• LES ESCROCS ANGLAIS NE SIGNENT PAS

    Les pays de l’Union européenne se mis d’accord. Ils ont tous reconnus l’urgence de la situation.

    Tous ? Non car un pays résiste encore et toujours à l’envahissante investigation. Les explications dans nos médias transis et sous influence, sont toujours les mêmes : la Grande-Bretagne est un électron libre, les Britanniques sont des solitaires, ils sont dedans mais uniquement quand ça les arrangent. Mais on les aime comme ça, parcequ’ils sont différents.

    Et puis , pas question de réduire à la portion congrue la City qui draine une bonne partie des capitaux mondiaux qui autrement iraient ailleurs. La City de Londres est une institution inaltérable, on ne pourrait pas même imaginer de taxer les transactions financières sur la base de 0,001 %, la taxe Tobin ne passera pas, qu’on se le dise, chocking. Alors, vous pensez, accepter ce nouveau pacte qui mettrait son tutelle l’ensemble des politiques économiques des états signataires reviendrait pour les Anglais à se couper une jambe.

    Toutes ces foutaises servent certainement à amuser la galerie, à gaver de miel une opinion peu regardante mais le diable comme on dit se cache dans les détails et les détails en Grande-Bretagne s’appellent les Paradis fiscaux. http://www.dailymotion.com/video/xl...

    Rien de ce qu’on nous a voulu nous faire croire sur la prétendue susceptibilité, le caractère bien trempé des sujets de sa Majesté, ou encore la soi-disant singularité anglaise n’est le reflet de la réalité. Car sous une sémantique honorable se cache le dictionnaire de la vulgarité, car la Grande Bretagne n’est pas qu’ un simple particularisme, la City n’est pas une institution flairant bon la respectabilité et la tradition, non ce pays est rien moins qu’un repère de brigands et la place financière respectée de tous une sorte de tripot où convergent la plupart des flux de blanchiment d’argent sale.

    Si Cameron n’a pas voulu signer le compromis ou traité ou accord comme on voudra bien l’appeler ce n’est pas tant qu’il tienne à une indépendance politique, c’est plutôt qu’il n’en avait pas le pouvoir. Car le pouvoir britannique n’appartient pas à la Reine, pas à la chambre des Lords, pas au gouvernement ni au premier ministre, pas même au peuple. Le pouvoir britannique appartient à la City qui est aussi indépendante du pouvoir légitime que Monaco est indépendant du pouvoir Français, que San Marin et le Vatican sont indépendants du pouvoir italien, que le Liechtenstein est indépendant des pouvoirs allemand et autrichien, que la Suisse est indépendante du pouvoir européen.

    La vrai raison du singularisme, de la puissance en sous-main, de cette pierre angulaire du business planétaire, c’est la City qui coagule grâce à ses satellites la création de richesse mondiale pour la refluidifier sous forme d’hémoglobine capitalistique destinée à l’enrichissement des oligarchies mondiales.

    Alors me direz-vous pourquoi la Grande-Bretagne resterait-elle dans la Communauté si ce n’est pour bénéficier de la prétendue protection communautaire ? Vous savez, on est plus forts à plusieurs, l’Europe qui protège et qui serait un contre-pouvoir aux Etat-Unis…blabla.

    Tout ça ne tient pas debout, la Grande-Bretagne est simplement membre de l’UE pour la même raison que la Suisse (secret bancaire) ou la Norvège (pétrole de la Mer du Nord) n’y sont pas, pour la raison que Monaco ou Andorre n’apparaissent pas dans le décompte des 27, pour la raison qui pousse les pires mafieux à aller à la messe le dimanche, par pûr intérêt.

    Ce qui peut marcher pour des petits pays qui préfèrent rester en dehors pour magouiller en toute quiétude, apparaitrait trop flagrant aux yeux des opinions internationales, car la Grande-Bretagne est un trop gros morceau d’Europre pour rester en dehors des institutions, alors elle préfère rester dedans pour mieux disperser les soupçons même si en réalité elle se trouve en dehors de la Communauté dès que sa solidarité est réellement mise à contribution. De plus, le fait que la respectable Grande-Bretagne soit la garante des territoires de fraude généralisée et de dépendances pratiques au business occulte permet à ceux-ci d’échapper aux listes noires ou grises censées répertorier les Paradis fiscaux.

    En fait ce qui se trouve dans la Communauté, c’est la Grande-Bretagne proprement-dite, mais surtout pas la City qui dicte le comportement du gouvernement dès lors que la menace d’une intrusion extérieure se fait jour.

    C’est exactement ce qui se passe en ce moment où les gouvernements européens s’ingénient à trouver des solutions miracles à une crise qui n’est pas du tout une crise des dettes souveraines comme on veut bien nous l’expliquer mais une conséquence ultime du pillage systématique des richesses par une pompe aspirante à l’échelle planétaire et dont le coeur opérationnel se trouve à Londres. La Grande-Bretagne c’est plus que les colonies de moutons des Shetlands ou de Cornouaille, c’est plus que les pintes de bières du Pays de Galles, la Grande-Bretagne, c’est la majorité des paradis fiscaux du monde, c’est Jersey, Guernesey, les iles Caïmans, Anguilla, Gibraltar, les îles Bermudes, Montserrat, les îles Turques et Caïques, les îles Vierges britanniques, l’ île de Man et j’en passe…

    Source Wikipédia : L’essayiste français Stéphane Denis écrit en 2008 dans le quotidien Le Figaro : « Si l’on tient comptes des services offerts (secret bancaire, absence de taxes, non-résidence, absence de réglementation), le plus grand paradis fiscal de la planète est la City de Londres. Elle a organisé à la fin des années 1950 la non-réglementation en accaparant le marché des eurodollars ; elle pratique le secret bancaire et l’absence de taxes pour les non résidents (…). Elle dispose de relais exotiques (Bermudes, Bahamas, Îles Vierges) battant pavillon britannique mais destinés à tromper sa propre réglementation. La Suisse, désignée comme le premier paradis fiscal avec le Luxembourg, peut, avec raison, faire remarquer qu’elle n’est qu’un coffre fort de famille, à côté de Londres. »

    Suite au désistement anglais, à ce cavalier seul qui pourrait passer pour une bravade de plus, les journaux insulaires jouent les veuves effarouchées, The Guardian s’attarde notamment sur l’isolement éventuel du Royaume-Uni vis-à-vis du reste de l’Europe estimant qu’avec cette décision, « Cameron met à plat 50 ans de politique étrangère ». Et le quotidien d’ajouter : « plus rien ne sera plus jamais comme avant ». De son côté, The Times, quotidien de centre droit, écrit à demi-mots que ce sont « les pays européens qui ont tourné le dos à David Cameron » plutôt que le contraire.

    Sur les raisons et les conséquences du veto de David Cameron, The Economist avance que les Anglais ne sont pas prêts à perdre de leur souveraineté au profit de l’Union Européenne. The Guardian note, lui, que cette décision de Londres a « forcé l’UE à créer de nouveaux arrangements intergouvernementaux ».

    Les Anglais tournent autour du pot, du pot de confiture bien évidemment, tout le monde sait la triste réalité, mais ne pipe mot. Le pire c’est que nos médias font de même estimant qu’il ne serait de l’intérêt de personne de révéler l’horreur absolue des mécanismes financiers continentaux qui subtilisent à l’împot et donc aux deniers publics ce qui ne serait qu’une juste rétribution. Car nos médias appartiennent à des multinationales qui profitent du système et ne veulent surtout pas ébranler l’échafaudage. Car les plus grands usurpateurs sont les aussi les plus grands annonceurs dont profitent nos propagandistes patentés.

    Alors on explique que les vrais coupables, ce sont les petits qui bénéficient de lois sociales trop laxistes, ce sont les smicards qui coûtent plus que les fourmis chinoises, ce sont les coûts du welfare, ce sont les 35 heures, la sécurité sociale, l’école publique. Alors on tranche dans le lard, on exploite la peur du lendemain, on badigeonne le futur de coupes budgétaires, de restrictions, d’augmentation du chômage, on crétinise le peuple pour mieux le contraindre et l’exploiter.

    http://provola.unblog.fr/2011/12/09/les-escrocs-anglais-ne-signent-pas/


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  • Administrateur de la CGT, Michel Doneddu répond à l’offensive contre les comités d’entreprise déclenchée après la publication du rapport de la Cour des comptes sur le CE de la RATP.


    DONEDDU-Michel.jpg La publication d’un rapport de la Cour des comptes sur le comité d’entreprise de la RATP donne lieu à une violente campagne de presse donnant à croire que les comités d’entreprise (CE) disposeraient et gaspilleraient d’énormes masses d’argent, 
et qu’il s’agirait là, comme l’écrit le Figaro, d’une 
« manne financière mise 
à disposition des syndicats ». Quelle est votre réaction?¶


    Michel Doneddu. Je m’inscris en faux contre l’idée que les financements des CE seraient une manne donnée aux syndicats. Les CE ont deux budgets. L’un, correspondant à 0,2 % de la masse salariale, représente le budget de fonctionnement du CE, et lui permet d’assurer son rôle de contrôle économique de l’entreprise. C’est avec ce budget que les élus du personnel peuvent notamment nommer des experts pour vérifier les comptes de l’entreprise, en cas de restructuration par exemple. Il y a depuis longtemps une campagne patronale visant à remettre en cause ce budget de fonctionnement, précisément pour porter atteinte à cette liberté des élus de faire appel à un expert.

     

    L’autre budget des CE finance leurs activités sociales, et il est aussi stigmatisé…


    CE-pages-vacances.jpg Michel Doneddu. Certains voudraient que ces activités rentrent dans le marché. C’est le sens de la campagne du Figaro affirmant que des CE ont des budgets trop importants, et qu’il n’est pas normal que cela soit géré par des élus des salariés. Sous-entendu, mieux vaudrait que cela soit géré directement par les employeurs qui feraient appel à des sociétés de prestataires de services. On abandonnerait alors toute notion de tourisme social, de droits aux colonies de vacances pour les enfants des salariés, etc. Rappelons que le financement des CE est un salaire socialisé qui n’est donc pas versé directement aux salariés, mais sous une forme collective. Il est tout de même normal que ce salaire socialisé soit géré par les représentants du personnel, et non par leur employeur.

     

    La gestion des CE souffre-t-elle d’un manque de contrôle? 
Pour éviter tout risque, 
faudrait-il, comme le réclame 
le PDG de la RATP, séparer budget de fonctionnement 
et budget social ?


    Michel Doneddu. Mais il y a déjà un devoir de séparation des deux budgets ! À l’inverse, nous avons eu des propositions de droite, visant à fondre ces budgets, en espérant qu’ainsi soit limitée la mise en œuvre des fonctions économiques du CE. Nous nous battons, à la CGT, pour maintenir ces deux budgets distincts. Pour les grands CE, nous nous prononçons en faveur de la mise en place d’un contrôle par un commissaire aux comptes. C’est d’ailleurs en discussion en ce moment avec les pouvoirs publics. Nous ne revendiquons donc pas un contrôle par la direction de l’entreprise : c’est aux salariés, pas au patron, de manifester, au moment des élections du CE, des choix d’orientation, de reconnaissance de la qualité de la gestion ou pas. Il faut absolument garantir l’indépendance des élus vis-à-vis de l’employeur, sinon leur rôle de contrôle économique n’est plus possible.

     

    La question du financement des syndicats est remise sur le tapis, en mettant en doute sa sincérité, sa légalité, en avançant des chiffres énormes (jusqu’à 4 milliards d’euros) d’argent qui tomberait de l’État dans la caisse des syndicats.


    Michel Doneddu. C’est totalement fantaisiste. La CGT a publié, le 2 novembre, ses comptes certifiés par un commissaire aux comptes. Il en ressort que les cotisations représentent 73 % de l’ensemble des recettes, et les recettes externes, 27 %. On a publié aussi le nombre de salariés employés à la confédération : sur 161 personnes, il y a 27 détachés de la fonction publique et de grandes entreprises publiques. Arrêtons de dire qu’il y a des milliers et des milliers de fonctionnaires qui font du syndicalisme et qui seraient mis à disposition par la fonction publique ! En revanche, on nous demande de siéger dans plus de 400 organismes, institutions, et nous n’avons aucun moyen pour faire ça. Tandis que la représentation du patronat dans ces instances, elle, se fait avec des salariés, des cadres ou dirigeants, payés par les entreprises et mis à disposition du Medef. Il y a une inégalité fondamentale dans le paritarisme, qui est passée complètement sous silence.


    animation-CE.jpg un salarié sur deux sans comité d’entreprise


    C’est une réalité jetée aux oubliettes par ceux qui se posent en défenseurs de la morale dans les comités d’entreprise : près d’un salarié sur deux (45 %) ne bénéficie pas du droit à un CE. Celui-ci est restreint, selon la loi, aux entreprises de plus de 50 salariés. « La question que nous posons, ce n’est pas de remettre en question les droits existants, en matière de budget d’activités sociales ou de fonctionnement, mais d’élargir le droit des CE à tous les salariés », souligne Michel Doneddu. Rien ne justifie que les travailleurs des PME de moins de 50 salariés ne bénéficient ni d’un droit de regard sur la marche de leur entreprise ni d’activités sociales. Lors de la réforme de la représentativité syndicale, en 2008, la CGT avait proposé la mise en place d’un « comité interentreprises », pour les PME et TPE, à l’échelle d’un site ou d’une branche, capable d’assurer une mutualisation des activités sociales et des fonctions économiques. 
Une proposition bloquée par la CGPME, 
relayée par les députés UMP.


    Entretien réalisé par 
Yves Housson

    source: humanite.fr (8 décembre 2011) 

    http://lherminerouge.over-blog.com


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  •   Tard dans la nuit, s'est achevé un "sommet européen de la dernière chance". Un de plus en faveur de l'Europe capitaliste, tout en effrayant les opinions publiques sur la fin de la terre annoncée.

         Il y avait aussi, dans l'esprit des amis du palais de l'Elysée, l'idée forte de mettre en valeur Nicolas Sarkozy, quel que soit l'issue des négociations entre les 27 de l'Union européenne.

         Curieusement, pourraient remarquer les naïfs, les mêmes qui ont tiré à boulets rouges sur le CE de la RATP dirigé par la CGT, encensent le président sortant de la République française. Pour ma part, je ne suis pas naïf et ne crois pas au hasard des choses. Il n'existe que deux camps: celui des exploiteurs et celui des exploités. Et ceux-ci ne vivent (souvent survivent) par leur seul travail ou l'épargne qu'ils en ont retirée, sans jamais avoir fricoté avec le ban et l'arrière ban des premiers.

     

         Alors voilà. Le conclave tenu à Bruxelles s'est achevé. Ils étaient venus à 27, unis comme larrons en foire, qu'ils soient de droite, sociaux-démocrates ou coalisés droite et sociaux démocrates au gouvernement. Ils en sont repartis à 27, toujours liés de la même façon, pour obéir à la dictature de l'argent et remplir les fouilles des spéculateurs, des affairistes et des escrocs, bref du capitalisme international.

     

         Et le soldat euro étranglé par la spéculation? Cette spéculation favorisée par les paradis fiscaux en plein coeur de l'Europe: Monaco pour les plus petits mais pas les moins efficaces; la Suisse, pour les plus établis, laquelle (par hasard?) est passé à travers les deux carnages mondiaux qui ont ensanglanté notre vieux continent. Sur cela, et les agences de notation, rien dans le communiqué final dont s'enorgueillit le locataire actuel de l'Elysée et tous ceux qui sont à sa solde?

         Pire, la Grande-Bretagne et quelques autres font bande à part tout en restant membres de l'Union européenne. Ah, sont-ils méchants ces Britishs, font mine de grogner les soutiens de la pensée unique en France. Sauf que le capitalisme a deux fers au chaud pour défendre ses intérêts: premièrement, une Europe des 17, autour de l'euro, dirigée par la droite allemande et secondée par Sarkozy et des confettis (du moins considérés comme tels) aux ordres d'Angela Merkel; deuxièmement, Londres, premier voltigeur des USA et de leur dollar roi en Europe, et sa City, plus grosse place financière internationale de brassage des capitaux de de l'argent sale.

     

         Alors, ont-ils sauvé le brave soldat euro? En tous les cas, au premier janvier 2012, les tarifs du gaz vont augmenter en France. Le Conseil d'Etat a acquiescé à la demande de GDF-Suez (lequel ne voulait pas de blocage des prix pour les dividendes de ses actionnaires) et des opérateurs concurrents (lesquels ne voulaient pas plus de blocage des prix pour entrer dans le marché du gaz en France). Et pourquoi le Conseil d'Etat, l'instance suprême administrative bien de chez nous, a-t-il agi ainsi contre les intérêts des usagers toujours bien de chez nous? Parce qu'il est obligé de transcrire dans le droit français les dispositions de Bruxelles sur la concurrence libre et non faussée.

         Vous avez dit souveraineté nationale?

         Ma réponse est celle-ci. et j'espère que vous la partagerez.

    luttes002

    http://le-blog-de-roger-colombier.over-blog.com/


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  • Cuba change le monde : La médecine cubaine a découvert le vaccin contre le cancer du poumon !

    Les américains veulent étouffer l’affaire


    Cuba 46

    La Havane. Mercredi 30 novembre 2011. CCN La nouvelle fait déjà grand bruit dans le monde médical occidental. Les américains sont fous de rage. Les chercheurs cubains annoncent que le CIMAVAX EGF, un vaccin cubain contre le cancer du poumon a prouvé son efficacité. Des millions de patients dans le monde vont pouvoir être sauvés. Selon la correspondante de CCN, la recherche cubaine accorde une priorité au combat contre le cancer.


    Le cancer du poumon est considéré comme l’un des cancers les plus graves, fréquents et mortels au monde. L’Organisation Mondiale de la Santé a fait savoir que cette maladie tue chaque année 5 millions de personnes, et que la tendance est à la hausse. On estime qu’en 2030 8 millions de personnes mourront par an de cette maladie.


    À Cuba, 20 000 personnes meurent chaque année de cancer du poumon. Elle est la principale cause de mort dans 12 des 15 provinces cubaines.


    Des chercheurs du Centre d’Immunologie moléculaire de La Havane ont mis au point le vaccin thérapeutique Cimavax EGF, qui est le résultat de 25 ans de recherche sur les maladies associées au tabagisme.


    Le docteur Gisela Gonzalez qui a dirigé l’équipe de chercheurs qui a créé le vaccin pense que grâce à ce médicament le cancer du poumon pourrait devenir une maladie chronique contrôlable, car le vaccin favorise la génération d’anticorps contre les protéines qui déclenchent la prolifération sans contrôle des cellules cancérigènes.


    Le vaccin est appliqué chez des patients souffrant de cancer du poumon très avancé (stade 3 et 4) qui n’ont pas de réponse positive à d’autres traitements comme la chimiothérapie et la radiothérapie. Il améliore de façon significative la qualité de la vie des patients en stade terminale.


    WikiStrike appelle la population a crée un comité citoyen pour faire tourner cette information et inonder le web pour contrer la menace des médias officiels qui veulent pratiquer encore une fois la politique de l'oreiller qui étouffe silencieusement, relayant ainsi la propagande mensongère des lobbys pharmaceutiques américains, eux et leurs matraquage à coups de vaccinations dont beaucoup propagent des maladies.


    Nous pouvons sauver des millions de vies.

    Le monde peut changer, ça ne dépend que de nous.

     

    Si vous lisez ceci, c'est que vous êtes la Résistance.


    Source :Caraibcreolenews

    SXM infos

    http://www.pcfbassin.fr


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  • 8 décembre 1991 chute de l’URSS, vive la liberté! pour qui ?

    8 décembre 1991 chute de l’URSS, vive la liberté ! pour qui ?

    Vous vous souvenez de cette date ? On en parle peu dans les médias, donc rien pour vous aider à vous en souvenir. J’ai enfin trouvé un article dans le Courrier Picard (et rien dans Wikipedia).

    Le 8 décembre 1991, le président russe Boris Eltsine et ses homologues d’Ukraine et du Bélarus signent l’acte de décès de l’Union soviétique: l’empire communiste aura duré quelque 70 ans et sa disparition marque la fin d’un ordre mondial basé sur la rivalité URSS-USA.

    Tout le monde était joyeux et se réjouissait de la liberté retrouvée sur tout le globe, enfin. Pas moi.

    Moi je pensais depuis la chute du mur que tous les gens qui avaient des protections sociales allaient tout perdre.

    A ce jour les Russes ont perdu 20 ans d’espérance de vie en 20 ans. À ce jour ils n’ont toujours pas la démocratie.

    Je me souviens que l’animateur de musique classique sur France-Inter parlait souvent de cette liberté. J’ai même un jour écrit un message sur le site de France-Inter l’informant qu’il n’était pas là pour nous parler politique mais uniquement de musique classique. Il s’est arrêté. Sans doute que d’autres auditeurs en ont eu marre comme moi.

    Enfin donc la liberté. Plus de guerre froide que nous vivions depuis 1946, la planète pouvait communiquer d’un bout à l’autre sans restriction… ah non : pas en Birmanie, pas en Corée du Nord, pas en Chine, pas dans les dictatures de droite d’Amérique du Sud (qui sont devenues démocratie récemment, pas toutes).

    Si j’écris ce billet qui vous semble sans trop d’intérêt pour l’instant c’est pour vous faire comprendre que la liberté est celle des marchés. La libéralisation de commercer à travers le monde, de faire fabriquer à des prix sans concurrence en Asie (bientôt en Afrique, l’Asie devenant « trop cher »). Et « grâce » à cette liberté nous pouvons consommer tant que nous le voulons. Mais le pouvons nous ?

    Grâce à cette liberté les capitaux peuvent jouer avec nous, nos gouvernants sont à genoux devant ce pouvoir de l’argent, grâce à cette liberté nous voyons chaque jour nos protections sociales s’envolées l’une après l’autre.

    Tant qu’il y avait 2 camps, nous avons pu vivre les Trente Glorieuses, garder et améliorer notre redistribution. Les gouvernants savaient que nous avions d’autres exemples… maintenant qu’il n’y a plus aucune concurrence politique, libre au libéralisme de sévir sur toute la planète au dépend des peuples.

    La liberté est de quel côté ? et la réduction de la liberté de quel autre ?

    http://www.penseelibre.fr/


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  • Assemblée nationale XIIIe législature Session ordinaire de 2011-2012

    Valérie Pécresse voulait financer des gilets pare-balles avec 2 millions d’euros destinés au relogement d’urgence...

    On n’arrive pas à y croire !!!

    Compte rendu intégral

    Deuxième séance du vendredi 2 décembre 2011

    Mme la présidente. Je suis saisie d’un amendement n° 439 portant article additionnel après l’article 23.
    La parole est à Mme la ministre.

    Mme Valérie Pécresse, ministre. Il s’agit de soutenir les communes pour l’acquisition de gilets pare-balles destinés à équiper les polices municipales.
    Il est donc proposé d’élargir les missions du fonds d’amorçage pour l’équipement des communes au titre du procès-verbal électronique institué l’année dernière et doté de 7,5 millions d’euros.

    M. Jean-Pierre Brard. Quel rapport entre le procès-verbal électronique et les gilets pare- balles ?

    Mme Valérie Pécresse, ministre. Cette dotation sera complétée par 2 millions d’euros prélevés sur les excédents du fonds d’aide au relogement d’urgence.

    Mme la présidente. Quel est l’avis de la commission ?

    M. Gilles Carrez, rapporteur général. Je ne suis pas favorable à cet amendement, madame la ministre. On financerait ces gilets pare-balles en prélevant 2 millions d’euros sur le fonds pour le relogement d’urgence. Franchement, ce n’est pas possible.
    Je sais bien que le FARU a un excédent, que l’on a d’ailleurs déjà utilisé pour abonder la DGF. Mais aller prélever de l’argent destiné au relogement d’urgence pour financer des gilets pare-balles, même si ce sont ceux des polices municipales, non !

    Mme la présidente. La parole est à Mme la ministre.

    Mme Valérie Pécresse, ministre. Le fait est que les 5 millions d’euros prélevés sur le FARU ne seront pas dépensés d’ici la fin du mois. Nous pensons qu’ils seraient mieux utilisés dans le cadre de l’acquisition des gilets pare-balles. Ces crédits nous ont été demandés par les communes.
    Vous savez combien il est difficile...

    M. Gilles Carrez, rapporteur général. Qu’ils les trouvent sur les crédits ad hoc.

    Mme Valérie Pécresse, ministre. Monsieur le rapporteur général, pour moi, en tant que ministre du budget, chaque euro doit être dépensé. Voilà, c’est tout.

    Mme la présidente. La parole est à M. Jean-Pierre Brard.

    M. Jean-Pierre Brard. Cette proposition est invraisemblable. Je ne sais pas lequel de vos conseillers a eu cette idée, madame la ministre, mais si nous décernions comme le Canard enchaîné des «  Noix d’honneur », il y aurait droit ! Vis-à-vis de l’opinion, vis-à-vis des associations, troquer des crédits destinés au relogement d’urgence contre des gilets pare- balles...
    Si encore, madame la ministre, vous aviez proposé, compte tenu de la situation dramatique des SDF, de troquer une partie des crédits pour le relogement d’urgence contre des couvertures chauffantes, j’aurais compris. Mais contre des gilets pare-balles, non ! Le ridicule a ses limites, même si je sais comme vous tous que, depuis Mme de Sévigné, il ne tue plus, hélas !

    Mme la présidente. La parole est à Mme la ministre.

    Mme Valérie Pécresse, ministre. Comme l’heure est tardive et que les députés ont le droit de rentrer chez eux pour le week-end – même si les ministres, dont la ministre du budget, devront être présents au Sénat, puisqu’il siègera demain et dimanche –,...

    M. Jean-Pierre Brard. Vous avez toute notre compassion, madame la ministre.

    Mme Valérie Pécresse, ministre. ...et compte tenu du souci que vous exprimez de ne pas toucher aux excédents, qui ne seront pas dépensés, du fonds d’aide au relogement d’urgence, je vous propose de rectifier l’amendement et de simplement élargir les missions du fonds d’amorçage pour l’équipement des communes au titre du procès-verbal électronique institué l’année dernière et doté de 7,5 millions d’euros, sous plafond du fonds d’amorçage du procès- verbal électronique.

    Mme la présidente. L’amendement n° 439 est donc rectifié. Le 2° est supprimé, et le 3° devient le 2°.

    Ref : http://www.assemblee-nationale.fr/1...


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  • EDF : Ca y’est, l’arnaque est en marche !

    Soyez au Courant


    Et bien, c’a y est, c’est voté...

    Et voila, dernier acte, le tour de passe-passe est joué gagnant dans une indifférence quasiment générale. Les français vont pouvoir payer plus cher leur électricité pour alimenter encore un peu plus les actionnaires !

    Bonne lecture !

    PS : ATTENTION vis à vis des fameux nouveaux compteurs, maintenant c’est individuellement qu’il faudra résister pour ne rien signer !!!

    AUJOURD’HUI DÉBUT ET FIN DE LA SESSION PARLEMENTAIRE AU SÉNAT POUR PASSER LE PROJET DE LOI NOME et les Nouveaux Compteurs EDF !

    DANS QUELQUES JOURS CE NE SERA PLUS UN PROJET MAIS UNE VÉRITABLE LOI SCÉLÉRATE AVEC APPLICATION AU 1er JANVIER 2012.

    QUAND NOS FACTURES ET CELLES DE NOS AMIS AUGMENTERONT ON NE POURRA PLUS DIRE QUE L’ON NE SAVAIT PAS.

    A DIFFUSER LARGEMENT ÉVIDEMMENT !

    APRÈS FRANCE TÉLÉCOM, LA POSTE, LA SNCF, ETC... EDF

    Pour les fameux Compteurs qui devraient être installés bientôt et qui devraient nous être facturés au prix très très Fort (vers les 300 € ) , et qui, de surcroît, ne seraient pas fiables : il ne faudra rien signer.

    On ne peut pas refuser à EDF d’accéder aux Compteurs, et de les changer : par contre comme nous n’avons rien demandé, nous n’avons aucune Obligation de Signer quelque Document que ce soit, et, du moment que nous n’aurons rien signé, EDF ne pourra pas nous obliger à payer ces Compteurs….

    Attention aux Signatures : aucune, même pour la Réception de Travaux, etc.

    LES TARIFS D’ÉLECTRICITÉ VONT AUGMENTER POUR PERMETTRE LA CONCURRENCE ! À TERME, L’USAGER PEUT S’ATTENDRE À DES HAUSSES SUBSTANTIELLES DE SA FACTURE, COMME CELA S’EST DÉJÀ PRODUIT POUR LE GAZ.

    NE LAISSONS PAS FAIRE !

    C’est la Loi Nome, soit la Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité, concoctée par le Gouvernement.

    Le principe en est simple : constatant que la Concurrence ne fonctionne pas (plus de 96 % des Français restent Fidèles à l’Opérateur Historique (EDF), le Gouvernement a décidé de la créer… artificiellement.

    La Loi étant passée dans une relative indifférence, à partir du 1er Janvier 2011, EDF aura obligation de revendre à ses Concurrents jusqu’à 25 % de sa Production d’Electricité.

    Un Véritable hold-up !

    Les Fournisseurs d‘Electricité vont se voir offrir un quart de la Production, que les Français ont déjà payé avec leur Facture, pour qu’ils puissent réaliser des Profits, au seul bénéfice de leurs Actionnaires.

    C’est une première que d’obliger une Entreprise, dans le Monde de la "Concurrence libre et non faussée", à céder une partie de ses Atouts à des Concurrents qui produisent peu ou pas du tout d’électricité. Si vous êtes scandalisé, diffusez au moins ce message !

    Une fois livré à la Concurrence et surtout au " Privé " ce sera trop tard.

    Le Prix de l’Electricité sera fixé par des Groupes Privés qui en fait seront des Filiales d’un Seul et Unique Groupe ! Vous n’y croyez pas ?

    Alors remettez vous dans le contexte de nos chères Autoroutes Françaises que nous, nos Parents et Grands Parents avons payé avec nos impôts et qui ont été Vendues et Bradées à de Grands Groupes Privés …

    Cela profite à qui ? Et le Prix à payer pour y circuler ? N’est-ce pas Scandaleux ?

    Mais c’est trop tard, car ce Réseau Routier n’appartient plus en totalité à l’Etat ! Et pour le reste ce sera pareil !

    Aujourd’hui le service public coûte cher, mais ce n’est rien face à ce qui nous attend si nous le bradons à des Groupes Privés !

    Faites Circuler sans Modération autour de vous ce Message, surtout n’hésitez pas !!

    URL de cet article 15336
    http://www.legrandsoir.info/edf-ca-y-est-l-arnaque-est-en-marche.html

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  • Quelques problèmes de « l’accord Paris-Berlin » expliqués à des nuls par une nulle par Danielle Bleitrach

     

    Bleitrach 65

    Légende: l’opéra de Wagner, l’or du Rhin


     

    Il est évident que tous les appels à sauver l’euro, toutes les unanimités de la classe politique autour de la nécessaire rigueur et la manière plus ou moins juste à travers laquelle il faudrait plumer la volaille le citoyen de base, sont simples artifices pour nous faire avaler l’injustifiable. Il suffit de réfléchir aux problèmes que posent tous les petits arrangements entre la France et l’Allemagne depuis des mois, leur caractère ubuesque.  Le tout sans aborder le fond à savoir la nature systémique d’une crise qui n’est pas que financière mais qui est lié à l’accumulation du capital devenu mortifère et sénile. Pourtant les mécanismes financiers par lequel on tente de mettre le grand comateux sous oxygène sont intéressants parce qu’ils démontrent à chaque coup leur incapacité à sortir de l’agonie.

     

    1) Comment augmenter les profits bancaires en recommençant les petits arrangements autour de « l’endettement sans douleur ».

     

    Premier point, dès août 2007, il était aisé de comprendre en quoi les manipulations financières non seulement engendraient une véritable thrombose du crédit mais comment celle-ci allait être déplacée vers les Etats. Jusqu’à ce jour la crise avait été déplacée du centre vers la périphérie mais là c’était le cœur du système qui craquait. Si les Etats-Unis bien mal en point tenaient encore le dollar et donc la possibilité d’un certain jeu d’investissement, l’Europe qui n’avait que la ressource des remèdes néo-libéraux constitutionnellement avec l’Allemagne gardien du temple de l’orthodoxie néo-libérale n’avait même plus cette capacité d’action.  C’est dans ce contexte là qu’il faut apprécier tous les “sommets” de sauvetage de l’Euro et les exploits de notre zorro national. Pour cela prenons deux points étroitement liés, le premier est celui de ce qu’est le Fonds de stabilité censé assurer le crédit de l’euro auprès des investisseurs privés, “le marché”, le second étant le rôle de la BCE.

     

    a) Le fonds de stabilité devenu MES

     

    Le fonds de stabilité devenu mécanisme Européen de stabilité MES reste au centre. L’intituler Mécanisme est particulièrement approprié si l’on considère qu’il ne s’agit pas d’un fond réel mais d’un mécanisme de démultiplication du crédit. Un mécanisme qui a pour base : plus d’endettement contre du profit financier. Tous les sommets pour le mettre en place ont toujours abouti à un arrangement  gagnant- gagnant entre banques et Etats. En fait il ne  fait que reproduire tous les vices de la “titrisation” et des usines à gaz par lesquelles a été obtenu un endettement « sans douleur » et un profit financier pourri mais sans contrôle qui nous a mené à cette crise financière.

     

    Premier fait la capacité du fonds est démultiplié comme dans le cas des subprimes, pour une capacité d’intervention réelle disponible de 250 milliards d’euros est reconnu officiellement le chiffre de 440 milliards et on garantit 1000 milliards sur lesquels on recommence à emprunter. Les dettes des pays en difficulté sont alors comme jadis celles des ménages emprunteurs incapables de rembourser titritisées dans l’endettement de ceux que l’on considère comme solvables. Là on entre dans les mécanismes de levage, on va jusqu’à perdre la traçabilité des dettes, avec des SVP intervenant comme rehausseur de crédit, les mécanismes de levage qui financeraient auprès du privé qui revendraient les dettes à la BCE.

     

    b) Manipulations et pyramides

     

    Ce n’est pas loin de la pyramide chère à Madoff et c’est le grand vecteur de la spéculation, avec de plus en plus souvent la menace de l’arrêt de la chaîne et un nouvel appel aux Etats. Mais c’est là que le système est particulièrement tordu. La gestion de ce machin est soumise à l’épée de Damoclès des agences de notation  qui jugent des pays qui garantissent la dotation. Plus les dits pays (dont la France) étendent leur champ d’investissement  (prêts, recapitalisation, rachats de titre) plus leur notation est mise en danger et avec eux la garantie des obligations que le fonds est censé émettre.

     

    Parce qu’on vous raconte que tout cela n’est que jeu quasiment comptable et que l’avantage du système est qu’il ne donne rien tout en sauvant les pays mais le défaut de paiement est toujours bien présent et se traduit en spéculations, rumeurs du marché et augmentation du coût des prêts en fonction des alarmes et des jugements des agences de notation. Est-ce un hasard si SP a recommencé à agiter la menace à la veille du nouveau Conseil ?

     

    c) Nécessité de la souveraineté nationale

     

    Ce qu’il faut bien comprendre c’est que le transfert des dettes privées sur les Etats s’est désormais accompagné du système de manipulation comptable qui a conduit à l’effondrement de la dette privée en 2007-2008. Il suffit de suivre le jargon financier pour retrouver les mêmes termes, « crédits default swaps », « véhicules », « structures ad hoc », tout ce jargon signifiant que l’on recourt aux mêmes méthodes pourrir les conditions de l’endettement global en masquant les remboursements impossibles dans une accroissement général de l’endettement dont le privé est maître. Et pour cela on construit des pyramides financières sur lesquelles on ajoute des échelons de plus.

     

    Il n’ya que deux solutions si l’on veut en finir avec ce système, le premier serait en stricte orthodoxie financière de faire racheter la dette de chaque pays par ses résidents, faire appel à l’épargne nationale. La seconde serait de refuser de continuer à rembourser des dettes conçues dans un tel système. Si la seconde solution à ma préférence, il faut voir que même la première passe par une reconquête de la souveraineté nationale.

     

    2) La logique serait donc de modifier le traité européen dans le sens du respect des souverainetés nationales

     

    C’est exactement le contraire qui est proposé. Depuis des mois une scène de ménage tient lieu de gouvernance, celui qui roule le plus les mécaniques est celui qui cède à tous les coups.

     

    Que veut Sarkozy : l’enjeu pour lui est la possibilité pour la BCE de jouer un plus grand rôle… au Lieu de revendiquer la souveraineté nationale il veut que la BCE joue le rôle que la Banque de France jouait jadis avant les modifications de 1973, c’est-à-dire une capacité à battre monnaie et à avoir au moins les mêmes prérogatives que la FED. Il ne peut même pas en faire état réellement en France parce que cela correspond de fait à une nouvelle perte de souveraineté, résultat il s’est fait le Hérault de l’exigence allemande la règle d’or ou la sanction automatique si le budget dépasse le déficit de 3% prévu par les accords de Maastricht. Ce qui est pour la France et d’autres pays non seulement une perte de souveraineté mais le plus sûr chemin vers la récession, donc l’impossibilité de faire face à la dette.

     

    Pour ce nouvel abandon de souveraineté Sarkozy a déjà lâché des points importants, la révision du traité sans consultation populaire, l’automatisme des sanctions et même sur la cour européenne de justice sans rien avoir obtenu en échange. Et le conseil européen qui se tient aujourd’hui et demain à Bruxelles nous dira si d’abandons en abandons nous sommes encore en république ou si nous sommes passés à un autre système. Sarkozy accepte tout pour un rôle accru de la BCE qui selon lui permettrait de rompre avec le caractère délétère du mécanisme que nous venons d’analyser sur le fonds de stabilité en autorisant la BCE à avoir au moins le même pouvoir que la FED des Etats-Unis. L’Allemagne elle a quelque objectifs sur lesquels elle tient bon, elle veut que l’on poursuive dans l’indépendance de la BCE, elle veut contrôler les déficits des autres pays mais qu’il n’y ait aucun contrôle sur ses excédents, or l’un et l’autre sont liés. Elle veut une zone euro mais sans outil de gouvernance de la dite zone euro autre que le libre renard dans le libre poulailler et elle veut une règle d’or sur les déficits tout en continuant à faire échapper ses excédents à tout contrôle.

     

    Il faut être très attentif à ce qui va encore être lâché au nom de toujours plus d’intégration européenne, par exemple un droit de veto allemand au sein du Fonds de stabilité (devenu Mécanisme Européen de stabilité MES) comparable à celui des Etats-Unis au sein du FMI et contre lequel protestent nombre de pays émergents dont la Chine, et il faut bien voir la perte de souveraineté de tous les pays dont la France pris entre FMI et BCE.

     

    La nulle que je suis est au bord de l’explosion quand elle entends la dramatisation, le ton faux cul de nos élites sur le thème « il faut sauver le soldat euro » et que je sais que tout cela va se terminer par le malheur, le chagrin de millions d’individus à qui on fait avaler n’importe quoi, il me prend l’envie de saisir la fourche de 1793 et d’aller foutre dehors cette bande de faux experts et vrais escrocs…

     

    Danielle Bleitrach


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  • Canaille 101De tout temps la réaction c'est désolée de voir le suffrage universel en danger


     

     

    C'est l'ami J-François qui attire l'attention non pas sur les scrutés mais sur les scrutateurs.


     Sont expert donc ils savent et ils savent quoi? Ce qu'ils veulent faire savoir.

     

    Mais comme beaucoup de gens surchargés de travail, c'est que la demande est grande et qu’il faut fournir des outils à canaliser les pulsions populaires, ils sont contraints d'aller à l'essentiel et donc travaillent sur des série en « % » pas sur des chiffres totaux.

    Il existe des chercheurs qui refusent de s'inscrire dans cette logique. Quand ils ne sont pas ignorés ils ont droits aux micros et caméra pour passer entre 2h37 et 3h04 du matin sur une chaîne payante.

     

    La canaille avait pour sa part pointé la tendance:

     

    Si dans la citée Lénine d'une ville ouvrière désindustrialisée  le « FN » fais 20% et le PCF 10 c'est en soit une info à donner. Mais si cette répartition des voix se fait avec 95% de la population inscrite sur les liste et 75% de votant ce n'est pas la même chose que de constater que 48% des électeurs potentiels sont inscrits et que la moitié de eux ci sont aller voter.

     

    Car alors le fait majeur n'est pas le score du « FN » et l'effondrement du PCF mais l'absence de réponses politique mobilisatrice qui éloigne de l'expression de la citoyenneté.

     

    C'est ce qui permet d'agiter le fantasme de la classe ouvrière engluée dans les fil de l'araignée brune.

     

    Et c'est cela que JF met en évidence ) partir d'un suivi concret à partir de l'énoncé du problème. sauf que l'analyse des chiffres le conduit à une autre conclusion que La Canaille partage:

     

    « Depuis le choc du 21 avril 2002, plus personne ne sous-estime le pouvoir d'attraction du Front national dans l'électorat populaire. Son haut niveau aux cantonales de mars (...) est souligné par tous les observateurs. » (1)


    Ci-après, les chiffres officiels des élections cantonales de mars 2011 et ceux des précédentes cantonales (2004) pour les mêmes cantons. Prenez le temps de les observer, ce ne sera pas long.


    20.053.956 électrices et électeurs étaient inscrit en 2004 ; en 2011, ils sont 21.295.938, soit 1.241.982 électrices et électeurs inscrits de plus.


    7.237.016 s'étaient abstenus (36,09 %) en 2004 ; 11.856.841 se sont abstenus en 2011 (55,68 %) : 4.619.825 électrices et électeurs de plus s'abstiennent de voter.


    1.490.315 électrices et électeurs avaient voté pour le FN en 2004 ; en 2011, ils ne sont plus que 1.379.902 : le FN perd 110.413 électrices et électeurs...

     

    Ce qui saute aux yeux, le "haut niveau" ignoré par les "observateurs", c'est la progression de l'abstention.


    Pourquoi cette « cécité » ?


    Parce qu'ils savent que les progrès de l'abstention n'expriment pas un rejet de la politique, mais le constat de l'absence de différence fondamentale entre les politiques de gauche et celles de droite, mais l'expérience que le vote « Non » des Françaises et des Français au Traité constitutionnel européen, le 29 mai 2005, a été balayé par un coup d'État parlementaire qu'aucun parti politique n'a dénoncé comme tel...

     

    Alors que les Grecs viennent d'être interdits de référendum, l'agitation pour que les Françaises et les Français se précipitent aux urnes, choisir entre la peste et le choléra, est remarquable.

     

    Au moment où les élites dirigeantes refusent de tenir compte des volontés populaires exprimées par le vote, qui peut s'étonner que les peuples comprennent que ce n'est pas avec les urnes qu'ils reprendront la main ?

    CQFD

    http://canaille-le-rouge.over-blog.com


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  • arton2540-08c33 Le Parti du travail de Belgique et le PC luxembourgeois ensemble pour la nationalisation de la sidérurgie

    Communiqué repris par http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

    Gilbert Simonelli et Ali Ruckert pour le parti communiste luxembourgeois (KPL) et Hubert Hedebouw et Daniel Limbouil pour le PTB ont présenté une déclaration commune de leurs partis à la presse ce mardi matin à Esch-sur-Alzette (Luxembourg).

     

    Un jour avant la grève d’avertissement dans la sidérurgie, qui a lieu le 7 décembre 2011 dans les usines d’ArcelorMittal en Belgique, au Luxembourg et dans d’autres pays de l’Union européenne, le Parti communiste luxembourgeois (KPL) et le Parti du Travail de Belgique (PTB) se sont rencontrés ce 6 décembre à Esch-sur-Alzette, afin de témoigner leur solidarité avec les travailleurs et leurs syndicats dans leur lutte pour le maintien des sites de production et des places de travail.

     

    Ils introduisent leur communiqué commun par ces mots : « Qu’on en finisse avec le démontage. Pour la distribution de la production sur les différents sites. Pour de nouveaux investissements et la nationalisation de la sidérurgie ! »

     

    « La fermeture, respectivement  «fermeture provisoire», annoncée par Mittal, de plusieurs usines de production sur plusieurs sites en Belgique, France, Espagne, Allemagne et au Luxembourg, dont la phase liquide de Cockerill à Liège et un haut-fourneau à Florange (France), ainsi que l’arrêt «provisoire» de l’usine de Schifflange et d’un laminoir à Rodange, montrent clairement que les capitalistes procèdent sans scrupules quand il s’agit de maximiser les prix et leur profit par la réduction des capacités de production, par des rationalisations et des fermeture d’usines.

     

    Malgré les milliards d’euros de bénéfice engrangés par ArcelorMittal les années passées, les états capitalistes accompagnent le démontage des usines sidérurgiques de cadeaux massifs. ArcelorMittal n’a pas payé un cent d’impôts sur le bénéfice en Belgique, et au Luxembourg l’état va jusqu’à payer une grande partie des salaires de centaines de travailleurs sidérurgistes de la «Cellule de reclassement», pendant que des millions d’euros affluent dans les poches de la famille de milliardaires Mittal et d’une minorité de gros actionnaires.

     

    Le KPL et le PTB constatent que cette évolution va dans la mauvaise direction et menace l’existence des usines, ainsi que de milliers d’emplois et de familles.

     

    Ils appellent les travailleurs de la sidérurgie et leurs familles, ainsi que toute la population des régions concernées, de s’engager afin que…

     

    • soit mis un terme aux fermetures d’unités de production et au démontage de places de travail,

     

    • en cas de baisse conjoncturelle du carnet des commandes, la production soit repartie sur les divers sites de production,

     

    • soient effectués de nouveaux investissements dans la modernisation et le développement des usines,

     

    • la nationalisation de la sidérurgie soit mise à l’ordre du jour.

     

    Parti Communiste Luxembourgeois (KPL)

    Parti du Travail de Belgique (PTB)

     

    Esch-sur-Alzette, le 6 décembre 2011


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