse , abasourdis , après que la petite Delphine Renard aie perdu un oeil dans l’attentat des pourris de l’OAS..(qui visaient malraux), ces ouvriers, ces militants, ce PEUPLE , par dizaines de milliers dans le frois et la nuit..sous les coups...il bravaient les casqués de Frey et de de Gaulle..

    Arrivés au pouvoir quand les futurs conjurés fascistes de 62.., prétoriens de la bourgeoisie ayant besoin de changer les chevaux usés de la 4°..se préparaient , sil le fallait à sauter sur la capitale!

    La barricade répète-t-on ici, n’a que deux côtés Ce soir de 8 mars, une fois encore le sang des nôtres a été versé pour cause de défense des"AUTRES".

    Poing levé et avec émotion.!

    "On ne vous oubliera jamais, Camarades

    A.C

     

    Juste pour ce que cette chanson a de chavirant pour qui veut bien se souvenir que Daniel Féry n’avait que 17 ans.

    Ecoutons ou re-écoutons ESCUDERO ;

    http://www.youtube.com/watch?v=GQP7I-uzSkM

     

     

    Si vous n’avez pas lu , essayez de vous procurer

    ... Charonne 8 février 1962 : Anthropologie historique d’un massacre d’Etat d’Alain Dewerpe

    L’éditeur souligne justement :

    8 février 1962 :« en réaction à l’offensive terroriste de l’OAS, une manifestation se heurte à la violence voulue de l’Etat. A la station de métro Charonne, devant les portes ouvertes, on relèvera neuf morts sous les coups de la police. Au-delà de la reconstitution des faits avérés, Alain Dewerpepose des problèmes historiques d’un ordre plus général dans un livre qui servira de modèle à d’autres. Il traite d’abord de la violence d’Etat en démocratie représentative : organisé ou non, planifié ou non, le meurtre politique fait partie de l’outillage des actes d’Etat ; il a, même obscures ou contournées, ses raisons et son efficace. Il pose la question du scandale civique : à quoi l’Etat a-t-ildroit ? L’affaire pourrait se dénouer par la mise en place d’un récit moralement et politiquement fondé et partagé. Or, à travers une version d’Etat mensongère jusqu’à nos jours, ce règlement est demeuré historiquement instable. Il ouvre également sur les usages politiques et sociaux de lamort : la manifestation-obsèques du 13 février fut un des plus considérables rassemblements dans la France du XXe siècle. Comment comprendre alors que cette mémoire du massacre, faite de commémorations mais aussi de censures, de souvenirs mais aussi d’oublis, s’est effritée devant d’autres événements traumatisants de la guerre d’Algérie ? Faut-il l’écrire ? Cet ouvrage est unique en son genre. »

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article113452


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  • Education nationale

    La faim dans le monde menace , non pas par manque de production ,et encore , mais surtout par l'envolée des matière premières , et ce par la volonté des financiers qui ont planté leurs crocs dans ce secteur, parce qu'on leur permet bien sur , le FMI veille au grain , l'OMC organise la libre circulation des biens et des marchandises et à la concurrence , ont ne rigole pas avec çà quand aux hommes.........
    Mais à l'autre bout les paysans se battent pour exister , je ne parle pas de ces agri-managers en cheville avec leur banque et qui fricotent avec ce que la société compte de financiers influents et autres hobereau de village, non je parle de ces paysans qui font ce métier par passion , c'est leur vie ce métier qui coule dans leurs veines , ils sont n'en déplaise les plus nombreux même si on ne les voient pas , car leurs fermes ne tape pas à l'œil ,pourtant tous les jours ils façonnent le paysage , d'ailleurs les banquiers et autres assureurs ne s'y trompent pas car ils se servent de notre image sans vergogne n'est ce pas « le bon sens paysan »vous vous souvenez ......
    Ces paysans vivent une tourmente sans précédent , une détresse terrible , oui , mais une détresse silencieuse , qui se cache , le seul ' iceberg ' visible c'est un suicide et encore quand il est avoué, car la plupart du temps les gens se taisent comme si le tabou ne devait pas être levé , je n'exagère à peine il y a peu (2 semaines)l'un des notre a encore mis fin à ses jours , un de plus , combien de temps encore faudra t 'il que j'écrive ce genre de lignes? Le suicide est t'il devenu un mode de gouvernance ? Ignoré, refoulé la dépression en paysannerie fait des ravages , de l'addiction, à l'arrêt de traitement médicale ou encore un isolement plus important devenant insouenable , elle prend toutes les formes et...tue .
    Mais c'est la faute à personne , la FDSEA03 tire la sonnette d'alarme depuis plus de 4 ans , mais rien , nos groupes de paroles si ils ne règlent rien au moins les gens peuvent parler de leur misère , les banquiers , les fournisseurs , les organisations agricoles (elles sont les plus terribles quand surviennent les difficultés financières ) tous ne pensent qu'à se faire payer tan pis pour les difficultés des paysans , pourtant les prix agricoles sont ceux pratiqués il y a vingt ans et les charges augmentent de 40%..... mais le paysan doit payer ses factures , quittent à lui infliger les pires pressions au bout de quelque temps , ce « régime » fait son œuvre le paysan s'assombrit , s'isole , dans le meilleur des cas se met à boire , mais souvent la fierté paysanne l'envoie dans l'autre monde tellement il se sent incompris , étranger à cette société financière , la solitude ….lui qui fait un métier pour nourrir les autres , mais voilà , je dois parler une langue étrange car nous sommes bien peu à hurler cette douleur ignorée , la FDSEA03 sait de quoi elle parle car nombres de ces adhérents connaissent ce mal vivre car elle est paysanne depuis plus de cent ans .
    Dans l'Allier , il est vrai qu'il est plus urgent de construire une FNSEA dans la ligne UMP que de s'occuper de cette crise immense que vivent les paysans , il est plus urgent de parler échéance électorale, plus urgent de promener le préfet dans des exploitations qui sortent du lot , quand ce n'est pas le locataire de l'Élysée qui vient gambadé dans notre montagne bourbonnaise , vous voyez nous n'avons pas les même priorités.
    Tout ceci ne serait pas "si l' homme était toujours au centre de toutes préoccupations ", mais voilà cette maxime n'est pas à l'ordre du jour …....et les paysans meurent en silence

    Publié par UN PAYSAN DE L'ALLIER

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  • Le jour où Pinocchio découvrit la vérité (Rebelion)

    Education nationale
    Koldo Campos Sagaseta

    Au petit jour, Pinocchio se réveilla, et ne prit même pas le temps d’enfiler ses panroufles. Il sauta de son lit en pyjama et il se précipita, tout tremblant, dans la salle de bain bien décidé à vérifier dans la glace jusqu’à quel point les conséquences de ses mensonges avaient allongé son nez et ses oreilles.

    La Fée Bleue du conte qui lui avait donné la vie l’avait bien mis en garde du risque qu’il courrait s’il ne disait pas la vérité, mais il put voir dans la glace que son nez n’était pas plus long et que ses oreilles n’étaient pas comme celles d’un âne.

    Pinocchio reprit ses esprits ; il alluma la radio pour être mieux au fait pour affronter le monde une fois dans la rue et c’est ainsi qu’il fut informé de combien Monsieur le Maire se souciait du bien être de ses concitoyens, de l’intéret jamais démenti de son Président et de son gouvernement pour mettre fin aux conditions de vie déplorables, de la ferme volonté des industriels de créer des emplois, du désir irrépressible des banquiers de distribuer leurs profits, du grand zèle des juges à rendre sagement la justice, de la minutieuse application avec laquelle les grands medias de la communication diffusaient la vérité, des tourments qui accablaient l’Eglise incapable de nous donner notre pain quotidien… et Pinnocchio constata qu’aucun de tous ces défenseurs de la raison, de la justice, de la morale, du peuple, n’avait vu son nez grandir ni ses oreilles devenir aussi longues que celles d’un âne.

    Aucun, sauf la Fée Bleue.

    Koldo Campos Sagaseta
    Rebelión http://www.rebelion.org/noticia.php...

    traduction Manuel Colinas

    http://www.legrandsoir.info/Le-jour-ou-Pinocchio-decouvrit-la-verite-Rebelion.html 

     


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  • La Commune de Paris 1871

    Education nationaleLe 18 mars 1871, alors que Paris était assiégé depuis plusieurs mois par les armées de Bismarck, le gouvernement français a tenté de désarmer la Garde Nationale. Le peuple s’est soulevé contre cette trahison et le gouvernement s’est enfui à Versailles. Ainsi, les travailleurs parisiens se sont trouvés maîtres de la capitale. Pendant dix semaines, les « communards » ont tenté, dans des circonstances extrêmement difficiles, de réorganiser la société sur des bases entièrement nouvelles. Ils se sont efforcés de débarrasser la société de l’exploitation et de l’oppression.

    Pris de court par les événements, avançant à tâtons, affamés et faisant face aux conséquences dramatiques de l’encerclement de la ville, les communards n’ont pas eu le temps d’accomplir ces grands objectifs. Lors de la « semaine sanglante » du 21 au 28 mai, l’armée française aux ordres d’Adolphe Thiers a attaqué Paris, massacrant sauvagement près de 50 000 hommes, femmes et enfants.

    Marx et Engels ont suivi attentivement le déroulement de ces événements, qui ont fourni la base de la théorie marxiste de l’Etat. Aujourd’hui, l’histoire et les leçons de la Commune de 1871 méritent d’être étudiées par tous ceux qui aspirent à un monde meilleur.

    Voici la vidéo d’une réunion publique organisée par La Riposte, le 17 décembre dernier, sur la Commune de Paris.

    http://www.lariposte.com/video-d-une-reunion-publique-sur,1557.html


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  •  Grippe A : La campagne de vaccination a coûté 700 millions d'euros

     La campagne de vaccination contre l’épidémie de grippe A (H1N1) a coûté entre 685 et 756 millions d'euros contre une fourchette de 137 à 208 millions initialement prévue par le ministère de la Santé, selon un rapport de la Cour des comptes remis au Sénat.

    Education nationale
    Au final, "seulement" 5,4 millions de Français se sont fait vacciner SIPA

    La grippe A fait encore parler d'elle. Un rapport de la Cour des comptes remis au Sénat montre que la campagne de vaccination contre l’épidémie de grippe A (H1N1) a coûté entre 685 et 756 millions d'euros contre une fourchette de 137 à 208 millions initialement prévue par le ministère de la Santé. Pourquoi un tel écart ? Contrairement au gouvernement, la Cour comptabilise les vaccins donnés à l'OMS ainsi que les achats de masques de protection pour les agents d’administration. Les magistrats considèrent en outre que la facture a été plus beaucoup élevée pour l’indemnisation des professionnels de santé libéraux mobilisés.

     Trop de vaccins

    Le rapport souligne par ailleurs que la commande de millions de doses de vaccin s'est opérée dans l'urgence, avant même « la définition d'une stratégie vaccinale » et alors que des « incertitudes sur la pandémie, jointes aux estimations pessimistes, ont conduit, en France comme ailleurs, à privilégier le scénario du pire ». Dans ces conditions, les laboratoires pharmaceutiques se sont trouvés en position de force au détriment de l'État. Celui-ci « a cédé sur la contrainte de prix, sur le fait d'effectuer une commande ferme et non par tranches conditionnelles ainsi que sur le conditionnement des vaccins en monodoses et non en multidoses, exigence qui n'a d'ailleurs pas été explicitement formulée ». Plusieurs experts « étaient déjà convaincus que le virus arriverait très tôt sur le territoire français et que la vaccination interviendrait de toute façon trop tard pour jouer son rôle de barrière », analyse le quotidien. Le gâchis de vaccins est colossal : 2,7 millions de doses de vaccins sont ainsi parties à la poubelle, « soit la moitié environ de celles qui ont été effectivement utilisées pour la vaccination ».

    110 euros par personne

    « La campagne apparaît particulièrement coûteuse au regard du nombre de personnes vaccinées », critique le rapport. Au final, "seulement" 5,4 millions de Français se sont fait vacciner, pour un coût de 110 euros par personne. La Cour des comptes pointe aussi du doigt le prix d'achat très élevé des vaccins. « Du fait d'une coordination européenne à peine esquissée, les laboratoires pharmaceutiques sont parvenus à mettre les Etats en concurrence et se sont placés en position favorable pour contracter », précise le rapport. La polémique est donc loin de s'éteindre.

    http://www.francesoir.fr/actualite/sante/grippe-campagne-vaccination-coute-700-millions-d-euros-71002.html#


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  • par Benjamin Hutter | dijOnscOpe | lun 07 fév 11 | 02:40

    "Le juge (...) doit payer pour sa faute"

    "Le juge qui a osé remettre un monstre pareil en liberté conditionnelle doit payer pour sa faute" : cette phrase, aujourd'hui familière dans la bouche du président de la République, l'était déjà en 2005 alors que celui-ci occupait le poste de ministre de l'Intérieur (Lire ici NouvelObs.com). Cette année-là, le meurtre de Nelly Cremel en Seine-et-Marne avait entraîné la rédaction de la Loi n°2005-1549 relative au traitement de la récidive des infractions pénales, prévoyant la surveillance des détenus en fin de peine, notamment par le bracelet électronique.

    "En 2007, Francis Evrard, 61 ans, pédophile récidiviste qui avait purgé 18 ans de réclusion criminelle, a violé et enlevé le petit Enis. Le 10 août 2007, la loi contre la récidive des majeurs et des mineurs est promulguée, alors que Rachida Dati est ministre de la Justice. Les principales dispositions de cette loi sont l'instauration de peines minimales en cas de récidive, dites "peines-plancher", l'exclusion possible de l'excuse de minorité pour les récidivistes de plus de 16 ans et l'injonction de soins pour les auteurs d'agressions sexuelles", rappelle également ce même article de NouvelObs.com.

    Plus près de nous, Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur, annonçait une série de mesures après les violences commises en juillet 2010 par des membres de la communauté gitane de Saint-Aignan, dans le Morbihan, parmi lesquelles la réduction de moitié du nombre de camps de Roms et la "reconduite quasi immédiate vers la Bulgarie ou la Roumanie des Roms qui auraient commis des atteintes aux biens ou des fraudes", rappelle Marianne2.fr (Lire ici l'article).

    Les limites d'un discours

    Avec l'affaire Lætitia, jeune femme disparue le 18 janvier 2011 à Pornic, en Loire Atlantique, la méthode a trouvé ses limites. "Il y a trop de drames comme celui-ci, la récidive criminelle n'est pas une fatalité, il faudra des décisions, pas des commissions de réflexion", déclare avec gravité le président de la République le 25 janvier 2011 (Lire ici LExpress.fr). Cette fois, pourtant, la parole ne sera pas suivie d'actes mais d'accusations contre les milieux policier, judiciaire et pénitentiaire, allant jusqu'à promettre des sanctions, jeudi 03 février 2011, contre les "dysfonctionnements graves" des services ayant permis la remise en liberté du principal suspect du meurtre de la jeune Lætitia (Lire ici NouvelObs.com).

    Cette méthode-là n'a pas non plus trouvé son public : elle a au contraire déclenché une fronde sans précédent dans le milieu de la justice, parti de Nantes pour se répandre dans toute la France, qui devrait culminer lors d'un mouvement de manifestations jeudi 10 février 2011 (Lire ici LeMonde.fr). A l'approche de l'élection présidentielle de 2012, cette situation pourrait bien faire opérer au président de la République un changement radical de discours...

     


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