• Dépéchez vous de visionner cette vidéo car elle a déjà été supprimée sur pleins de sites et de liens. Elle est encore disponible sous France Inter, mais pour combien de temps ??



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    Une amie (non avocate ni magistrate, ni cadre sup’, ni adhérente au FN, je le précise, c’est important) me fait passer il y a quelques jours le texte d’une pétition intitulée "Pacte 2012 pour la justice " et rédigée en ces termes :

    • "Attendu que les victimes ont moins de droits que leur agresseur à toutes les étapes de la procédure judiciaire ;
    • Attendu que la sanction est aléatoire et négociable pour le délinquant alors qu’elle est automatique pour l’automobiliste ;
    • Attendu que 80 000 peines de prison ferme ne sont pas exécutées faute de place, et que les condamnés purgent rarement plus de la moitié de leur peine ;
    • Attendu que des criminels objectivement dangereux sont remis en liberté sans surveillance ;
    • Attendu qu’une partie du monde judiciaire est déconnectée des préoccupations du peuple français alors qu’il juge en son nom ;"

    A la lecture de ce texte, les bras m’en sont littéralement tombés. La suite de l'article http://bellaciao.org/fr/spip.php?article122896

    Je ne reviens pas sur cette histoire, Maître Eolas le fait mieux que moi de façon critique et relativement objective ici et il est conseillé de lire son papier. (http://www.maitre-eolas.fr/post/201...)


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  • Qui a tué Jean-Claude Basset ?

    Ne cherchez pas sur le web, ce Jean-Claude Basset-là n’y figure pas.

    C’était un ouvrier de l’arsenal de Brest, retraité de 65 ans. Il a commis deux ou trois erreurs fatales : d’abord celle d’habiter à proximité d’une école, ensuite celle de ne pas se fringuer chic et surtout de ramener à l’école une fillette de 3 ans qui s’était perdue !

    Alors, les mères de l’école ont pris peur.

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    Prendre un enfant par la main ?

    Qui a tué Jean-Claude Basset ?

    Ce type bizarre, peu soigné, passant régulièrement près de l’école de leur progéniture, d’après ce qu’on leur dit à la Télé, dans la presse à sensation, et dans les plus hautes sphères de notre démocrature, ce type qui s’était permis de prendre la menotte d’une petite fille de sa grosse paluche de prolo fatigué ne pouvait être qu’un type pas net !

    “On a repéré un pervers sexuel qui tourne autour de l’école. La semaine dernière, il a essayé d’enlever une petite fille. On l’a poursuivi. On l’a bloqué dans le hall. Venez vite !

    La police a menotté et emmené le pervers présumé.

    Mais il semble que le bon cœur de Jean-Claude n’ait pas supporté et ait décidé de s’arrêter.

    http://www.ouest-france.fr/actu/act...

    « Jean-Claude est mort de la rumeur ! » Voilà l’oraison funèbre prononcée par le procureur de Brest qui a néanmoins mis en garde contre la psychose.

    L’avantage de la rumeur est qu’elle n’est pas responsable pénalement et permet d’ exonérer les véritables coupables.

    Mais …,

    Une rumeur, ce n’est pas un phénomène si naturel !

    Une rumeur se développe à l’encontre d’une personne ou d’un groupe, dans l’intérêt d’une personne ou d’un groupe.

    Une rumeur se produit lorsqu’un climat est crée pour la faciliter !

    Un climat d’insécurité, bien utile surtout à l’approche d’élections.

    Pour cela, il suffit de relever les faits divers les plus sordides auxquelles aucune société ne saurait échapper.

    Il suffit de vendre beaucoup de papier journal en exploitant la douleur des familles de victimes

    Sans oublier de déplacer les ministres et de recevoir les familles avec toute la publicité nécessaire.

    Il faut ensuite proposer une nouvelle loi plus répressive mais sans effet réel, puisqu’au n’ième crime il faudra à nouveau légiférer pour la n’ième fois.

    Les coupables, Monsieur le procureur sont ceux qui distillent le poison de la suspicion généralisée et dressent les uns contre les autres pour mieux les dominer !

    Qui a tué Jean-Claude Basset ?

    pilhaouer


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  • Depuis huit mois, les dirigeants occidentaux et certains médias publics font campagne pour une guerre en Syrie. Les accusations d’une extrême gravité qu’ils portent contre Bachar el-Assad intimident ceux qui s’interrogent sur le bien-fondé d’une nouvelle intervention militaire. Tous ? non, car —avec l’appui du Réseau Voltaire— certains sont venus vérifier sur place et ont pu mesurer l’ampleur de la propagande de l’OTAN. Thierry Meyssan fait le point sur l’état de la guerre médiatique.

     

    Formé à Paris sous l’égide de la France, le Conseil national syrien entend renverser le régime du président Bachar el-Assad. Il est présidé par Burhan Ghalioun, professeur de sociologie à l’université de la Sorbonne (ici avec Alain Juppé, le 23 novembre 2011).

    Lire la suite sur le site http://www.comite-valmy.org/


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    Le retour des collabos

    Descartes

    On dit souvent que la vérité sort de la bouche des imbéciles. Je n’ai pu que penser à cet adage en voyant la couverture de Libération aujourd’hui arborer le titre suivant : "Le sursaut ou le chaos : Réunis pour un ultime sommet de crise, les dirigeants européens n’ont d’autre choix qu’une avancée vers le fédéralisme". Laissons de côte l’ultra-optimisme de ce commentaire - car penser que ce sommet sera "l’ultime" sommet de crise, c’est pousser l’optimisme jusqu’à l’absurde - et concentrons nous sur le message principal : à croire Libération, les dirigeants européens n’auraient qu’un seul choix - étrange oxymoron - celui de l’avancée fédérale.

    Cela ne vous rappelle rien ? Si, réfléchissez bien : c’est exactement le principe TINA ("there is no alternative") cher à Margaret Thatcher et à l’ensemble des libéraux, qu’ils fussent sociaux-libéraux ou "libéraux-libertaires". Un principe brandi à chaque crise, accompagné souvent de menaces au cas où l’électeur ne voudrait pas comprendre que ses dirigeants "n’ont pas d’autre choix". Souvenez-vous comment on a essayé de nous faire le coup avec le Traité Constitutionnel Européen. On nous expliquait que s’il était rejeté, le ciel allait nous tomber sur la tête. Ségolène nous expliquait que le rejet du traité l’obligerait à fermer les cantines scolaires en Poitou-Charentes. Les français ont tout de même voté "non", le ciel est resté là où il était, et les cantines ont continué de servir des repas. Et cela devrait nous convaincre que Mongénéral avait raison lorsqu’il prétendait qu’en politique il y a toujours une alternative.

    Mais les délires défaitistes de Libération, associée aux discours tous azimuts sur le "modèle allemand" et sur la construction européenne sont les signes d’un retour à une pensée bien plus ancienne, celle des années 1930. Ce retour prend plusieurs formes. La première, est le retour en force de la haine de soi. Regardez tous nos commentateurs, nos doctes journalistes, nos distingués intellectuels. Tous nous répètent que nous sommes des bons à rien : jouisseurs, fainéants, inconséquents, chauvins, réacs, populistes. La crise, c’est la conséquence - on dirait même la punition divine - de nos fautes. De tous "ces mensonges qui nous ont fait tant de mal" : celles des politiciens qui nous ont persuadé qu’on pouvait vivre à crédit, qu’on pouvait éviter les réformes douloureuses...

    Tout ça n’est pas nouveau, et un regard critique sur le passé devrait nous pousser à nous méfier de ce discours, qui était en fait celui du Maréchal Pétain en 1940. Dans les années 1930 déjà, nos élites ne juraient que par l’Allemagne. Ah, tous ces jeunes fiers, sportifs, bien élevés ! Ah, toutes ces usines, ces trains, ces autouroutes ! Même les pires travers étaient justifiées. Hitler ? C’était notre faute à nous français, qui avions imposé le "diktat" de Versailles (1). Dans les années 1960, la fascination s’était transportée vers les Etats-Unis, et le Minc du temps, qui s’appelait Servan-Schreiber, nos expliquait qu’il fallait de toute urgence devenir comme les américains, vibrants, modernes et sans histoire. A la fin des années 1980, ce n’était plus les USA qui fascinaient nos dirigeants, mais le Japon. On a décrété que l’avenir était au Toyotisme et qu’il était urgent de faire chanter "merci patron" dans les usines parce que le XXIème siècle serait certainement japonais.

    Alain-Gérard Slama, dans un livre que j’ai recommandé plusieurs fois ici ("Le siècle de Monsieur Pétain") a décortiqué ce phénomène en montrant combien il était lié aux crises de notre "surmoi républicain". Je n’y reviens pas, si ce n’est pas pour dire que toutes ces tentatives de "convergence" ont au mieux abouti à rien, au pire à la Collaboration. Il est donc grand temps d’arrêter d’idéaliser les autres et de nous dévaluer nous mêmes. Il est aussi grand temps d’arrêter de chercher des exemples ailleurs pour avoir une réflexion qui nous soit propre tant sur nos problèmes que sur les solutions possibles.

    Il y a dans la germanophilie actuelle un autre élément déjà présent dans les années 1930 : c’est l’angélisme eurobéat. Comme du temps d’Aristide Briand, on trouve aujourd’hui des politiques pour nous vendre une vision de l’Europe dans laquelle les pays devenus des "amis" sacrifieraient leurs intérêts pour servir "l’intérêt européen" et ne se feraient plus la guerre. Cette vision est aujourd’hui, comme en 1930, une chimère. En fait, depuis 1945 la conflictualité a baissé sur l’ensemble de la planète. Les conflits entre Etats deviennent l’exception, sur les cinq continents. Rien à voir avec la construction européenne donc. S’il n’y a pas eu de guerre européenne depuis 1945, cela n’a rien à voir avec la construction européenne. Cela tient en fait à deux causes : la première, c’est évidement la peur commune du Grand Satan qu’était l’URSS. La seconde raison est bien plus subtile : les intérêts économiques qui poussaient les états européens à la guerre ont changé radicalement de forme. Pour le dire rapidement, l’extension territoriale a perdu tout intérêt économique. Pour les industriels de la première moitié du XXème siècle, la domination territoriale était la condition de l’accès aux matières premières et à une main d’oeuvre rare. En 2011, l’offre de main d’oeuvre dépasse d’assez loin la demande, et la mondialisation rend accessible au prix du marché aux matières premières produites à l’étranger. Pour le dire vite, la guerre a changé de forme : elle prend aujourd’hui la forme d’une guerre économique. Ainsi par exemple l’Allemagne a imposé sa monnaie (parce que l’Euro n’est en fait qu’un marc déguisé) et est en train d’imposer sa politique budgétaire au reste de l’Europe sans avoir besoin de tirer un coup de feu.

    Ce qui permet à l’Allemagne d’imposer sa politique aujourd’hui c’est la démission permanente de nos politiques depuis 30 ans, démission justifiée avec des argumentations qui rappellent furieusement celle des vichyssois et des collabos de 1940, et que j’ai rappelé plus haut. C’est aussi leur ingénuité. Comme Laval, qui était persuadé qu’en cédant à Hitler il arriverait à le convaincre de faire de la France un allié à égalité avec lui, Mitterrand à accepté que l’Europe de Maastricht soit une Europe à l’allemande, en imaginant que l’Allemagne utiliserait son poids pour défendre "l’intérêt européen". Or, l’Allemagne ne défend jamais que l’intérêt allemand. Et ce n’est pas moi qui irait la critiquer : elle a parfaitement raison. C’est pour cela que Mme Merkel aujourd’hui comme M. Kohl ou Schroeder hier ont été élus. Ce n’est pas la faute des allemands si nous français nous croyons vivre dans le monde des Bisonours, et si notre classe politique s’agite comme les cabris proverbiaux.

    Cette crise montre de manière éclatante ce que les souverainistes repètent depuis trente ans : l’Europe n’est pas une communauté politique. Il existe un "intérêt français", un "intérêt allemand", un "intérêt grec" simplement parce que français, allemands ou grecs se conçoivent comme une nation, et sont prêts à admettre un principe de solidarité inconditionnelle envers leurs concitoyens. On l’a vu lors de la réunification allemande : les allemands de l’ouest ont consenti sans rechigner "l’union de transferts et des dettes" avec l’Allemagne de l’est, et les transferts inconditionnels liés à cette union ont été infiniment plus importants que ceux requis aujourd’hui pour sauver la Grèce. Mais lorsqu’il s’agit de sauver les grecs, les allemands ne sont prêts à lâcher l’argent que contre des conditions draconniennes et au compte gouttes...

    Il est clair aujourd’hui que cette solidarité inconditionnelle, qui est à la base de la constitution d’une nation, est absente des rapports entre européens. C’est pourquoi le fait de donner plus de pouvoirs au parlement européen ou élire le président de la commission au suffrage universel ne changera rien, puisqu’il n’y a pas de communauté politique sous-jacente au nom de laquelle les pouvoirs pourraient être exercés. De Gaulle disait que dans mille ans il n’y aurait plus d’URSS, mais il y aura toujours une Russie. Les faits lui ont donné raison, montrant que les nations constituent une réalité bien plus permanente que les arrangements politiques. Dans cent ans, il n’y aura peut-être plus d’Union Européenne, mais il y aura toujours une France...

    Descartes

    (1) Un point de vue qui, ironiquement, revient ces jours-ci, il n’y avait qu’à regarder la série documentaire sur Hitler mardi soir sur France 2.

    Source :http://descartes.over-blog.fr/article-le-retour-des-collabos-87321559.html


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  • Grève de la Faim chez Norbert Dentressangle à ROYE (80)

    Depuis lundi soir, 17 heures, le salarié Hervé LEVERT de l'agence Norbert Dentressangle de ROYE qui avait été licencié pour faute grave le mois dernier a commencé une grève de la faim. Soutenu par une quarantaine de collègues, il a planté deux tentes devant l'entreprise et espère sa réintégration, soutenu par la CGT.  "Les négociations de la semaine dernière n'ont rien donné. La direction campe sur ses positions, nous aussi", affirme Ludovic Crépin, secrétaire CGT.

    Ci-dessous, le communiqué de presse de la CGT Norbert Dentressangle

    Grève de la Faim chez Norbert Dentressangle à ROYE (80)


    Nous apportons tout notre soutien à ce salarié pour son courage face à une direction qui bafoue le dialogue social

    Les communistes de l'Autunois Morvan


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  • Paris pourrait participer avec Ankara et Londres à une campagne "limitée" en Syrie en appui de l'armée dissidente.

    La France prête à intervenir en Syrie ?

    La France pourrait prendre part à l'instauration d'une zone tampon à l'intérieur de la Syrie pour accueillir les civils syriens et soutenir l'Armée syrienne libre. © Remi Wafflart / Maxppp


    En tête du combat diplomatique visant à faire tomber Bachar el-Assad, la France est-elle à l'aube d'une opération militaire en Syrie ? Premier pays à avoir qualifié le Conseil national syrien (CNS) d'"interlocuteur légitime", Paris aurait décidé de prendre part à une "intervention" limitée de l'Otan en Syrie. C'est en tout cas ce qu'affirme Le Canard enchaîné, selon qui "la Turquie pourrait être la base arrière d'une intervention limitée, prudente et humanitaire de l'Otan, sans action offensive".

    D'après l'hebdomadaire satirique, "Ankara proposerait d'instaurer une zone d'interdiction aérienne et une zone tampon à l'intérieur de la Syrie, destinée à accueillir les civils qui fuient la répression et les militaires qui désertent". Contactée par Le Point.fr, une source bien informée affirme que la zone de protection, décidée il y a une dizaine de jours, sera située dans la partie nord de la Syrie. Elle permettra non seulement de défendre les populations civiles, mais aussi d'offrir "un soutien éventuel à l'Armée syrienne libre" à l'intérieur des territoires syriens.

    Scénario libyen

    Cette nouvelle entité, composée de 15 000 membres de l'armée régulière ayant fait défection (8 000, selon la DGSE), est dirigée depuis la Turquie par le colonel Riad el-Asaad. Celui-ci s'est prononcé jeudi dernier pour des frappes aériennes étrangères contre "certaines cibles stratégiques" pour le régime en place, mais a exclu toute entrée de troupes étrangères. "Nous voulons que la communauté internationale nous fournisse un soutien logistique, ainsi qu'une protection internationale, la mise en place d'une zone d'interdiction aérienne et d'une zone tampon", a ajouté le colonel dissident.

    Un soutien qui n'est pas sans rappeler l'intervention de l'Otan en Libye. Rendue possible par la résolution 1973 de l'ONU censée garantir la protection des populations civiles en Libye, celle-ci avait abouti dans les faits à des livraisons d'armes par la France aux insurgés ainsi qu'à une aide occidentale physique sur le sol. "Tout ce qui apparaîtra comme visible sera destiné à protéger les populations civiles", explique notre source. "Mais l'autre objectif est de soutenir de manière discrète l'Armée syrienne libre, un peu comme en Libye."

    Avec la CIA

    Dans son numéro du 28 décembre, la lettre hebdomadaire d'informations stratégiques et de défense va plus loin. D'après une source du renseignement européen, "le service action de la DGSE et le commandement des opérations spéciales (COS) de l'armée française seraient déjà au contact des militaires dissidents syriens pour les former et les aider à structurer leur capacité opérationnelle". Mais ce n'est pas tout. Selon cette source, la France ne serait pas la seule à occuper le terrain : la CIA et le BND (services secrets allemands) auraient déjà prépositionné leurs hommes en Turquie et en Jordanie, avec pour mission de renforcer le principal mouvement d'opposition armé au régime de Bachar el-Assad.

    Le soutien apporté par la France au CNS relèverait davantage d'un "affichage politique", précise cette source. Ainsi, l'essentiel de la stratégie française reposerait sur l'option d'un renversement du régime mené par l'opposition militaire intérieure, que Paris appuierait en sous-main, en coordination avec Washington et Berlin.

    Trafic d'armes

    "Le soutien international aux rebelles armés vise à démontrer aux officiers de l'armée régulière que le régime ne bénéficie plus du soutien international afin qu'ils abandonnent Bachar el-Assad", explique au Point.fr Fahad al Masri, conseiller politique et médiatique du rassemblement de la communauté syrienne à l'étranger. "L'intervention, qui doit avoir lieu dans quelques semaines, pourrait être aérienne comme en Libye, et aurait lieu par le biais de la Turquie", indique l'opposant, car c'est la "seule manière pour elle d'être favorablement accueillie par le peuple syrien".

    L'aide occidentale ne se cantonnerait pas à un soutien opérationnel. D'après Le Canard enchaîné, Paris et Ankara auraient d'ores et déjà décidé de tolérer, voire de favoriser, le trafic d'armes aux frontières de la Syrie. Une information confirmée de source bien informée. "Après neuf mois d'une répression sans précédent face à des manifestants pacifiques, la communauté internationale s'est rendu compte qu'il n'y avait pas d'autre solution pour sauver le peuple syrien", constate Fahad al Masri.

    http://www.lepoint.fr/


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  • "Ambroise Croizat", une conférence de Michel Etiévent. from Les Films de l'An 2 on Vimeo.

    Du fils d'ouvrier né en 1901 dans la cité des Maisonnettes de Notre-Dame-de-Briançon, en Savoie, au ministre du Travail du gouvernement De Gaulle en 1945, l'écriture vivante de Michel Etiévent, historien, restitue ici toutes les facettes d'Ambroise Croizat, bâtisseur de la Sécurité sociale.


    185 pages au fil desquelles alternent, entre photos et documents inédits, le parcours et l'œuvre d'un personnage qui a consacré sa vie à l'invention sociale. Entre les mots et les archives reviennent ainsi les racines de cet enfant de Savoie élevé dans le sillage d'un père auteur de la première grande grève du département en 1906, sa formation militante à Lyon entre grèves et usines, ses luttes menées à la tête de la Fédération CGT des Métaux, ses combats à l'Assemblée nationale où, député communiste de Paris, il forgera les plus grands acquis du Front populaire.


    Viendront ensuite les heures noires, le procès des députés communistes, les prisons de Vichy, les bagnes d'Hitler. La Libération, enfin, et l'immensité de la tâche accomplie de 1945 à 1947 au ministère du Travail. L'héritage de l'homme est prodigieux : Sécurité sociale, retraites, comités d'entreprise, statut des mineurs, médecine du travail, conventions collectives, prévention... Un cortège impressionnant de lois et de réalisations sociales qui fondent l'identité et la dignité d'un pays.


    Au-delà de l'histoire de celui que l'on appelait le "ministre des Travailleurs", l'ouvrage est aussi un fabuleux portrait des espoirs et des douleurs de notre siècle. Le Front populaire, la guerre, la collaboration, la Résistance, images et visages se superposent pour donner à voir et à entendre les racines de notre histoire. Autre originalité, l'ouvrage nous livre toute la correspondance de prison d'Ambroise Croizat, enfermé dans les geôles de Vichy et les bagnes d'Algérie de 1939 à 1943.


    Incomparable témoignage qui éclaire la vie quotidienne des heures sombres de la France et nous raconte de manière bouleversante l'enlisement de Vichy dans la collaboration, l'enfermement d'un élu du peuple, l'horreur du bagne... Avec cette première biographie d'Ambroise Croizat, l'auteur nous livre le passionnant roman d'un homme qui a su donner à notre siècle un goût de solidarité et de dignité.


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  •  « CONVERGENCE  NATIONALE  RAIL »


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  • Après la votation, poursuivre la lutte
    pour une RCEA sûre, publique, gratuite !

    Le PC appelle à la lutte pour la RCEA

    Le 28 juin dernier le gouvernement, par la voix de Nathalie Kosciusko-Morizet, annonçait la mise en concession autoroutière de la RCEA.
    C'était tenir pour quantité négligeable la population, les élus, les associations, les partis politiques,


    les syndicats qui s'étaient exprimés massivement en faveur d'une route nationale à 2 x 2 voies, publique donc gratuite. C'était faire fi des milliers de pétitions recueillies par l'association de défense de la RCEA, des manifestations, des réunions publiques particulièrement suivies tenues à l'initiative de cette association ou à celle du collectif des usagers et salariés de la RCEA. C'était ignorer les apports très riches du débat de la Commission Particulière du Débat Public (participation
    très importante aux réunions, contributions écrites, délibérations, avis, voeux, cahiers d'acteurs...).


    Les communistes se félicitent que toutes ces forces n'aient pas renoncé à ce que la RCEA reste dans le service public.


    Déjà 24 000citoyens ont pris part à la votation citoyenne. Cependant la votation ne suffira pas à obtenir une RCEA sûre, publique et gratuite. Une mobilisation  dans la durée concernant l'existence d'une structure d'aménagement et de réalisation 100% publique, et l'accès à un crédit garanti par l'Etat à un taux inférieur à celui annoncé (entre 4,5 et 5,2 %)  est indispensable.


    Simultanément la population doit se mobiliser pour le développement des transports en commun entre Moulins et Mâcon et entre Paray le Monial et Chalon sur Saône et pour le développement du fret ferroviaire avec la mise en place rapide de la Voie Ferrée Centre Europe Atlantique.


    Ce maillage de la Saône et Loire combinant différents types de déplacement est une garantie de développement économique et écologique.

    Pour le Conseil Départemental du PCF 71,
    Nathalie Vermorel De Almeida


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