• La retraite à 60 ans pour celles et ceux qui ont commencé à travailler très jeunes vient d’être rétablie par décret. Mais les inégalités devant la mort – et donc la retraite – demeurent : les ouvriers vivent en moyenne six ans de moins que les cadres. L’espérance de vie sans incapacité a diminué en France. En Allemagne, où les bas salaires se massifient, les plus pauvres ont même perdu deux ans d’espérance de vie alors qu’ils travaillent plus.

    Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault doit décider avant l’été d’un décret pour revenir partiellement à la retraite à 60 ans. Un premier pas. Car reculer l’âge de la retraite pénalise avant tout les ouvriers, qui vivent toujours moins longtemps que les cadres, alors que l’espérance de vie continue à augmenter. Pire, en Allemagne, l’espérance de vie des travailleurs aux salaires les plus bas a même eu tendance à baisser ces dix dernières années.

    Le décret aménageant l’âge légal de départ en retraite vient d’être publié par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Il permet à des salariés âgés de 60 ans, ayant commencé à travailler à 18 ou 19 ans, de partir en retraite à condition de réunir 166 trimestres cotisés. Cela concerne les personnes nées à partir de 1955. Un nombre limité de trimestres pourra être pris en compte au titre du chômage et de la maternité. Ce retour partiel aux 60 ans était une promesse de campagne de François Hollande. Selon la CGT, « il s’agit d’une décision marquante qui rompt avec les politiques menées partout en Europe » mais qui « doit s’inscrire dans une dynamique de retour aux 60 ans pour tous » [1]. Car en Europe, l’espérance de vie ne progresse pas pour tout le monde, loin de là.

    En France, l’espérance de vie en bonne santé diminue

    Reculer l’âge de départ à la retraite pénalise avant tout les travailleurs les plus pauvres, qui vivent moins longtemps que les autres, alors même que l’espérance de vie générale continue d’augmenter. Une étude de l’Insee soulignait fin 2011 la constance des inégalités sociales face à la mort. Un homme cadre supérieur de 35 ans peut aujourd’hui espérer vivre jusqu’à 82 ans. Mais un ouvrier du même âge a une espérance de vie de seulement 76 ans, soit six ans de moins [2].

    L’écart entre cadre et ouvrier atteint même dix ans pour l’espérance de vie en bonne santé, qui a baissé de presque un an en France entre 2009 et 2010 : 61,9 ans pour les hommes [3] (lire aussi notre article). L’écart est moins marqué chez les femmes, avec trois années de différence d’espérance de vie entre cadres et ouvrières. Mais les disparités demeurent : une ouvrière de 2012 est au même niveau qu’une cadre dans les années 1980.

    Le risque de mourir plus tôt que la moyenne est aussi très différent selon les catégories sociales. Un ouvrier de 35 ans a, par exemple, deux fois plus de risque de mourir avant 60 ans qu’un cadre du même âge (13 % de risque contre 6 %) [4]. Ces écarts restent les mêmes depuis un quart de siècle (lire aussi : Toutes les 3 minutes, un salarié européen meurt à cause de son travail).

    En Allemagne, l’espérance de vie des plus pauvres recule

    En Allemagne, où près d’un actif sur quatre touche un bas salaire (moins de 9,15 euros brut de l’heure), l’espérance de vie des travailleurs les plus pauvres a même tendance à baisser depuis dix ans. C’est ce que révélait en décembre le député Die Linke (gauche radicale) Matthias Birkwald, spécialiste des retraites. Selon son analyse des chiffres fournis par l’assurance retraite allemande, les hommes qui gagnaient moins de trois quarts du revenu moyen et avaient cotisé trente-cinq ans sont morts en 2010 à 75 ans et demi en moyenne. En 2001, le décès survenait à 77 ans et demi. Ils ont donc perdu deux ans de vie en dix ans. La baisse est encore plus forte pour les habitants d’ex-Allemagne de l’Est : de 77,9 ans en 2001 à 74,1 ans en 2010.

    Ces chiffres ont fait du bruit. Conservateurs et libéraux, au pouvoir en Allemagne, les ont contestés, mais pas sur le fond. « Ils ont dit qu’il ne s’agissait pas d’espérance de vie, explique Matthias Birkwald. En effet, nous avons calculé ces chiffres sur la base de la durée effective de retraite des hommes entre 2001 et 2010. Ce n’est pas une prévision sur le nombre d’années à vivre dans le futur, mais un fait pour ceux qui ont déjà perçu leur retraite. Le temps effectif de perception de la pension, et donc de vie, a baissé pour les hommes aux faibles revenus. »

    6 euros de l’heure pour 45h de travail par semaine

    Ce recul surprend peu au vu des conditions de travail toujours plus précaires des salariés aux bas revenus en Allemagne. Dans un pays sans salaire minium interprofessionnel, où 2,5 millions de personnes travaillent pour moins de 6 euros brut de l’heure, ils sont de plus en plus nombreux à devoir travailler toujours plus pour s’en sortir. Selon une étude de l’institut allemand DIW (le plus grand institut d’analyse économique du pays), publiée le 22 mai, les travailleurs à bas salaires et à temps plein exécutent en moyenne 45 heures par semaine. Un quart travaillent même 50 heures ou plus. Des temps de travail qui n’existaient avant que dans la couche la plus élevée des revenus.

    Comment travailler à ce rythme, dans des emplois souvent pénibles, jusqu’à 65, voire 67 ans, le nouvel âge légal de la retraite en Allemagne [5] ? « Ceux qui exercent les travaux les plus durs ne peuvent souvent pas travailler jusqu’à 65 ans et ne profitent pas de la hausse de l’espérance de vie, répond Matthias Birkwald. Ils doivent partir plus tôt et reçoivent des retraites réduites. » Pour l’élu, l’équation est claire : reculer l’âge de la retraite appauvrit ceux qui ne peuvent pas travailler jusqu’à l’âge légal. Or, seuls 10 % des personnes de 64 ans exercent une activité à temps plein aujourd’hui en Allemagne. 14 % des plus de 65 ans y sont menacés de pauvreté [6]. Manifestement, élever l’âge de la retraite n’est pas la solution. A moins de vouloir sciemment faire mourir plus tôt les plus pauvres.

    Rachel Knaebel

    En photo : Gaby a 78 ans. Il vit avec 480 euros de retraite. Il est bénévole au Comité du Secours populaire d’Avion © Secours Populaire / Eric Prinvault

    Notes

    [1] Communiqué du 6 juin.

    [2] Un cadre de 35 ans peut espérer vivre encore quarante-sept ans, contre quarante et un ans pour un ouvrier.

    [3] De 62,7 à 61,9 ans pour les hommes, selon l’Ined.

    [4] De même, un homme de 35 ans a 27 % de risque de mourir avant 70 ans s’il est ouvrier, 13 % s’il est cadre.

    [5] Il doit augmenter progressivement de 65 à 67 d’ici à 2029.

    [6] Le seuil est fixé à 940 euros de revenus mensuels.

    http://www.bastamag.net


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  • Afghanistan, Libye, Côte-d’Ivoire, Syrie : la France guerrière.

    Sarkozy-Badinguet

    Jean-Pierre DUBOIS

    L’action de Nicolas Sarkozy durant ses cinq années de présidence de la République appelle de nombreux commentaires.

    Nombreux seront ceux qui retiendront sa proximité affichée avec les milieux argentés, ce qui fait dire que Sarkozy pouvait être comparé à Napoléon III - « Badinguet » pour ses contemporains !



    Tout comme celui de Napoléon III, le règne de Sarkozy restera en effet marqué par la prospérité et l’enrichissement sans complexe d’une bourgeoisie financière particulièrement avide.

    Victor Hugo disait de l’homme du coup d’Etat du 2 décembre 1851 : « Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l’argent, l’agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort... ».

    Ne croit-on reconnaître dans ce portrait l’ancien maire de Neuilly dont les frasques et les fastes auront tant défrayé la chronique...

    Mais la comparaison de Nicolas Sarkozy avec Napoléon III ne s’arrête pas là. Elle trouve un prolongement dans le fait que ces deux commis politiques de la bourgeoisie française auront eu le même goût pour les aventures militaires extérieures.

    Les vingt années qu’a duré le règne de Napoléon III ont été marquées d’une suite de guerres et d’expéditions militaires. De la guerre de Crimée contre la Russie (1854-1856) à la guerre contre la Prusse (1870), jamais la France impériale n’a connu plus de trois années de paix. [1]

    Nous ne sommes plus au XIXème siècle. La puissance économique et militaire de la France n’est plus ce qu’elle était à cette époque et les prétentions de Sarkozy à « jouer dans la cour des grands » n’en est que plus ridicule tout en restant aussi meurtrière pour les populations agressées.

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    Afghanistan

    Le 26 avril 2007, durant sa campagne électorale, Sarkozy avait évoqué le retrait de l’armée française d’Afghanistan, déclarant : « La présence à long terme des troupes françaises à cet endroit du monde ne me semble pas décisive ».

    Toutefois, une fois élu, il change complètement d’orientation et annonce l’envoi de 1.000 soldats supplémentaires. Si bien que près des trois-quarts des 82 soldats français tués sur le sol afghan depuis 2001 l’ont été depuis sa décision de maintenir et de renforcer le contingent français dans ce pays.

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    Côte d’Ivoire

    L’ingérence de la France dans les affaires de ce pays a longtemps consisté à intervenir militairement pour soutenir les forces sécessionnistes du Nord contre le gouvernement central.

    Après les élections présidentielles de 2010 aux résultats contestés, le gouvernement de Nicolas Sarkozy, appuyé par les Etats-Unis et avec la complicité de l’administration de l’ONU, décide de franchir un pas supplémentaire et de destituer par la force le président sortant.

    Les seigneurs de la guerre, au service du candidat soutenu par l’Occident, voient leurs milices équipées de neuf en armes et véhicules avant qu’elles ne soient lancées dans une guerre civile contre l’armée nationale ivoirienne.

    Les forces françaises présentes sur place interviennent directement aux côtés des factieux et sont déterminantes pour l’aboutissement du sanglant coup d’Etat.

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    Libye

    Surpris ou instigateur, l’Occident s’est emparé des révoltes survenues en Tunisie et en Egypte pour remodeler sa stratégie dans cette région. La Libye y occupait une place importante.

    Il suffira qu’un mouvement de protestation régionaliste survienne en Cyrénaïque contre le pouvoir central de Tripoli pour que soit mis en place un scénario occidental de renversement du régime de Mouammar Kadhafi.

    Le gouvernement de Sarkozy se place aux avant-postes de cette manœuvre. Il est le premier à reconnaître le CNT promu représentant de la « révolution libyenne ».

    Contrevenant à la résolution de l’ONU, les forces aéronavales françaises bombardent les villes libyennes massacrant les populations civiles qu’elles étaient censées protégées et faisant des centaines de victimes. [2]

    A ce bilan, succinctement rappelé, il faudrait ajouter le rôle de boutefeux joué par la France de Sarkozy-Juppé en Syrie où, avec ses alliés occidentaux, elle cherche depuis un an à rééditer le « coup » de la Libye.

    Il faudrait aussi rappeler la décision provocatrice voulue par Sarkozy d’implanter une base militaire à Abu Dhabi dans les Emirats arabes unis, à moins de 200 km des côtes iraniennes.

    Tel est le bilan accusateur dont personne n’a vraiment rendu compte durant la campagne électorale des présidentielles 2012.

    Jean-Pierre Dubois.

    http://lepetitblanquiste.hautetfort.com/archive/2011/08/31/s...

    [1] Guerre contre la en Chine (1857) ; guerre contre l’Autriche (1859) ; guerre contre les Druzes en Syrie (1860) ; expédition au Mexique (1861-1867).

    [2] Un rapport d’Amnesty International publié le 19 mars 2012 sur « les victimes oubliées des frappes de l’OTAN » cite comme exemple les 55 cas de civils, dont 16 enfants et 14 femmes, tués dans des frappes aériennes à Tripoli, Zliten, Majer (ouest), Syrte et Brega (est), sans qu’aucun élément n’indique une utilisation militaire des lieux au moment de l’attaque.

    URL de cet article 16665
    http://www.legrandsoir.info/sarkozy-badinguet.html

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  • Sarkozy milite pour une nouvelle purge de 13 milliards sur la santé: il faudrait éviter d'être malade !

     

    Sarkozy milite pour une nouvelle purge de 13 milliards sur la santé

    A dix-sept jours seulement du premier tour de la présidentielle, Nicolas Sarkozy a présenté le 5 avril 2012, son programme en 32 propositions.


    D’emblée, il a placé son projet sous « l’objectif impératif » de purge budgétaire avec comme objectif la seule réduction du déficit public.


    « Il y a un rendez-vous : moins de 3 % en 2013, l’équilibre en 2016 », a-t-il promis. On est prévenu ! Il veut nous le faire payer, c'est à dire nous les salariés, de manière à protéger les profits des plus riches.


    L’assurance maladie devra économiser 13 milliards d’euros par an pour limiter la progression annuelle des dépenses à 2,5 % jusqu’en 2016. Il nous refait le coup de mélanger les deux budgets de l'Etat, celui de l'Etat et celui de la Sécurité sociale.


    Or c'est le budget de l'Etat qui est dans le rouge, pas celui de la Sécu ! Mais par ce tour de passe-passe il entend protéger les niches fiscales qui plombent le budget de l'Etat.


    L’essentiel de  la purge annoncée viendrait de l’hôpital public, sommé de poursuivre ses efforts de « bonne gestion » en économisant 4,5 milliards d’euros.


    Cela se traduirait évidemment par de nouvelles fermetures d'hôpitaux, de services et de lits, et par des suppressions massives d’emplois d’infirmières et de personnels soignants, ainsi que par le développement la sous-traitance coté nettoyage et entretien (bonjour les maladies nosocomiales !).


    Ce sont surtout les malades qui sont visés !


    Le candidat président stigmatise les malades qui refusent les génériques délivrés par leur pharmacien; ils ne bénéficieraient plus du tiers payant ! Cela ne conduirait qu'à une faible économie de 500 millions d’euros en regard des 13 milliards annoncés, mais on aura compris que cette mesure politicienne est essentiellement « pédagogique ».


    Il prétend vouloir récupérer 1 milliard d’euros en luttant contre la pseudo fraude sociale, notamment via la mise en place de la carte Vitale biométrique, qui coûtera une somme folle pour sa mise en œuvre, ce qui permettra à ses amis de faire fabuleux profits à peu de frais en la produisant.


    Mais surtout il veut récupérer 1,5 milliard en réduisant le nombre d’arrêts de travail et les prescriptions de transports sanitaires, car ion sait bien que les malades du cancer sont des fraudeurs potentiels !


    Pour faire passer la pilule il prétend vouloir obliger l’industrie pharmaceutique à faire une partie de l’effort, en imposant des baisses de prix (3 milliards d’euros), mais surtout de volumes (1,5 milliard). On sait ce qu’il en est lorsqu’il s’agit de s’attaquer aux privilèges patronaux. Mais il y a aussi sans doute à craindre beaucoup de nouvelles délocalisations et de nouvelles casses de l’industrie française.


    Vraiment, ça suffit ! On est prévenu ! Il faut changer de politique !


    La CGT fait des propositions complètement à l'opposé !

    Aujourd’hui la Sécurité Sociale souffre d’un déficit de recettes. La CGT avance cinq propositions dont la mise en œuvre peut se faire immédiatement :

     

    1. Une « double modulation » des cotisations sociales « patronales » suivant deux ratios. Le premier considère la masse salariale rapportée à la valeur ajoutée (lorsque la masse salariale augmente, le taux de cotisation diminue) ; le second rapporte les revenus financiers à la valeur ajoutée (lorsque le revenu financier de l’entreprise augmente, elle cotise relativement plus).


    2. La remise en cause des exonérations de cotisations patronales qui ont connu une croissance exponentielle depuis les années 90 et représentent aujourd’hui plus de 30 Mds € par an.


    3. La création d’une contribution sociale assise sur les revenus financiers des entreprises qui pourrait également inciter ces dernières à développer leurs investissements productifs, matériels comme immatériels (dépenses de formation en particulier).


    4. L’institution d’un fonds de garantie des entreprises, afin de rembourser les impayés de cotisations qui occasionnent chaque année une perte de recettes pour le régime général de l’ordre de 2 Milliards d’euros.


    5. La soumission à cotisations sociales dans les conditions de droit commun des revenus issus de l’intéressement, de la participation et des plans d’épargne d’entreprise (PEE).


    La CGT souhaite vivement qu’un grand débat national soit lancé sur cette question afin de préserver et de développer un système qui, depuis 1945 sur la base des principes fixés par le Conseil national de la résistance, a fait la preuve de son efficacité et que les tenants des thèses néolibérales n’ont eu de cesse de vouloir détruire depuis le début des années 1980.


    Source : le blog de l’UL CGT de Dieppe


    URL article : http://eldiablo.over-blog.org/article-sarkozy-milite-pour-une-nouvelle-purge-de-13-milliards-sur-la-sante-il-faudrait-eviter-d-etre-malad-102990387.html


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      Oui, dans ce débat pour élire le futur président de la République, alors que, selon ipsos, 85% des Français prendraient en compte les propositions des candidats à l'Elysée. Mais non, rien dans le programme des deux favoris au trône suprême...

      Aussi, permettez-moi de mettre dans le débat l'un des aspects qui nous touche: les dépassements d'honoraires des toubibs. Je n'ai rien à craindre, pour ne pas avoir spécialement des potes parmi eux...

      Oui, les dépassements d'honoraires: 85% des chirurgiens, 66% des obstétriciens, 56% des ORL, 53% des ophtalmos... sont en secteur 2. De ce fait, soit on se soigne, soit on s'en passe. On peut aussi marchander...

      La Convention nationale donne le droit aux dépassements d'honoraires, avec "tact et mesure". Oui, c'est marqué noir sur blanc comme ça: presque un poisson d'avril toute l'année si l'on n'était pas concerné.

      Tenez, consultez un cardiologue avec une bafouille de votre toubib traitant: 57,34 euros chez le premier et 23 euros à votre docteur. Depuis 2005, le cardiologue, plus tenu de prescrire une ordonnance, peut écrire des recommandations à votre toubib traitant sur votre cas. Re-belote chez celui-ci pour obtenir l'ordonnance: 23 euros bis...

     

      Bon pour finir, le serment d'Hippocrate stipulant : "Au moment d'être admis à exercer la médecine, je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité; (...) Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain." Sans commentaire de ma part.

     

      Si, un dernier: le zigue, tout en haut, c'est Hippocrate. Mais il n'était pas français et il est mort depuis très très longtemps...

    http://le-blog-de-roger-colombier.over-blog.com/


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    Vers un krach sanitaire

      Xavier Bertrand, ministre de la Santé, n'a tenu aucun compte du refus des mutualistes et des syndicats de salariés en ce qui concerne les dépassements d'honoraires. Le nouveau secteur optionnel va créer un effet d'aubaine et une augmentation des cotisations des assurés à 30 jour du premier tour de la présidentielle !



       Avec la plus grande des discrétions, le ministre vient de faire publier au JO un décret et un arrêté instaurant l'option de coordination renforcée, qui oblige les assureurs et mutuelles à rembourser aux patients des dépassements d’honoraires plafonnés à 50 % au-dessus du tarif Sécu en ce qui concerne trois spécialités : la chirurgie, l’anesthésie-réanimation et la gynécologie-obstétrique.

       Un grand krach sanitaire est à prévoir dans la mesure où ce décret suit le doublement de la taxe sur les contrats solidaires de santé. Ce qui entraînera, selon la Mutualité française, une hausse des tarifs de 4,7% en moyenne en 2012. Et on voit mal assureurs et mutualistes ne pas répercuter, une fois de plus, la nouvelle obligation de remboursement !

       Et quelle efficacité sur la hausse permanente des dépassements d'honoraires ?Visiblement aucune dit UFC que choisir : "Les médecins pratiquant de gros honoraires en secteur 2 avec une bonne clientèle n'ont aucun intérêt à passer dans le secteur optionnel. Quant à ceux qui dépassent peu vont augmenter leurs prix puisque in fine, le dépassement sera pris en charge par les mutuelles."   

       Plus précisément écrit Le Monde : "Avec ce dispositif, les mutuelles et les associations de consommateurs craignent que dans les grandes villes et les régions où les dépassements d'honoraires sont élevés (Paris, Paca, Rhône-Alpes…), le plafond de 50% du tarif opposable ne soit trop bas pour attirer les candidats, et que dans les zones où les tarifs du secteur 2 étaient peu élevés, les médecins ne soient tentés d'augmenter leurs prix jusqu'à 50%. »

       Ajoutons à celà, poursuit Le Monde : " Le ministre de la Santé ne compte pas s'arrêter là et pourrait faire publier, avant la présidentielle, un nouveau décret, qui obligerait cette fois les complémentaires à prendre en charge les dépassements plafonnés à 20% des autres spécialités."

       Conséquence: une nouvelle pénalisation de la santé des français qui ne disposent pas de complémentaire santé, que UFC que choisir dénombre à « 4 millions de Français, dépourvus de complémentaire, devront assumer seuls le poids écrasant de ces nouveaux dérapages tarifaires ». Et aussi de tous les autres qui réduiront leur remboursement de soins.

       Face à cette décision de Xavier Bertrand, la CGT et la Mutualité française réclament :

    « - Un strict encadrement des dépassements d’honoraires comme première mesure d’urgence ;
    - L’ouverture immédiate de négociations avec l’ensemble des acteurs concernés pour fixer une juste rémunération des actes médicaux »

       Mais le ministre restera sourd. Le gouvernement des riches et du patronat, dirigé par Nico le petit père du peuple, préfère sacrifier la santé de la population de France, pour glaner le vote massif du corps médical vers le locataire de l'Elysée!

     

    Note de ma pomme: Pour ceux qui l'aurait oublié, Xavier Bertrand est à la fois ministre de la Santé et celui du chômage.

    http://le-blog-de-roger-colombier.over-blog.com


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  • Un manifeste signé par des médecins réclame la suppression du secteur prive a l'hôpital public – « nous, médecins des hôpitaux, déplorons les dérives de l'exercice prive de l'hôpital public »


    Des médecins réclament la suppression du secteur privé à l'hôpital public


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    « Nous, médecins des hôpitaux, déplorons les dérives de l'exercice privé de l'hôpital public », le manifeste, signé par des grands noms de la médecine française comme le professeur Axel Kahn et la pneumologue Irène Frachon, qui a révélé l'affaire du Mediator, est publié mardi 20 mars dans Libération.


     Certains médecins des hôpitaux publics ont en effet une activité privée à l'intérieur de l'hôpital public et imposent des dépassements d'honoraires. Une pratique tolérée pour attirer les professionnels renommés à l'hôpital. « Tout praticien hospitalier peut demander à bénéficier d'un secteur privé qui ne doit pas dépasser 20 % de son activité », rappelle le quotidien. Le médecin fixant le prix, il pratique ainsi le dépassement d'honoraires. Les disciplines les plus concernées par cette pratique, sont, selon Libération, la chirurgie, l'ophtalmologie, la dermatologie et la gynécologie.

     

    > Lire « Développement excessif » des honoraires libres chez les médecins spécialistes

     

    Un patient qui souhaite être traité par un médecin de renom ou qui ne souhaite pas attendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois, avant d'être pris en charge peut demander à être reçu en privé par certains praticiens qui officient au sein d'un hôpital public. « Atteignant pour les seuls médecins un montant annuel de plus de 2 milliards d'euros, les dépassements d'honoraires constituent  un obstacle croissant pour l'accès aux soins : 13 % des Français déclarent avoir renoncé à des soins à cause du coût de la consultation chez un médecin spécialiste », estime le Collectif des usagers de la santé.

     

    1 800 MÉDECINS SUR 45 000

     

    Selon les signataires du manifeste, « seuls un peu plus de 1 800 médecins hospitaliers sur 45 000 ont une activité privée avec dépassements d'honoraires » : « les abus voire les fraudes rapportés ne concernent qu'une petite minorité d'entre eux », reconnaissent-ils. Toutefois, « ces dérives sont régulièrement dénoncées mais de fait tolérées et par la communauté médicale incapable d'imposer le respect des règles éthiques, et par l'administration et le pouvoir politique incapables de faire respecter la loi », écrivent-ils. Ces médecins demandent dès lors au gouvernement « d'examiner avec les professionnels les conditions pour que soit mis fin à l'exercice privé au sein de l'hôpital public ».


     

    En février, 60 Millions de consommateurs publiait une enquête sur les dépassements d'honoraires à l'hôpital public, « des prix allant jusqu'à douze fois le tarif de l'assurance-maladie ont été relevés dans certains hôpitaux », révélait l'Institut national de la consommation. La pose d'une prothèse de hanche, dont le prix coté par l'assurance-maladie s'élève à 460 euros peut être facturée 5 000 euros dans un hôpital parisien selon cette enquête.


     

    Fin janvier, la Caisse nationale d'assurance-maladie avait annoncé qu'elle avait lancé l'instruction de deux cent cinquante dossiers de médecins « susceptibles d'être déférés devant le conseil de l'ordre » pour des pratiques tarifaires abusives.


     

    http://www.lemonde.fr/sante/article/2012/03/20/des-medecins-pour-la-suppression-du-secteur-prive-a-l-hopital-public_1672798_1651302.html#xtor=RSS-3208

     

     

     

    L'appel des médecins hospitaliers aux candidats à la présidentielle


     

    « Nous demandons la fin du secteur privé », écrivent près de 200 grands médecins hospitaliers. Ils signent un manifeste prônant la fin des activités libérales dans les hôpitaux.


     

    « Nous, médecins des hôpitaux, déplorons les dérives de l'exercice privé à l'hôpital public. Ces dérives sont régulièrement dénoncées mais de fait tolérées et par la communauté médicale incapable d'imposer le respect des règles éthiques et par l'administration et le pouvoir politique incapables de faire respecter la loi. Certes seuls 1864 sur les 45.000 médecins hospitaliers ont une activité privée avec dépassements d'honoraires. Et les abus voire les fraudes rapportées ne concernent qu'une petite minorité d'entre eux. Cependant, la tolérance actuelle de ces dérives est interprétée par la population comme une complicité C'est pourquoi nous demandons au gouvernement d'examiner  avec les professionnels les conditions pour que soit mis fin à l'exercice privé au sein  de l'hôpital public, comme cela était originellement prévu par la loi Debré de 1958 ayant institué le plein temps hospitalier.


     

    Cette suppression de l'activité privée devrait être accompagnée, selon nous, de mesures  visant  à répondre aux raisons qui ont expliqué son maintien :

     

    1. Limitation des dépassements d'honoraires en ville.  Revalorisation des tarifs remboursés par la Sécurité sociale. Création d'une assurance publique de responsabilité civile  professionnelle. Ces mesures visent à assurer un équilibre des revenus entre la ville et l'hôpital tout en prenant en compte la qualification, la pénibilité, les responsabilités et les charges financières distinctes.
       
    2. Inclusion dans le calcul des retraites des médecins hospitaliers, des diverses indemnités.

     

    Il conviendra donc de définir une période transitoire où les nouvelles règles s'appliqueront aux nouvelles générations médicales et coexisteront avec les règles antérieures mises en extinction.


     

    En attendant, la loi actuelle doit être appliquée. L'activité privée ne doit pas dépasser 20% de l'activité des médecins et ne doit pas se faire au détriment des missions de l'hôpital public.  Cela doit également être le cas pour  toute autre activité privée professionnelle rémunérée (notamment par l'industrie pharmaceutique ou pour des expertises.) Dans un soucis de transparence nécessaire au contrôle du respect de la loi, nous proposons que l'ensemble de ces honoraires soit versé à la caisse de l'hôpital ou de l'université qui, après avoir prélevé une redevance, reversera la part due aux praticiens. »

    __________________________________________

    Les signataires:

    Dr Marie Pierre Aboussouan, Grenoble

    Pr Henri Agut, Paris Pitié Salpêtrière

    Dr Hélène Allaguy-Salachy, Paris Lariboisière

    Pr Zahir Amoura, Paris Pitié Salpêtrière

    Pr Michel Attal, Toulouse Purpan

    Dr Claude Bachmeyer, Paris Tenon

    Pr Jean Noël Bastie, Dijon

    Pr Jacques Olivier Bay, Clermont-Ferrand

    Dr François Bayle, Grenoble

    Pr Jean Louis Beaudeux, Paris Descartes

    Dr Damien Bedague, Grenoble

    Dr Karim Belhadj, Créteil Mondor

    Pr Jacques Belghiti, Paris Beaujon

    Pr Marie Christine Béné, Nancy

    Pr Albert Bensman, Paris

    Pr Olivier Benveniste, Paris Pitié Salpêtrière

    Pr Patrick Berche, Doyen de la faculté de médecine Paris Descartes

    Pr Francis Berenbaum, Paris Saint Antoine

    Pr Jean-François Bergmann, Paris Lariboisière

    Pr Philipe Berteau, Paris Saint Louis

    Pr Yves Bertrand, Lyon

    Dr Philippe Bizouan, Nantes Lennec

    Pr Didier Blaise Marseille, Paoli-Calmettes

    Pr Jean Michel Boiron, Bordeaux

    Pr Nicolas Boissel, Paris Saint Louis

    Pr Dominique Bordessoule, Limoges

    Pr Jean Luc Bosson, Grenoble

    Dr Francois Bourdillon, Paris Pitié Salpêtrière

    Dr Frédéric Bourgeois, Aix

    Pr Didier Bouscary, Paris Cochin

    Pr Marie Germaine Bousser, Paris Lariboisière

    Dr Lionel Bouvet, Lyon Edouard Herriot

    Dr Benoît Brethon, Paris Robert Debré

    Pr François Bricaire,  Paris Pitié Salpêtrière,

    Dr Pauline Brice, Paris Saint Louis

    Dr Raphaël Briot, Grenoble

    Dr Emmanuel Briot, Grenoble

    Dr Christophe Broux, Grenoble

    Pr Jacqueline Capeau, Paris Tenon

    Pr Martin Catala, Paris 6

    Pr Francois Cesselin, Paris Pitié Salpêtrière

    Dr Jean Christophe, Cejka Lyon

    Pr Olivier Chabre, Grenoble

    Pr Hugues Chabriat, Paris Lariboisière

    Dr Pascal Chaibi, Paris Pitié Salpêtrière

    Dr Georges Challa, Paris Pitié Salpêtrière

    Pr Philippe Chanson, Kremlin Bicêtre

    Dr Claire Chapuzet, Rouen

    Dr Hélène Chardin, Paris Descartes

    Dr Jean Michel Charrière, Poitiers

    Dr Nathalie Cheron, Bligny

    Dr Nathalie Colin de Verdière, Paris Saint Louis

    Pr Philippe Colombat, Tours

    Pr Paul Coppo, Paris Saint Antoine

    Pr Catherine Cordonnier, Créteil  Mondor

    Dr Sophie Crozier, Paris Pitié Salpêtrière

    Dr Jean Hugues Dalle, Paris Robert Debré

    Pr Martin Danis, Paris Pitié Salpêtrière

    Dr Guillaume Debaty, Grenoble

    Dr Stéphane de Botton, Villejuif IGR

    Dr Nathalie De Castro, Paris Saint Louis

    Pr Eric Deconninck, Besançon

    Pr Georges Deschênes, Paris Robert Debré

    Pr Alain Delmer, Reims

    Dr Philippe Detouche, Saint Malo

    Dr Anne-Marie Devaux, Rouen

    Pr Denis Devictor, Kremlin Bicêtre

    Dr Alain Devidas, Corbeil CH Sud Francilien

    Dr Nicolas Deye, Paris Lariboisière

    Dr François Dissait, Clermont-Ferrand

    Dr Jean Dolo Evry, Hôpital Sud Francilien

    Dr Antoine Dossier, Paris Pitié Salpêtrière

    Pr Didier Dreyfuss, Colombes Louis Mourrier

    Dr Michel Dru, Créteil Mondor

    Dr Danièle Dubois-Laforgue, Paris Hôtel Dieu

    Pr Alexandre Duguet, Paris Pitié Salpêtrière

    Dr Serge Duperet, Lyon Hôpital de la croix rousse

    Dr Jehan Dupuis, Créteil Mondor

    Pr  Isabelle Durand, Zaleski Créteil Mondor

    Pr Gilles Edan, Rennes

    Pr Loïc Favennec, Rouen

    Dr Nathalie Fegueux, Montpellier

    Pr Jean-Noël Fiessinger, Paris Pompidou

    Pr Alain Fischer, Paris Necker

    Dr Violaine Foltz, Paris Pitié Salpêtrière

    Pr Emmanuel Fournier, Paris Pitié Salpêtrière

    Dr Sandra Fournier, Paris Saint Antoine

    Dr François de la Fournière, Pau

    Dr Irène Frachon, Brest

    Dr Claire Galambrun, Marseille La Timone

    Dr Bertrand Galichon, Paris Lariboisière

    Dr Gaëtan Gavazzi, Grenoble

    Dr Bruno Gazin, Lille

    Dr Anne Gervais, Paris Bichat

    Pr Henri Gin, Bordeaux

    Pr Christian Gisselbrecht, Paris Saint Louis

    Pr Cécile Goujard, Kremlin Bicêtre

    Pr André Grimaldi, Paris Pitié Salpêtrière

    Pr Jean-Pierre Grunfeld, Paris Necker

    Pr Michel Godin, Rouen

    Pr Benoit Guery, Lille

    Dr Christian Guy-Coichard, Paris Saint Antoine

    Pr Corinne Haouin, Créteil Mondor

    Pr Didier Hannequin, Rouen

    Dr Daniel Hannequin, Paris Trousseau

    Dr Julien Harroche, Paris Pitié Salpêtrière

    Pr Agnès Hartemann, Paris Pitié Salpêtrière

    Dr Marie-Christine Heraut, Grenoble

    Dr Laurent Heyer, Paris Lariboisière

    Dr Françoise Hidden Lucet, Paris Pitié Salpêtrière

    Pr Mathilde Hunault, Angers

    Dr Anne Huynh, Toulouse Purpan

    Pr Norbert Ifrah, Angers

    Pr Laurent Jacob, Paris Saint Louis

    Pr Arnaud Jaccard, Limoges

    Dr Claude Jardel, Paris Pitié Salpêtrière

    Pr Vincent Jarlier, Paris Pitié Salpêtrière

    Dr Irène Jarrin, Paris Lariboisière

    Pr Jean-Pierre Jouet, Lille

    Pr Marcel Francis Kahn, Paris Bichat

    Pr Axel Kahn, Paris Descartes

    Dr Tania Kharitonnofft Dax

    Dr Hakim Kechiche, Paris Lariboisière

    Dr Agès Labary, Rouen

    Dr Mathieu Lafaurie, Paris Saint Louis

    Pr Etienne Larger, Paris Hôtel Dieu

    Dr Said Laribi, Paris Lariboisière

    Dr Caroline Lascoux Combe, Paris Saint Louis

    Dr Jean Luc Laudas, Nantes

    Dr Sandrine Launois Rollinat, Grenoble

    Pr Guy Laurent, Toulouse Purpan

    Pr Véronique Leblond, Paris Pitié Salpêtrière

    Dr Jean François Lebras, Grenoble

    Pr Marc Lecuit, Paris Necker

    Dr Séverine Ledoux, Colombes Louis Mourrier

    Dr Mathilde Lefevre, Lyon Sud

    Pr Christophe Legendre, Paris Necker

    Dr Anne Léger, Paris Pitié Salpêtrière

    Pr Olivier Legrand, Paris Saint Antoine

    Dr Faezeh Legrand, Nice L'archet

    Dr Thibaut Leguay, Bordeaux Haut Lévêque

    Dr Alain Lepape, Lyon Sud

    Pr Michel Leporrier, Caen

    Dr Christian Létoublon, Grenoble

    Pr Gérard Lévy, Paris Doyen de la faculté de chirurgie dentaire

    Pr Philippe Lévy, Paris Beaujon

    Pr Patrick Lévy, Grenoble

    Pr Bernard Lévy, Paris Lariboisière

    Dr Bruno Lioure, Strasbourg Hautepierre

    Pr Olivier Lortholary, Necker

    Dr Leonardo Magro, Lille H Huriez

    Dr Nathalie Maillard, Poitiers

    Dr Michel Manuelian, Dijon

    Dr Guillaume Marcotte, Lyon Edouard Herriot

    Pr Christophe Marquet, Rouen

    Pr Jean Paul Marie, Rouen

    Pr Jean Pierre Marolleau, Amiens

    Pr Philippe Marteau, Paris Lariboisière

    Dr Bertrand Mas, Marseille La Timone

    Dr Jocelyne Maurizi Balzan, Grenoble

    Pr Jean Jacques Mazeron, Paris Pitié Salpêtrière

    Pr Joël Ménard, Paris ancien Directeur général de la Santé

    Dr Lucile Mercadal, Paris Pitié Salpêtrière

    Pr Hélène Merle-Beral, Paris Pitié Salpêtrière

    Pr Bernard Messing, Paris 7

    Pr Mauricette Michallet, Lyon CH Sud

    Pr Noël Milpied, Bordeaux

    Pr Delphine Mitanchez, Paris Trousseau

    Pr Jean Louis Montastruc, Toulouse

    Pr Luc Mouthon, Paris Cochin

    Pr Isabelle Murat, Paris Trousseau

    Dr Michel Olivier, Toulouse

    Pr Gilles Orliaguet, Paris Necker

    Dr Marc Padillat, Grenoble

    Pr Thomas Papo, Paris Bichat

    Pr Jean François Payen de la Garauderie, Grenoble

    Dr Julie Peltier, Paris Tenon

    Dr Michel Perramant, Brest

    Pr Thierry Petitclerc, Paris Aura

    Dr Jean François Pinel, Rennes

    Dr Claire Pintado, Paris Saint Louis

    Pr Chistophe Pison, Grenoble

    Pr Pierre François Plouin, Paris Pompidou

    Dr Marc Polivka, Paris Lariboisière

    Dr Yves Pra, Grenoble

    Pr François Puisieux, Lille

    Pr Marie Laure Raffin Sanson, Boulogne Ambroise Paré

    Dr Emmanuel Raffoux, Paris Saint Louis

    Dr Elisabeth Rancurel, Grenoble

    Dr Yves Rebufat, Nantes

    Pr Christain Récher, Toulouse Purpan

    Dr Catherine Renaud, Paris Pitié Salpêtrière

    Dr Marie Robin, Paris Saint Louis

    Dr Vanderson Rocha, Paris Saint Louis

    Pr Jean-Jacques Robert, Paris Necker

    Pr Jérôme Robert, Paris Pitié Salpêtrière

    Pr Jean Jacques Rouby, Paris Pitié Salpêtrière

    Dr Bruno Royer, Amiens

    Pr Philippe Ruszniewski, Paris Beaujon

    Dr Luc Ruynat, Lyon Edouard Herriot

    Pr Olivier Saint-Jean, Paris Pompidou

    Pr Rémi Salomon, Paris Necker

    Dr Françoise Sanot, Reynauld Grenoble

    Dr Pascale Schneider, Rouen

    Dr Patrick Schurando, Paris Lariboisière

    Dr Jean Michel Sigward, Paris Tenon

    Dr Dominique Simon, Paris Pitié Salpêtrière

    Dr Jean Marc Simon, Paris Pitié Salpêtrière

    Dr Nicole Smolski, Lyon La Croix Rousse

    Pr Alain Sobel, Créteil Mondor

    Pr Gérard Socié, Paris Saint Louis

    Dr Anne Marie Stoppa, Marseille

    Dr Laurent Sutton, Argenteuil

    Dr Pierre Taboulet, Paris Saint Louis

    Dr Catherine Tardif, Rouen

    Dr Fabien Taieb, Paris Saint Louis

    Dr Xavier Thomas, Lyon

    Dr Catherine Thong-Vanh, Grenoble

    Pr José Timsit, Paris Hôtel Dieu

    Pr Michel Tulliez, Créteil Mondor

    Dr Richard Torrielli, Bordeaux

    Dr Christian Trivalle, Villejuif Paul Brousse

    Dr Olivier Tueux, Pau

    Dr Pascal Turlure, Limoges

    Pr Dominique Valla, Paris Bichat

    Pr Jean Pierre Vannier, Rouen Charles Nicolle

    Pr Bruno Varet, Paris Necker

    Pr Benoît  Veber, Rouen

    Pr Jean Paul Vernant, Paris Pitié Salpêtrière

    Pr Norbert Vey, Marseille

    Dr Corinne Vézinet, Paris Pitié Salpêtrière

    Dr Michel Videcoq, Nantes

    Dr Stéphane Vignot, Paris Pitié Salpêtrière

    Dr Olivier Vinot, Paris Lyon

    Dr Alain Wargnier, Paris Saint Louis

    Dr Michel Wassef, Paris Lariboisière

    Pr Pierre Wolkenstein, Créteil Mondor

    Dr Loïc Ysebaert, Toulouse Purpan

    Dr Jean Marc Zini, Paris Saint Louis


    http://www.liberation.fr/societe/01012396964-l-appel-des-medecins-aux-candidats-a-la-presidentielle

    URL article : http://jacques.tourtaux.over-blog.com.over-blog.com/article-un-manifeste-signe-par-des-medecins-reclame-la-suppression-du-secteur-prive-a-l-hopital-public-no-101964965.html


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  •  

    Cuba à l'avant-garde de la recherche médicale mondiale

     

    C34Cuba à l'avant-garde de la recherche médicale mondiale : des scientifiques cubains présentent un prototype d'un vaccin contre le SIDA

     

    Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

     

     Des scientifiques cubains du Centre de l'Ingéniérie génétique et de bio-technologie ont présenté au congrès de bio-technologie qui s'est tenu à la Havane un nouveau vaccin contre le SIDA qui a été testé sur des souris et le sera bientôt sur des êtres humains.

     

    Des scientifiques cubains ont exposé lundi dernier lors d'un congrès de bio-technologie qui s'est tenu à la Havane, les progrès réalisés dans le développement d'un vaccin contre le Syndrôme d'immuno-déficience acquise (SIDA), qui a été testé avec succès sur des souris et d'ici peu, des tests seront réalisés sur des êtres humains ayant contracté le virus.

     

    « Le nouveau projet de vaccin contre le SIDA » a déjà été « testé avec succès » sur des souris et « nous sommes en train de préparer en ce moment » un « test clinique de phase 1, très limité, très contrôlé » avec des patients « séropositifs » qui ne « sont pas à un stade avancé » de la maladie, a indiqué aux journalistes le scientifique cubain Enrique Iglesias.

     

    Iglesias est à la tête d'une équipe d'experts qui ont conçu le vaccin au sein du Centre d'ingéniérie génétique et de bio-technologie (CIGB), situé dans la capitale de l'île caribéenne.

     

    Iglesias a expliqué que le vaccin Teravac-HIV-1 s'est développé à partir d' « une protéine recombinante (avec des techniques d'ingéniérie génétique) », et cherche à provoquer une « réponse cellulaire contre le virus ».

     

    Néanmoins, le scientifique a demandé à ce qu'on « ne suscite pas de fausses attentes », car il « n'existe pas un modèle animal d'infection du SIDA qui reproduise la maladie telle qu'elle se développe chez les humains ».

     

    « Jusqu'à présent, il y a plus de 100 tests cliniques (chez l'homme) sur le VIH » à Cuba et dans d'autres pays, et « tous ont échoué », a-t-il dit.

     

    Le Congrès international de bio-technologie (CIGB) La Havane 2012, a commencé lundi dernier, dans la capitale cubaine et a réuni 600 scientifiques venant de 38 pays différents.

     

    Dans le panel d'experts, se trouvaient le biologiste états-unien Peter Agree, prix nobel de Chimie 2003, et des scientifiques du CIGB et de l'Institut de médecine tropicale de la Havane (IPK).

     

    Selon le Ministère de la Santé publique de Cuba, l'île investit plus de 200 millions de dollars par an dans des programmes de publicité, de prévention et de soins envers les patients atteints par le SIDA, ce qui comprend un traitement gratuit pour chaque malade avec des antirétroviraux, certains d'entre eux produits dans notre pays.

     

    Des rapports indiquent que Cuba se trouve parmi les 22 pays les moins touchés par le Sida avec 12 000 atteints et 2 063 morts depuis que le virus a été détecté sur le territoire en 1986.

     

    Source : Cuba Debate


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  • http://s2.lemde.fr/image/2011/05/31/540x270/1529851_3_ade9_neuf-victimes-de-l-amiante-ont-ete-condamnees_e43044b87b718e78f3f8c38848bdb0f8.jpg

     

    Pas question de dévellopper ce soir.

     

    Neuf victimes de l'amiante ont été condamnées, jeudi 1er mars, par la cour d'appel de Douai (Nord) à rembourser une partie des indemnités qu'elles avaient perçues au titre de leurs maladies. Les montants, qui varient de 5 000 à 11 000 euros, étaient demandés par le Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante (FIVA).


    Trop de colère et d'indignation. Plutôt se réserver d'y revenir plus sereinement mais au moins autant fâché dans les heures qui viennent : 


    Nous sommes au delà des limites de l'ignominieux.

     

    A quand la demande aux survivants de la déportation l'exigence de rembourser leur pension parce qu'ils ont dépassé l'espérance de vie moyenne qui avait servit à établir les barêmes ?

     

    La Canaille attend aussi de voir les réactions politiques à ce qui est un scandale social humain juridique majeur.


    Pendant ce temps, Douais n'étant guère éloigné de Valencienne, Tapie Borloo Lagarade Sarkozy et consort dorment tranquille avec le tribunal arbitral du Crédit Lyonnais.


     

    Pendant ce temps toujours, Servier fait dans les génériques édulcorés après avoir repassé chimiquement les diabétiques avec ses molécules morticoles.


     

    Comment dire calmement sa colère en restant dans les clous ? 


     

    Le jour où l'impatience d'un malade ou d'un de ses proches lui fera prendre un forum d'un des supports des politiques en oeuvre pour un de ces campus gonflé à la sève de Charlton Heston; la presse théorisera sur la violence contagieuse sans regarder qui sont les vecteurs du virus.


    Sont-ce sur ces braises qu'ils ont décidé de souffler pour détourner d'autres colères qui grandissent ? La question mérite d'être posée.

     

    http://boymottard.files.wordpress.com/2010/03/balance-justice.jpg

    Par canaille le rouge


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  • Avenir des retraites et reconnaissance de la pénibilité Présentation du meeting de la CGT du 31 janvier 2012

    Déclaration liminaire prononcée par Eric Aubin

    La CGT a donc décidé d’organiser un meeting sur les questions de l’avenir des retraites et sur la reconnaissance de la pénibilité le 31 janvier prochain.

    Avec cette initiative, la CGT compte bien replacer les questions sociales au cœur du débat de la campagne des élections présidentielles.

    Les objectifs poursuivis sont notamment la reconquête de la retraite à 60 ans à taux plein et la reconnaissance de la pénibilité.

    Comme l’a indiqué Bernard Thibault dans un 4 pages que nous avons publié à destination des salariés, c’est socialement juste et économiquement nécessaire. Avant de vous donner quelques éléments relatifs au meeting lui-même, je vous propose d’évoquer, brièvement, quelques points clés.

    Le premier point sur lequel je souhaiterai insister, c’est sur le fait que nos propositions en matière de retraite sont en totale résonance avec les attentes des salariés, tous les salariés, qu’ils soient ouvriers, cadres, techniciens, en activité ou déjà retraités, femme ou homme, jeune ou plus âgés.

    Les multiples enquêtes d’opinion l’attestent, quand on pose par exemple la question de l’âge souhaité de départ en retraite, pouvoir partir à 60 ans, voire moins, rassemble très largement, toutes catégories confondues. Il en est de même pour le niveau de pension et l’exigence que celui-ci permette un maintien du niveau de vie lors du passage de l’activité à la retraite. Une juste reconnaissance de la pénibilité, avec la possibilité de départs anticipés, fait également consensus dans le monde du travail.

    Certains considèrent que la CGT est esseulée sur ses propositions. Nous leur répondons que tel n’est pas le cas puisque nous sommes du côté de la grande majorité des salariés.

    Le second point est que ces propositions permettent tout à la fois de répondre aux attentes légitimes des salariés, et de sortir de l’ornière dans laquelle nous ont conduit les politiques mises en œuvre ces dernières années, toutes fondées sur le dogme de la baisse des dépenses publiques et du mal nommé « coût du travail ».

    En privilégiant la finance et en maltraitant le travail et les travailleurs en activité ou retraités, gouvernements successifs, patronat et financiers ont pris la lourde responsabilité d’entraîner notre pays dans une crise profonde. Celle-ci se traduit par une augmentation dramatique du chômage et de la précarité, voire de la pauvreté, les plus jeunes et les plus âgés étant les plus touchés. Les plans d’austérité, en France comme dans les autres pays européens, ne font qu’accélérer ce processus infernal. Il ne vous a pas échappé que dans les autres pays européens, les organisations syndicales de salariés ne sont pas restés l’arme au pied. Des mobilisations historiques ont défrayé la chronique dans certains de ces pays, comme en Grande Bretagne. Les syndicats allemands ne sont pas en reste, eux qui se trouvent confrontés à une augmentation de la pauvreté liée à une dégradation salariale sans précédent.

    Ainsi, en Allemagne, Mechthild Veil, chercheuse au bureau pour la politique sociale et la recherche sur le genre en Europe de Francfort, nous indique que « … entre 2002 et 2008 (…) le nombre d’emplois à faibles revenus (petits boulots généralement exempts de cotisations, payés au maximum 400 euros par mois) est passé de 4,136 à 7,078 millions … ». Elle ajoute que « Le passage immédiat au statut de retraité en fin d’activité soumise aux cotisations retraite n’est possible que pour 17 % de la population. Plus de 80 % des assurés n’étaient pas en activité soumise aux cotisations avant le début du versement de leur pension… » D’autres que nous le disent, la seule réponse qui vaille en France comme dans toute l’Europe, c’est de relancer la croissance par les salaires, par l’emploi, par la formation, par la réindustrialisation, par le développement des services publics et par une protection sociale de haut niveau.

    Troisième point, ces propositions sont réalistes et elles peuvent être financées. Nous l’avons montré à de multiples reprises, l’argent existe pour financer une protection sociale et des retraites de haut niveau.

    Cela suppose des choix qui n’agréent pas, nous le savons bien, le patronat, Medef en tête, et ses représentants au pouvoir. Ainsi, ils préfèrent satisfaire les actionnaires par le versement de juteux dividendes plutôt que d’augmenter les salaires, embaucher, accorder à la protection sociale les ressources nécessaires. Rappelons à ce sujet que le montant des dividendes distribués en France est du même ordre que la totalité des dépenses de retraite : 236 Mds d’euros en 2009 pour les dividendes et assimilés selon la Comptabilité nationale. Accordez-nous qu’en soustraire une petite partie pour financer la protection sociale qu’attendent des millions de salariés ne mettra pas les actionnaires sur la paille.

    Les chiffrages effectués dans les différentes études abondent dans notre sens. Par exemple, la direction de l’Arrco et de l’Agirc avait calculé, à notre demande, ce qu’apporterait la mise à contribution des revenus financiers des entreprises au même niveau que les cotisations en vigueur dans les deux régimes complémentaires. Et bien cette seule mesure apporterait immédiatement, pour un seul exercice, 10 milliards d’euros dans les caisses de ces régimes.

    Toute l’agitation du moment autour de la TVA sociale et de la compétitivité des entreprises ne poursuit qu’un but, préserver et augmenter les dividendes des actionnaires et reporter le financement de la protection sociale sur les ménages.

    Le dernier point porte sur notre détermination et notre capacité à faire bouger les lignes. En octobre dernier, nous vous convions à un petit déjeuner de presse pour évoquer avec vous ce que nous appelons les « recalculés de la retraite », ces retraités qui se voyaient privés de pension, auxquels on exigeait parfois des remboursements exorbitants d’indus de l’ordre de plusieurs dizaines de milliers d’euros. A l’époque, nous avons tout entendu, y compris que nous nous faisions les complices des fraudeurs, puisque c’est ainsi qu’étaient désignées, sans aucun discernement, les personnes concernées.

    Trois mois après, nous pouvons vous annoncer que nos démarches n’ont pas été vaines. Déjà des retraités ont été rétablis dans leurs droits. Nous avons à deux reprises, rencontrer le Directeur de la Sécurité sociale et des dispositions sont mises en œuvre pour que ce dossier se referme de la manière la plus juste, que les personnes de bonne foi soit enfin délivrées des tracasseries et du harcèlement dont elles ont été victimes. C’est pour nous un véritable succès, certes modeste, mais qui nous conforte dans notre détermination et notre pugnacité.

    Vous l’avez compris, notre initiative du 31 janvier ne constitue pas une fin en soi. Il s’agit bien pour nous d’engager une nouvelle campagne de luttes et de mobilisations sur le thème de la retraite pour l’année qui vient de débuter, avec bien entendu le temps fort de la campagne des présidentielles. Mais nous avons aussi pour ambition de peser dans le débat qui devrait s’engager sur la mise en œuvre d’une réforme systémique début 2013, débat prévu par la loi de novembre 2010.

    Quelques mots enfin sur l’initiative du 31 janvier elle-même. Il s’agit donc d’un meeting au Zénith de Paris qui rassemblera près de 6000 militants et syndiqués de la CGT. Nous avons considéré qu’il était particulièrement pertinent, en cette période de campagne électorale, d’inviter les responsables des organisations politiques qui ont combattu la réforme de 2010 aux côtés des organisations syndicales, et leurs candidats. Certains nous ont d’ailleurs déjà annoncé leur venue.

    Le meeting se déroulera en 3 temps :

    - Une première partie, introduite par une vidéo et suivie d’une table ronde, portera sur l’avenir des retraites avec en premier lieu la reconquête de l’ouverture du droit à 60 ans à taux plein.

    - La seconde partie portera sur la reconnaissance de la pénibilité. La CGT est très attachée à l’obtention d’avancées significatives qui permettraient à des travailleurs usés de bénéficier de départs anticipés avec des conditions associées leur garantissant l’accès à une retraite complète. La loi de 2010 n’apporte pas la réponse adéquate aux attentes de plusieurs dizaines de milliers de salariés qui ont largement passé la cinquantaine et se retrouvent dans l’impossibilité d’exercer une quelconque activité. Selon les chiffres de la Cnav qui viennent de nous être communiqués, seulement 997 pensions au titre de la pénibilité ont été attribuées entre le 1er juillet et le 31 décembre 2011 par la Cnav. J’en profite pour souligner que l’assimilation carrières longues et pénibilité semble plus que contestable. Toujours selon la Cnav, au moins 50 % de ces nouveaux retraités n’étaient pas éligibles au dispositif carrière longue. Cela ne peut que nous conforter dans notre conviction qu’il faut gagner un véritable dispositif pénibilité.

    - La troisième partie consistera en l’intervention du Secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault. Cette intervention portera naturellement sur les deux questions à l’ordre du jour, mais également sur l’actualité et ce que va être l’activité de la CGT ces prochaines semaines et ces prochains mois.

    Comme vous le constatez, nous avons réuni toutes les conditions pour que ce meeting fasse événement. Ainsi il sera retransmis en direct par Internet et d’ores et déjà, des initiatives sont arrêtées, dans les régions, les départements, dans des entreprises ou établissements pour des projections collectives.


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  • Cuba change le monde : La médecine cubaine a découvert le vaccin contre le cancer du poumon !

    Les américains veulent étouffer l’affaire


    Cuba 46

    La Havane. Mercredi 30 novembre 2011. CCN La nouvelle fait déjà grand bruit dans le monde médical occidental. Les américains sont fous de rage. Les chercheurs cubains annoncent que le CIMAVAX EGF, un vaccin cubain contre le cancer du poumon a prouvé son efficacité. Des millions de patients dans le monde vont pouvoir être sauvés. Selon la correspondante de CCN, la recherche cubaine accorde une priorité au combat contre le cancer.


    Le cancer du poumon est considéré comme l’un des cancers les plus graves, fréquents et mortels au monde. L’Organisation Mondiale de la Santé a fait savoir que cette maladie tue chaque année 5 millions de personnes, et que la tendance est à la hausse. On estime qu’en 2030 8 millions de personnes mourront par an de cette maladie.


    À Cuba, 20 000 personnes meurent chaque année de cancer du poumon. Elle est la principale cause de mort dans 12 des 15 provinces cubaines.


    Des chercheurs du Centre d’Immunologie moléculaire de La Havane ont mis au point le vaccin thérapeutique Cimavax EGF, qui est le résultat de 25 ans de recherche sur les maladies associées au tabagisme.


    Le docteur Gisela Gonzalez qui a dirigé l’équipe de chercheurs qui a créé le vaccin pense que grâce à ce médicament le cancer du poumon pourrait devenir une maladie chronique contrôlable, car le vaccin favorise la génération d’anticorps contre les protéines qui déclenchent la prolifération sans contrôle des cellules cancérigènes.


    Le vaccin est appliqué chez des patients souffrant de cancer du poumon très avancé (stade 3 et 4) qui n’ont pas de réponse positive à d’autres traitements comme la chimiothérapie et la radiothérapie. Il améliore de façon significative la qualité de la vie des patients en stade terminale.


    WikiStrike appelle la population a crée un comité citoyen pour faire tourner cette information et inonder le web pour contrer la menace des médias officiels qui veulent pratiquer encore une fois la politique de l'oreiller qui étouffe silencieusement, relayant ainsi la propagande mensongère des lobbys pharmaceutiques américains, eux et leurs matraquage à coups de vaccinations dont beaucoup propagent des maladies.


    Nous pouvons sauver des millions de vies.

    Le monde peut changer, ça ne dépend que de nous.

     

    Si vous lisez ceci, c'est que vous êtes la Résistance.


    Source :Caraibcreolenews

    SXM infos

    http://www.pcfbassin.fr


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