• Le PC de Grèce (KKE) souligne la nécessité d'intensifier la riposte populaire contre le nouveau « gouvernement d'union nationale » mené par le banquier Papademus

    Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

     

    Le KKE souligne la nécessité d'intensifier la riposte populaire contre le nouveau gouvernement

    Les directions du PASOK social-démocrate, de la Nouvelle démocratie de droite et du LAOS nationaliste, exprimant les intentions stratégiques du capital national et de l'UE, ont procédé à la formation d'une nouvelle coalition gouvernementale, qui au nom de la ploutocratie tentera d'aller plus loin dans l'offensive contre les travailleurs et le peuple.

     

    La coopération politique entre ces trois formations, avec le soutien d'autres partis bourgeois, comme le parti de centre-droit DHSY, celui de centre-gauche DHMAR, les écologistes et d'autres, a abouti à la création d'une coalition gouvernementale avec la nomination du banquier L.Papademus comme premier ministre.

     

    Le Bureau de presse du Comité central du KKE dresse le constat suivant concernant l'accord PASOK-ND-LAOS : « Le PASOK, la ND, et Karatzaferis ont placé à la tête de leur gouvernement d'union le banquier L.Papademus ; c'est le souhait de la ploutocratie Grecque et de l'UE. Le peuple doit opposer sa propre alliance ouvrière-populaire à cette sombre alliance pour la mettre en échec et la faire tomber ».

     

    Une première riposte à ce nouveau gouvernement anti-populaire a été portée par le PAME, avec des manifestations de masse à Athènes et dans d'autres villes du pays, dans la soirée du 10 novembre.

     

    Le rassemblement à Athènes s'est tenu sur la place centre, Omonoia, Giorgos Sifonios, président du syndicat de l'entreprise sidérurgique « Greek Steel » a prononcé le discours d'ouverture du rassemblement et a transmis aux manifestants les salutations militantes et de classe des 400 travailleurs de l'entreprise, qui sont en grève depuis le 31 octobre, avec des mouvements reconduits toutes les 24 heures pour la ré-embauche de 34 de leurs collègues licenciés.

     

    Au nom du PAME, Savvas Tsimpoglou a souligné que le mouvement syndical sur des positions de classe s'oppose à la soi-disant cohésion sociale. Il rejette la conciliation de classe. Avec les mobilisations et manifestations de grève, il va se fixer un nouveau cap, dans des fronts de lutte qui doivent se développer afin de se battre pour la résolution des problèmes populaires.

     

    S'en est suivie une manifestation assez massive en direction du Parlement.

     

    La secrétaire-générale du Comité central du KKE, Aleka Papariga, qui a participé à la manifestation a rendu la déclaration suivante aux médias :

     

    « Nous ne devons pas perdre le moindre jour. Avant même que le gouvernement se reforme, avant qu'il prenne ses premières mesures, il devra faire face à l'opposition du peuple. Il existe des problèmes immédiats, comme ces lourds impôts qui doivent être abolis, des problèmes immédiats qui sont liés à la fiscalité, à la taxe de « solidarité », à la hausse de la TVA, à ces établissements scolaires qui n'ont pas d'argent, ces logements étudiants qui vont fermer leurs portes bientôt, il n'y a plus d'argent pour les universités, nulle part, pour les financer.

     

    Par conséquent, ces problèmes sont immédiats et des luttes doivent se développer partout. Immédiates et dans le même temps, bien sûr, des exigences qui doivent aller en s'intensifiant, pour conduire à la grande contre-attaque populaire, car, comme M.Papademus l'a déclaré, tout est fiscal. Vous savez ce que fiscal signifie ? Cela signifie la fin du financement de l'éducation, de la santé, de tout. Sous prétexte de ne pas perdre tout des salaires, des retraites et de la 6ème tranche du plan, ils vont tout nous couper avec la 6ème tranche, la 7ème tranche et avec le nouveau mémorandum. »


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  • Copyright Reuters
    Copyright ReutersCopyright Reuters

    Si la mobilisation est absolue pour continuer l'EPR de Flamanville, EDF ne tient pas à poursuivre ce modèle. Le groupe travaille avec Areva et les Chinois à un nouveau réacteur.

     

    EDF, dont une partie des équipes a toujours été hostile au réacteur EPR, développé par Areva et Siemens, propose une porte de sortie à l'affrontement entre Verts et PS sur l'EPR de Flamanville, en affichant sa volonté de laisser tomber ce modèle. Hervé Machenaud, membre du comité exécutif d'EDF, en charge de la production et de l'ingénierie, a commencé à dévoiler cette ligne lors d'une conférence de presse jeudi sur le chantier de Flamanville (Manche). « Un réacteur, quel qu'il soit, n'est jamais la fin d'une histoire technologique. L'EPR est le modèle dont on dispose en ce moment, que nous construisons ici et en Chine, bientôt j'espère en Grande-Bretagne, mais aussi en Pologne et en République tchèque. Mais cela ne veut pas dire qu'il faille s'arrêter dans la réflexion sur le modèle suivant. »

    En clair : EDF propose l'EPR tant qu'il n'aura pas un autre modèle dans ses cartons. Et l'électricien y travaille déjà. « Ce n'est pas grave. C'est comme dans l'automobile, il y a des modèles qui marchent plus ou moins », relativise-t-on chez EDF. L'électricien planche avec son partenaire, l'électricien chinois CGNPC, sur un autre réacteur, plus petit (1.000 MW contre 1.700 MW pour l'EPR). « Et celui-ci n'aura pas grand-chose à voir avec l'EPR », affirme un proche du dossier. Chez Areva, on s'affiche persuadé du contraire. « Nous travaillons avec EDF et les Chinois au développement d'un nouveau réacteur, pour lequel l'Atmea (version de l'EPR en 1.000 MW) servira de base », affirme Claude Jaouen, directeur réacteurs et services chez Areva. « En aucun cas. L'Atmea est un réacteur dessiné par des vendeurs, pas par des exploitants », rétorque-t-on chez EDF. « On remet tout à plat avec CGNPC. La première phase de conception est en cours, le ?basic design? devrait être terminé fin 2013 », ajoute-t-on chez l'électricien. Ce développement franco-chinois a été décidé il y a un an par les deux présidents de la République, qui en ont confié la responsabilité aux deux électriciens EDF et CGNPC. Pour tenter d'apaiser les tensions avec Areva, l'Élysée a chargé le CEA de superviser le tout. La tâche ne s'annonce pas aisée.

    La pression des verts

    En renonçant à bâtir une vaste série d'EPR, EDF ne cède pas à la pression des Verts. Une partie des équipes nucléaires de l'électricien juge depuis le début trop coûteux et trop sophistiqué ce réacteur, conçu sans eux. La conception de cet « European Power Reactor » a été lancée par Framatome (ex-Areva) et Siemens au début des années 1990 dans le cadre du rapprochement franco-allemand mené par Mitterrand et Kohl. Pragmatiquement, il s'agissait de préserver le savoir-faire des équipes d'ingénierie françaises au moment où le programme nucléaire hexagonal se terminait, et où l'Allemagne hésitait, déjà, sur le sort du sien. « L'EPR a été conçu principalement en Allemagne, sur le modèle du réacteur allemand Konvoi, deux fois plus cher que les centrales françaises », souligne un spécialiste du secteur. Tenu à l'écart, EDF ne l'a jamais digéré.

    Le ressentiment a tourné à la franche animosité au début des années 2000 lorsque l'EPR, fraîchement dessiné, est venu représenter les couleurs françaises en Chine contre l'AP1000 de l'américain Westinghouse. Un casus belli sur un terrain où EDF, pionnier du programme nucléaire chinois, régnait en maître « En 2003, les Chinois étaient au bord d'opter pour la généralisation de la dernière génération de centrales françaises, dites N4, lorsque les Américains ont fait le forcing et surtout Anne Lauvergeon est venue s'opposer au N4 pour vendre son EPR », se souvient un ancien d'EDF en Chine. Le bilan des deux chantiers d'EPR en France et en Finlande, où délais et facture ont doublé, passant de quatre à huit ans et de 3 à 6 milliards d'euros, ont achevé de sceller le sort de l'EPR chez EDF. Accessoirement, chez l'électricien, on veut croire qu'une promesse du style « on finit Flamanville, mais on ne construit pas d'autres EPR » pourrait fournir un terrain d'entente entre Verts et PS, et préserver le futur du nucléaire en France.

    Marie-Caroline Lopez


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  • IARPA, de nouveaux moyens US pour surveiller l’Amérique Latine et le monde

     

    Dimanche 13 novembre 2011

    Rouge Midi 06

    Le gouvernement des Etats-Unis assemble des données des réseaux sociaux et les stocke dans une base de données. Le nouveau projet de superordinateurs relève d’un organisme peu connu, Intelligence Advanced Research Projects Activity (Iarpa), qui fonctionne sous la direction du directeur du Renseignement National des Etats-Unis.


     

    Avec l’appui technique de plusieurs universités étasuniennes, le gouvernement des États-Unis veut utiliser l’information « publique » que les utilisateurs mettent sur Facebook, Twitter, sites web, webcams, blogs et autres médias sociaux pour accumuler une énorme base de données avec l’intention de prévenir tant les crises politiques, c’est-à-dire, révolutions, instabilité ou explosions sociales, que les crises économiques. Comme le « Projet Camelot » des années 60, ce projet de surveillance et d’espionnage sera dirigé vers l’Amérique Latine.

     

    Le nouveau projet relève d’un organisme peu connu, Intelligence Advanced Research Projects Activity (Iarpa), qui fonctionne sous la direction du directeur du Renseignement National des Etats-Unis. Le projet copiera, automatiquement, au moyen de superordinateurs, des données de 21 pays d’Amérique Latine, pour une période de trois ans qui commencerait en 2012. Il y a un projet similaire pour l’Afghanistan, mené par Darpa (l’organisation militaire « sœur », du Pentagone) pour identifier des réseaux sociaux de terroristes potentiels dans ce pays.


     En 1964, le Bureau de Recherche et développement de l’armée des États-Unis a parrainé le « Projet Camelot », qui fut un effort de recompilation d’information dans le contexte de stratégie de contre-insurrection. Camelot a été conçu, originellement, pour avoir une couverture large, comprenant des pays en développement dans le monde entier. Cependant, le projet a été mis en application seulement au Chili et pas longtemps.


     Les objectifs évidents du projet étaient « de dessiner des procédés pour évaluer le potentiel de que se développe une guerre interne à l’intérieur des sociétés nationales » et « identifier... quelles actions un gouvernement pouvait développer pour calmer les conditions favorables à celle-ci ». Sous le camouflage fourni d’un projet universitaire de sciences du comportement, qui se situait au Bureau d’Investigation d’Opérations Spéciales de l’American University (financée par l’armée), Camelot était un projet caché de renseignement. Un général de l’armée des Etats-Unis a affirmé que le projet précité « nous aiderait à prédire l’utilisation potentielle de l’armée des Etats-Unis dans n’importe quel cas où la situation pouvait déborder ».


     Au Chili, Camelot fut présenté comme une enquête universitaire, cachant sa relation avec le Pentagone. Les enquêteurs ont interrogé des Chiliens de tous les secteurs de la société pour établir leurs croyances politiques, leurs engagements avec la démocratie et d’autres informations personnelles et politiques. Selon une chilienne qui a été interviewée, chaque personne a été ensuite classé dans une catégorie en fonction du niveau de danger ou de « potentiel subversif ». Quand cette personne essayait d’obtenir ensuite un visa pour les États-Unis, les autorités US avaient une fiche complète sur elle, avec toute l’information supposée confidentielle qu’elle avait remplie dans le formulaire.

     

    Les bases de données de Camelot ont aussi été utilisées pour la guerre psychologique. Elles ont servi à influer sur les attitudes politiques et, de cette façon, à manipuler certaines élections clefs. La CIA a numérisé les données compilées par Camelot et elle les a analysées et les a utilisées pour faire d’effrayantes annonces anticommunistes pendant la campagne électorale de 1964 d’Eduardo Frei, candidat démocrate-chrétien, contre le gauchiste Salvador Allende. Par exemple, on a dit aux femmes que, Allende élu, leurs enfants seraient envoyés à Cuba et leurs époux dans des camps de concentration. La nature anti-insurrection du « Projet Camelot » fut découverte par le gouvernement chilien et il fut arrêté en 1965, après des audiences tant au Congrès du Chili qu’à celui des États-Unis.


     Ce n’est pas la première fois que dans une époque récente le gouvernement des Etats-Unis a accumulé de grandes quantités de données dans des projets de date mining (extraction massive de données). Pendant l’administration de George Bush, le National Security Agency a commencé l’extraction de données de millions de citoyens des États-Unis –appels téléphoniques, courriers électroniques, fax et autres sources – dans un programme secret sans autorisation judiciaire, soit disant pour découvrir et surveiller des membres potentiels de réseaux terroristes. L’administration précitée a aussi essayé de mettre en application un autre énorme projet, qui s’est appelé « Total Information Awareness », pour accumuler une base de données pour chercher des modèles de conduite ou de tendances dans les courriers, appels téléphoniques, transactions financières, information sur les visas, et cetera, soit disant pour identifier des ennemis. Ce programme a été rejeté par le Congrès après qu’une réaction très négative du public ait eu lieu.

     

    Ce type de projet a des implications extrêmement inquiétantes pour les citoyens, tant d’Amérique Latine que des États-Unis et de tout autre pays dans le monde. C’est le point de départ pour une surveillance massive de toute la population, à travers sa vie personnelle et sociale, violant sa liberté personnelle et ses droits. L’idée que des organisations de renseignement et des militaires surveillent et procèdent au suivi des citoyens – tous soupçonnés – pour prévenir des actes de violence dans l’avenir est autoritaire et orwellian, et évoque la doctrine de sécurité nationale. L’appareil de sécurité nationale des Etats-Unis semble s’étendre et s’amplifier hors de contrôle, avec des projets de plus en plus intrusifs et antidémocratiques. Maintenant que les citoyens dans beaucoup de pays sont de plus en plus indignés par leurs systèmes respectifs et recourent à des actes de protestation pour exiger des changements économiques, sociaux et politiques, il devient nécessaire de connaître et de défier ce type de projets.

     

    Par J. Patrice McSherry * source Página 12 le 02/11/2011

      * Auteur de : « Les États Prédateurs : Opération Condor et la Guerre Cachée en Amérique Latine. »

    http://www.pcfbassin.fr


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  • Je n'ai aucune sympathie pour le NPA et je n'ai jamais très bien compris pourquoi il se présente aux élections, mais après le lynchage de son candidat par les stars médiatiques Ruquier, Sy, Pulvar, Pagny(!), Polony et Onfray dans l’émission débile « on n'est pas couché » où il est vrai il aurait mieux fait de ne pas se rendre, je pense utile de publier la réaction de l'intéressé, citée par Acrimed. D'autant que l'idiot utile de la bourgeoisie cette année ne s'appelle plus Krivine ou Besancennot mais Mélenchon.

    Gilles Questiaux

     

    […] Il n’y a pas eu de surprise, aucun scoop, aucune découverte. C’est une émission de divertissement où les animateurs sont là pour se faire plaisir, pour se montrer, pour briller, c’est leur métier. L’invité semble être plus un faire valoir qu’autre chose. Et ce samedi, c’est moi qui ai servi à ça.

     

    Dans cette émission, je n’avais pas d’adversaires, d’ennemis [funeste erreur! typique de cette orga dont le logo est un mégaphone de croire en la neutralité des médias ! ndrc]. Je n’étais pas dans une réunion avec le patron ou avec des politiciens. Je n’avais pas à faire le « viril » ou le « matador ».

     

    J’avais juste à défendre mes idées dans un contexte inhabituel et compliqué. C’est ça que j’ai beaucoup de difficultés à réussir en ce moment. […]

     

    Bien sûr, il y avait de la condescendance, du mépris social, du paternalisme, un regard hautain sur cet ouvrier candidat. Oui mais il fallait s’y attendre. Onfray a le droit de faire le prof et de profiter de sa maitrise de la parole pour « enfoncer » un ouvrier avec qui il n’est pas d’accord politiquement. Pareil pour les journalistes et animateurs qui n’éprouvent pas beaucoup de sympathie pour les idées du NPA.


     Je suis inexpérimenté, un novice et c’est logiquement, malheureusement, que je n’ai pas réussi à « rivaliser », à « faire le poids » dans cette confrontation. Je le regrette mais sans plus. Je dois apprendre, je dois trouver une place. Cela devrait venir petit à petit.


     Mais quoiqu’il arrive par la suite, je ne deviendrai pas le « super-candidat » comme certains aimeraient que je le devienne. Je ne serai pas le « super-ouvrier » qui claquera le bec à tous ses contradicteurs. Aujourd’hui, je ne suis déjà pas le « super-militant » ou le « super-syndicaliste ». Je suis un ouvrier syndicaliste et militant tout simplement. Je suis un « anonyme » parmi des millions d’anonymes, tout simplement. J’espère par contre faire entendre la voix de la révolte contre un système capitaliste injuste et inhumain. C’est déjà énorme ! […]

     http://www.pcfbassin.fr/

    Lire aussi l'article d'acrimed : ● Laurent Ruquier reçoit Philippe Poutou (NPA) dans son cabaret - 8/11/2011


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  • 13 novembre, 2011 par martinelozano

    3031101015038173860270865568270782869291856208732n.jpgOn meurt de l’austérité

    Selon un enquête récente sur la situation en Grèce en matière de santé mais qui montre ce qui va se passer ici en France ainsi que dans d’autres pays européen ; on y apprend dans cette étude menée par le docteur David STUCKLER : Sociologue à Cambridge,

    Que les coupes budgétaires pour résoudre la dette ont aggravé le système de santé.

    En Grèce puisque ce rapport s’intéresse à ce pays , on apprend que les grec consultent déjà de moins en moins de médecins que le taux de suicide augmente et que le VIH progresse ainsi que la prostitution,

    L’accès aux soins et la prévention reculent,

    Dans les hôpitaux les personnels sont en sous effectif et il y aurait donc un manque de personnel ,un manque de matériel, LE NOMBRE DE CAS DE VIH a progressé de 52% en 2010 ET 2011,

    La prostitution a augmenté également de façon significative,

    Pendant ce temps le gouvernement français exclut les bénéficiaires de l’AME,

    Et certaines féministes dans la même logique discutent du prix de l’amande à allouer aux clients de prostituésÉludant la question des femmes face au sida, ces « féministes » préfèrent gloser sur le montant de l’amende .».

    Faisant fi d’ignorer

    Qu’ À l’échelle mondiale, près de la moitié des personnes vivant avec le VIH sont des femmes. Lors d’un rapport sexuel homme / femme, la femme est 3 à 6 fois plus susceptible d’être contaminée.

    Une politique de santé ne DOIT pas précariser ou éloigner des structures de prévention et de soins selon médecin du monde QUI DEVRAIT ETRE UN PEU PLUS ECOUTE;

     

    Martine Lozano militante associative

     

    Source humanité dimanche

     

    Source act up


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  • En 2007, Naomi Klein publiait La Stratégie du choc.
    Un traumatisme collectif, une guerre, un coup d'état, une catastrophe naturelle, une attaque terroriste plongent chaque individu dans un état de choc. Après le choc, nous redevenons des enfants, désormais plus enclins à suivre les leaders qui prétendent nous protéger. S'il est une personne à avoir compris très tôt ce phénomène, c'est Milton Friedman, Prix Nobel d'économie en 1976.
    Friedman, soutenant l'ultralibéralisme, conseilla aux hommes politiques d'imposer immédiatement après une crise des réformes économiques douloureuses avant que les gens n'aient eu le temps de se ressaisir. Il qualifiait cette méthode de traitement de choc.
    Naomi Klein la qualifie de "stratégie du choc".
    En utilisant de nombreuses images d'archives, Michael Winterbottom et Mat Whitecross démontrent la puissance du texte de Naomi Klein et la nécessité de résister.


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  • Il y a des questions qu’on aimerait ne pas avoir à se poser. Et puis, on n’en est pas encore là après tout, alors pourquoi se faire du mal ? Tout simplement parce que lorsqu’on en sera « là », il sera trop tard pour réagir, et parce que de financière puis économique, la crise est aujourd’hui devenue politique. 

    Alors que l’Italie est bord de la rupture et que la France vacille, les réponses apportées jusqu’alors à la crise semblent avoir épuisé le peu de crédit qu’elles avaient initialement. Le pare-feu qu’est censé être le Fond européen de stabilité financière (FESF), tient davantage du pistolet à eau en l’absence des fonds nécessaires pour dissuader la spéculation (les pays européens n’ont pas suffisamment de disponibilités financières pour cela et les pays émergents ont pour le moment décliné l’invitation). Quant aux politiques d’austérité imposées aux peuples européens pour rassurer les « marchés », elles s’avèrent totalement contreproductives dans la mesure où elles compromettent une potentielle croissance économique et amenuisent les recettes fiscales des Etats nécessaires notamment au remboursement de la dette publique. Comme le souligne Joseph Stiglitz, cette potion mêlant austérité et privatisation, n’a pas marché dans des conditions pourtant moins défavorables en Asie du Sud-Est et en Amérique du Sud, et est en train d’échouer en Grèce et en Irlande où elle est à l’œuvre. Elle est donc inévitablement vouée à l’échec appliquée à l’échelle de l’Europe.

    Pourtant ce sont bien ces réponses qui sont privilégiées par nos responsables politiques. L’heure est même à la surenchère. Face aux échecs constatés, c’est la timidité de ces politiques qui est pointée du doigt : il faut donc plus d’argent pour le FESF et plus d’austérité pour être crédible. Changer leur ampleur ne parviendra malheureusement pas à résoudre les difficultés actuelles dans la mesure où ces politiques ne s’attaquent pas aux causes de la crise mais à ses symptômes.

    En cohérence avec les politiques néo-libérales à l’œuvre au cours des trente dernières années, c’est l’irresponsabilité d’Etats incapables de contrôler leurs dépenses publiques qui est désignée comme mère de tous les maux. Parfois accompagnée de relents xénophobes sur le laxisme « naturel » des pays du Sud de l’Europe (certains esthètes incluant également l’Irlande dans ce groupe), cette attaque porte plus largement sur la légitimité de l’Etat social. Bien que dénoncer les dépenses publiques ne résiste pas à l’analyse des faits comme l’illustre Paul Krugman, elle a le mérite de mettre le doigt sur ce qui est au cœur de la crise actuelle : l’incompatibilité entre l’idéal démocratique de cohésion sociale et de réduction des inégalités d’un côté et l’idéologie néo-libérale selon laquelle la société doit se conformer aux mécanismes du marché autorégulé de l’autre.

    Cette tension découle de deux ingrédients. Le premier est que les mécanismes marchands sont imparfaits et ne peuvent donc être à la base du développement harmonieux des sociétés humaines. Comme l’écrit Joseph Stiglitz : « Il y a seulement quelques années, une idéologie à la mode - la croyance dans l’efficacité de l’économie de marché libre de toute entrave - a mené la planète au bord de la ruine ». Le second ingrédient tient au fait que des éléments essentiels à la cohésion sociale (Karl Polanyi liste la monnaie, le travail et la terre)[1] ainsi que les outils de cette cohésion sociale (à savoir les dépenses publiques mais aussi et surtout la fiscalité qui les finance) ne peuvent être régulés par des mécanismes strictement marchands quand bien même ceux-ci seraient débarrassés de leurs imperfections.

    En traitant la monnaie, le travail et la terre comme s’il s’agissait de simples marchandises et en les soumettant aux fluctuations et exigences des marchés financiers, les politiques néolibérales ont sapé les fondements de la cohésion sociale. Cette financiarisation des rapports sociaux qui pèse à la fois sur les Etats, les entreprises et les ménages, explique largement les maux de nos sociétés. C’est le cas du surendettement comme mes travaux l’ont démontré. C’est également le cas du chômage et de la précarité professionnelle (voir les travaux de Robert Castel ou d’Alain Supiot), des crises financières (voir les travaux de Michel Aglietta et d’André Orléan ou de Jean-Michel Servet) ou encore du développement des inégalités et de la neutralisation des politiques fiscales censées les combattre (voir les travaux de Camille Landais, Thomas Piketty et Emmanuel Saez).

    En mettant en œuvre les réponses apportées jusqu’à présent à la crise, les décideurs politiques ne font que renforcer la dépendance à l’égard des marchés financiers au travers des dettes colossales qui sont accumulées (pour renflouer les établissements financiers, payer les intérêts croissants demandés par les investisseurs/spéculateurs pour les titres de la dette publique, etc.), tout en renforçant les maux qui accablent nos sociétés (affaiblissement de l’Etat social, accroissement des inégalités, de la précarité, du chômage, du surendettement, etc.). Ils prennent ainsi le risque d’un scénario potentiellement dévastateur : l’exacerbation des tensions – jusqu’alors présentes à l’état latent au sein du corps social – en raison des souffrances sociales imposées au nom de la stabilité des marchés et de la sauvegarde de l’Euro, conduira à une situation où les principes démocratiques pourraient être amenés à disparaître.

    Si pour le moment ce scénario est encore une fiction, il s’est déjà produit par le passé dans une situation extrêmement similaire à celle qui est la nôtre aujourd’hui. Karl Polanyi explique en effet comment, face aux conséquences de la crise de 1929 due aux excès de la libéralisation financière[2], deux réactions furent possibles : la mise au pas du marché par le Politique ou l’abolition des mécanismes démocratiques au profit du marché.

    Dans le premier cas, en principe, la démocratie ne disparaît pas. Un exemple en est donné par l’élection du Front populaire et les grèves de 1936 qui ont amené des réformes sociales d’envergure dans le cadre du jeu démocratique. Cependant, ce mouvement de mise au pas du marché peut par ses excès anéantir la démocratie comme en témoigne l’expérience soviétique à la même époque. Albert Camus donne d’ailleurs une lecture passionnante (mais exigeante) des raisons pour lesquelles de telles révoltes et révolutions aboutissent le plus souvent à l’autoritarisme.

    Dans le second cas, ce sont les principes démocratiques qui sont abandonnés dans le but de préserver le système économique et financier. Loin des caricatures, cet abandon n’est pas le fait d’une prise de pouvoir soudaine par les mouvements fascistes. Karl Polanyi montre au contraire le caractère progressif de ce renoncement mis en œuvre par les autorités politiques élues démocratiquement. « Finalement, le moment allait venir où le système économique et le système politique seraient l’un et l’autre menacés de paralysie totale. La population prendrait peur, et le rôle dirigeant reviendrait par force à ceux qui offraient une issue facile, quel qu’en fût le prix ultime. Les temps étaient mûrs pour la solution fasciste »[3]. Le prétexte fut évidemment de protéger les citoyens car « seul un Etat autoritaire peut affronter les contradictions inhérentes au capitalisme »[4].

    Ce parallèle entre les années 1930 et aujourd’hui peut paraître caricatural. Il n’y a pas aujourd’hui de nouveau Hitler ou Mussolini menaçant l’Europe et la démocratie. Il est cependant peut-être utile de préciser que si la démocratie venait à être mise en cause, cela ne se ferait pas avec les habits du passé. Le mouvement serait dans un premier temps plus télégénique, plus en phase avec les réseaux sociaux, plus dans l’air du temps en somme. Il pourrait être incarnées par des personnalités apparemment apolitiques, des technocrates ou financiers apportant « seulement » une réponse technique. De plus, bien que le danger ne paraisse pas imminent, certains évènements des années et semaines récentes présentent des ressemblances inquiétantes avec les premiers stades du processus aboutissant à l’anéantissement de la démocratie tel que le décrit Karl Polanyi.

    Tout d’abord, le lien entre les citoyens et leurs représentants est profondément dégradé. D’un côté, le pouvoir politique est en grande partie discrédité par la dénonciation de l’influence excessive d’une oligarchie sur le pouvoir politique – dénonciation qui n’est plus considérée comme l’apanage des théories conspirationnistes[5] et qui s’illustre notamment par le succès en libraire des livres traitant des « très riches ». De l’autre, les consultations démocratiques que sont les référendums, sont disqualifiées non seulement parce que les citoyens sont tenus pour insuffisamment sages et informés pour apporter une réponse pertinente à la question posée (cf. les dénonciations puis l’abandon du référendum Grec) mais également parce que leur résultat – lorsqu’il déplaît - ne prête pas à conséquence (cf. les votes négatifs Français, Néerlandais et Irlandais au projet de constitution Européenne). Dans ces conditions, les partis d’extrême droite et leur rhétorique du « tous pourris » séduisent un électorat croissant en Europe et leurs idées influencent de plus en plus souvent les partis de la droite traditionnelle et le débat public.

    Ensuite, au nom de la prétendue efficacité requise pour répondre aux enjeux de la crise, ces dernières semaines ont vu Nicolas Sarkozy et Angela Merkel s’affranchir du fonctionnement démocratique des institutions européennes – aussi imparfaites soient-elles – pour convoquer le chef du gouvernement Grec, George Papandréou, et le sommer d’appliquer telle ou telle réforme et de renoncer à son référendum avant d’en fixer la question posée.

    Enfin, la révocation, sous la pression des marchés financiers, des chefs de gouvernements Grec et Italien – et bientôt Espagnol – pourtant démocratiquement élus, et leur remplacement dans la foulée par des gouvernements appelés au choix « technocratiques » ou « d’union nationale » avec à leur tête des financiers, ne peut qu’illustrer les tensions croissantes entre la finance et la démocratie[6].

    Bien que ne constituant pas une analyse en profondeur des évolutions politiques à l’œuvre, ces différents éléments alertent néanmoins quant aux enjeux des réponses qui seront apportées à la crise. Il n’est pas question ici d’explorer ces différentes possibilités (on en trouvera ici, ici, ou ), mon objectif était seulement de souligner que les choix qui sont et seront faits auront potentiellement des conséquences dévastatrices pour la démocratie selon que seront privilégiées les exigences des marchés financiers ou la cohésion sociale et la croissance économique.

    http://alternatives-economiques.fr/


     [1]  Karl Polanyi, 1983 [1944], La Grande Transformation. Aux origines politiques et économiques de notre temps, Paris : Editions Gallimard.[2]  Pour mémoire, la capitalisation boursière est revenue au niveau de 1914 seulement au cours des années 1990 comme l’explique Thomas Piketty.[3]  Karl Polanyi, 1983, op. cit., p.304.

    [4]  Extrait de discours de Mussolini cité par Karl Polanyi. Voir Karl Polanyi, 2008, Essais, Paris : Seuil, p.393.

    [5]  Voir par exemple le blog de Simon Johnson (ex économiste du Fonds Monétaire International).

    [6]  On notera au passage que le gouvernement Grec « d’union nationale » compte un ministre, deux secrétaires d’Etat et un ministre adjoint d’extrême droite, ce qui ne s’était jamais vu depuis la chute de la dictature des colonels en 1974.


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  • Je ne peux plus allumer la télé sans me mordre les roubignolles jusqu’à l’omoplate. J’allume d’un côté et j’entends que le FN est le plus grand ennemi du patronat, sans déconner ! Je zappe de l’autre, et je vois un député UMP qui demande de sucrer le minimum vieillesse aux étrangers, comme le demande le FN… Pour éviter le pire, les copains de la section ont planqué la téloche derrière le tableau du Che. Résultat ? J’ai allumé l’ordinateur, et j’ai lu sur les blogs que le FN était seul à défendre les libyens contre l’agression de l’OTAN…

    Bon, tout le monde sait que depuis vingt ans, la stratégie des capitalistes consiste à utiliser les médias pour éradiquer la culture communiste dans les milieux populaires, et foutre à sa place la bouillie nationaliste. Mais là, franchement, les journaleux font du zèle. Déjà qu’ils pêchaient en eaux troubles, maintenant ils y vont à la grenade !

    Voyons voir... L’entreprise a commencé avec le choix du nom. Avant il y avait « ordre nouveau », qui « sentait bon » la contre-résistance et le fascisme éternel. Pour tromper le peuple et dévoyer l’héritage communiste, les membres d’ordre nouveau choisissent en 1972 de participer aux législatives sous le nom « Front national » ! Aujourd’hui, plus personne ne se souvient que le vrai « Front national » (de son nom complet « Front national de lutte pour la libération et l'indépendance de la France ») était à l’origine une organisation résistante (antinazie, antiraciste et anti-collabos) créée par le Parti Communiste Français et affiliée au Conseil National de la Résistance. Dans le nom, déjà, la première imposture.

    La deuxième imposture est dans la prétendue « dimension sociale » d’ordre nouveau, devenu FN. Ils invoquent les « métallos », ils disent qu’ils sont « économiquement de droite et socialement de gauche » (va comprendre…) ; et, maintenant, on veut nous faire croire que le patronat est contre le FN, parce que la fille Le Pen et la mère Parisot font leur petit numéro de duettistes… Mais de qui se fout-on ? Qui finançait Occident, Ordre Nouveau, le GUD, etc. ? Les ouvriers, peut-être ? Ces gens vous disent : nous sommes contre le patronat car il a fait venir les immigrés pour payer moins cher les salaires. Il faut donc renvoyer les immigrés… Tu parles ! Virer les immigrés, c’est virer une majorité de gens en âge de travailler. C’est donc déstabiliser la production, couper d’un coup les rentrées fiscales et les cotisations payées par eux, réduire brutalement la consommation… C’est en somme foutre encore plus en l’air l’économie, pour augmenter encore un peu le chômage et gagner quoi ? Juste la honte et l’opprobre de s’être conduits comme des voyous ! Et c’est ça, être du côté des ouvriers ? Il n’y a que des gens qui n’ont jamais trimé pour traiter comme ça les travailleurs.

    Avec le minimum vieillesse, c’est le pompon. 67 députés UMP, Ph. Meunier en tête de gondole, veulent enlever le minimum vieillesse aux étrangers non-européens, en s’alignant sur le FN. Ils disent que ce n’est pas juste que quelqu’un qui n’a pas cotisé en France touche ces allocs et que, avec ce système, les étrangers peuvent venir « chez nous » pour toucher ce « jackpot ». Et ces gens sont censés être du côté du peuple ! Ils ne vous disent pas que le minimum vieillesse c’est que dalle, et que ceux qui le touchent sont des vieux travailleurs (plus de 65 ans) qui vivent dans la misère noire. Ils ne vous disent pas que pour la quasi-totalité, ce sont des gens qui ont bossé toute leur vie en France, passant du travail au noir (souvent à la journée, dans le bâtiment notamment), aux temps partiels, et aux boulots au smic pendant quelques temps pour les « plus chanceux » d’entre eux. Après une vie de trime, ils n’ont pas « assez » cotisé pour avoir droit à 600 euros par mois, et on leur assure alors ce minimum pour crever un peu moins la dalle ! Et ce serait quoi la solidarité populaire, la fierté ouvrière ? De les laisser mourir ? Ils ne vous disent pas, non plus (pourtant ils causent !), que si un vieil étranger fauché se pointe en France pour y toucher le minimum vieillesse, comme ils font croire, il n’aura jamais de carte de séjour. Or, en droit français, aujourd’hui, le minimum vieillesse est subordonné au séjour régulier : pas de carte de séjour, pas de minimum vieillesse (et même si on a bossé trente ans en France…) ! Ils ne vous disent pas, en somme, la vérité : les étrangers qui touchent le minimum vieillesse y ont tout simplement droit, en droit et en bonne morale.

    Et maintenant, il y a la Libye… Apparemment, la lutte contre l’impérialisme, ce n’est plus le parti communiste, c’est le FN… A se les avaler carrément ! Le Pen fille va à Lampedusa alors que le bombardement de la Libye s’organise… Le FN s’inquiète (sic) de ce que le « printemps arabe » pourrait nous envoyer des arabes… Et on fait passer ces gens pour des défenseurs de l’indépendance de la Libye, profitant de quelques « bonnes blagues » de la « vieille garde », démentie à chaque fois que nécessaire par la nouvelle ! Et on ne dit pas que les députés et les sénateurs communistes, à peu près seuls contre tous, ont lutté vaillamment à l’Assemblée Nationale et au Sénat pour arrêter les bombardements meurtriers des assassins de l’OTAN (qui a massacré des dizaines de milliers de personnes afin d’obtenir l’interdiction du divorce, l’instauration de la polygamie, et la lapidation de la femme adultère !!!). Oui, oui, vous n’avez qu’à vérifier : même les verts, qui se la jouent peace & love devant les caméras, se sont « divisés » sur la question (traduction : ils ont largement approuvé le massacre des libyens). Les seuls qui ont défendu en bloc devant le Parlement les libyens en tant qu’hommes et femmes (pas en tant que « danger » d’immigration potentielle…), en réclamant l’arrêt du massacre de l’OTAN, ce sont les nôtres !

    Jusqu’où va-t-on continuer ce jeu de l’« extrême droite extra-parlementaire défenseure du peuple » ? Ceux qui se prêtent à cette propagande médiatique, bouffonne et anti-communiste, devraient méditer le proverbe africain du camarade Mamadou : « le feu qui te brûlera, c'est celui auquel tu te chauffes ».

    Glop Lerouge

    Secrétaire de Section

    http://glop-pasglop.pcf.fr/14258


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  • Berlusconi, c’est fini, enfin presque

    Il faut retenir cette phrase importante avant de se réjouir plus à même :

    "Je démissionnerai dès que la loi sur le budget sera adoptée et puisque je pense qu'il n'y a pas d'autre alternative possible, je pense que des élections seront organisées début février auxquelles je ne participerai pas"

    Alors, chers camarades, il faut s'accrocher parce que le train va passer à la vitesse d'un TGV :

     Vendredi (hier) : vote au sénat du train de mesures promises par Berlusconi à l'UE (156 pour, 12 contre, 1 abstention)

    Samedi : ces mesures devraient être validées

    Allons-y c'est parti :

    Nouvelle vague de mesures d'austérité votées au Sénat

    Le Sénat italien a voté vendredi le train de mesures que Berlusconi avait promises à l'Union européenne. Au programme : une réforme des retraites, des privatisations à tout va et une mise à mal du droit du travail.

    La Chambre haute a très largement adopté ces mesures par 156 voix pour, 12 contre et 1 abstention. Elles pourront ainsi être définitivement validées à l'Assemblée dès samedi. Berlusconi devrait ensuite démissionner.
    Ces mesures, censées relancer la croissance, ne sont qu'une vague de libéralisation de l'économie et de destruction des services publics italiens. Et c'est d'une violence rare.

    L'âge de départ en retraite dans le cadre des "pensions de vieillesse" augmentera à 67 ans, contre 65 ans actuellement.
    On privatise à tout va et les services publics devront accepter la concurrence du privé. Les collectivités locales devront ainsi ouvrir les services publics locaux comme l'énergie, les transports, l'eau, et le traitement des déchets déchets à la concurrence et réduire leur participation dans les sociétés gérant ces services. L’État de son côté devra vendre une grande partie de ses possessions immobilières. Les fonctionnaires en prennent pour leur grade aussi. Ils pourront être mutés ou mis en disponibilité durant deux ans avec une indemnité d'environ 80% de leur salaire, et ce dans les administrations dont les effectifs sont en excédent.

    Le droit du travail est également attaqué. L'apprentissage, le temps partiel et le télétravail sont favorisés par incitation fiscale. Les ordres professionnels seront réformés et les tarifs minimums abolis. Et cerise sur le gâteau, mais qui ne devrait arriver que dans un second temps, le gouvernement promet aux Italiens des mesures visant à faciliter les licenciements.

    Après ça, Berlusconi peut tirer sa révérence sans oublier l'ardoise que les italiens paieront à l'UE grâce à sa bienveillance  

    Son pays sera placé sous la tutelle conjointe du FMI et de la commission européenne qui vont contrôler tous ses engagements budgétaires. Une surveillance « stricte » de la mise en œuvre des mesures de super-austérité avancées par le pouvoir italien est annoncée.Le taux d'intérêt de la dette italienne dépasse allègrement les 6%. 

    La relève de Berlusconi ne s'annonce pas une partie de plaisir pour les italiens.

    Ne nous leurront pas, il avait fait son temps et ne satisfaisait plus les patrons des grosses entreprises pour lesquelles il n'était qu'un valet, qu'un bouffon comme les autres.

    Il leur a néanmoins permis de démonter pratiquement tous les syndicats de salariés, il a démonté également tout ce qui pouvait exister à gauche et il leur a offert cet été grâce aux deux plans d'austérité, la somme de 90 milliards !!

    Ceux qui font avancer les choses en Europe, non, pas le peuple, le patronat ne verrait donc pas d'inconvénient à ce que la gauche vienne à présent gouverner pour accompagner la politique d'austérité, voyez-vous comme ils sont humains !!

    En attendant, nous regardons tous ces évènements en bons spectateurs impuissants, en analysant pour certains d'entre nous avec nos moindres connaissances et en attendant le coup de massue final.

    Car nous le savons depuis quelques années, l'austérité européenne frappera:

     - l'Irlande

    - La grèce

    - Le Portugal

    - L'Italie

    - l'Espagne

    - La France 

    Je pense que nous ne sommes pas loins d'avoir bouclé la boucle.

    source http://cocomagnanville.over-blog.com

    http://www.humanite.fr/


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  • Le nouveau gouvernement de coalition grec dirigé par Lucas Papadémos a prêté serment, vendredi 11 novembre, à la résidence présidentielle.

    Lors d’une imposante cérémonie d’intronisation, des prêtres orthodoxes conduits par l’archevêque d’Athènes ont béni le nouveau premier ministre et son gouvernement, dominé par les membres du parti Pasok (socialiste) et de Nouvelle Démocratie (droite).

    Deux des nouveaux ministres sont d’extrême-droite, ce qui est une première depuis la chute de la dictature des colonels en 1974.

    Sur la photo, le nouveau Premier ministre Lucas Papadémos prête serment devant les religieux de l’Eglise orthodoxe.

    L’extrême-droite et l’Eglise orthodoxe : deux valeurs sûres en Grèce.

    Regardez cette photo ahurissante :

    JPEG - 48.8 ko

    http://www.bbc.co.uk/news/world-eur...


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