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Cela aurait pu (du ?) faire la une de l'Huma ou de Libé
Un grand petit moment de jubilation au journal de 20h00
Imaginez le titre sur cinq col :
"20h00 sur France2 la nationalisation des banques est enfin publiquement posée"
C'est quand même un évènement jamais vu depuis les privatisation de 86.
Avec un argument de poids, incontournable :
"cet argent c'est notre argent donc il faut publiquement le contrôler".
La tête de la corniche ricilisée de service qui se presse de tenter de l'emmener voir ailleurs.
Mais madame Moreau (puisque c'est elle qui ainsi intervient dans le débat) au détour d'une question sur Deparlui remet le couvert :
"le problème c'est l'argent ceux qui en ont beaucoup voir trop et ceux qui n'en ont pas".
Alors ensuite les compteurs de poils sur les oeufs exégètes des luttes qu'ils n'ont jamais menées pourrons relever les contradiction du discours , il y en a .
Mais que vaut-il mieux une idée juste aux bords mal équarris ou une pensée tranchante comme un ukase de Parisot ?
La canaille a fait son choix.
Pourquoi ce silence ?
Est-ce parce que dans la bouche d'un Mélenchon ce n'était pas crédible ?
Est ce parce que cela serait revenu à confirmer publiquement que le concept n'existait même plus à l'état de projet au détours des circonvolutions cérébrales des dirigeants du P"c"F ?
Madame Jeanne Moreau avance la proposition, et dans la période, au vu de son statut dans le monde du spectacle et des débats qui le traverse en particulier sur la place de l'argent, poser sereinement et par deux fois d'une façon claire et tranquille ce qui monte comme une exigence qui n'est plus circonscrit aux coups de gueule d'une canaille fut-elle rouge donne du poids à la proposition.
Des révolutionnaires romantiques de Viva Maria, une a su garder cette corde qui vibre à l'unisson de la réalité du monde quand la foule des autres s'agrippe aux malles de la fuite à Varenne quand ce n'est pas aux tenues vichy.
Merci madame Moreau, quelle belle façon de préparer l'années nouvelle.
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