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  • Cuba : Délégation officielle du PCF en visite 

    Lundi 13 Mai 2013

    José Ramón Machado Ventura, deuxième secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba, a reçu le secrétaire national du Parti communiste français, le sénateur Pierre Laurent, qui est en visite officielle à Cuba, à la tête d'une délégation invitée par le PCC

     
    Cuba : Délégation officielle du PCF en visitePendant la réunion, les deux dirigeants ont eu un échange sur la situation internationale actuelle et en particulier sur les effets de la crise en Europe. Pour sa part, Machado a expliqué au visiteur le processus de mise à jour de la politique économique et sociale du PCC et de la Révolution cubaine.
    Le sénateur Pierre Laurent, qui préside le Parti de la gauche européenne, a salué le peuple cubain et a souhaité plein succès dans la mise en œuvre des résolutions du sixième Congrès. Pierre Laurent a ratifié l'amitié et la solidarité des communistes français avec la révolution cubaine. José Ramón Balaguer, membre du Secrétariat du Comité central et chef du département des relations internationales du PCC et Lydia Samarbakhsh, responsable des relations internationales du PCF, étaient également présents.

    En visite à l'Institut cubain d'amitié avec les peuples (ICAP), Pierre Laurent, a déclaré jeudi que le PCF continuera à soutenir la lutte pour la libération des quatre prisonniers antiterroristes cubains encore incarcérés aux États-Unis depuis 1998. "Nous sommes très sensibles à cette bataille et nous serons au côté de ce pays des Caraïbes jusqu'à la libération de ces hommes" a-t-il affirmé.
    "En France, nous sommes très sensibles à la lutte pour la libération de Gerardo, Antonio, Fernando et Ramón et il y a une mobilisation systématique autour de cette question. Il existe de nombreuses associations d'amitié avec Cuba qui mènent ce combat" a exprimé le leader français lors d'une rencontre avec Kenia Serrano, président de l'ICAP. Il a également déclaré que les pages du journal L'Humanité signalent régulièrement cette affaire et qu'il en sera ainsi, en septembre à la fête de l'Humanité, pour les 15 ans d'emprisonnement injuste des Cinq Cubains.

    Le sénateur a également dit qu'il avait eu une réunion avec le président du Sénat français pour discuter des mesures qui doivent être prises pour lever le blocus et pour la liberté des combattants cubains qui purgent de longues peines aux États-Unis. Kenia Serrano a souligné l'activité des membres du mouvement de solidarité avec Cuba en France et a déclaré que le blocus est une des dimensions du terrorisme d'Etat menées par les administrations américaines successives. Reconnaissant l'aide de l'Humanité, Serrano a affirmé que c'est précisément le silence des grands médias qui a empêché une meilleure connaissance de l'affaire des Cinq. Il a souligné l'importance des contacts de personne à personne dans cette bataille internationale.

    Les voies de recours offertes par le système judiciaire américain étant quasiment toutes épuisées, Magali Llort, mère de Fernando González, a affirmé que la solidarité mondiale est vitale pour trouver une solution après tant d'années d'injustice. Elle a rappelé que la situation la plus pénible est celle de Gerardo, condamné à deux peines de perpétuité et 15 ans, sans même la possibilité de recevoir la visite de son épouse Adriana Pérez, à qui le Département d'Etat des USA n'a pas accordé de visa.

    La délégation française a été également reçue par Esteban Lazo Hernandez, Président du Parlement cubain et membre du bureau politique du comité central du Parti Communiste de Cuba. À la réunion, Lazo a dit à la délégation française sa satisfaction de voir se renforcer les liens d'amitié et de coopération entre leurs deux pays et partis. Il a dit que l'on devrait toujours travailler à ce «qui nous unit» même s'il peut y avoir des différences idéologiques car, à la fin, des événements comme la crise financière, le changement climatique ou les guerres, retombent sur tous. Esteban Lazo a également expliqué aux visiteurs l'expérience des nouvelles provinces cubaines de Mayabeque et Artemisa dans le cadre des efforts visant à renforcer la structure et le travail du Pouvoir Populaire.

    Pour sa part, Pierre Laurent a déclaré que cette visite lui avait beaucoup appris sur le processus d'actualisation du modèle économique cubain et que l'aspect de participation populaire avait particulièrement attiré son attention. En ce qui concerne les défis du processus, il a déclaré que Cuba y fait face dans le cadre d'une nouvelle Amérique latine. Il a également évoqué la grave crise du modèle capitaliste néolibéral qui secoue l'Europe et affirmé : "Nous aussi, nous avons besoin d'une solidarité active, basée sur des mécanismes utiles pour nos luttes."

    Sources :
    Juventud Rebelde
    Siempre con Cuba
    Partido Comunista de Cuba

     

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  • Retraites et Medef: "Pourquoi ne pas mourir à la tâche?", demande le PCF

    Publié le 13.05.2013, 15h18

    Le porte-parole du PCF, Olivier Dartigolles, s'est indigné lundi des propositions du Medef sur les retraites qui reviendraient à

    Le porte-parole du PCF, Olivier Dartigolles, s'est indigné lundi des propositions du Medef sur les retraites qui reviendraient à "mourir à la tâche", estimant que la gauche au pouvoir n'était pas là "pour appliquer une politique de droite". | Francois Guillot

     

    Le porte-parole du , Olivier Dartigolles, s'est indigné lundi des propositions du sur les retraites qui reviendraient à "mourir à la tâche", estimant que la gauche au pouvoir n'était pas là "pour appliquer une politique de droite".


    "Si le Premier ministre attendait un geste d'apaisement de la présidente du Medef, qui a été particulièrement bien traitée au de la dernière année, le voilà Gros-Jean comme devant.

      Conviée à Matignon pour préparer la prochaine conférence sociale, madame Parisot a préconisé un allongement de la durée de cotisation à 43 ans d'ici 2020 et un recul de l'âge légal +à au moins 65 ans à l'horizon 2040+. Pour le Medef, le travail c'est la santé donc pourquoi ne pas mourir à la tâche!", écrit-il dans un communiqué.


    Aux yeux du porte-parole du parti communiste, le Medef, "encouragé par l'abandon en rase campagne du gouvernement sur l'Accord national interprofessionnel (ANI), qui a cédé au patronat sans disputer le moindre combat" en veut "toujours plus".


    Appelant le président de la République et le gouvernement à "changer de politique" car "une majorité d'électrices et d'électeurs ont fait le choix, au printemps dernier, de ne pas poursuivre sur le chemin des régressions sociales", M. Dartigolles lance encore: "En 2010, les forces de gauche ont combattu la casse des retraites. En 2012, on a battu Sarkozy, Fillon et Woerth. Ce n'est pas pour appliquer une politique de droite en 2013".


    Organisations patronales et syndicales ont exposé lundi à Matignon, au cours d'entretiens bilatéraux avec Jean-Marc Ayrault, leurs idées pour mener la réforme des retraites que le gouvernement promet pour l'automne afin de combler un déficit qui ne cesse de s'aggraver.

    http://www.leparisien.fr

     POUR UN SYNDICALISME DE COMBAT

    Plusieurs choses seront à l’ordre du jour de cette semaine sur le plan social.

    Le vote de la loi d’amnistie pour les militants syndicalistes sanctionnés par Sarkozy, le vote du Sénat concernant l’accord national dit de la sécurisation de l’emploi (ANI) qui entrainera une précarité accrue en matière de salaires et d’emploi, un texte de loi déposé par les députés communistes concernant les licenciements boursiers et enfin la rencontre des organisations syndicales et patronales concernant le devenir des retraites et d’une soit-disante négociation de celle-ci à la rentrée.

    Le gouvernement est au pied du mur si l’on peut encore employer cette expression. Je dirai volontiers qu’il a déjà construit le mur de l’intransigeance social et de la liberté d’exploiter pour le profit maximum.

    Ce gouvernement n’entend pas la voix du monde du travail.

    Il est d’ailleurs jugé sévèrement par les travailleurs et les retraités dans tous les sondages.

    Si, cette semaine, est confirmé que ce gouvernement reste sur la voie de la dégradation sociale, il portera la responsabilité du retour de la droite au pouvoir, ce qui semble d’ailleurs poindre quand on voit comment celle-ci frétille d’impatience.

    Cette droite, alliée au Medef, ce qui ne surprendra personne, s’apprête ainsi à s’unir avec l’extrême droite de Marine le Pen comme on vient de le voir dans le département de la Somme où pour prendre la mairie communiste de Gamaches, la pire réaction s’unit pour les municipales.

    Le secrétaire général de la CGT, Thierry le Paon, a très bien résumé à sa manière la situation : l’intervention des salariés et des retraités qui va compter.

    Je partage.

    Je n’attends rien de la conférence sociale que prépare Ayrault par le rencontre des syndicats et du patronat ce jour. La précédente conférence sociale, l’an dernier, organisée avec grand fracas a été un leurre puisqu’elle a débouché sur les revendications patronales de réduction des dits coûts du travail et de cet accord félon sur la Sécurisation de l’emploi, véritable arme de destruction des acquis sociaux.

    Il faut donc travailler la mobilisation des salariés et des retraités.

    L’appauvrissement de ceux-ci est un fait indubitable, il faut donc engager la bataille des salaires et des retraites.

    Ce sont les paramètres qui reconstruiront la croissance et élèveront le niveau de vie et favoriseront les cotisations nécessaires pour payer les retraites et l’ensemble de la protection sociale.

    J’apprécie que Thierry porte ces questions comme majeures.

    Mais elles ne seront majeures que si tout le mouvement social s’en empare et défonce les barrières austéritaires mis en place par le gouvernement précédent et par celui en place qui les as renforcées.

    C’est donc un appel à ce que les salariés et les retraités se bougent et ne remettent pas ces enjeux revendicatifs à la négociation bidon que l’on connait et qui débouche toujours sur du moins pour les salariés.

    L’unité est un principe, mais pour qu’elle soit efficace il ne faut pas qu’elle soit celle d’états-majors syndicaux. C’est aux syndicats de bases de la chercher parmi les travailleurs. C’est la meilleure.

    Il revient à la CGT, syndicat de classe, à la travailler cette unité d’action pour qu’elle grandisse parmi les masses.

    L’augmentation des salaires et des retraites est certainement l’antidote à la crise, à l’austérité.

    Rien ne sera fait sans l’intervention des salariés et c’est aux organisations de la CGT d’y travailler la conception et la réalisation.

    Bernard LAMIRAND

    http://ber60.over-blog.com/

    Social-Eco - le 12 Mai 2013

    Thierry Lepaon : "Avec un salaire minimum de 1 700 euros, on n'aurait pas de problème de retraite"

    À la veille d'une rencontre entre Jean-Marc Ayrault et les syndicats pour préparer la conférence sociale, le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, a appelé dimanche à "une irruption des salariés sur le terrain social" à propos de la future réforme des retraites, estimant qu'elle "va nécessiter une mobilisation d'ampleur".

     "La question des retraites va nécessiter une mobilisation d'ampleur des salariés", a déclaré Thierry Lepaon lors du Grand rendez-vous Europe1/i-Télé/Le Parisien-Aujourd'hui en France. "La question du rapport de force est une question essentielle. Il faut que les salariés s'occupent de leurs affaires", a-t-il ajouté, jugeant que "le résultat d'une négociation, c'est avant tout le résultat d'une mobilisation". "Il faut que les salariés arrêtent de penser que les syndicats, dans le cadre de négociations, peuvent obtenir des choses s'ils n'investissent pas le terrain social et s'ils ne se mobilisent pas", a-t-il précisé, appelant les salariés à une "irruption sur le terrain social".

    Thierry Lepaon s'exprimait à la veille d'une rencontre entre le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et les syndicats pour préparer la prochaine conférence sociale des 20 et 21 juin. Le numéro un de la CGT a demandé une réforme "structurelle" du financement des retraites qui passe, selon lui, par l'augmentation des salaires, ainsi que par l'emploi et la croissance. Refusant une nouvelle adaptation du système actuel, il a prévenu que la CGT n'accepterait ni un allongement de la durée des cotisations ni une baisse du montant des pensions. Faute de quoi, le syndicat appellerait à des manifestations. "Si on allait vers un salaire minimum à 1 700 euros, on n'aurait pas de problème de retraite", a-t-il dit. "L'autre curseur, c'est l'emploi et donc la croissance", a-t-il estimé. Selon lui, "si on augmente les salaires et si on augmente le nombre de salariés au travail, on n'a pas de problème de retraite".

    Par ailleurs, il a jugé qu'en contrepartie du délai accordé par Bruxelles pour ramener le déficit budgétaire à 3%, le gouvernement "a lâché sur la question de la flexibilité, de la retraite et de la politique industrielle, et notamment sur la cession d'actifs de l'Etat dans deux grandes entreprises, EDF et la SNCF". "Cela veut dire que demain on risque d'avoir une ouverture à la concurrence, voire une privatisation de deux grandes entreprises qui aujourd'hui structurent notre pays", a-t-il estimé. "La question de l'égalité de l'accès à l'énergie et aux transports ferroviaires, ce sont des questions sur lesquelles, sans débat national, le gouvernement est en train d'opérer des choix", a-t-il affirmé.


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  • Manifestation devant le siège d'UBS contre "la finance et la refondation sociale et démocratique de la République"

    Politique - le 14 Avril 2013

    Le PCF propose des "assises" pour prolonger l'élan du 5 mai

    Afin de prolonger la mobilisation du 5 mai, à l'appel du Front de gauche, "contre l'austérité et la finance et pour la VIe République", le conseil national du Parti communiste français (PCF), qui s'est réuni samedi, a appelé à des "assises pour une refondation sociale et démocratique", le 16 juin à Paris

    "Nous faisons la proposition à tous les partis du Front de gauche et à toutes les forces qui ont voulu le changement de converger vers des assises pour une refondation sociale et démocratique", a expliqué Pierre Laurent, secrétaire national du PCF. "La date de ces assises est proposée au 16 juin à Paris", a-t-il précisé.

    Le conseil national du PCF, qui se réunissait à huis clos et "en urgence" en raison de l'actualité, et notamment de l'affaire Cahuzac, a "confirmé son engagement dans la mobilisation du 5 mai avec comme axes la lutte contre la finance et la refondation sociale et démocratique de la République". Si le PCF souhaite "une très forte mobilisation" pour la "marche citoyenne" du 5 mai "contre l'austérité et la finance et pour la VIe République", il propose aussi de "prolonger cette mobilisation par des assemblées, des comité citoyens" qui aboutiront aux assises du mois de juin.

    Parmi les propositions du PCF pour la "refondation démocratique des institutions" vers une VIe République, figurent "une réelle indépendance de la justice, une démocratisation des élections par la proportionnelle, de nouveaux droits pour les salariés dans les entreprises ou encore la remise en chantier de l'acte III de décentralisation". "Nous continuons aussi la bataille contre l'ANI" (Accord national interprofessionnel sur l'emploi), a ajouté Pierre Laurent. "Le vote de l'Assemblée nationale confirme qu'il n'y aura pas de majorité de gauche au Sénat", a prévenu le sénateur de Paris. Lors du vote du texte transcrivant l'ANI dans la loi (250 voix contre 26), plusieurs députés PS s'étaient abstenus, ainsi que les écologistes.

    Les communistes appellent également à soutenir la mobilisation du 1er mai à "l'appel des organisations syndicales qui refusent" le texte sur l'emploi.


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  • Le PCF appelle à un « changement de cap fort et rapide »

    Si Pierre Laurent n'aime pas l'expression "coup de balai" de Jean-Luc Mélenchon, le diagnostic suite à l'affaire Cahuzac, lui, est largement partagé. Le secrétaire national du Parti communiste a même réuni en urgence la direction du PCF, lundi 8 avril, pour réfléchir aux solutions à y apporter. Les membres du conseil national du parti - son parlement - se retrouveront également samedi pour une réunion extraordinaire. Car pour le numéro un communiste, "l'heure est grave pour la France".

    Le constat est sévère : "Le désaveu populaire est massif, a-t-il estimé lors d'une conférence de presse. La politique de François Hollande et du gouvernement Ayrault n'a plus la confiance des Français." La mise ne cause va plus loin : M. Laurent juge ainsi que cette politique n'est pas "de gauche" et n'est plus "légitime". Et de dénoncer l'inaction de l'exécutif. "Ce qui rend la situation plus insupportable encore, c'est que le Président de la République et le gouvernement s'entêtent à ne rien entendre de l'exigence du pays de voir la politique de la France changer de cap", a-t-il souligné.

    "Un changement de cap fort"

    Lui réclame au contraire "un changement de cap fort, global, concret, rapide". Pour le numéro un communiste, "une moralisation de la vie politique réduite au seul contrôle accru – certes nécessaire – du patrimoine des élus et des ministres" ne suffira pas. Il faut, selon lui, "un programme de lutte contre la domination de la finance" comprenant une réforme fiscale "d'ampleur" ou encore "un contrôle public et démocratique sur les banques"Cela passe également par "une refondation démocratique de nos institutions" incluant lutte contre les conflits d'intérêts ou "démocratisation" des élections avec l'instauration de la proportionnelle.

    M. Laurent a également renouvelé son appel à suspendre immédiatement les débats parlementaires pour mettre à l'ordre du jour un débat sur la lutte contre la fraude et l'évasion fiscale afin de "travailler les bases d'un nouveau contrat politique de changement majoritaire". Enfin, saluant la décision d'Eva Joly, député européenne EELV, de venir défiler le 5 mai, il a appelé tous ceux et celles qui ont voté pour François Hollande en mai 2012 à rejoindre le Front de gauche dans la préparation de cette "marche citoyenne pour la VIe République contre l'austérité et la finance".

    Des mots soigneusement choisis qui visent non pas " à diviser, à opposer, à écœurer" mais "à rassembler, à unir, à construire". Au PCF, on craint en effet que les mots employés par M. Mélenchon ne dissuadent certains de rejoindre le défilé. M. Laurent l'a reconnu : le but est de "lever les ambiguïtés si elles existent, dans la perception de cette marche". "Chacun d'entre nous doit veiller à ce que les paroles prononcées permettent ce rassemblement", a-t-il ajouté. Un rassemblement qui devra d'abord commencer par la famille communiste. André Chassaigne, président du groupe Gauche démocrate et républicaine à l'Assemblée nationale, a en effet émis des réserves sur cette marche. Interrogé mardi sur France Inter pour savoir s'il y participerait, ce dernier a répondu : "Ce n'est pas sûr, tout dépendra de la préparation collective de cette manifestation, si elle porte véritablement des solutions politiques, si elle sert à rassembler et non à cliver."

    http://gauche.blog.lemonde.fr/2013/04/08/le-pcf-appelle-a-un-changement-de-cap-fort-et-rapide/


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  • 8 avril 2013 à 11:05
    Le président des députés Front de Gauche (FG), André Chassaigne, le 29 novembre 2012 au palais de l'Elysée à Paris.
    Le président des députés Front de Gauche (FG), André Chassaigne, le 29 novembre 2012 au palais de l'Elysée à Paris. (Photo Bertrand Langlois. AFP)

    Le président du groupe parlementaire, André Chassaigne, déplore le vocabulaire employé par Jean-Luc Mélenchon et ignore encore s'il participera à la manifestation prévue le 5 mai.

    Par AFP

    Le président des députés Front de Gauche (FG), André Chassaigne, a déclaré lundi qu’il n’était «pas sûr» de manifester le 5 mai et a déploré avec force les «mots outranciers et une forme de politique spectacle» de Jean-Luc Mélenchon, à l’origine de ce rassemblement. «C’est pas sûr», a-t-il dit sur France Inter, alors qu’on lui demandait s’il comptait manifester le 5 mai à Paris. «Tout dépendra de la préparation collective de cette manifestation. Si elle porte véritablement des solutions (...) politiques. Si elle sert à rassembler, pas à cliver.»

    Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de Gauche, avait proposé vendredi de manifester le 5 mai, la veille du premier anniversaire de l’arrivée au pouvoir de François Hollande, pour la VIe République et «donner un grand coup de balai». Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, qui fait partie du Front de Gauche, avait estimé cependant dimanche que cette expression n’était pas «la bonne». Le FG a indiqué toutefois vendredi soir qu’il se ralliait à cette proposition de manifestation.

     

    André Chassaigne s’est exaspéré de l’expression «coup de balai», assurant toutefois ne pas vouloir «casser sévèrement» Jean-Luc Mélenchon. «Jamais, a-t-il dit, je n’emploie ce type d’expression. Je pense que les phrases outrancières, les petites phrases, la politique spectacle, le "tous pourris", ça n’alimente pas les solutions politiques.»

    «Pour faire passer des idées qui sont (...) complètement légitimes, il utilise l’outil de mots outranciers et une forme de politique spectacle. Je crois qu’à long terme, ce n’est pas la solution», a insisté André Chassaigne. Prônant des «idées nouvelles qui iront vers plus de démocratie, (...) vers le fait de prendre des mesures qui s’attaquent à la domination de l’argent», il a encore souligné qu’il appelait à manifester le 5 mai «si le contenu de la manifestation est celui que je développe» et non pas «pour faire monter dans le pays des idées populistes».


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  • PG : à lui les médias, c’est le PCF qui paie...

    dimanche 7 avril

    Des questions avaient été posées au sein du PCF pendant la préparation des présidentielles autour du choix du candidat. Ce n’étaient pas les plus importantes, et elles n’ont pas fait beaucoup de bruit : qui paie ? comment se répartir les dépenses ? quelles relations financières entre parti dans le Front de Gauche ?...

    On apprend ces derniers jours par un courrier de la direction du PCF aux fédérations que ces questions n’étaient pas superflues, et que l’affirmation que tout irait bien dans le meilleur de ce monde fraternel du Front de Gauche était tout à fait superficielle...

    D’abord la commission nationale du financement des campagnes a décidé d’enlever 90 952 € des dépenses des présidentielles pour les reporter sur les législatives. Et malgré ça, il reste 527 000 € de dépassement du maximum des dépenses autorisées qui ne seront donc pas remboursées...

    Le grand mouvement citoyen qui venait de la base et qui allait bousculer tous les pronostics et se transformer en révolution citoyenne était donc bien la plus chère des campagnes médiatiques de cette élection symbole de la dépossession populaire...

    Il faut donc faire les comptes. Les accords PCF PG (vous savez ceux que la direction a présenté aux communistes dans ce raccourci, les présidentielles à Mélenchon, les législatives pour le PCF...), prévoyait un partage 50/50 d’un éventuel dépassement...

    Mais le PG n’en veut pas, et la direction du PCF est conduit à constater qu’elle doit intégrer dans ces comptes ce surplus de 527 000 €. Elle propose donc de le partager 50/50... avec les fédérations du PCF !

    Bref, Mélenchon peut continuer à surfer dans les médias, à jouer à chaque occasion de ces petites phrases et grands mots qui font le quotidien de ce grand lavage de cerveau médiatique qu’est le débat politique aujourd’hui... ce seront de toute façon les communistes qui feront le plus gros du boulot, paieront les cars et les affiches...

    Tiens au fait, pour le grand rassemblement "du balai" annoncé le 5 Mai, qui prend en charge les dépenses ?

    http://lepcf.fr/spip.php?page=breve&id_breve=252


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  •  Au moment même où ils deviennent interdits dans plusieurs pays Européens

    Le PCF abandonne les symboles communistes ...

    une provocation pour les communistes révolutionnaires du monde entier.

     

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    un article du PKK (Parti Communiste Grec)

     

    Une conséquence inéluctable... Le PCF lors de son 36ème congrès, qui s'est achevé ce dimanche à St-Denis, a renoncé à la faucille et au marteau.

     

    L'abandon de la faucille et du marteau par le PCF n'arrive pas par hasard, au moment même où les autorités de plusieurs pays européens interdisent les symboles communistes, où l'UE tente de façon anti-historique de mettre sur un même plan communisme et fascisme. C'est le moment que choisit le président du Parti de la gauche européenne (PGE) pour renoncer de son propre gré au marteau et à la faucille. Le 12 février, le journal « Rizospastis », organe du comité central du KKE, a publié le commentaire suivant :

     

    Le PCF a abandonné depuis longtemps le marxisme-léninisme et les principes révolutionnaires des partis communistes, tandis qu'il a utilisé sa position à la tête du PGE pour jouer un rôle de premier ordre dans la diffusion de l'opportunisme, pour achever la mutation des partis communistes en Europe.

     

    Le secrétaire-général du PCF et président du PGE, Pierre Laurent, a personnellement veillé à ce que le but du congrès soit atteint, comme le confirment ses déclarations sur la chaîne de télévision LCI, lorsqu'on lui a posé la question des nouvelles cartes d'adhérent du parti, où la faucille et le marteau était remplacée par l' « étoile » du PGE : « C’est un sigle qui a existé et qui continue d’ailleurs à être utilisé ici ou là dans les manifestations, mais ce sigle ne résume pas ce que l'on est aujourd'hui. Il ne parle plus vraiment à une nouvelle génération de communistes ».

     

    Après qu'une partie des délégués ont protesté contre ces déclarations, ainsi que contre l'abandon de la faucille et du marteau, Pierre Laurent a présenté une carte du parti de 1944 lorsque le PCF était illégal, affirmant ironiquement que celle-là non plus n'avait pas la faucille et le marteau !

     

    Au-delà de la vulgarité et de la dégénérescence de direction opportuniste du PCF, une provocation pour les communistes révolutionnaires du monde entier, le fond de l'histoire est que l'abandon de la part du Parti français du symbole historique des partis communistes n'est que la conséquence ultime d'une voie suivie depuis plusieurs décennies. De façon méthodique et cohérente, il s'est éloigné de la théorie marxiste-léniniste, des principes de constitution et de fonctionnement d'un parti révolutionnaire et, ce qui est le plus fondamental, il a fait de la gestion du capitalisme, d'une politique d'alliances inconditionnelle, de la participation aux gouvernements bourgeois sa stratégie, trahissant l'objectif de renversement de la barbarie capitaliste et dénigrant la lutte pour le socialisme. Il convient de noter que depuis des nombreuses années des tendances et des plate-formes ont opéré au sein du PCF au nom du pluralisme et de la démocratie... en fait cela n'a rien à voir avec un parti communiste mais cela rentre bien dans la tradition de l'euro-communisme.

     

    Le PCF a irrémédiablement trahi la classe ouvrière et les couches populaires en France. Il a gouverné avec les sociaux-démocrates à deux reprises, contribuant aux attaques visant le peuple de France, tandis qu'il a systématiquement, depuis, apporté son soutien à la social-démocratie, appelant les travailleurs à soutenir ces forces qui creusent la tombe des travailleurs. Face à la crise, le PCF cherche une issue dans le « développement », occultant le fait qu'il se produira dans des conditions où les droits des travailleurs seront littéralement détruits et où la vie sera un véritable enfer pour la classe ouvrière.

     

    Mais la classe ouvrière dans la chaque pays peut décider de son avenir, profiter de la richesse qu'elle produit et refuser de vivre dans des conditions de temps révolus. Mais le Parti communiste doit, en tant qu'avant-garde de la classe ouvrière, avoir une stratégie pour le renversement du capitalisme, pour le socialisme. Il doit avoir un plan pour rassembler et préparer les forces, même aujourd'hui, vers ce but. En dernière analyse, il doit préparer la classe ouvrière et ses alliés à réaliser cet objectif. Cela n'a rien à voir avec ce que le PCF opportuniste dit sur le « communisme de nouvelle génération », la « démocratie », le « socialisme » qui nie les lois scientifiques de la construction socialiste, et la perspective impossible d'humanisation du capitalisme qu'elle diffuse.

     

    Les communistes de toute l'Europe doivent tirer les conclusions de cette évolution du PCF, le parti qui est à la tête de l'opportunisme européen, et lutter pour écraser l'opportunisme politiquement, idéologiquement et organisationnellement dans leurs pays.

     

     

    Introduction et traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/


    http://www.mleray.info/article-le-pcf-abandonne-les-symboles-communistes-115373269.html


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  • 1944, la faucille et le marteau

    dimanche 17 février 2013 par  Luc Capievic

    La suppression de ce symbole de l’histoire communiste sur la carte du PCF a été décidée par P. Laurent, sans débat ni vote à quelconque échelon.

    C’est un crachat sur les tombes des communistes, celles des résistants communistes en particulier.

    A la fin du congrès, interrogé sur la suppression du célèbre logo, face aux médias, un Laurent volontaire requinqué par sa reconduction à "100%", sort de sa poche le document imparable, qui va clore cette polémique hors de tout bon sens.

    Qu’est-ce donc ? C’est une carte d’adhérent du PCF de 1944.

    Gros plan. Recto, verso, pas la moindre faucille, pas même un petit marteau. Alors si déjà en 1944 on n’en trouve pas trace !

    Vous êtes convaincus ?

    NON !

    Comment, la date vous interroge ?

    Vous doutez qu’un parti démantelé par la répression en 39-40, sous le coup du décret-loi (Albert Sérol SFIO) du 10 avril 1940 prévoyant la peine de mort pour propagande communiste, un parti clandestin où toutes les structures traditionnelles, cellules, rayons ont disparu... avec dorénavant un fonctionnement étanche en triangle... etc

    Bref on a du mal à croire que Frachon et Duclos se préoccupent fin 43 de faire imprimer les carte de 1944 (...).

    Je m’en suis ouvert à quelqu’un qui a vécu toute cette histoire : ma mère, 89 ans, résistante communiste dès 1940. Médaillée.

    Interloquée par l’idée même qu’on puisse parler de cartes PCF pendant l’occupation, elle a simplement dit "mais rappelez vous que Paris a été libéré en août 44 !"

    Ensuite elle est allée chercher une boîte, a extrait d’une épaisse liasse sa carte du PCF de 1945 (et celle de mon père) avec au verso une faucille et un marteau dans une étoile.

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    PS : Si un camarade a dans ses archives familiales une carte de 1944 qu’il le fasse savoir.

    * A lire les avis de lecteurs de l’Huma sur ce sujet ; le moins que l’on puisse dire c’est que très majoritairement ça ne passe pas du tout ! http://www.humanite.fr/politique/la...

    http://lepcf.fr/1944-la-faucille-et-le-marteau


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    Les communistes ukrainiens présent du 36ème congrès du PCF

    Vendredi 8 Février 2013

    Le Parti Communiste d'Ukraine (KPU) est présent au 36ème Congrès du PCF. Le KPU est représenté par le député, membre du Comité central du Parti communiste, deuxième secrétaire du Comité régional du Parti communiste de Zaporojie, Zubchevsky Alexander et par le chef du Département international du Comité central du Parti communiste Anatoly Sokolyuk

      traduction Nico Maury

     
    Les communistes ukrainiens présent du 36ème congrès du PCF
     
    Leurs comptes rendus de la première journée du congrès :

    Le congrès c'est ouvert avec le représentant de la plus grande et la plus influente organisation syndicale en France et en Europe : La Confédération générale du travail

    Les représentants syndicaux ont attiré l'attention des délégués sur les politiques de l'UE qui ont conduit à la crise dans la sidérurgie en Europe. Selon eux, la crise dans l'industrie, est la pire depuis des décennies.

    En outre, Natalie a noté que les activités de l'UE en matière de santé et les réformes de la politique sociale sont un crime contre les citoyens. Elle a parlé de la réduction des prestations sociales, le chômage, l'augmentation des cotisations de sécurité sociale, et du gouvernement ne fait rien pour améliorer l'accessibilité des services de santé.

    Elle a exprimé l'opinion générale des syndicats sur le fait que le Parti Communiste Français et le Front de gauche sont les seules forces politiques qui font la promotion des intérêts des travailleurs.

    Les congressistes et invités ont été salué par le maire de la commune de Saint-Denis, membre du PCF, Paillard Didier. Il a souligné que le gouvernement français a entraîné des troubles sociaux dans la banlieue de Paris. Les politiques inadéquates en matière de fiscalité et les augmentations des coûts sociaux et du chômage, ont conduit à une augmentation de la criminalité. Actuellement, l'un des problèmes les plus graves, non résolus, sont les conflits internationaux.

    Le point culminant de la première journée du Congrès a été le rapport du Secrétaire Nationale du PCF, le chef du Parti de la Gauche Européenne, et sénateur Pierre Laurent.

    Les communistes ukrainiens présent du 36ème congrès du PCF
     
    Le chef des communistes français a attiré l'attention sur le Arcelor-Mittal, qu'il a critiqué sévèrement et qui a conduit à une grande agitation sociale dans les zones industrielles de France.

    Il a fait remarquer qu'il y a actuellement plusieurs millions de chômeurs, soulignant que les retards dans les réformes économiques en France auront des conséquences irréversibles.

    En outre, Pierre Laurent annonce que le parti a réussit le rajeunissement de ses rangs et a fait rentré dans les organes de direction une nouvelle génération, il accorde une attention particulière à la mise à jour des slogans afin qu'ils répondent aux intérêts de l'écrasante majorité de la population.

    Le leader des communistes français a déclaré qu'en dépit des reculs temporaires du parti lors de l'élection de 2012, la sociologie montre que le PCF et le Front de gauche connaissent un accroissement fort.

    Pierre Laurent a dit aux délégués que le PCF a une grande influence dans les gouvernements locaux. Le parti dispose de 28 maires de grandes villes et de plus de 7.000 conseillers municipaux. (761 maires, 2500 adjoints aux maires, ndlr)

    Le Bureau de presse
     

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  • Les inquiétudes et les désaccords d’une dirigeante communiste « de terrain »Intervention de Corinne Bécourt dans la discussion générale

    du Conseil National du PCF

    Sur le Mali. Je tiens à saluer l’intervention de Nordine Idir, nouveau secrétaire de la JC, pour son communiqué clair et courageux dénonçant la guerre française. C’est ce type d’intervention que j’aurais aimé entendre ici de la part de la direction du Parti.

    Pierre Laurent nous dit que les « vérités d’hier ne sont pas celles d’aujourd’hui… » Les combats des communistes, souvent seuls, courageusement à contre sens, contre les guerres impérialistes, pour l’autodétermination des peuples ne sont pas pour moi à renvoyer dans l’histoire. Malheureusement, ils sont d’une terrible actualité.

     

    Aussi, je n’en reviens pas d’entendre ici des voix pour justifier l’intervention militaire au Mali. Qui peut croire que les motivations de l’Etat français sont autres que les intérêts du capital, notamment le contrôle de mines d’uranium ?

     

    Que Mélenchon trouve les formes de l’intervention « discutables », c’est son problème. Mais pour le PCF, le refus de toute guerre impérialiste n’est pas « discutable ».

     

    La situation nationale est grave, dramatique pour des centaines de milliers de familles. Hier, nous apprenons la suppression programmée de 7500 emplois à Renault. Le gouvernement, représentant l’Etat actionnaire, le ministre Montebourg, n’y voient rien à redire ! Même pas les larmes hypocrites versées sur PSA !

     

    Et le PCF, nous faisons quoi ?

     

    Camarades membres du CN, nous ne sommes pas des enfants de chœur ! Nous ne découvrons rien de la politique du PS et de Hollande…

     

    Je me souviens de certains ici qui jugeaient opportun d’organiser des distributions de tracts pour Hollande… Mélenchon avait indiqué la voie en se ralliant sur la social-démocratie sans rien demander en échange….avec pour seul argument « battre Sarko ». Nous devons mesurer aujourd’hui le poids des illusions semées hier.

     

    Il est temps de se reprendre. La campagne pour une « alternative à l’austérité » ne répond pas à l’urgence de la situation.

     

    Il est inadmissible qu’elle soit décidée en dehors du Parti. Le PCF a encore le droit de s’exprimer en tant que tel, de lancer des grandes campagnes sans en référer aux groupuscules du Front de gauche. Par exemple pour la nationalisation de secteurs cruciaux de l’économie comme l’automobile. Nationalisation intégrale en l’occurrence : les demi-mesures ne fonctionnent pas. Renault en est la preuve.

     

    La distance entre l’action des communistes et le congrès est terriblement révélatrice.

    Les communistes ont voté, comme ils ont pu. Le texte de la direction nationale « Rallumer les étoiles » a obtenu officiellement 24.334 voix sur 63.033 cotisants à jour et 140.000 adhérents déclarés. Je vous laisse faire le pourcentage. Quel engouement !

     

    En 2008, lors du dernier congrès, on déclarait 79.000 cotisants. En 2013, 16.000 de moins ! Comme d’autres camarades, je cherche la vague d’adhésions Front de Gauche, même couleur rose fluo !!!

     

    En aucun cas la direction nationale ne peut se prévaloir d’une légitimité. Ces résultats confirment le grand malaise chez beaucoup de camarades. Cela devrait nous inquiéter tous au plus haut point.

     

    La « base commune » pour le congrès n’a vraiment rien de « commun ». Ce texte est complètement inamendable. A quoi sert-il sinon à faire diversion, à distraire les communistes pendant que les vraies décisions sont prises ?

     

    Sans même l’avis du Conseil national, en pleine préparation du Congrès, on décide ainsi de supprimer le marteau et la faucille de la carte du Parti. A la place : le logo du PARTI DE LA GAUCHE EUROPEENNE!

    La question est loin d’être anodine. Mais la décision et le débat échappent complètement aux communistes et au CN ! Je demande à ceux qui sont à l’origine de cette décision d’assumer leur choix. On ne peut pas avoir toujours à la bouche le mot « démocratie » et ne jamais s’y tenir dans le Parti.

    Si changement il doit y avoir, il ne peut se faire qu’après un débat à tous les niveaux et avec une grande consultation nationale.

    Pour 2013, je demande qu’une carte « normale » du Parti soit rééditée. Le coût des cartes « étoilées » pourrait être déduit de la contribution du PCF au Front de gauche !

    Concernant le PGE, je rappelle que les communistes français n’y sont pas adhérents à titre individuel. Cela ne peut pas figurer sur leur carte. Sur le fond, je fais partie des communistes qui refusent la participation du PCF au PGE, outil de soutien et de promotion de l’Europe du capital. Là encore, ce devrait être une vraie question de congrès !

    Dans le même ordre d’idée, qui a décidé que tout le matériel national serait estampillé du logo Front de gauche ?

     

    Je m’inquiète au plus haut point des statuts du Parti qui s’apprêtent à être édictés.

    Rien n’est dit sur ce Front de gauche qui pourtant décide de tout. Pour moi, cela doit être clair : nous refusons toute organisation parallèle chapeautant le parti des communistes !

     

    La réduction d’un tiers des ressources des sections est inadmissible. La concentration nationale des reversements d’élus, pour ceux qui reversent encore, doit être revue. A moins que l’on considère que les militants et l’action de proximité n’ont pas besoin de moyens !

     

    Concernant le mode de désignation des candidats aux élections, même constat, tout est fait pour éloigner les bases, les communistes de la décision.

     

    Ce qui se met en place, ce n’est rien d’autre qu’un centralisme sans démocratie, un centralisme dans la peur de la souveraineté des communistes.

     

    Après ce que j’ai entendu ce matin, je voudrais ajouter deux points :

     

    1- Pierre Laurent nous a annoncé qu’il se représente au poste de secrétaire national du PCF. Soit, c’est son droit. Mais la question du cumul des mandats doit être sérieusement abordée : secrétaire du PCF, président du PGE, conseiller régional, sénateur…

     

    2- Si l’on veut un CN plus en phase avec la société, il faut que des salariés en activité puissent en être membres et s’y investir.

     

    Pour finir, à chacun ses choix, à chacun le sens de son engagement. Je n’ai pas adhéré au Front de Gauche, mais au Parti communiste français, comme, je pense, l’immense majorité des camarades.

     

    Le Parti communiste n’existe et n’a de sens que comme parti de classe, de la classe ouvrière, comme parti révolutionnaire, avec comme perspective le socialisme, le communisme.

    Cette phrase est à la mode mais elle me convient bien: Nous ne lâcherons rien!

     

    Le 16 janvier 2013

     

    Source : Vive le PCF 

    Le socialisme, est-ce le service public généralisé ?

     

    Oui, nous héritons de l’histoire communiste des repères utiles !

    Tout se bouscule et l’exemple du Mali montre que sur une question aussi essentielle que la guerre ou la paix, le parti peut être hésitant, divisé, en tout cas incompris et même inaudible... La première leçon de la préparation de ce 36eme congrès, c’est que le texte « allumez les étoiles » ne redonne pas les repères qui permettraient aux militants de se faire entendre sur leur lieu de travail ou de vie.

     

    Et cela ne concerne pas que le Mali ! Face à la fermeture de Florange, Pierre Laurent a longtemps refusé de parler de nationalisation, c’est après la décision du gouvernement de refuser la nationalisation que Montebourg agitait dans les médias que le parti a sorti un tract national parlant enfin de nationalisation. Mais personne ne sait si le PCF est pour ou contre les nationalisations des grands groupes industriels. Résultat, les salariés entendent parler au mieux du coût d’une nationalisation temporaire et la question fondamentale de l’appropriation par les travailleurs est passée sous silence, alors que le mouvement social lui-même avait mis la question sur la table.

     

    Il faut bien sûr comprendre pourquoi le PCF est dans cette situation. Le congrès est un moment pour faire un bilan et décider ce qu’on doit changer, notamment en terme de direction. Mais il faut aussi prendre du recul pour retrouver confiance dans notre rôle historique malgré le rapport de force évidemment défavorable et la faiblesse du parti lui-même.

     

    Le délégué CFDT de Florange qui avait le premier parler de nationalisation disait dans ses vœux « ce n’est pas une lutte corporatiste, on en se bat pas que pour nous, mais pour le pays, pour affronter la finance ». Si le parti lui montrait que derrière la finance se cache le capitalisme lui-même, qu’il a raison de mener avec détermination la lutte des classes et que sa seule issue positive pour les travailleurs, c’est la construction du socialisme, alors ce délégué CFDT serait pour nous un allié objectif ! Et le Front de Gauche ne lui serait pas utile...

     

    La difficulté donc c’est que tout se bouscule, tout semble se perdre ou se transformer, mais comme on dit, le monde change pour que rien ne change. Et ce que le délégué de Florange montre avec éclat, c’est que ce sont les luttes de classe qui font l’histoire, même si elles sont difficiles, même marquées par des défaites. Si nous avons perdu des repères, ce n’est pas que ces repères ne sont pas utiles, ou dépassés, mais que nous les avons abandonnés face à un capitalisme qui a gagné des batailles dans tous les domaines, notamment dans la bataille des idées. Mais la capacité du marxisme à comprendre le monde pour le transformer est toujours là. Et si c’est dur de se défendre, les travailleurs n’ont pas le choix, s’ils ne se défendent pas, ils sont écrasés et notre peuple en fait l’expérience cruelle. Beaucoup de travailleurs peuvent surmonter une défaite si la lutte s’est inscrite dans une perspective plus large de transformation révolutionnaire. C’est pourquoi l’affirmation d’un parti communiste de combat, marxiste et rassembleur est essentiel au développement même des luttes.

     

    On n’a pas d’argent...

    Par exemple, idée répandue... on n’a pas d’argent... Mais si le gouvernement et les patrons justifient l’austérité et les licenciements avec cet argument, nous savons que l’argent n’est rien d’autre que la trace du travail des hommes et des femmes. Toutes les richesses viennent du travail et elles sont énormes. Les Français produisent chaque année plus de 2000 milliards d’euro. Toute la question est de savoir qui possède cet argent et décide de son usage... Par exemple, la production automobile française a baissé en 2012... mais elle se retrouve au niveau de 1997 avec des milliers d’emploi en moins. Pourquoi y-a-t-il aujourd’hui un problème d’argent ? Nous devons répéter qu’au contraire, jamais nous n’avons eu autant d’argent, tout celui de notre travail, nous devons réaffirmer comme l’a dit Claude que les usines ont été payées par le produit de notre travail, en premier lieu celui des ouvriers qui ont produit les marchandises dont le capital a tiré son profit, mais aussi tout le travail autour des services, des institutions, des écoles qui ont permis le fonctionnement de ces usines. Nous devons donc affirmer un programme de nationalisation qui ne soit pas un « rachat » aux actionnaires, refuser la soumission au règles européennes et au marché mondial, imposer que nos échanges internationaux soient sous contrôle d’une planification démocratique pour que notre travail soit orienté d’abord vers la réponse aux besoins sociaux.

     

    Notre projet de société...

    Enfin, quel bilan tirer de la campagne des présidentielles et de ses suites pour notre projet de société. Le programme l’humain d’abord est un mélange de l’héritage de l’union de la gauche, mêlant les services publics et un état démocratisé aux idées à la mode issues du mouvement altermondialisation sur le développement durable, les circuits courts, l’anti-productivisme... Mais ce programme révèle son ambiguïté dès qu’il faut le concrétiser en lien avec les luttes qui se mènent. Le cas de Florange est symptomatique. Oui ou non les nationalisations sont-elles nécessaires à la « planification écologique » ? Pouvons-nous répondre au défi de l’emploi seulement avec de nombreux emplois de service, artisanaux, à faible productivité, ou faut-il au contraire prendre le pouvoir sur la science et la technique pour s’approprier une productivité permettant une réduction massive du temps de travail, une organisation radicalement démocratisée, autogérée du travail ?

     

    Sur le fonds, nous restons prisonniers d’une conception de la société issue du programme commun, et d’une stratégie électorale de changement politique qui rabaisse en permanence nos objectifs pour les rendre acceptables dans le système existant. C’est Pierre Laurent, muet sur la nationalisation, demandant à François Hollande une aide de l’Europe pour Florange. La dialectique entre réforme et révolutions, changement de politique et changement de société, suppose une perspective réelle de rupture avec le système, de révolution, mais à force de répéter que nous proposons une révolution citoyenne, pacifique, démocratique, pour bien faire comprendre qu’elle n’aura rien à voir avec les convulsions des révolutions réelles, que nous n’avons plus rien à voir avec les communistes qui ont fait des révolutions, nous expliquons que nous ne sommes pas prêt à affronter la violence du capitalisme.

     

    Pour faire court, le socialisme, ce n’est pas le service public généralisé. Quand nous disons qu’il faut un service public national de l’eau, sans porter la nationalisation de Suez et Veolia, nous semons la confusion et l’incertitude. Aucune rupture politique n’est possible sans arracher des parties du capital à la bourgeoisie, sans lui enlever le pouvoir monétaire.

     

    La question fondamentale est bien celle de la propriété des moyens de production et d’échanges, de la lutte pour que les travailleurs deviennent les maîtres des processus économiques, ce qui suppose qu’ils assument un rôle dirigeant dans la société, dans l’intérêt général, loin de tout corporatisme. C’est une bataille qui se gagne dans les luttes aujourd’hui, pour faire grandir la conscience que l’objectif de refuser la destruction d’un site industriel est plus important que celui des indemnités de licenciement, que les travailleurs doivent se mettre en situation de gérer eux-mêmes les entreprises, que les dépenses publiques, donc l’emploi des fonctionnaires, est dépendant de la production de richesses, que l’augmentation massive des salaires suppose un bouleversement des échanges économiques de la France, des restructurations lourdes de nombreux secteurs concernant des millions d’emplois à supprimer, créer, transformer...

     

    De tels bouleversements ne peuvent se dérouler dans une révolution qui serait électorale, même si des élections peuvent être des moments forts. Aucune rupture n’est possible sans une mobilisation massive, consciente, organisée de larges forces du monde du travail, sans des rapports de force à construire capable de résister à toutes les manipulations, provocations, violences, dont l’histoire montre qu’elles vont de la guerre économique aux opérations spéciales de services secrets, et jusqu’aux coups d’états.

     

    Oui, nous proposons un projet révolutionnaire !

    http://www.pcfjarnisy54.fr/


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