• akropoli-11febr12


    Sur les expressions de solidarité avec le peuple Grec



    Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

     



    Récemment, des manifestations ont été organisées dans de nombreux pays à travers le monde sous couvert de mots d'ordre de « solidarité avec la Grèce » et « nous sommes tous des Grecs ». La solidarité ouvrière et populaire constituent des armes puissantes dans la lutte des peuples. Mais les travailleurs doivent lutter contre toute tentative visant à les tromper.

    Quelle est la Grèce qui a besoin de solidarité ? La Grèce des capitalistes, qui cherche à obtenir de nouveaux prêts de l'UE et du FMI afin de consolider la profitabilité de leur capital, de renforcer leurs positions vis-à-vis du peuple, ou la Grèce de la classe ouvrière et des couches populaires, qui souffre des conséquences de la classe capitaliste, dont ils ne sont pour rien responsables ?

    Dans la plupart de ces initiatives, cette question est restée floue. Et c'est le cas parce qu'il y a une volonté chez certaines forces (essentiellement de la social-démocratie, des opportunistes du Parti de la gauche européenne et des « Verts ») d'utiliser de façon vague le mot d'ordre de « solidarité avec le peuple Grec » pour se dédouaner du soutien qu'ils ont apporté dans le passé au Traité de Maastricht et aux autres traités européens, à l'UE du capital même, réactionnaire et qui ne peut aucunement être « démocratisée » comme ils le prétendent toujours.

    Par ailleurs, il existe une tentative d'utiliser la question de la Grèce dans le cadre des rivalités inter-impérialistes, à l'intérieur et à l'extérieur de l'UE.

    Oui, les travailleurs Grecs attendent la solidarité des travailleurs en Europe et du monde entier !

    Mais la solidarité avec leurs luttes, leurs grèves, leurs revendications militantes, le KKE, et le mouvement syndical sur des positions de classe, le PAME, à l'avant-garde de la lutte et non une vague « solidarité », qui ne vise qu'à perpétuer l'exploitation capitaliste et à écraser les travailleurs.

    Sur cette question, le Bureau de presse du Comité central du KKE a rendu la déclaration suivante :

    « Le KKE adresse un message à tous les travailleurs d'Europe. Il n'est pas nécessaire de « devenir Grecs » pour être solidaire du peuple Grec.

    Nous vous appelons à suivre la même voie, celle de la lutte pour les droits de la classe ouvrière et des couches populaires afin de mettre en échec et de renverser notre ennemi commun, la dictature des monopoles, de l'UE, des partis qui les servent.

    Leur renversement dans chaque pays ou dans un certain nombre de pays, la socialisation des monopoles, le retrait de l'UE, de l'OTAN, avec pouvoir populaire et ouvrier seraient la plus grande contribution à apporter à la lutte des peuples d'Europe et du monde entier.

    Le mot d'ordre le plus actuel que jamais reste : « Prolétaires de tous pays, unissez-vous ! »


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  •                                   AKEL-copie-1.jpg

     A 300 kilomètres des côtes syriennes vient de se produire un tremblement de terre diplomatique : La république de Chypre vient de signer un accord de défense avec Israël.

    Les faits : Le premier ministre israélien a été reçu en visite officielle par le président de la République Chypriote Christofias et un accord de défense a été signé entre les deux pays qui permet à l’armée israélienne d’utiliser des bases en République Chypriote et de mettre ses capacités militaires à la disposition de la petite république insulaire.

    Voici donc un pays membre de l’Union Européenne (depuis 2004) mais, ce qui est rare au sein de l’UE, non membre de l’OTAN, dirigé par un parti communiste, qui fait alliance avec un des gouvernements israéliens les plus à droite que ce pays ait connu.

    Ce bouleversement est une réponse des deux nouveaux alliés à la politique d’un tiers : La Turquie.

     

    Chypre : œil du cyclone en méditerranée orientale


    Du point de vue du droit international, la république de Chypre est souveraine sur la totalité de l’ile et la partie envahie et occupée militairement par la Turquie depuis 1974 est simplement considérée comme échappant temporairement à l’administration de la République. La tentative turque de créer une république indépendante sur la partie Nord n’a eu aucune suite sur le plan international. Les actions de la Turquie depuis 1974 : occupation militaire d’un territoire étranger (40 000 hommes), colonisation (installation de plus de 300 000 colons venus d’Anatolie installés sur les terres des chypriotes grecs chassés), nettoyage ethnique (expulsion de leurs terres et de leurs maisons de tous les chypriotes grecs vivant au Nord) ont été condamnées par toutes les instances internationales mais la Turquie n’en a eu cure pensant que le temps travaillait pour elle.

    Jusqu’à ces dernières années cet abcès turc n’avait eu aucune conséquence sur la qualité des relations entre Israël et la Turquie. Ces relations se sont progressivement dégradées. Le parti islamiste au pouvoir en Turquie a d’abord pris une position anti-israélienne sur la question palestinienne, position spectaculaire qui s’est manifestée par le soutien gouvernemental à la Première flottille pour la paix. Spectaculaire mais pas plus puisque la Turquie n’a pas soutenu la seconde flottille pour la paix et que les menaces de faire forcer le blocus maritime de Gaza par la marine de guerre turque sont restées verbales. Il s’en est suivi une certaine dégradation des rapports entre les deux pays et tout en continuant à acheter du matériel militaire en Israël la Turquie a suspendu l’accès des ses bases aériennes à l’armée de l’air israélienne qui avait l’habitude d’utiliser le vaste ciel turc pour son entrainement.

    Plus profondément Israël a constaté au cours de l’année 2011 que la Turquie était très active pour occuper une place importante dans le processus de transformation des régimes arabes et manifestait une volonté nouvelle d’influence dans le monde arabe dans un style qui évoque inévitablement l’empire ottoman. Les tournées triomphales d’Erdogan en Tunisie, en Libye et en Egypte ont favorisé une action commerciale importante des patrons turcs dans tout le monde arabe.

    Cette évolution était suffisante pour refroidir les relations entre les deux pays mais ce qui vient de se passer est une riposte israélienne de grande ampleur qui brouille complètement le jeu diplomatique régional.

    Israël met son armée à la disposition d’une petite république dont une partie du territoire est occupé illégalement par l’armée turque.

    La raison économique de ce renversement est connue : il s’agit de la présence confirmée d’importants gisements de pétrole et de gaz sous-marin dans les eaux de la Méditerranée entre Chypre Israël et le Liban

    La carte jointe donne quelques indications sur les périmètres de recherche attribués et les zones délimitées.

    Pour Chypre comme pour Israël et le Liban l’exploitation de ces richesses constitue une transformation complète de leur position géostratégique : sortir d’une totale dépendance énergétique et représente donc un enjeu politique de première grandeur. Conscients de leur intérêt commun, Chypre et Israël ont signé un accord bilatéral de délimitation des eaux. Bien qu’Israël ne soit pas signataire de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, cet accord respecte les règles établies par cette Convention ce qui lui confère une validité internationale.

    Cet accord a rendu la Turquie, qui est elle aussi dépendante en matière pétrolière et gazière, furieuse. S’en tenant à sa position de force sur la question de Chypre Nord , la Turquie s’est donc mis à revendiquer le droit d’exploiter les richesses sous-marines autour de Chypre Nord et pour bien montrer sa détermination a menacé de détruire militairement les installations pétrolières chypriotes programmées. Par son attitude belliqueuse elle a poussé Chypre dans les bras d’Israël.

    Les réactions diplomatiques à cet évènement de première grandeur sont pour l’instant peu nombreuses ce qui démontre simplement l’extrême complexité de la situation et le casse-tête général que ce soit pour l’OTAN : laisser la Turquie « faire des bêtises » et agresser son tout petit voisin sans défense ?, pour l’Union Européenne : soutenir un membre contre les menaces d’un candidat à l’adhésion ? , pour la Grande-Bretagne qui dispose depuis 1960 date de l’indépendance de Chypre de deux grandes bases aériennes extra-territoriales sur le sol de Chypre qui sont l’équivalent de deux porte-avions dans cette zone troublée : rester neutre ?, pour le bloc atlantique : se fâcher avec la Turquie qui collabore par ailleurs si activement à la « guerre civile » en Syrie, pour l’ONU, une ONU si expéditive et si peu respectueuse du droit dans d’autres cas, qui n’a jamais trouvé les moyens de régler la question chypriote qui est claire sur le plan du droit mais bloquée par la force par la Turquie depuis presque 40 ans ?

    Dernière touche de complexité : le gouvernement syrien a lui aussi, comme l’a fait également le gouvernement libanais manifesté de l’intérêt pour les ressources sous-marines au large de ses côtes.

     

    LA BOITE DE PANDORE EST OUVERTE !

     

     

    Cette carte sommaire fait apparaitre les zones maritimes convoitées par les pays riverains

     

    Les parties quadrillées en blanc sont sous souveraineté chypriote, la zone israélienne délimitée par le traité avec Chypre est marquée GAS POCKETS, la zone mauve au Nord est revendiquée par la Turquie au mépris du droit international puisque la Turquie n’est pas souveraine sur Chypre Nord et qu’il faudrait un traité avec la République Chypriote pour que soit partagée cette zone mauve.

     

    COMAGUER

     

    http://comaguer.over-blog.com


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  • Inhumain, infernal et inacceptable!

    Voilà où conduit l'accord Sarkzy-Merkel

     

     Une vie infernale pour la classe ouvrière, pour l’ensemble des travailleurs, voilà ce que réserve le « front noir » de la coalition gouvernementale, de la Troïka et de la ploutocratie.

     

    Leur accord sur les mesures qui ont été annoncées n’est que le début, préfigurant de mesures bien pire encore, qu’ils vont mettre en place avec leur nouveau accord d’ici juin 2012. Par Nicolas Maury.

     

    1 – Salaires :

     

    - Diminution du salaire minimum de 22% ( Convention collective de travail/ CCT ; accords professionnels et sectoriels);
    - Diminution supplémentaire du salaire minimum pour tout nouvel embauché de 10%, en plus de la diminution de 22%, à savoir une baisse de 32% ;
    - Suppression des conventions de branche ;
    - Gel des salaires jusqu’en 2015 ;
    - Les emplois à temps plein peuvent être transformés en emploi à temps partiel, sur décision du patron ;
    - Les augmentations automatiques de salaire basées sur l’ancienneté sont suspendues tant que le chômage ne descendra pas en-dessous de 10% ; de fait elles sont abandonnées ;
    - Les conventions collectives auront une durée maximale de 3 ans ;
    - Toutes les conventions collectives qui s’appliquent aujourd’hui expireront une année après l’adoption du nouveau mémorandum ;
    - Révision de la nouvelle CCT d’ici la fin juillet afin de s’aligner sur le salaire minimum des pays concurrents (Portugal, Turquie, Europe centrale et du sud-est) ;
    - Suppression du recours unilatéral à l’arbitrage de commissions paritaires;

     

    2 – Retraites – contributions sociales :

     

    - Diminution des pensions de 300 millions d’euros par an. Les nouvelles baisses toucheront à la fois les pensions de base et complémentaires ;
    - De nouvelles baisses dans les retraites de base de plusieurs fonds de pension qui vont s’appliquer rétrospectivement à partir du 1er janvier 2012 ;
    - Fusion de tous les fonds de pension complémentaires d’ici juin 2012 ; (mise sur pied d’une étude qui conduira à de nouvelles coupes dans les pensions complémentaires et des primes de départ à la retraite.)
    - Baisse de 2% des cotisations sociales patronales avec suppression des cotisations pour l’Organisme du logement ouvrier et des allocations sociales. Ces organisations vont fermer leur portes ;
    - Nouvelle baisse des cotisations que les patrons vont payer pour l’IKA (le plus grand fonds de pension des travailleurs du privé) à partir du 1er janvier 2013, de 3% ;

     

    3 – Employés du secteur public, des anciennes entreprises et banques publiques

     

    - La suppression des emplois stables dans les anciennes entreprises et banques publiques et baisse des salaires ;
    - Nouveaux licenciements de 15 000 fonctionnaires en 2012, à travers le dispositif de la « réserve de main d’oeuvre » ;
    - Réduction du nombre de travailleurs du secteur public, travaillant avec des contrats temporaires, par le non-renouvellement des contrats ;
    - Coupes de 636 millions d’euros des salaires des employés du secteur public payés selon une échelle de salaires spécifique d’ici la fin juillet 2012 ;
    - Nouvelles coupes dans les salaires du secteur public par la révision de l’échelle des salaires ;
    - Suppression de 150 000 postes de fonctionnaires d’ici 2015, et non-remplacement de 4 fonctionnaires sur 5 ;
    - Diminution du nombre général de nouvelles recrues dans les académies (armée, police) qui garantissait un emploi automatique dans le secteur public ;
    - Fermeture d’organisation et d’entités publiques d’ici juin 2012 ;

     

    4 – Nouvelles mesures en 2012 :

     

    - Réduction des dépenses dans le secteur de la santé de 1,1 milliards d’euros ;
    - Coupes dans une série d’allocations sociales, en adoptant des critères de revenu ;
    - Baisse des allocations pour les familles avec plus de 3 enfants ;
    - Baisse des dépenses de fonctionnement et de consommation de l’État de 300 millions d’euros ;
    - Coupes dans plusieurs entités sous contrôle des ministères de l’Éducation et de la Culture de 200 millions d’euros ;
    - Réduction des dépenses sur les heures supplémentaires pour les médecins dans les hôpitaux, de 50 millions d’euros ;
    - Diminution du budget des Programmes d’investissement public de 400 millions d’euros ;
    - Baisse des dépenses sur les équipements militaires pour la défense du pays

     

    Un nouveau système fiscal en juin 2012 qui supprimera une série d’exemptions fiscales qui reste au bénéfice de certaines catégories de travailleurs. D’importantes exonérations fiscales seront concédées au grand capital .


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  •  Hallal(i) dans les médiasFranchement, quelque chose ne va pas bien dans notre système médiatique et dans le fonctionnement politique hexagonal. Il doit y a voir un bidule de cassé dans les rouages de la machine à appréhender, à restituer et à traiter les informations.

     Il a donc suffit que le Front National répande une rumeur dont il est pourtant facile de vérifier le caractère mensonger pour que toute la presse française et jusqu’à nos politiques au plus haut niveau se retrouvent malgré tout en ébullition… Il aurait pourtant suffi de réfuter les fondements de cette information (exclusivement destinée à nuire et à reprendre la main dans les médias) par un simple communiqué de manière purement rationnelle ¹. Le FN serait-il donc devenu à présent le maître du temps électoral ? Serait-ce lui qui dicte nos thèmes de campagne ?

     Me trouver pour seul exemple devant cette incroyable scène, pleine de ridicule, dans laquelle une tête à claques qui ne passerait pas le seuil de ma porte dans la vie réelle, se retrouve en pivot d’une une émission de grande écoute comme l’est Mots Croisés hier soir en dit assez long sur l’état déliquescent de notre démocratie. Aurait-on eu droit au même type de polèmique pour la viande kasher, dont on se fout tout aussi royalement  ?

     Alors comme cela, dès que Madame Le Pen éructe quoi que ce soit, pète ou rote, la machine médiatique se retrouve aux ordres de cette puanteur là ? Alors qu’on l’a trouvée étrangement muette quand l’un de leurs confrères s’est vu, fait inédit, interdire d’exercer son métier, contrevenant ainsi à la liberté de la Presse ? Mais où va-t-on ? On aurait aimé voir le Figaro, le Nouvel Obs ou le Monde plus diserts sur cette honte plus légitime là…

     Le discours pitoyable de ces gens là, ces fachos à la petite semaine qui se réfugient soudainement derrière des arguments relevant de la défense animale, alors qu’ils sont pour le rétablissement de la peine de mort, et respectent bien moins les êtres humains que les bêtes d’abattage, en dit assez long sur leur malhonnêteté pour qu’il ne soit davantage besoin de les encourager à aller encore et toujours plus loin dans l’ignominie et la stigmatisation de la différence.

     Pendant qu’on parle de cela, on ne parle pas d’autre chose de, me semble-t-il, beaucoup plus essentiel. Que fait le Front National par exemple pour lutter contre le chômage, à part la solution simpliste de renvoyer tous les étrangers dans leur pays, même quand ils n’ont plus rien à y faire ?

     Que fait le front national pour lutter contre la pauvreté, à part distinguer encore et toujours entre les pauvres méritants, les pauvres blancs et les pauvres qui leur serait d’une couleur ou d ‘une religion indigeste, impropres selon leurs critères à la solidarité nationale ?

     Mesdames et Messieurs des médias, politiques de bas étage qui courrez derrière ces vessies là, je ne vous félicite pas.

       ¹… à moins que comme beaucoup d’ adeptes de Madame Le Pen, on ne pratique la théorie du complot et de la propagande islamophobe, sur lesquels les arguments rationnels n’ont aucune prise, ayant affaire là à une forme de pathologie, à traiter comme telle.

    http://gauchedecombat.com/2012/02/21/hallali-dans-les-medias/


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  • train.-jpg.jpg

     

         Attention, dans le département du Nord, un député UMP peut en cacher un autre! Mais que les trains m'excusent, je n'avais pas d'autre image pour mon propos du jour.

         Mais, c'est à cette réalité qu'a été confrontée une professeur agrégée d'allemand dans ce département.

     

         Sur deux pages, en février 2011, elle avait déploré très vivement, auprès du député UMP de sa circonscription, le saccage en règle de l'Education nationale par la politique décidée à l'Elysée. Et d'une plume acide (mais justifiée pour ma part), elle avait aussi écrit: "j'en ai assez de perdre une journée de salaire (...) pour entendre dire après coup par un trou de c.. gouvernemental quelconque que la rue ne gagnera pas".

         Boum, 15 jours d'exclusion. Le député UMP a passé le courrier à madame la rectrice de l'académie de Lille, parce que "député et aussi père et qu'il ne voudrait pas que des enfants subissent un enseignement venant d'un professeur capable d'écrire un tel torrent de grossièretés". Pauvre chou et sacré délateur tout de même que ce député UMP. Ni une ni deux, même si le rectorat reconnaît que le professeur est confirmé, prodigue des cours efficaces, "bien servi par ses qualités de germaniste", on ne met pas en cause "en cause le président de la République, le ministre de l'Education nationale et le rectorat en des termes particulièrement grossiers et offensants" (putain de bordel, non ça c'est de moi, je n'ai pas de lettres).

     

         C'est le journal Nord Eclair du 17 février 2012 qui publie cette information, sous le titre: "Peut-on faire part de ses états d'âme à son député sans risque de sanction?"

         Ben, si, en tant que prof, vous écrivez une lettre à l'eau de rose sur les bienfaits du gouvernement des riches et du patronat, peut-être obtiendrez-vous les palmes académiques. Dans le cas contraire, c'est la guillotine. Point à la ligne.

         L'enseignante a écrit au président UMP de l'Assemblée nationale qui l'a renvoyée à ses chères études (après ses 15 jours passés au mitard, na!).

         La professeur agrégée d'allemand, à Gondecourt dans le Nord, a contesté sa sanction pour "excès de pouvoir" devant le Tribunal administratif. Son avocat insiste sur la loi qui "garantit la liberté d'opinion aux fonctionnaires", et que ce courrier destiné à un député "n'avait aucunement vocation à être transmis". Et l'avocat d'ajouter : "(...) Le député étant censé agir en représentant du citoyen et non à son encontre".


         La prof d'allemand attend le délibéré du tribunal. Or, début janvier 2012, elle a reçu une carte de voeux type de monsieur le député en question, lui assurant: "c'est en vous écoutant que je peux faire bouger les choses. (...) N'hésitez jamais à me faire part de vos idées et vos préoccupations". Ne riez pas, c'est vrai!

        Bon, Dans le département du Nord, il y avait Christian Vanneste, député UMP qui n'aime pas les homosexuels. Il y a également un autre député UMP qui déteste que l'on critique son patron, celui qui est à l'Elysée et qui se conçoit en nouveau père du peuple de France. Ce député-là s'appelle Sébastien Huyghe, le second dans son palais: Nicolas Sarkozy. Citoyens démocrates du Nord, au printemps de cette année, rappelez-vous en.

    http://le-blog-de-roger-colombier.over-blog.com


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  • 77 fermetures de postes et 19 ouvertures dans les écoles de Saône-et-Loire selon les syndicats

    77 fermetures de postes et 19 ouvertures dans les écoles de Saône-et-Loire

     

    Le Comité départemental de l’Education nationale (CDEN) convoqué par le Préfet de Saône-et-Loire s’est tenu en réunion de repli ce lundi 20 février 2012.

    Selon les syndicats de Saône-et-Loire et concernant le 1er dégré, dans les écoles maternelles, élémentaires et primaires du département, on compterait au final 77,75 fermetures de postes et 19 ouvertures pour un total de 36 classes fermées et 16 ouvertes . Sur les estimations déjà établies, l’inspecteur d’académie, François Bourguignon qui communiquera mercredi sur les chiffres, serait revenu sur deux ouvertures de plus qu’au départ: à Simandre et à Mâcon (Camille Claudel). Cinq postes pourraient être récupérés sur la marge de manoeuvre qui lui reste : on évoque le RPI de Chapaize, menacé, une classe à Autun sachant qu’une délégation de Mervans a été reçue ce matin et qu’il pourrait éventuellement céder sur ce dossier.

    Le président du Conseil Général, Arnaud Montebourg a dénoncé la politique du ministère de l’Education Nationale et la» déstruction volontaire de l’outil éducatif». Les représentants des personnels (UNSA EDUCATION, FSU, SGEN CFDT, auxquels s’est associée la FCPE) ont lu une déclaration unitaire unique dénonçant également les conditions qui seront celles de la rentrée prochaine 2012-2013.


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  • La crise est celle du système capitaliste même et non celle de la dette comme l'affirment plusieurs forces bourgeoises et opportunistes. La crise capitaliste est l'occasion et le prétexte pour imposer maintenant des mesures qui étaient prévues à l'avance et sont nécessaires à la compétitivité et à la profitabilité des monopoles Européens

     

    Grèce : Les mythes sur la crise et la réponse du KKE et du mouvement syndical de classe

    On ne vient pas de découvrir ce massacre des acquis de la classe ouvrière et des couches populaires acté par le mémorandum du 12 février 2012 tout comme par le premier Mémorandum (2010) et le Programme à moyen terme, il était écrit depuis le Traité de Maastricht jusqu'à la « Stratégie Euro 2020 » dont ont convenu l'ensemble des gouvernements de l'UE avant la crise. La crise est celle du système capitaliste même et non celle de la dette comme l'affirment plusieurs forces bourgeoises et opportunistes. La crise capitaliste est l'occasion et le prétexte pour imposer maintenant des mesures qui étaient prévues à l'avance et sont nécessaires à la compétitivité et à la profitabilité des monopoles Européens. Ce sont des mesures réactionnaires qui ont comme objectif immédiat de créer une force de travail bon marché et de pousser à la faillite toute une série de PME. Sans transformations radicales au niveau de l'économie et du pouvoir, tant que les monopoles capitalistes seront partout dominants au sein de l'UE il ne pourra y avoir de solution dans les intérêts du peuple, comme on le retrouve chez certaines conceptions de forces opportunistes, tel SYNAPSISMOS et les forces du Parti de la gauche européenne (PGE). Les divers fonds soi-disant dans les intérêts du peuple, l'utopique humanisation de la BCE, les divers emprunts qui seront financés par le peuple à travers les Euro-bonds ou par la re-négociation proposée par le PGE ou par le partage de la dette entre une partie supposée légitime et une autre odieuse, ce qui signifie que le peuple aurait encore à la payer.

    De tels propositions gestionnaires vont dans le sens de la profitabilité capitaliste et contre les intérêts du peuple, elles doivent être rejetées.

    La réponse du KKE et du mouvement syndical de classe

    Il en est désormais de la responsabilité du peuple. Il nous faut empêcher le pire. A cette fin, l'objectif fondamental du mouvement populaire doit être le renversement du capitalisme. La seule issue est le pouvoir populaire de la classe ouvrière avec retrait de l'UE et annulation unilatérale de la dette. Il n'y a pas d'autre solution dans les intérêts du peuple.

    Dans le déroulement d'une lutte de classe qui s'intensifie, la chute du gouvernement et les élections seront un point d'appui dans la lutte de classe, à condition que l'on s'en serve comme d'une arme pour produire une rupture encore plus importante dans ce système politique. Désormais, la question pour le peuple et pour chaque travailleur, pour les chômeurs, les travailleurs indépendants, les pauvres paysans, les jeunes et les femmes des couches populaires, pour chaque individu ce n'est pas juste de se libérer des partis de la ploutocratie, mais de soutenir le KKE. C'est seulement de cette façon qu'il pourra y avoir vraie rupture dans le fond.

    Tout autre option politique ne les effraie pas, ne leur rend pas la vie plus difficile, mais rend plus facile l'adoption d'une solution politique qui va rapidement se matérialiser pour continuer le massacre du peuple. Cela facilitera la promotion de nouvelles forces de réserve dans le système politique bourgeois, probablement de nouveaux partis ou alliances politiques, qui chercheront à berner de la manière la plus efficace le peuple. Seule l'alliance avec le KKE peut servir les intérêts du peuple, car une ligne politique dans les intérêts du peuple ne peut exister que sous le pouvoir populaire. Mais cela n'est pas suffisant ; aujourd'hui, les travailleurs ne doivent pas seulement se considérer comme de simples électeurs. Ils doivent être actifs, contribuer au travail syndical sur une base quotidienne, aux comités de lutte sur les lieux de travail, aux comités populaires sur chaque problème qui se pose au peuple afin que l'offensive anti-populaire rencontre une réponse concrète jusqu'à l'affrontement final pour le pouvoir.

    Rizospastis - traduit par le PTB

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  • Entre 100 et 200 métallurgistes ont investi lundi vers 08h00 dans le calme les locaux de la direction de l'usine ArcelorMittal de Florange (Moselle). Répondant à l'appel d'une intersyndicale CFDT-CGT-FO-CFE/CGC, les ouvriers, pour la plupart casqués, sont entrés dans les "grands bureaux" de l'usine, aux cris de "Mittal, on veut du travail".

    Dénonçant une "mort programmée du site" ArcelorMittal de Florange, des ouvriers ont investi lundi matin les locaux de la direction. Les syndicats ont promis de faire de Florange "le cauchemar du gouvernement" s'ils n'étaient pas épaulés dans leur lutte

     
    Les Aux cris de "Mittal, on veut du travail", cent à deux-cents métallurgistes, pour la plupart casqués, ont investi lundi vers 8 heures du matin les locaux de la direction de l'usine ArcelorMittal de Florange. Répondant à l'appel d'une intersyndicale CFDT-CGT-FO-CFE/CGC, les ouvriers sont entrés dans les "grands bureaux" de l'usine avant de se rendre dans les étages supérieurs, dont la direction générale était absente. Selon Edouard Martin, membre CFDT du Comité central d'entreprise d'ArcelorMittal, il s'agit de "mettre au chômage technique la direction". Et le syndicaliste a prévenu : "Nous resterons dans ces bureaux tant que les haut-fourneaux de l'usine n'auront pas redémarré". Histoire de bien marquer la détermination des ouvriers, une source syndicale a annoncé que des tentes allaient être érigées sur les pelouses de l'usine lors de cette occupation qui devrait se prolonger plusieurs jours.

    Pour les syndicats, la décision de la direction de ne pas remettre en route la filière liquide à Florange annonce une "mort programmée du site" où travaillent quelque 5000 personnes, dont 3000 en CDI. Lors d'une assemblée générale la semaine dernière, les syndicats ont promis de faire de Florange "le cauchemar du gouvernement" s'ils n'étaient pas épaulés dans leur lutte.

    Un arrêt des hauts fourneaux qui s'éternise

    A Florange, l'arrêt des hauts fourneaux était annoncé comme provisoire. Pourtant, il s'éternise. Et les syndicats de l'usine tirent le signal d'alarme à deux mois de l'élection présidentielle sur les risques de fermeture du site. La direction a confirmé la semaine dernière à l'intersyndicale qu'aucun redémarrage des fourneaux n'était prévu avant la fin de 2012, et que la situation actuelle, qui se traduit par du chômage partiel pour 2600 des 5000 employés du site durerait au moins jusqu'à la fin du deuxième trimestre et pourrait se poursuivre sur l'ensemble de l'année, a dit la CFDT.

    En octobre, le directeur du site de Florange, Thierry Renaudin, avait affirmé que la "mise en veille" du haut fourneau P6 était "conjoncturelle". Et ce fameux "P6" cristallise aujourd'hui toutes les inquiétudes et les derniers espoirs des salariés : il est le dernier du groupe sidérurgique encore en activité en Lorraine. Il doit être en activité pour recevoir un projet européen Ulcos de captage de CO2, représentant un investissement de quelque 600 millions d'euros et sur lequel la Commission européenne doit statuer en juin-juillet. Les syndicats estiment que seul ce projet, qui ferait de Florange un site pilote pour la capture et le stockage de CO2 dans le sol, garantirait l'avenir.

    Mais le contexte ne laisse que peu d'ouvertures pour les salariés : après avoir décidé fin 2011 la fermeture définitive de ses hauts fourneaux de Liège en Belgique et la mise à l'arrêt de ceux de Florange et d'Eisenhüttenstadt, en Allemagne, ArcelorMittal a annoncé en janvier des suppressions d'emploi en Pologne et la fermeture de son aciérie de Madrid. Et la direction a confirmé la semaine dernière qu'elle allait présenter jeudi aux représentants du personnel un projet de prolongation de la fermeture temporaire du site pour le deuxième trimestre.

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  • "Les oubliées de Lejaby"

    Bien entendu, les médias à la solde du pouvoir n’ont pas relaté cette information, trop occupés qu’ils étaient à rendre compte de l’entrée en campagne de Sarkozy.

     

    Lors de son annonce de candidature sur la chaîne de son ami Bouygues, il avait notamment déclaré qu’il voulait « redonner la parole au peuple français ». Mais redonner la parole signifie qu’on puisse permettre aux gens de s’exprimer.

     

    Eh bien après avoir fait cette annonce mercredi soir, dès le lendemain, à l’occasion de son premier meeting de campagne à Annecy, des ouvrières qui voulaient parler au président candidat en ont été empêchées. Il avait pourtant dit lors d’une précédente intervention télévisée, qu’il n’oublierait pas les autres personnes de Lejaby. Si un coup de fil à son ami milliardaire Bernard Arnault avait permis de solutionner le cas des ouvrières de l’usine d’Yssingeault,  les 350 ex-Lejaby de Bellegarde, Bourg-en-Bresse, Le Teil et Rillieux-la-Pape (Rhône) victimes des plans de licenciements de fin 2010 et début 2012 sont elles sans solution.

     

    Ces salariées de Lejaby se sont vu refuser l'accès au premier meeting de campagne du candidat Sarkozy, jeudi soir à Annecy. Bloquées par des cars de CRS à quelques centaines de mètres de l'entrée de la salle, les syndicalistes ont du se contenter d'une manifestation en marge de la rencontre, déployant des banderoles "Les oubliées de Lejaby".

     

    Voilà comment Sarkozy compte redonner la parole au peuple : En le maintenant à distance, bloqué par des cordons de CRS !


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