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Dans le journal Le Monde, Vincent Marval pique un coup de sang contre les acteurs de cinoche français. Ce qui, selon ce producteur et distributeur de films, place le grand écran gaulois au hit parade mondial, soit un coût moyen de 5,4 millions d'euros, quand aux USA ont tourne autour des 3 millions pour un film indépendant.
Et ça ne touche pas que les stars gauloises pour leur cacheton, puisque les seconds rôles sont aussi à l'aise par rapport aux guest stars outre-Atlantique.
Pourtant, le cinéma français est bien malade, concurrencé par la télé et la vidéo, dans un pays où le pouvoir d'achat est en berne pour se payer une place dans une salle obscure. Malgré cela, pour du cinoche gaulois dans les frontières de la Gaule, on fait de plus en plus exploser le ratio entrées/cachet/ minute à l'écran, comme dans Astérix avec 1 million de d'euros pour quelques minutes de présence.
Le plus fort de café, dit toujours Vincent Marval, est que les étoiles françaises du cinoche acceptent 50 000 à 200 000 euros lorsqu'ils tournent en Amérique, alors qu'on les rétribue 500 000 à 2 millions d'euros pour faire exactement pareil au pays de la tour Effeil. «Dix fois moins de recettes, cinq fois plus de salaire, telle est l'économie du cinéma français», accuse le producteur, mettant en cause le système de financement du cinéma français reposant sur l’aide publique directe et l’aide privée indirecte (obligation d’investissement).
Ah, je me disais bien que les Deneuve et tuti quanti, qui soutenaient l'exil fiscal de notre Gégé national, n'étaient pas si désintéréssés que ça.
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Un grand petit moment de jubilation au journal de 20h00
Imaginez le titre sur cinq col :
"20h00 sur France2 la nationalisation des banques est enfin publiquement posée"
C'est quand même un évènement jamais vu depuis les privatisation de 86.
Avec un argument de poids, incontournable :
"cet argent c'est notre argent donc il faut publiquement le contrôler".
La tête de la corniche ricilisée de service qui se presse de tenter de l'emmener voir ailleurs.
Mais madame Moreau (puisque c'est elle qui ainsi intervient dans le débat) au détour d'une question sur Deparlui remet le couvert :
"le problème c'est l'argent ceux qui en ont beaucoup voir trop et ceux qui n'en ont pas".
Alors ensuite les compteurs de poils sur les oeufs exégètes des luttes qu'ils n'ont jamais menées pourrons relever les contradiction du discours , il y en a .
Mais que vaut-il mieux une idée juste aux bords mal équarris ou une pensée tranchante comme un ukase de Parisot ?
La canaille a fait son choix.
Pourquoi ce silence ?
Est-ce parce que dans la bouche d'un Mélenchon ce n'était pas crédible ?
Est ce parce que cela serait revenu à confirmer publiquement que le concept n'existait même plus à l'état de projet au détours des circonvolutions cérébrales des dirigeants du P"c"F ?
Madame Jeanne Moreau avance la proposition, et dans la période, au vu de son statut dans le monde du spectacle et des débats qui le traverse en particulier sur la place de l'argent, poser sereinement et par deux fois d'une façon claire et tranquille ce qui monte comme une exigence qui n'est plus circonscrit aux coups de gueule d'une canaille fut-elle rouge donne du poids à la proposition.
Des révolutionnaires romantiques de Viva Maria, une a su garder cette corde qui vibre à l'unisson de la réalité du monde quand la foule des autres s'agrippe aux malles de la fuite à Varenne quand ce n'est pas aux tenues vichy.
Merci madame Moreau, quelle belle façon de préparer l'années nouvelle.
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LE MEDEF S’OBSTINE À EXIGER PLUS DE FLEXIBILITÉ VOTRE INTERVENTION EST INDISPENSABLE !
A la demande du gouvernement, Syndicats et patronat ont engagé une négociation national interprofessionnelle. Les conclusions, attendues pour la fin Décembre 2012, sont susceptibles d’être retranscrites dans une loi et donc un débat parlementaire au début de l’année 2013. Mais les dernières propositions du Medef sont toujours une véritable provocation. Chacun d’entre vous peut mesurer qu’elles conduisent à une impasse économique et sociale, les salariés toujours plus considérés comme variable d’ajustement des choix patronaux.
Après avoir touché 20 milliards d’aides publiques, le Medef en veut plus : licencier plus vite, plus facilement, moins cher et sans contrôle.
Les positions du Medef sont à ce point inacceptables que, pour l’instant, tous les syndicats les ont rejetées. La partie n’est cependant pas terminée, les négociations reprennent les 10 et 11 janvier 2013.
La CGT ne laissera pas faire, c’est votre avis qui doit compter dans cette négociation.
Face à l’urgence sociale nous proposons à la fois des mesures immédiates et d’autres de nature à transformer durablement le quotidien des salariés.C’est une révolution dans le Code du Travail qui se prépare. La CGT vous informe et vous alerte.
Prenez connaissance de ce qui vous menace :
Le contrat de projet : nouveau contrat précaire
Il existe déjà une multitude de contrats de travail qui permettent une extrême souplesse pour les employeurs et qui provoque une extrême précarité pour les salariés. (Temps partiel, CDD, contrats de chantier, saisonnier, intérimaire, aidé, intermittent, d’alternance,… bientôt contrat de génération et contrat d’avenir.)
Le Medef innove encore avec le contrat de projet : Votre employeur pourrait vous employer demain en CDI de projet qui n’a de CDI que le nom puisque vous pourriez être licencié dès la fin de la tâche confiée. Cela pouvant se produire à tout moment et sans l’application des droits liés à un licenciement économique. Vous n’auriez aucune indication précise sur la fin de votre contrat. Comment construire votre avenir, obtenir un logement ou un crédit bancaire face à une telle incertitude ?La mobilité… forcée
Votre employeur pourrait vous muter sur un autre site de travail situé à 50 km ou augmenter votre temps de trajet de 45 minutes avec comme conséquences une forte amplitude de votre journée et des frais de transport accrus. En cas de refus de votre part, direction la porte ! Le chantage à l’emploi, l’arme pour déréglementer
Déjà aujourd’hui, au nom de la compétitivité et sous prétexte de crise, la plupart des entreprises, quelle que soit leur situation financière, exercent le chantage à l’emploi (gel des salaires, augmentation des cadences et des amplitudes de travail, recours aux contrats précaires…) mais elles sont obligées de respecter les clauses de votre contrat de travail.Demain, le Medef veut se débarrasser des clauses individuelles du contrat de travail : dès lors qu’un accord collectif serait passé dans l’entreprise pour soi disant « préserver l’emploi », tout salarié serait contraint d’accepter une baisse de son salaire, une modulation du temps de travail, un changement d’affectation de son lieu de travail, une détérioration des conditions de travail…
Alors qu’aujourd’hui votre entreprise ne peut agir ainsi sans votre accord, demain en cas de refus vous seriez licencié pour motif économique mais sans reclassement et avec des indemnités minorées. Vous seriez en plus privé de votre droit de recours devant un juge !
Droit du travail : la Jungle contre l’État de droit !
…Et si on pouvait faire travailler gratuitement !
Aujourd’hui, vous avez 5 ans pour réclamer les salaires payés ou contester tout manquement de votre employeur. Le patronat veut ramener ce délai de prescription à 18 mois.
CE, CHSCT : des moyens d’intervention réduits
Aux yeux du Medef le comité d’entreprise et le CHSCT constituent une entrave à la liberté de gestion des employeurs. Le Medef veut donc réduire leurs prérogatives.
Plus de chômeurs moins d’indemnités
Aujourd’hui, moins d’un salarié sur deux est indemnisé par l’allocation chômage, les femmes, les jeunes ayant peu travaillé sont les plus pénalisés. C’est l’état, avec l’argent public, qui vient de plus en plus en aide aux chômeurs par l’attribution de diverses allocations : les entreprises licencient, la collectivité paie ! Le patronat veut bien revoir le mécanisme d’indemnisation des chômeurs… mais à coût constant. Autrement dit, ceux qui sont indemnisés devront accepter une diminution de leurs droits pour que d’autres en bénéficient.
Pour le patronat, c’est aux salariés de se débrouiller des conséquences de la crise !Pour la CGT : C’est NON ! Face à l’urgence sociale, à la précarité galopante, à l’explosion du chômage ; il faut des garanties nouvelles pour les salariés, des emplois stables et bien rémunérés, des droits nouveaux d’interventions sur la stratégie des entreprises, un parcours professionnel attractif et sécurisé, une protection sociale de haut niveau.
Source : Place au Peuple !
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☭ Cour et (ou) Conseil, la réaction dans tout ses états ☭
Si vous avez l'occasion de traverser la cour du Palais Royal un mercredi midi, vous y verrez peut-être devisant quelques augustes personnalités dans l'attente que le canon tonne son midi net pour mettre leur pendule à l'heure.
Les uns sont du Conseil Constitutionnel et disent vérifier la constitutionalité des lois, les autres sont du Conseil d'État qui vérifie que le droit est droit et que nulle torsion surtout tirant vers bâbord ne le sort de son axe théorique, lequel est bien pratique pour les gens qui ont les idées ancrées à tribord.
Qu'ils aient domicile au Palais ci devant "Royal" porte en soit, si ce n'est sens, au moins ironie historique.
A quoi ça sert ces machins à cravates, à cire fondue et huissiers à chaine?
Donnons un exemple tiré dans l'actualité. Roger, cet archiviste des repères historiques éclairés par le moment présent, ressort avec beaucoup d'à propos cet élément dont les suites sont toujours d'actualité lien ici:
"En octobre 2011, Sarkozy et son gouvernement des riches et du patronat ont taxé de 35 euros le salarié qui se défend devant le Conseil de prud'hommes et de 135 euros sa procédure devant la Cour d'appel.
Pour le Syndicat des avocats de France, pour la CGT et FO, ces taxes portent atteinte au principe républicain de la gratuité de la justice. Ils ont donc établi un recours devant le Conseil d'état, la plus haute juridiction administrative française.
Le Conseil d'état vient de leur répondre en rejetant leurs prétentions, car la loi a été voté par le Parlement et "le législateur a entendu établir une solidarité financière entre les justiciables dans le but d'intérêt général d'assurer le financement de la réforme de la garde à vue". "
Décembre 2012, le Conseil Constitutionnel au nom du même principe d'égalité des citoyens déclare que la taxation des hyper revenus hors norme humainement mesurable est inégalitaire et donc, il censure le texte voté par un autre parlement mais tout aussi légitime devant la Constitution que celui qui met un ticket d'entrée pour accéder aux prud'hommes.
Pas inutile de rappeler ici qui sont les membres de ce conseil.
Imagine camarade que les papes qui sacralisent depuis des siècles tous les Depardieu au lieu d'être remplacé à bout d'usage et d'usure le soient tous les cinq à sept ans. Comme ils ont un entourage médical de qualité, ils vivent plus longtemps que la moyenne des manants et intègrent "Ad vitam aeternam" les appartements palaçomonarchiques.
Imagine que chacun d'eux et à tour de rôle avec le patron des congrégations de la doctrine de la foi du palais Bourbon, le patron de la sainte inquisition du palais du Luxembourg , puis autour du secrétariat du concile réuni au chateau de Matignon désigne un des membres du collège.
Question : quelle est la probabilité pour qu'un prêtre ouvrier en mission dans les hauts fourneaux de Lorraine ou chez les marins pêcheurs bretons ait une chance de voir une de ces préconisations retenues par ce subliminal sacré collège" ?
Aussi certain que de voir la canaille élu à la présidence du Jockey Club : aucune.
Pas question ici de venir au secours du Blumollet'jazz band ou de prendre les armes pour aller défendre les décisions de la guilde des eurosociaucrates mais juste de pointer que ce bon vieux Marx (encore lui) et quelques uns de ceux qui ont planché sur ses travaux pour les enrichir avaient fichtrement raison. Nos caciques du Palais Royal viennent comme étrennes à la rentes et à l'accumulation en tout genre de le confirmer : l'état est bien un outil de domination d'une classe sur une autre.
La dictature du prolétariat n'est certes plus à l'ordre du jour mais celle du capital et ceux qui tiennent les rennes du rapport social d'exploitation exercent une dictature bien plus féroce et d'autant plus durable qu'elle paraît au plus grand nombre être dans l'ordre des choses.
Si seulement l'année qui s'engage arrivait à fêler le moule, casser les arceaux et commencer à pousser les murs, cette Révolution que certains, l'âge les racornissant ont perdue de vue à mesure qu'ils rancissaient comme les autres, que d'autres désespèrent de voir pointer et que d'autres encore comme La canaille persiste à vouloir épauler ferait de beau progrès.
Les institutionnels de la politique, tout ceux qui veulent être comme les autres compris, parce qu'ils s'alignent sur l'ordre établi, s'inscrivent tous sans exception dans l'acceptation de ce que ces deux conseils promulguent.
En 2013, être révolutionnaire c'est persister à vouloir casser cet ordre.
Ce sont les masses qui font qui l'Histoire surtout quand les peuples s'en servent pour casser les icones.
*Ce canon est ce qu’on nomme une méridienne (ou un canon méridien, canon solaire ou canon de midi), c’est à dire un canon qui servait à indiquer midi pile pour avertir les gens mais aussi pour leur permettre de régler leurs montres personnelles à une époque où elles étaient souvent déréglées.
Le système, qui intègre une loupe et un cadran solaire, permet que le passage du soleil sur le méridien mette le feu à la petite quantité de poudre posée sur le canon, qui retentit alors.
Celui du Jardin du Palais Royal est installé sur le méridien de Paris, qui passe également par l’Observatoire de Paris.
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François Hollande avait tiré l'imposition à 75% des grandes fortunes (plus de 1 million d'euros), comme le magicien sur son estrade un lapin de son chapeau. Une promesse du candidat socialiste à la présidentielle qui avait surpris jusqu'à son plus proche entourage, c'est dire. Mais c'était l'époque où il fallait se montrer de gauche dans les paroles du haut d'une tribune politicienne.
Une fois à l'Elysée, les belles promesses du candidat se sont vite envolées au vent mauvais de l'austérité. Ainsi en fut-il d'une véritable révolution fiscale, cohérente et réfléchie, pour s'attaquer aux privilégiés de la finance, aux évadés fiscaux de tous bords et à la spéculation. Restait la taxation à 75% des revenus supérieurs à 1 million d'euros. Encore n'était-ce que du provisoire sur deux ans. Comme si les privilèges de la finance, les fraudeurs fiscaux et la spéculation auraient magiquement disparus au bout de deux années.
Mais au lieu de respecter la législation sur l'imposition, pour une mesure un tantinet de gôche, on a taxé les personnes au lieu des foyers. Ainsi la droite a eu beau jeu de saisir le Conseil Constitutionnel, lequel vient de censurer tout naturellement cette loi bancale juridiquement.
Mon voisin pense que l'Elysée, avec tous les énarques que comptent la présidence de la République, le gouvernement et tous les économistes du même métal qui les conseillent, en a fait exprès. Pour ne pas s'attaquer ainsi à la finance. Pas con mon voisin, peut-être...
Bon, le Medef et la droite sont ravis de l'affaire, comme le monde du fric dans le foot professionnel et tous ceux qui font du patriotisme une affaire de gros sous à laquelle il ne faut pas toucher. Et Gégé ou Aflfelou qui sont partis pour rien!
Je vous proposerai bien du civet de lapin pour le premier jour de l'an nouveau. Mais par évidence, il n'en reste pas un poil ni le bout d'une moustache.
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Quel que soit le côté duquel on observe les salaires dans les pays émergents, on ne peut que constater leur augmentation. En dépit la crise, mais avec des variations très disparates d’un pays à l’autre. Toujours est-il qu’ils augmentent. Et ce phénomène crée un dilemme au patronat occidental : soit désinvestir, parce que produire dans ces pays augmente désormais le coût de production, soit continuer dans la voie de la délocalisation, car l’augmentation des salaires crée des besoins nouveaux et permet une hausse de la consommation.
L’exemple le plus frappant est encore une fois celui de la Chine, où les salaires ont triplé ces dix dernières années selon l’OIT (organisation internationale du travail). China Daily affirme d’ailleurs que les salaires continueront d’y augmenter l’an prochain à hauteur de 9 %. Or, l’évolution réelle a toujours été bien supérieure à ce qui avait été annoncé les années précédentes par la voie officielle. Les salaires chinois pourraient donc encore croître en 2013 bien au-delà des prévisions.
Au niveau mondial, les salaires moyens mensuels ajustés pour tenir compte de l’inflation – ce qu’on appelle les salaires moyens réels – ont augmenté globalement de 1,2 % en 2011. En raison de sa taille et de sa forte performance économique, la Chine a un poids considérable dans ce calcul du chiffre mondial. Si l’on omet la Chine, les salaires moyens réels n’ont augmenté que de 0,2 % au niveau mondial en 2011. Pékin contribue ainsi de manière tout à fait significative à la croissance annuelle moyenne des salaires révélée par l’OIT.
Les salaires des travailleurs chinois augmentent parce que les entreprises chinoises veulent garder leurs meilleurs talents… mais aussi parce que le gouvernement le veut. Il faut stimuler la demande intérieure si on veut tenir ferme le gouvernail de la croissance, même quand les exportations sont en légère baisse. C’est pourquoi les salaires qui augmentent le plus en Chine le sont sans les entreprises d’État.
Aujourd’hui, un travailleur chinois gagne entre 190 et 335 euros par mois, selon qu’il exerce son métier dans une entreprise publique ou privée. C’est peu par rapport aux quelque 2.000 euros des Français, mais si on compare cette somme au pouvoir d’achat réel, voici que ce salaire oscille entre 300 et 540 euros. Et l’écart des salaires entre la Chine et les pays occidentaux ne cesse de diminuer au fil des ans.
À ceux qui doutent des possibilités de l’Empire du milieu et des menaces que fait peser le « surcoût salarial », Louis Kuijs, directeur de projet au Fung Global Institute, un organisme de recherche spécialisée sur les économies asiatiques, répond que « la plus grande part des augmentations de salaire a été compensée par une hausse de la productivité des ouvriers chinois ». La productivité du travail a même augmenté plus vite que les salaires dans le delta de la Rivière des Perles (sud), au cœur de « l'usine du monde », d'après 200 entreprises interrogées au début de l'année par la banque Standard Chartered.
Jin Canrong travaille à l'Université du Peuple, à Beijing. Vice-recteur de l'Institut des relations internationales, il résume tous les défis auxquels la Chine est désormais confrontée : « progresser de manière stable est le fil rouge dont a besoin aussi la planète. Car l'Europe s'est éteinte. Je crois que le Japon va s'éteindre à son tour. La force motrice des États-Unis n'est pas terrible. La Chine, elle, persiste encore. Si les choses allaient mal en Chine, ce serait catastrophique. Par conséquent, l'économie chinoise a une responsabilité envers elle-même, mais aussi envers le monde. D'abord, il faut faire en sorte qu'elle ne déraille pas. Puis, elle doit maintenir sa force, son énergie. De la sorte, elle pourra apporter une grande contribution au monde ».
Capitaine Martin
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Le pacte budgétaire européen va entrer en vigueur le 1er janvier
Le pacte budgétaire européen, qui introduit la "règle d'or" et prévoit des sanctions en cas de dérapage des finances publiques, entrera en vigueur le 1er janvier grâce à la ratification du traité par la Finlande, a-t-on appris vendredi auprès du Conseil européen. (c) AfpBRUXELLES (AFP) - Le pacte budgétaire européen, qui introduit la "règle d'or" et prévoit des sanctions en cas de dérapage des finances publiques, entrera en vigueur le 1er janvier grâce à la ratification du traité par la Finlande, a-t-on appris vendredi auprès du Conseil européen.
"Pour que le traité entre en vigueur, il doit être ratifié par (au moins) 12 Etats membres de la zone euro. Cette condition a été remplie lorsque la Finlande a été le 12e Etat de la zone euro à ratifier le traité, le 21 décembre", a indiqué le Conseil européen.
"C'est une bonne nouvelle" que le traité puisse entrer en vigueur le 1er janvier, s'est félicité le porte-parole du gouvernement allemand, Georg Streiter.
"L'entrée en vigueur du traité budgétaire est un élément clé du bilan positif de l'année qui se termine. Mais il faut que d'autres mesures suivent", a-t-il ajouté. "Il est nécessaire dans les mois prochains de renforcer la zone euro par une coordination économique plus étroite", a-t-il insisté.
Le traité avait été signé le 2 mars à Bruxelles par 25 Etats membres de l'Union européenne sur 27, la République tchèque et le Royaume-Uni ayant décidé de ne pas y adhérer.
Ce nouveau pacte budgétaire, voulu à tout prix par la chancelière allemande Angela Merkel, vise à renforcer la discipline commune suite à la crise de la dette, en instaurant partout des "règles d'or" sur l'équilibre des comptes.
En vertu de ce traité, les pays s'engagent à avoir des "budgets équilibrés" ou "en excédent" sur un cycle économique, soit un déficit structurel (hors éléments exceptionnels et service de la dette) d'un niveau maximal de 0,5% du Produit intérieur brut.
Les pays qui affichent une dette globale modérée, c'est-à-dire "nettement en-dessous de 60% du PIB", auront droit à un déficit structurel toléré de 1%.
Chaque Etat devra lui-même prévoir qu'un "mécanisme de correction soit déclenché automatiquement" en cas de dérapage important par rapport à cet objectif, avec l'obligation de prendre des mesures dans un certain laps de temps.
La "règle d'or" devra être inscrite "de préférence" dans la constitution. Mais ce n'est pas une obligation. A défaut un texte de loi suffira si sa valeur juridique garantit qu'il ne sera pas remis perpétuellement en cause.
La Cour de justice européenne vérifiera la mise en place des règles d'or. Elle pourra être saisie par un ou plusieurs Etats et au terme du compte infliger une amende allant jusqu'à 0,1% du PIB du pays fautif. L'Allemagne voulait aller plus loin en confiant à la Cour le pouvoir de sanctionner aussi les dérapages des déficits et de la dette des pays. Elle a dû reculer face à l'opposition de la France. Mais n'a pas renoncé pour plus tard.
La limite tolérée pour les déficits publics annuels reste à 3% du PIB. Ce dérapage doit être temporaire. Et désormais un pays qui violera cette règle sera plus facilement exposé à des sanctions quasi-automatiques.
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Négociations emploi : L'étonnante vision du patronat des droits sécurisés des salariés !
Les négociations entre syndicats et patronat sur la réforme du marché du travail avaient pour but de sécuriser les salariés face à la demande accrue de flexibilité. En l'état, il s'avère que ce sont surtout les employeurs qui devraient être les grands bénéficiaires de ce qui s'apparente à un énorme recul des droits des salariés.
Déjudiciarisation, mobilité interne et accords de maintien dans l'emploi, voilà les termes que vous devriez entendre ou lire dans les tous prochains jours et qui correspondent à d'importantes modifications du droit du travail pour lesquelles, les organisations patronales font le forcing. Et qu'elle pourraient bien obtenir, si une majorité de syndicats donnaient leur accord.
A quoi correspondent les termes déjudiciarisation, mobilité interne et accords de maintien dans l'emploi?
Déjudiciarisation : Les organisations patronales ne veulent plus qu'un juge retoque leurs plans sociaux.Un exemple ?
En juin 2011, Libération nous expliquait comment les salariés de Viveo France, éditeur de logiciels bancaires, s'étaient opposé à un plan social de 64 personnes, suite à son rachat par un concurrent suisse. Philippe Brun, l’avocat des salariés plaidait devant les tribunaux et obtenait que le plan social, qui ressemblait à s'y méprendre, à un licenciement boursier soit retoqué. A l'époque, Libération écrivait à ce sujet : « C’est un jugement qui donne des sueurs froides au patronat »
Explication : Les organisations patronales savent qu'il est toujours plus facile de négocier avec les pouvoirs publics qu'avec la justice. C'est pourquoi écrit Le Monde : Elles veulent que : « les plans sociaux soient homologués par l'administration » moins inflexible que les juges en cas de licenciements boursiers.
Toujours au sujet des licenciements, les organisations patronales font très fort, puisqu'elles réclament que le montant des dommages et intérêts accordés aux salariés par les prud'hommes soient limités !
En résumé : Adoucissement des peines prononcées à l'égard des entreprises ayant eu une attitude incorrecte, pour ne pas dire plus, envers leurs salariés !
Mobilité interne : Les salariés ne pourraient plus s'opposer à des changements de postes ou de lieu de travail qui leur seraient imposés
Un des grands rêves du patronat en termes de flexibilité. Si cette demande était acceptée, elle imposerait à tout salarié d'accepter un changement d'affectation dans la limite de 50 kms ou de quarante cinq minutes de transport.Où est le piège direz-vous ?
Tout simplement dans le fait que si le salarié refuse, il serait licencié pour « motif personnel »ce qui éviterait à son entreprise, précise Le Monde, de recourir à un plan social. En gros certaines entreprises, pourraient proposer à certains salariés, dont elles souhaitent se débarrasser, une affectation à un poste moins attrayant pour que ceux-ci refusent et soient licenciés en toute discrétion. Quand au temps de trajet, rien ne prouve qu'il serait pas « élastique » et que les 50 kilomètres à vol d'oiseau ne correspondent pas en réalité à 3 ou 4 heures aller et retour. Ce qui pourrait en dissuader plus d'un !
Accords de maintien dans l'emploi : Que voila une jolie expression pour parler des accords compétitivité-emploi qui étaient inscrits dans le programme de l'UMP. Et qui, comme nous l'avons écrit à de nombreuses reprises dans Slovar les Nouvelles ne sont qu'un chantage à l'emploi ! Nous pensions, peut être à tort qu'ils étaient passés aux oubliettes. Or, selon Le Monde, ils pourraient être dans le « paquet cadeau » que les organisations patronales essayent de fourguer aux syndicats.
Comment cela fonctionnerait-il ?
Les entreprises en difficulté obtiendraient de la part de leurs salariés des sacrifices (salariaux, temps de travail, réduction de RTT) en échange d'un engagement de ne pas licencier. Grande nouveauté, il suffirait que des syndicats représentant 50% des salariés les approuvent pour qu'ils entrent en vigueur. Cerise sur le gâteau patronal : « Les salariés qui refuseraient l'accord seraient licenciés sans que l'employeur n'ai besoin d'avoir recours à un plan social » précise Le Monde
Bien entendu, il n'y aurait aucune obligation pour les employeurs imposant un accord de maintien dans l'emploi de s'engager à un retour aux conditions antérieures en cas de redressement de l'activité ou de profitabilité. Il suffirait en cas de revendication des salariés de leur expliquer que : la mondialisation, la concurrence des pays émergents ... ne le permette pas pour continuer à geler durablement les rémunérations des salariés.
Théoriquement, les accords entre le patronat et les syndicats devaient aboutir à une sécurisation des parcours des salariés. On a même parlé un temps de flexisécurité à la danoise. Qu'en est-il ?
Aux dernières nouvelles, pas de formation tout au long de la vie ou d'amélioration du service de l'emploi au programme, ce qui permettrait pourtant une meilleure employabilité des salariés.La sécurisation porterait essentiellement sur deux chevaux de bataille de la CFDT : Une extension à tous les salariés de complémentaires de santé financées par les employeurs, ce qui ravira les assureurs et banquiers adhérents au Medef (voir notre article d'hier) mais qui selon des sources patronales serait trop coûteuse, et l'instauration de droits rechargeables à l'assurance-chômage.Mais pour bénéficier de ces quelques miettes incertaines, les syndicats doivent avaliser la déjudiciarisation, la mobilité interne et les accords de maintien dans l'emploi!
Dernier point qui unit encore l'ensemble des syndicats : La mise en place d'une taxation des CDD de courte durée. Mais, vous vous en doutez, le Medef s'y oppose, au fait que, affirme Laurence Parisot : « Je ne vois pas en quoi cela favoriserait l'emploi ». Sachez également que le Medef réfléchit seul à une renégociation, courant 2013, de la convention d'assurance-chômage qui serait, bien entendu, moins favorable pour les futurs chômeurs.
En gros, soit les syndicats de salariés cèdent (ce qui ne sera pas le cas pour la CGT qui ne signera pas d'accord en l'état) et les organisation patronales, Medef en tête auront obtenu la quasi totalité de ce que la droite était prête à leur concéder. Soit ils résistent et le gouvernement se trouvera obligé de légiférer. Et comme les organisations patronales, se sentiraient plus à l'aise en face de politiques à qui ils pourront mettre la pression en évoquant une future avalanche de plans sociaux, il y a tout lieu de penser qu'elles obtiendront d'une façon ou d'une autre ce qu'elles souhaitaient !
Il ne restera plus, ensuite, aux organisations patronales qu'à obtenir la disparition de l'horaire légal de travail et la négociation du SMIC par branche et pourquoi pas par entreprise, pour ramener les salariés français en 1950 où, la durée annuelle du travail était de 2 230 heures (1 559 heures en 2007) et où le SMIG, ancêtre du SMIC n'existait pas.La seule différence étant que contrairement aux années 50, le taux de chômage lui, ne baissera pas. D'où des salaires et des conditions de travail qui ne pourront que se dégrader. Par contre, il sera possible d'augmenter les commandes de champagne destiné à abreuver les actionnaires qui ne pourront que se féliciter de cette « bonne gestion compétitive » !
La vigilance s'impose, vous ne croyez pas ?
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C'est la luuuuuuuuuuutte fiscale...
Opprimés du CAC 40, forçats du dividende, persécutés du stock option, fustigés de l’actionnariat, stigmatisés de la Rolex, du yacht et du jet privé, outragés fiscaux de tous pays, unissez vous !
Taxés du grand capital, réprouvés de la rente à rien foutre, bâillonnés des médias que vous possédez à 98% à peine, humiliés du blanchiment d’argent, réprimés du secret bancaire et de la société écran, indignez vous !
Exploiteurs poussés à la clandestinité, licencieurs humiliés, délocalisateurs assujettis, milliardaires traqués, chassés, lynchés jusque dans les chiottes du Ritz par l’inquisition bolchevique, révoltez vous !
Vous résistants de Gstaad, réfugiés de Monaco, exilés de Nechin, bannis de St Barth, expatriés de Londres, déportés de Genève, privilégiés accablés des îles Caïmans, rejoignez l’internationale capitaliste.
Oui camarades oligarques, déracinés du pognon, immigrés du fric, expatriés du chéquier, solidaires du profit privé, apatrides de la dette publique, contre la tyrannie Flanby-communiste - avec ses vieux démons staliniens, matrice idéologique du plus intolérant des archaïsmes sociopolitiques - c’est le grand soir défiscalisé, c’est la lutte fiscale.
Cher 0,001% de la population, chères 3000 victimes désignées de la terreur fiscale, refusez l’impôt à 75% pour deux ans (et pourquoi pas 3 pendant qu’on y est) à partir d’1 misérable million annuel, alors que les plus méritants d’entre vous subsistent avec à peine 240 smics par an.
Un smic que le despote Robespierandréou, au nom de l’état providence vient d’augmenter arbitrairement de 2%, soit 18 centimes de plus par heure, pour chaque travailleur assisté, tandis qu’on vous spolie.
Opprimés du CAC 40, vous qui sentez la lame aiguisée de l’ISF sanglante sur votre cou, vous, objets de toutes les haines sociales, de tous les racismes anti-riches, vous victimes de la ségrégation par l'argent, rejoignez le camp des patriotes du fric sans frontières et du tout pour ma gueule, descendez dans les palaces, sortez vos mégaphones griffés et avec Warren Buffet manifestez et hurlez :
"La lutte des classes existe, et c’est la mienne, celle des riches, qui la mène et qui est en train de la gagner. »
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