• Thierry Hainaut, victime de la CPAM

    Cela nous concerne tous. La mort de Thierry Hainaut met en avant les conditions de travail à la CPAM, proches de l'abattage. Un service public en passe d'être privatisé. AGISSONS !

    Voilà. triste nouvelle encore et encore. Le suicide de Thierry Hainaut à la CPAM de Beziers, une victime de plus à accrocher au tableau des chasseurs de profits. Tandis qu'à Montpellier Sarko tente de faire croire aux enseignants qu'ils doivent travailler plus pour gagner 500 euros de plus à la fin du mois, un homme jette l'éponge à la CPAM à quelques kilomètres de la capitale languedocienne.  Sarko le camelot estime que les enseignants seraient mieux payés s'ils étaient moins nombreux. Outre le fait que c'est une vérité de la Palisse, il y a la réalité. Quarante élèves par classe dans le privé, ça ne suffit pas ? Il faut des cheptels de 1000 bêtes dans chaque classe peut-être. Le prof. donnerait ses cours avec un porte-voix. L'école tournerait 24/24, en équipes qui feraient les trois huit. A la fin des cours, les plus faibles seraient piétinés par les plus forts. On appellerait ça la sélection naturelle. Ce serait marrant non ? Enfin, on en entend des vertes et des pas mûres comme dirait ma grand-mère. Se sacrifier ? pour qui pour quoi ? Pour avoir un peu plus de fric à la fin du mois ? Est-ce que votre vie  a un prix ?

    Enfin ! Pour la première fois, Sarko, hué, sifflé, bousculé par un millier de jeunes bayonnais, s'est réfugié dans un bar à Bayonne où il a été libéré par les CRS. Un coup de Hollande, il a décrété le président. Un peu comme Montebourg la veille qui décide que des jeunes alcoolisés ont été envoyés par Le Pen pour l'emmerder à la sortir de son resto du XVIème. Les raccourcis sont faciles mais ils ne convainquent que ceux qui les font. Sarko ne veut toujours pas admettre qu'on en a ras-le-bol de sa gueule. On n'a pas besoin d'être commandités par Hollande pour le ressentir. Coup de chapeau aux jeunes bayonnais qui ont su profiter d'une faille du service de sécurité du candidat Sarkozy. Les cars de mémés ne sont sans doute pas arrivés à temps pour faire la claque à leur champion imposé ! Le voilà tout maigre jeté en pâture au milieu du vrai peuple ! Wouaf  ! Ah ça change du yacht à Bolloré ! C'est plus caustique !

    Trève de plaisanterie, je vous parlais de Thierry Hainaut. Personne ne le connaissait avant qu'il se suicide. Plus que je ne pourrais en dire, voici la lettre qu'il a laissée, qu'il a envoyée à de nombreux employés de la CPAM, pour que son geste serve à quelque chose. Je vous la transmets, espérant qu'elle fera le tour du WEB. Pourquoi cela nous concerne ? Parce que la CPAM, après les nombreuses compressions et modifications est en passe d'être privatisée comme les autres services publics. Le geste de Thierry Hainaut, à quelques semaines des élections nous incite à une vigilance particulière. Nous devons choisir le candidat qui nous garantira un service public pour tous, et non pas pour les riches. Je vous engage aussi à lire les très nombreux commentaires déposés à la suite des articles du Midi Libre. Ce sont pour la plupart des témoignages de gens qui travaillent ou ont travaillé à la CPAM. Tous le même cri d'alarme !

     

    Béziers Suicide d'un agent de la CPAM : un mail bouleversant et accablant sa direction

    Midilibre.fr
    01/03/2012, 11 h 59 | Mis à jour le 01/03/2012, 14 h 45
     

    Voici des extraits du mail envoyé par Thierry Hainaut, employé de la CPAM de Béziers qui s'est suicidé par pendaison hier soir sur son lieu de travail. Avant son geste, il aurait adressé ce mail intitulé "Adieu..." vers 20h33 à sa direction, son entourage, ses collègues, et d'autres représentants de l'entreprise ou le député Elie Aboud. Voici des extraits de sa lettre :

    "Bonsoir,

    Nous sommes le 29 février 2012. Il est 20 heures 15. Si vous lisez ce mail, c'est que je vous ai quittés, définitivement. (...)

    J'ai tenu à vous informer de mon geste, car il est la conséquence directe de l'enfer psychologique que je vis au quotidien depuis 2 ans, que j'ai pourtant essayé de surmonter, de toutes mes forces, pour mon épouse et mes enfants, mais qu'aujourd'hui je n'arrive plus à assumer.

    Certes, en mettant fin ce soir à mes tortures et angoisses de chaque jour, je règle mon problème. Mais il était de mon devoir de faire en sorte que cela puisse servir (peut-être …) à toutes celles et à tous ceux qui pourraient être dans ma situation, pour leur éviter d'en arriver là où je suis. C'est la raison de ce message.

    Ma vie professionnelle m'a beaucoup gâté. Ayant commencé à travailler à la CPAM de Béziers en 1980 comme fichiste, j'ai eu la chance de pouvoir montrer que j'étais capable de faire des choses a priori intéressantes, puisque j'ai gravi un à un les échelons jusqu'au poste de cadre niveau 9 au bout de 29 ans de carrière.

    Et puis il y a eu cette fusion des CPAM de Béziers et de Montpellier, qui a fait que depuis deux ans, je me traîne misérablement dans ce qu'on appelle communément un "placard". Je ne peux plus supporter qu'on me laisse crever lentement sans même avoir pris la peine d'écouter mes appels au secours ni de m'expliquer pourquoi."

    Dans ces mots, il vise directement la direction de la CPAM en accusant :

    "de m'avoir mis dans un placard dès son arrivée, et de m'y avoir laissé pourrir en ne me confiant que quelques très rares tâches qui auraient pu être prises en charge par des cadres de "premier niveau" (...)

    de n'avoir rien fait pour au moins essayer de trouver une solution à ma situation, alors qu'il en était informé de ne même pas avoir lu les compte rendus de mes EAEA 2010 et 2011, et les lettres que j'ai remises en ces occasions en demandant qu'elles figurent à mon dossier personnel, alors que son attention avait été attirée sur mon état à plusieurs reprises par mon responsable hiérarchique direct. S'il les a lus et qu'il n'a rien fait, c'est encore plus grave."

    D'avoir ainsi pourri mes deux dernières années sans me laisser la moindre chance de survie J'ai été : tué professionnellement, détruit psychologiquement. Je croyais que le management consistait à travailler ensemble, en bonne intelligence, à déléguer, écouter, réunir, fédérer et valoriser les compétences de chacun. (...)

    J'ai essayé de tenir bon, mais jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, c'était devenu vraiment trop dur, et je vois bien que je n'arrive plus à donner le change, au travail, et dans ma famille. Je demande pardon à celles et ceux à qui je vais faire de la peine, et à qui je manquerai, au moins un peu. (...)

    Je pars sans haine vis-à-vis de qui que ce soit. J'ai seulement d'immenses regrets pour mon épouse et mes enfants de les abandonner. Je crois qu'ils avaient encore besoin de moi. Puissent-ils un jour me pardonner … 

    Je vous les confie, à vous, celles et ceux qui m'ont apprécié seulement pour ce que je pense avoir été : un homme droit, honnête et sincère, avec tous mes défauts et mes quelques qualités, mais avec des convictions, certes pas toujours dans le "politiquement correct", mais qui était capable de les assumer sans avoir à baisser les yeux. (...)

    Je m'appelais Thierry Hainaut, et j'aurais eu 52 ans le 31 mai 2012."

    http://dl.dropbox.com/u/55874639/M1FDBEZIERS_510.jpg

    http://o-pied-humide.over-blog.com


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  • http://s2.lemde.fr/image/2011/05/31/540x270/1529851_3_ade9_neuf-victimes-de-l-amiante-ont-ete-condamnees_e43044b87b718e78f3f8c38848bdb0f8.jpg

     

    Pas question de dévellopper ce soir.

     

    Neuf victimes de l'amiante ont été condamnées, jeudi 1er mars, par la cour d'appel de Douai (Nord) à rembourser une partie des indemnités qu'elles avaient perçues au titre de leurs maladies. Les montants, qui varient de 5 000 à 11 000 euros, étaient demandés par le Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante (FIVA).


    Trop de colère et d'indignation. Plutôt se réserver d'y revenir plus sereinement mais au moins autant fâché dans les heures qui viennent : 


    Nous sommes au delà des limites de l'ignominieux.

     

    A quand la demande aux survivants de la déportation l'exigence de rembourser leur pension parce qu'ils ont dépassé l'espérance de vie moyenne qui avait servit à établir les barêmes ?

     

    La Canaille attend aussi de voir les réactions politiques à ce qui est un scandale social humain juridique majeur.


    Pendant ce temps, Douais n'étant guère éloigné de Valencienne, Tapie Borloo Lagarade Sarkozy et consort dorment tranquille avec le tribunal arbitral du Crédit Lyonnais.


     

    Pendant ce temps toujours, Servier fait dans les génériques édulcorés après avoir repassé chimiquement les diabétiques avec ses molécules morticoles.


     

    Comment dire calmement sa colère en restant dans les clous ? 


     

    Le jour où l'impatience d'un malade ou d'un de ses proches lui fera prendre un forum d'un des supports des politiques en oeuvre pour un de ces campus gonflé à la sève de Charlton Heston; la presse théorisera sur la violence contagieuse sans regarder qui sont les vecteurs du virus.


    Sont-ce sur ces braises qu'ils ont décidé de souffler pour détourner d'autres colères qui grandissent ? La question mérite d'être posée.

     

    http://boymottard.files.wordpress.com/2010/03/balance-justice.jpg

    Par canaille le rouge


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  • Le candidat du Front de gauche, Serge Desbrosses, et sa suppléante Sylvie Lefèvre, sont venus à la rencontre des Autunois.  Photo J.-F. C. (CLP)

    Le candidat du Front de gauche, Serge Desbrosses, et sa suppléante Sylvie Lefèvre, sont venus à la rencontre des Autunois. Photo J.-F. C. (CLP)

     

    Mercredi soir, Serge Desbrosses, technicien territorial à la CUCM, candidat communiste du Front de gauche pour les prochaines élections législatives dans la 3 e circonscription de Saône-et-Loire et sa suppléante Sylvie Lefèvre, agent GrDF, sont venus à Autun, au quartier Saint-Blaise, rencontrer les militants du secteur pour discuter des grandes lignes du programme proposé par le Front de gauche.

    Pour cette première assemblée citoyenne dans l’Autunois, organisée sous la forme d’un café débat, le candidat a d’abord souhaité, a travers un large tour de table, connaître le ressenti et les attentes de la quinzaine de personnes présentes.

    Front de gauche : c’est l’humain d’abord

     

    Il a ensuite développé les valeurs qui sont chères au mouvement : partage des richesses et la lutte contre la précarité et l’insécurité sociale. « Il faut remettre l’humain au centre du débat ! C’est l’économie qui doit se plier aux besoins de l’humain, et non l’inverse », a-t-il prôné. Dans ses propos, le candidat a également pointé du doigt l’austérité « responsable de la récession » et la nécessaire reprise d’un contrôle public sur les banques.

    Il a conclu son intervention en développant les différents points du programme présenté par son mouvement.

    Front de gauche : c’est l’humain d’abord


     


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  • #article40, l’UMP jusqu’au bout du pire

    La Proposition de loi de M. Jean-Luc WARSMANN relative à la simplification du droit et à l’allègement des démarches administratives vient d’être adoptée par l’Assemblée Nationale. Son  article 40, très décrié par les syndicats, vise à se passer de l’accord du salarié en cas de modulation des horaires sur une longue période, sans variation de salaire. Il précise que la mise en place d’une répartition des horaires sur une période supérieure à la semaine et au plus égale à l’année ne constitue pas une modification du contrat de travail.

    Quel cynisme ahurissant ! Quelle négation des droits les plus élémentaires du salarié ! Comment peut-on cautionner une telle mesure qui constitue une entorse sans précédents aux droits des salariés en la présentant de surcroit comme un progrès, comme a l’impudence de le faire l’UMP  !? Inadmissible et scandaleux.  Candidats de gauche, allez vous l’abroger ?

    http://gauchedecombat.com/


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  • Un panel secret de grandes banques et de hedge funds se réunit sur la Grèce

    Les chacals entre eux…

    Face aux déboires de la Grèce, les spéculateurs s'organisent. Un panel secret, composé de représentants de 15 grandes banques, de hedge funds et d'autres sociétés d'investissement se réunit aujourd'hui pour décider de déclencher ou non les assurances contre un défaut du pays, affirme le Wall Street Journal.

    Cette réunion est organisée par l'institution supervisant le marché des Credit Default Swap (CDS), ces instruments financiers permettant de se couvrir contre la défaillance d'un Etat ou d'une entreprise. Les participants doivent définir si la nouvelle restructuration de la dette grecque équivaut à un défaut, ce qui entraînerait des paiements pour les détenteurs de CDS.

    Certains investisseurs se plaignent du manque de transparence de ce processus. Aucun intervenant extérieur n'est autorisé à participer à la réunion, et le panel n'aura pas à se justifier lorsqu'il rendra son verdict, attendu d'ici lundi.

    Il existe, en outre, un risque de conflit d'intérêt. Parmi les membres du comité secret, figurent des représentants de banques ayant acheté ou vendu des CDS, qui seront donc affectées par l'issue des discussions. Barclays, BNP Paribas et Deutsche Bank, par exemple, auraient à dédommager les investisseurs si la Grèce est considérée en défaut de paiement, explique le quotidien américain.

    Les montants en jeu ne sont pas mirobolants. Au total, les paiements entre les vendeurs et les acheteurs ne dépasseraient pas 3,2 milliards de dollars. Mais la décision pourrait se répercuter sur d'autres marchés obligataires européens, comme celui du Portugal, souligne le WSJ.

    http://www.capital.fr


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  • Nicolas Sarkozy, sous les huées, dans le petit Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), jeudi.

    Nicolas Sarkozy, sous les huées, dans le petit Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), jeudi.REUTERS/PHILIPPE WOJAZER

    Nicolas Sarkozy a été accueilli jeudi 1er mars à Bayonne sous les huées et insultes de centaines d'opposants, des incidents dont il a aussitôt rendu responsable François Hollande, accusé d'avoir "échauffé les esprits de la base" en "annonçant l'épuration" à la tête de l'Etat.

    En début d'après-midi, le président-candidat était attendu par des dizaines de jeunes opposants à son arrivée dans le quartier historique de la ville, lesquels ont commencé à le huer avant même sa descente de voiture. Les cris de "Sarko président des riches !", "Sarkozy dégage !", couvrait alors largement les "Sarkozy président" de partisans du chef de l'Etat, en moins grand nombre.

     

    "Bronca et incidents dans les rues de Bayonne", titrait ensuite Sudouest.fr jeudi après-midi, évoquant une "ambiance électrique". De nombreux journalistes sur place s'en sont fait l'écho sur Twitter. Ainsi le journaliste politique du Parisien Frédéric Gerschel :

     

    Au milieu d'une foule de partisans criant "Nicolas ! Nicolas !" et de nombreux opposants criant "Nicolas kampora !" ("Nicolas dégage !", en basque), le chef de l'Etat s'est très difficilement frayé un passage dans les rues étroites du petit Bayonne jusqu'au bar du Palais, rue d'Espagne, sous une pluie de petits bulletins de vote de Batera, un collectif réclamant une collectivité territoriale pour le Pays basque.

     

    M. Sarkozy est entré en urgence dans le bar vers 16 heures alors que des œufs étaient jetés sur la vitrine. Une foule compacte s'est formée devant le bar et des CRS ont été appelés en renfort pour permettre à M. Sarkozy de sortir de l'établissement.

    "HOLLANDE A ANNONCÉ L'ÉPURATION, ÇA ÉCHAUFFE LES ESPRITS"

    Le président est sorti du bar, protégé par les CRS, peu après 17 heures et  a mis en cause rapidement son rival socialiste dans ces premières déclarations à la presse : "Hollande a annoncé l'épuration, forcément, ça échauffe les esprits des gens de la base". Le 19 février, son rival socialiste l'avait accusé d'avoir mis en place "un Etat UMP", "un système" dans la police et la justice, en avertissant que les hauts fonctionnaires, "liés à ce système auront forcément à laisser la place à d'autres" s'il était élu à l'Elysée. L'UMP avait évoqué alors une "chasse aux sorcières".

    M.Sarkozy a encore ajouté :"Je suis désolé de voir que des militants socialistes, de M. Hollande, s'associent à des indépendantistes dans des manifestations de violences (...) si c'est ça leur conception de la démocratie, le débat doit vraiment s'engager car nous n'avons pas la même. Ce sont des comportements indignes d'un parti politique".

    Des paroles vives qui concluent une fort mauvaise semaine pour le candidat de l'UMP qui continue de courir derrière son principal rival dans les sondages.

    "NE JAMAIS CÉDER À LA POLÉMIQUE INUTILE"

    L'équipe du candidat socialiste a réagi rapidement jeudi en fin de journée aux attaques présidentielles. "François Hollande, toute son équipe, condamnent toute violence. Il peut toujours y avoir des provocateurs, mais il n'y avait aucun militant socialiste, évidemment, dans ces incidents, dans ces violences", a déclaré Manuel Valls, directeur de la communication de François Hollande, sur BFM-TV sans revenir sur l'expression "épuration".

    François Hollande a également répondu à son rival à la fin de son meeting de Lyon, jeudi soir. "Nous devrons être à la hauteur du rendez-vous de l'élection (...), ne jamais céder à la polémique inutile, à la violence verbale encore moins à la violence physique", a dit le candidat socialiste à l'Elysée ajoutant que "le seul droit que nous avons (...) est le droit de manifester, et aussi le devoir d'utiliser le bulletin de vote".

    http://www.lemonde.fr/

    l’épuration idéologique de Nicolas Sarkozy, c’est pour quand ?

    Alors qu’il semble acquis au moment où j’écris ces lignes que les militants socialistes ne sont pour rien dans les “débordements“¹ qui ont eu lieu à Bayonne, comme en atteste un journaliste de l’AFP présent, le candidat de la droite dure a donc décidé d’instrumentaliser sciemment un incident qui relève de la liberté d’expression,  en pratiquant l’outrance avec des termes particulièrement connotés, ce qu’il ne peut ignorer malgré son inculture notoire.

    “Hollande a annoncé l’épuration, forcément, ça échauffe les esprits des gens de la base”

    Bien qu’il ait probablement éprouvé la nécessité, en cet instant de tension compréhensible – surtout pour quelqu’un qui ne supporte guère d’être contredit comme l’histoire du “casse-toi pôv con” le prouve assez – de répondre à son adversaire socialiste à propos de la pique de “ l’Etat UMP“, parler d’épuration est une outrance qui dénote de la perte de ses nerfs. Évoquer sur l’instant des «comportements indignes d’un parti politique démocratique» relève d’une bien mauvaise foi après avoir laissé bien d’autres vilenies se commettre sans qu’il n’ait éprouvé le besoin de les condamner, comme les traditionnelles sorties pour le coup peu démocrates de Guéant, ou les emportements tyranniques de son conseiller et porte-plume favori .

    Aller jusqu’à demander de surcroît des excuses au candidat socialiste qui ne semble pas être, le pauvre (comme contestataire, on fait mieux..),  pour grand chose dans ces événements relève en outre au mieux de la maladie mentale troublée de paranoïa, au pire d’une volonté d’utiliser sciemment l’incident à son seul profit électoral.

    Et ça, c’est pas bien. C’est de la politique qui pue. Si Hollande et les socialistes sont devenus de dangereux conspirateurs qu’il s’agit de surveiller et de mettre hors d’état de nuire, que dire de nous autres, alors, gauchistes au Front haut ?!  L’UMP a-t-elle l’intention de rétablir exprès pour nous les camps en Sibérie ?

    Place au peuple !

    Source twitter GERSCHEL Frédéric ‏ @fgerschel

    Des manifestants brandissent une banderole anti #Sarkozy sur son passage #Bayonne pic.twitter.com/gCiVxZpL

    ¹ Comme les qualifie pudiquement la Presse, là où il n’y a à mes yeux que l’expression populaire d’une exaspération, une liberté d’expression nécessaire. Est-il devenu interdit, dans ce pays, de s’opposer ?


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  • Le petit chaperon étant rouge, il doit se jeter sur les loups et les manger.

       http://us.123rf.com/400wm/400/400/kjpargeter/kjpargeter0902/kjpargeter090200054/4311292-panier-d-39-oeufs-d-39-or.jpg   

    La cueillette est bonne, en moins de 24h00, nous avons ramené ceci dans notre panier à fric:


    - Un succès. Pour sa seconde opération de soutien aux banques, la Banque centrale européenne (BCE) a prêté 529,5 milliards d'euros à 800 établissements bancaires – soit encore plus que lors de sa première opération de refinancement à long terme (LTRO) du 21 décembre, qui s'élevait à 489 milliards.

    -Ce montant, prêté au taux avantageux de 1 % et pour une durée de trois ans, est globalement en phase avec les estimations des observateurs, qui tablaient sur un montant de 400 à 500 milliards. L'objectif du dispositif – enrayer la paralysie du système bancaire et éviter tout credit crunch (pénurie de crédits) – semble donc atteint.

    -Dette grecque : réunion en coulisse d'un groupe de banquiers et d'investisseurs

     

    -Un groupe de représentants de 15 grandes banques, fonds d'investissements et fonds spéculatifs se réunit jeudi 1er mars pour décider si la restructuration de la dette de la Grèce doit déclencher des paiements pour les détenteurs de titres dérivés, écrit mercredi le Wall Street Journal. Ces paiements peuvent représenter plusieurs milliards de dollars, alors qu'Athènes est proche d'un défaut de paiement.

    -Si on en croit diverses sources de la presse éco voila qui sont nos joyeux phlilanthropes : Bank of America / Merrill Lynch, Barclays, BNP Paribas, Credit Suisse, Deutsche Bank, Goldman Sachs, JPMorgan Chase Bank, Morgan Stanley, Société générale et UBS) et des fonds (BlueMountain Capital, Citadel LLC, D.E. Shaw Group, Elliott Management Corporation, Pacific Investment Management Co., LLC).

     

    Maintenant trions et remettons tout cela en ordre :

    http://www.web-agri.fr/ulf/TNM_Biblio/fiche_57727/Fiches_1782009_34_644.jpg  

    La banque centrale européenne vient de donner-quand on prête à 1% et que l'inflation est à 2, on ne prête pas, on donne - 1018.5 milliards d'€uros aux banques pour sortir de la crise de la dette créée par ces même banques. Montant à comparer aux 550 milliards d'Euros du budget 2011 de la France, plus de quatre fois les recettes fiscales totales nettes du pays : la BCE en accord avec les pilotes politique de l'UE (France Allemagne et satellites) donne l'équivalent de deux ans de budget, huit ans de nos recettes fiscales  à des vampires pour qu'ils puissent spéculer) .


    Ces 1018.8 milliards vont faire défaut aux finances publiques des états qui abondent la BCE d'ou les cures d'austérité, les privatisations qui profitent directement auxbénéficiaires des 1018 milliards


    Les gouvernements de ces mêmes états, en fonction de leur capacité à plus ou moins serrer le pressoir à peuple demande ou impose des sacrifices pour payer des déficits dont il est ainsi prouvé qu'ils sont manifestement artificiels : le déficit annoncé pour la France en 2009 et de 96.7milliards d'€ mais en 2011-12 le gouvernement qui exige sacrifice pour "combler ces déficits" est d'accord pour donner ces 1018.5 milliards aux banques. 

    http://bercy.blog.lemonde.fr/files/2010/07/7d4f1340dd41ba2253bc43709796ed6d.1278604947.jpg

    Continuons l'inventaire de notre panier :

    Parmi ces banques, les 15 premières présentées comme fonds d'investissement et spéculatifs disposant pour spéculer et investir de l'argent issue du travail des peuples vont décider pour savoir s'ils se servent de cette mannes offertes sur un plateau d'argent pour répondre à ce pour quoi elle est destinée officiellement ou plus certainement pour aller le faire fructifier sous d'autres cieux.

     

    La Canaille a gardé le dessus du panier pour la fin :


    Si les sociétés qui participent au comité sont connues, comme Goldman SachsGroup, Deutsche Bank et Morgan Stanley, les noms de leurs représentants ne sont pas rendus publics, de même que l'exposition de chaque firme ou personne à la dette grecque. L'argent en jeu dans les CDS grecs n'est pas énorme, et il ne devrait pas y avoir plus de 3,2 milliards de dollars de paiements nets entre les acheteurs et vendeurs de protections contre le défaut ou la restructuration de dette.

     

    ATHENES, 1er mars (Reuters) - Le parlement grec a adopté dans la nuit de mercredi à jeudi un projet de loi portant sur de nouvelles coupes dans le domaine de la santé réclamées par les créanciers internationaux en contrepartie d'un nouveau plan d'aide de 130 milliards d'euros. 

      

    Rédigé sous la pression de la troïka (Union européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne), le projet de loi a été approuvé par 213 députés contre 58. Dix-sept députés se sont abstenus.

      

    Le Parlement a adopté mardi soir un premier projet de loi portant sur de nouvelles coupes budgétaires dans les salaires et les retraites.

     

    Le texte impose une baisse de 22% du salaire minimum, fixé actuellement à 751 euros, et prévoit également un gel des salaires pour certaines catégories de salariés jusqu'à ce que le taux de chômage, qui atteint actuellement 21%, tombe en dessous des 10%. (Lefteris Papadimas, Marine Pennetier pour le service français)

     

    http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQ-vR_d_yZKcCdsg1aLJNatXWnm48ESiRDHCDeIGgGvgYHFNd-2b961jxV7

    Voila vous avez en main de quoi expliquer comment ils passent le peuple grec au pressoir pour en extirper tous le jus qui sert à gâver les coffres de la finance.

     

    Les Irlandais ont raison de vouloir s'y opposer. Et nous ?


    Nous, nous n'avons pas besoin de revoter mais nous devons exiger de TOUTES les forces politiques le respect du scrutin de 29 mai 2005. La France a émis un NON souverain qui doit s'imposer à tout les forfaits qu'ils soient dans la majorité d'hier ou celle de demain, qu'ils restent dans l'opposition ou qu'ils y arrivent.


    Tous les avoirs des banques de dépôts et d'investissement doivent être nationalisé ET gerer autrement pour dans un premier temps faire revenir les fonds transfusés aux banques par la BCE. Il faut sortir de cette structure dont le rôle est de légaliser le rackett.

     

    Vous savez aussi pourquoi le désespoir va inévitablement conduire à des explosions de colère. Si personne ne sait ce qui peut en sortir une chose est sûr, il faut commencer dès maintenant à réfléchir à comment s'opposer à un accompagnement par la force physique du diktat de la finance sur les peuples. La Grèce étant la tête de liste. Poserici et maintenant la question de la rupture d'avec ce système. L'avenir du capitalisme, c'est la poubelle. Et donc, d'abord virer tous ceux qui sont assis sur le couvercle cramponnés ou pas aux poigneés des urnes.

    http://us.123rf.com/400wm/400/400/danomyte/danomyte1101/danomyte110100013/8671748-petit-chaperon-rouge-kicking-le-loup-bon-pour-se-d-fendre.jpg

    Par canaille le rouge


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