• Les dents de l'amer (♫ ♫ -vous vous rappelez ? )

    Les dents de l'amer

    25 08 2012- Copé à Nice 

     

     

    Il y a ce qui est du domaine des rivalités de personnes et des ambitions personnelles qui ont donné du travail à des générations de ponceurs de parquets chargés d'effacer les rayures faites sur les sols des châteaux par les dents longues des ambitieux.

     

    Il y a aussi ce qui est de réalité de la droite qui n'admet pas que le PS soit plus efficace qu'elle pour gérer les intérêts du capital et dont les caciques veulent avoir accès aux gamelles des ragoûts du pouvoir.

     

    La déclaration de Copé "Je vous l'annonce : aujourd'hui, je suis candidat à la présidence UMP. Candidat pour rassembler tous les talents de notre famille politique, dans sa diversité. Candidat pour conduire une opposition qui colle aux réalités du terrain, qui n'a pas froid aux yeux, qui est sans concession, sans complaisance. En un mot, une opposition totale, une opposition tonique. Candidat pour vous emmener vers la victoire en 2014," se lit avec les deux grilles : "on a été battu on se prépare à revenir" mais y voir aussi pour tous les démocrates cette volonté d'utiliser tous les moyens dont la droite sait se servir pour parvenir à ses fins.

     

    Les pratiques des campagnes électorales et celles des nervis montrent combien leurs talents ne sont pas qu'oratoire. La référence à la famille politique quand on se rappelle les thèmes de campagne développés par le même Copé montrent que la frontière est plus que ténue de son côté droit : c'est un Schengen idéologique.

     

    C'est cela que porte son "opposition qui n'a pas froid aux yeux".

     

    Ne pas être lucide sur ce point serait désastreux pour la classe ouvrière. La reconquête pour l'instant politiquement stoppé de tous les pans de la vie publique les pousse à ces pratiques. Rappelons nous leur amours vénéneux avec tout ce que le brun  gris porte d'élus et de partis les présentant au sein des droites européennes dont le cousinage assumé avec les ultra fascistes hongrois, ceux d'Autriche ou des pays baltes. Ils sont d'une génération qui a côtoyé Papon dans leur rang sans états d'âmes l'osmose entre la droite classique et la droite extrême est maintenant une base de construction dans ce camp.

     

    S'il ne faut pas s'alarmer de leur réaction (c'est le cas de le dire) naturelle, il est certains que seule une offensive des travailleurs pour imposer des reculs au patronat et reconquérir les droits sociaux que la droite veut éliminer sera capable de contrecarrer une offensive qui va disposer de moyens matériels et idéologiques considérables.

     

    Ce n'est pas en donnant des gages au capital qu'on va désarmer ses mercenaires bien au contraire. Puisqu'il est de bon ton du côté des partis dits de gôche de faire parler l'histoire, usons de leur caisse à outils : Le PS va se trouver devant une responsabilité historique refaire le coup de 1938 ou renouer avec 44. Pas de demi mesure possible quand on garde en mémoire que le numéro 2 du Medef a marqué publiquement sa préférence pour l' "après 37-avant 44".

     

    Les cartes sont sur la table, à la classe ouvrière de prendre la main et d'imposer la règle du jeu.

    Par canaille le rouge


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  • Pif et la bande à partPif et la bande à part

    Pif et la bande à partPif et la bande à part


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  • Francis Wurtz (PCF) pour la défense de notre souveraineté menacée par le projet de traité budgétaire : mon ami Jean Lévy commente l'évènement

    huma-20juil2012.jpg

    Europe : le traité budgétaire n'est que le début de la mise en tutelle des états souverains

    LE TRAITE BUDGETAIRE, BOITE DE PANDORE

    En organisant le passage en force de la ratification du traité budgétaire européen, François Hollande et le parti socialiste prennent une lourde responsabilité dont la gauche risque, tôt ou tard, de payer le prix.

    D’abord, en raison des effets directs de ce texte, qui sont, tant sur le plan social qu’en matière de démocratie, aux antipodes des espoirs de changement de la majorité des Françaises et des Français.

    Ensuite, parce que ce traité est une boîte de Pandore: sa ratification doperait des tendances lourdes dont nul ne sait jusqu’à quelles extrémités elles nous entraineraient.

    Enfin, du fait du caractère subreptice, « cachotier », sinon manipulateur, de toute cette opération. Chacun de ces aspects mérite qu’on s’y arrête.

    Le contenu du traité justifie en lui-même son rejet catégorique par toute la gauche. Alors que l’UE s’enfonce dans le chômage et la récession, le traité vise à instituer durablement la stratégie de l’austérité budgétaire.

    On le sait: il stipule, afin de garantir le respect de cette trajectoire restrictive, non seulement que le budget de la nation soit soumis au contrôle préalable de la Commission et du Conseil, mais qu’un « mécanisme de correction sera déclenché automatiquement »pour remettre dans la bonne voie tout pays qui s’en écarterait. Un éventail de sanctions est prévu à cet effet. Enfin, la « règle d’or » de l’équilibre budgétaire doit faire l’objet de « dispositions contraignantes » et « permanentes » dont « le plein respect et la stricte observance tout au long des processus budgétaires nationaux » doivent être dûment garantis sous le contrôle de la Cour de Justice européenne !

    Ainsi, nos parlementaires sont-ils appelés à adopter un texte qui les privera de fait de leur prérogative essentielle: l’exercice de la souveraineté budgétaire.

    Quant aux parlementaires socialistes, il leur est demandé de céder à des instances européennes dominées par des intégristes du libéralisme le choix des orientations économiques et sociales de la France. Inouï !

    Mais l’offensive des ultras qui ont inspiré ce traité ne s’arrêterait pas là. Une fois franchie cette étape sonnerait l’heure de la suivante. Leur feuille de route n’est pas un secret. Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, avait annoncé la couleur dès février dernier :

    « Le traité budgétaire, c’est le début » avait-il déclaré au Wall Street Journal. Ironisant sur l’époque où certains considéraient que « les Européens pouvaient se permettre de payer tout le monde pour ne pas travailler », il avait martelé :

    « Ce temps-là est révolu ». « Le modèle social européen est mort » avait-il souligné.

    C’est au nom de cette « vision » de l’Europe que le même Draghi juge « inévitable » une « union financière, budgétaire et politique (qui) conduira à la création de nouvelles entités supranationales »(Le Monde 22/7/2012).

    Ce processus de centralisation des leviers du pouvoir à l’abri des citoyens est naturellement promu au nom de la lutte contre la crise. Comme le dit non sans cynisme le président du Conseil européen, M. Van Rompuy :

    « La crise de la dette souveraine constitue une formidable opportunité pour un véritable bond en avant de l’intégration économique ». Un document traçant les grandes lignes de ce « bond » étalé sur une dizaine d’années sera même discuté avant la fin 2012…

    De tout cela, nos dirigeants ne disent mot.

    Ce silence, tout comme la posture mystificatrice sur la « renégociation » du traité budgétaire et finalement la mise à l’écart des citoyens de choix aussi structurants appelle une sérieuse confrontation d’idées parmi celles et ceux pour qui « le changement » n’est pas qu’un slogan.


    Francis-Wurtz.jpgFrançis Wurtz

    Membre du PCF, 

    député européen de 1979 à 2009


    Le commentaire de Jean Lévy

     sur son blog : « canempechepasnicolas » :

     

    Par cette prise de position, Francis Wurtz renforce le camp des Français qui dénoncent un traité qui met en péril la souveraineté de notre pays. De ce fait, nous lui donnons le maximum de publicité. De plus, paraissant dans L'Humanité et compte-tenu de ses responsabilités, Francis Wurtz engage, semble-t-il, le Parti Communiste Français dans la bataille contre le projet de traité. Ce combat, pour être victorieux doit être mené par le maximum de forces politiques, dépassant les clivages habituels entre « gauche » et droite.

    Donc, bienvenue au club !

    Cependant, l'action commune suppose la clarté.

    Francis Wurtz semble redécouvrir la nocivité, à travers ce traité, de la politique européenne soutenue depuis des décennies par les forces de droite et par le Parti socialiste. Nous disons bien "redécouvrir", car le PCF, il y a vingt ans était alors la seule formation politique d'envergure, hostile au traité de Maastricht, maillon essentiel de la mise en place d'une « Europe intégrée ».

    Malheureusement, cette juste orientation fut mise à mal du fait que le PCF ait, au cours des dernières décennies, fait campagne pour une soi-disant « Europe sociale », jetant le trouble et la confusion dans notre peuple.

    En effet, ce slogan laissait croire qu'il était possible de poursuivre l'intégration des Etats européens en menant une politique de progrès social. Or, l'Union Européenne n'est que l'aboutissement d'une politique menée par le grand capital depuis la création de la CECA, en 1950, dans le but de museler les peuples d'Europe et de les condamner à une exploitation sans limite.

     

    Pour ce faire, il fallait au patronat et aux forces politiques, de « gauche » comme de droite,  qui mettent en œuvre  sa politique, priver les peuples de leur souveraineté et détruire l'idée de « nation », rempart ultime de l'indépendance des Etats.

    Aussi, préconiser une « Europe sociale » par l'illusion ainsi créée, désarmait notre peuple et permettait à l'ennemi de classe de marquer des points en détruisant systématiquement tous les conquêtes sociales,  acquises par la lutte.

    L'apport du PCF dans la bataille victorieuse menée en 2005 contre le projet de constitution européenne n'était pas pourtant exempte d'ambiguïté du fait de son slogan  préconisant toujours « l'Europe sociale ».

    Cela a conduit à une démobilisation populaire, qui a permis au capital de poursuivre son offensive antipopulaire.  La classe ouvrière et bien d'autres couches de la population en subissent depuis les lourdes conséquences.

    Aujourd'hui donc, Francis Wurtz (et le PCF ?) veulent se battre à nouveau pour la souveraineté populaire aux côtés de tous ceux qui ont, sans jamais désespérer, continué le combat.

    Comme du temps du traité de Maastricht ?

    Nous l'espérons.

    Faut-il que cette bataille soit menée dans la plus grande clarté.

    Jean LEVY

    http://eldiablo.over-blog.org/


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  • « Les amis de Sarkozy » volent l’argent public et multiplient par quatre leur assistance réelle

    Trouvé sur Rue89 : « Nous sommes plus de 3 000, et je vois ceux qui ne cessent d’affluer de minute en minute », poursuit Christian Estrosi.  Plus tard, il annoncera même qu’on « atteindra les 4 000 ». On regarde autour de nous. Petite estimation à vue de nez : une trentaine de rangs de chaises occupées, une centaine de personnes debout… On semble plus proche du millier de participants. » Rien de nouveau, l’ex président n’ayant eu de cesse de gonfler de façon grotesque l’assistance à ses meetings… Le mensonge est dans leurs gènes. Comme la malhonnêteté« 32 000 euros de timbres aux frais du contribuable ? L’Association des Amis de Nicolas Sarkozy, qui tient le 24 et 25 août à Nice son premier rassemblement autour de Christian Estrosi et Brice Hortefeux, n’a pas de fonds propres de l’aveu même de Hortefeux. Un handicap surmonté grâce à l’Assemblée nationale à en croire une enquête de Mediapart publiée fin juillet et peu relayée par la presse à l’exception de L’Humanité et du Lab d’Europe 1. De quoi s’agit-il ? Le 9 juillet 2012, Christian Estrosi envoie un courrier aux électeurs de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes pour les remercier de l’avoir réélu député. Dans l’enveloppe que s’est procuré Mediapart, Estrosi y a également glissé un bulletin d’inscription pour recevoir des informations sur l’Association des Amis de Sarkozy et le cas échéant, recevoir un bulletin d’adhésion. Or, le pli a été affranchi aux frais de l’Assemblée nationale d’après les scans réalisés par Mediapart« .


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  • Les étudiants du Chili sont dans la rue. Des affrontements et des centaines d’arrestations.

    Comme il arrive au Chili chaque fois que les étudiants descendent dans la rue pour revendiquer leurs droits, la journée se termine avec des dizaines voire des centaines d'arrestations. Cette fois, ce sont entre 130 et 140 jeunes qui ont été emmenés dans les casernes à la fin de la mobilisation d'avant-hier dans les rues de Santiago, au Chili. Parmi les personnes arrêtées, il y aurait au moins 74 mineurs.

     

    Le 23 août, pas moins de 10.000 jeunes ont organisé quatorze manifestations différentes à travers la capitale pour demander une réforme radicale du système scolaire. La plupart de ces manifestations n'avait pas été autorisée par les autorités. Les défilés dans chacune des quatorze municipalités qui composent la capitale ont convergé vers les bureaux des maires respectifs, où les manifestants voulaient déposer leurs revendications. Mais des cordons de policiers en tenue anti-émeute et des fils de fer barbelés bloquaient déjà l’approche de certains bâtiments administratifs.

     

    Des manifestations similaires ont eu lieu dans d'autres villes du Chili : Valparaiso, Antofagasta, La Serena, Concepción, Temuco ou encore Calama.

     

    Le conflit se poursuit depuis plus d'un an contre un système scolaire parmi les plus discriminants de la planète. Ce qui a commencé comme une protestation pacifique a rapidement dégénéré en affrontements entre manifestants et policiers. Près du palais présidentiel de La Moneda, certains groupes de manifestants avec leurs visages couverts ont approché de la police avec des bâtons, des pierres et des bouteilles remplies de peinture. Les carabiniers en tenue anti-émeute ont répondu en chargeant la foule, utilisant les gaz lacrymogènes et les canons à eau.

     

    Les étudiants manifestent depuis 2011 pour obtenir un système d'éducation gratuite et une instruction de qualité. « Il y a un lien toujours plus étroit entre l’accès des jeunes à l’université et les conditions économiques ; ainsi, ce ne sont pas les capacités qui permettent ou non de suivre un cursus supérieur mais l'argent qui détermine notre éducation », a déclaré à la presse un étudiant. « Personne ne peut ignorer la crise sociale et politique que connaît le Chili », a déclaré pour sa part Camila Vallejo, vice-président de l'Union des étudiants FECH (Federación de Estudiantes de la Universidad de Chile), organisation de jeunesse communiste chilienne.

     

    Le président chilien Sebastián Piñera, représentant la frange la plus réactionnaire de la société, a tenté de minimiser la mobilisation étudiante. « Il y a onze mille écoles dans ce pays, et je comprends que pour le moment il y ait des sit-in dans neuf d'entre elles », a quant à lui déclaré le Premier ministre.

     

    Apparemment, les manifestations qui traversent les rues des villes chiliennes ne comptent pas pour ces gens-là, quand bien même le mouvement de protestation prendrait encore plus l’ampleur malgré la répression. Au moins une cinquantaine d’écoles secondaires sont toujours occupées et, il y a une semaine (le 16 août, NDLR), une mobilisation sans précédent avait vu des milliers d'étudiants défiler dans les rues. Le gouvernement n’a pas plus écouté ce jour-là sa jeunesse que les jours suivants, puisqu’il a envoyé sa police disperser les manifestants. 139 jeunes, parfois à peine sortis de l’adolescence, ont été arrêtés.

     

    Pendant ce temps, la famille de Manuel Gutiérrez, l'étudiant de 16 ans tué par la police lors d'une manifestation il y a exactement un an, a publiquement demandé la clôture de l'enquête et l'ouverture d'un procès contre les responsables. L'adolescent avait été touché par une balle tirée par un carabinier le 25 août 2011. Il accompagnait son frère dans un fauteuil roulant lors d'une grève générale de deux jours déclenchée par la CUT (Central Unitaria de Trabajadores). « Nous ne voulons pas que le carabinier criminel soit jugé par une juridiction militaire - a dit le frère du garçon qui a été tué - parce qu'il est absurde qu'un policier soit jugé par un collègue ». Jusqu'à présent, deux carabiniers ont été suspendus de leurs fonctions: le tireur, le sergent Miguel Millacura, et l’officier Claudia Iglesias, accusé d’avoir couvert le coupable.

     

    Capitaine Martin


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  • A faire rebondir dans vos listes de diffusion : 

     

    http://www.encyclopedie-universelle.com/images4/alchimiste-alambic-gregor-reisch-margarita-philosophica.jpg

     

    Quand La Canaille l'affirme, certain dans son entourage disent que le soleil de Bretagne ou (et) le chouchen sont dangereux.

    Mais quand c'est elle, c'est celui des Appalaches ou le Coca qui sont en cause ? 

     

    Par canaille le rouge

     
     

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  •   Mon voisin n'avait rien à faire d'important. Et comme la télé le bassinait avec l'Association des amis de Nicolas Sarkozy, il s'est dit: "Tiens, j'ai un peu de temps à perdre, je vais voir ça".

     

    Les amis de Sarkozy sur Facebook et Twitter

      La chose, l'Association donc, "contribuera au débat public afin de promouvoir le bilan de Nicolas Sarkozy, défendre son action comme sa personne, et poursuivre la réflexion autour des valeurs qu’il a portées comme président de la République. " On en pleure tellement que c'est beau!

      Pour adhérer, c'est 25 euros, soit 8,50 euros après déduction fiscale. Oui parce que la Chose est un parti politique qui bénéficie de la déduction fiscale. A droite ou à gauche, qu'elle est l'Association des potes à Sarko, m'a demandé mon voisin. Oui, quand il s'emmerde mon voisin, il dit n'importe quoi. Cela ne peut pas être à gauche ou à droite, puisque c'est pour commémorer l'action d'un ex-Président de la République des riches et du patronat. Et ceux-là ne font jamais dans la politique ça se saurait, non?

      Ah, on peut mettre plus pour adhérer si on veut, puisque c'est pour une bonne cause.

     

      Bon, pour qu'il y ait du monde et pas que des vieilles chaussettes, Christian Estrosi, député-maire Ump de Nice, a fait envoyé une lettre d'adhésion à beaucoup de gens aux frais de l'Assemblée nationale et donc du trésor public. Bon, le président Ps de ladite Assemblée n'a trouvé rien à redire. C'est que cela doit être dans les cordes, ou que d'autres que Estrosi font pareil peut-être.

     

      Bien, il y aura à cette petite sauterie un film sur Sarkozy sur "l'amour de la France" et une chanson prise sur Médiapart:

     

    Comment passer du bling-bling au blang-blang?
        Alors du coup, il n'ira pas à Nice mon voisin, il la connaît déjà cette chanson.

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  • http://www.memoire-net.org/etran/etrang/etran.jpg

    Un maquis FTP-MOI © Amicale Carmagnole-Liberté 

     

    La Canaille a reçu le texte qui suit de son camarade et ami Léon Landini.


    Quoi de mieux pour en illustrer la pertinence que de s'appuyer sur la mémoire des combattants qui donnent à Léon la pleine légitimité de son indigntion que La Canaille partage.


    Le dirigeant FTP MOI, un communiste internationaliste et donc patriote s'offusque à juste titre du silence médiatique et politique qui entoure l'anniversaire du débarquement en provence du 15 aout 1944.


    Ses arguments claquent comme rappel du lien démocratie, engagement citoyen et progrès social.


    A vous d'en prendre connaissance et de les faire connaitre :

    http://img.over-blog.com/500x302/3/82/36/49/2e-guerre-mondiale/Debarquement_Provence.jpg

    Parmi les forces alliées de ce débarquement  :


    Les trois quarts de la Force Garbo étaient sous commandement français avec pour moitié de troupes coloniales (moitié de soldats d'origine européenne et moitié de soldats Africains et Nord-Africains ).

     

    Et la mobilisation active de toutes les forces de la Résistance qui ouvriront, accompagneront et joueront un rôle irremplaçable dans la débacle des armées d'un Reich prévu pour durer mille ans.

     

    Le texte de Léon Landini :


    15 Aout 2012, 68ième anniversaire du débarquement des troupes alliées en Provence.

    Ce 68ème anniversaire est scandaleusement passé sous silence, sans qu’un seul rappel aussi minime soit-il, n’ait été fait par l’ensemble de nos médias.

    Pourtant, c’est bien dans ce débarquement, que pour première fois de très importantes unités des Forces Françaises Libres (FFL) étaient engagées sur le sol de notre pays (94 000 soldats et 11 000 véhicules)  qui se distinguèrent par leur courage et leur combativité.

    En quelques jours, l’armée allemande défaite était mise en fuite.

    La montée des troupes alliées dans la vallée du Rhône se fit à marche accélérée et huit jours plus tard Grenoble était libérée.

    Dans cette vallée du Rhône, les soldats allemands harcelés de toutes part et sans arrêts, par les maquisards, pris de panique au lieu de résister n’avaient plus qu’une idée en tête, fuir et rejoindre leur pays le plus rapidement possible et dans n’importe quelles conditions.

    A la fin août 1944, (moins de 15 jours après le débarquement) les lyonnais virent passer sous leurs fenêtres une armée de fuyards en guenille, des soldats dépenaillés, ayant abandonnés leurs armes en route, certains montés sur une charrette tirée par un cheval, (volé à quelque paysan) d’autres à vélo, d’autres encore à pied et trainant la patte en s’aidant d’une canne pour marcher.

    C’en était fini de l’orgueilleuse armée allemande, regardant avec mépris ces Français qu’ils avaient terrassés en quelques semaines.

    La peur avait maintenant changé de camp, l’angoisse et la « trouille » se lisaient sur le visage de ces hommes qui pendant 4 ans avaient fait régner la terreur sur les pays qu’ils occupaient et cela dans le but de nous imposer, sous leur férule, une Europe allemande qui devait durer mille ans.

    Cette Europe impériale revit aujourd’hui sous des formes nouvelles ; pilotée par l’Allemagne réunifiée, forte de la chute des pays socialistes et de l’annexion de la RDA ;  une Europe allemande que les financiers internationaux souhaiteraient faire durer mille ans.  

    Une Europe que, malgré le refus du peuple français le 29 mai 2005, nos gouvernants continuent à nous imposer de plus en plus férocement.

    Pourtant, ce débarquement de Provence que l’on voudrait nous faire oublier, avait eu un effet psychologique très important, non seulement  sur l’ensemble de la population qui souhaitait se débarrasser le plus vite possible des « boches », comme le prouva l’insurrection de Paris et de Villeurbanne, mais également  dans les prisons, où les nazis puisaient de plus en plus souvent des internés pour les fusiller.

    « A Lyon entre le 14 juillet et le 20 août 1944 il y eut 450 internés, exécutés et enterrés dans des fosses communes ».

    Au Fort-Montluc à Lyon, où tant de crimes furent commis et où fut massacré Jean Moulin,  en apprenant la nouvelle du débarquement l’ensemble des prisonniers laissèrent éclater leur joie convaincus que désormais leur libération était toute proche.

    Il est incontestable qu’avec ce débarquement, l’engagement et la combativité des Forces Française Libres (FFL)  ainsi que celle des Forces Française de l’Intérieur (FFI) contribuèrent grandement à rendre à la France son prestige, ainsi que son titre de grande Nation.

    Cela permit à notre pays, (le seul en Europe occupée) d’être présent le 8 mai 1945 à Berlin, pour recevoir, aux côtés des alliés  la capitulation sans conditions  (ce que certains continuent à appeler l’armistice) de l’armée allemande.

    Alors pourquoi ce silence de la part de l’ensemble des médias ?

    Faudrait-il croire que tous nos commentateurs ignoraient tous, que le débarquement  du 15 août avait très grandement contribué à la libération de la France ?  

    Non ! Nous croyons plutôt que dans le but de satisfaire et surtout de ne pas mécontenter leurs employeurs, ils ont volontairement oublié cette date.

    « Ne dit-on pas que qui paye les musiciens choisit la musique ».

    Nous savons tous que les détenteurs des médias ce sont les puissances d’argent qui contrairement aux directives du programme de CNR qui préconisait : « La pleine liberté de pensée, de conscience et d’expression, La liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’Etat, des puissances d’argent et des influences étrangères », régentent  en maître tout-puissants la presse et l’audiovisuel public et privé.

    Sachant que leurs « patrons » ne souhaitaient en aucun cas que l’on rappelle, à Angela Merkel,  représentante de la grande finance européenne, ce qui était arrivé à ses concitoyens lorsqu’ils ont cru qu’en martyrisant les peuples épris de liberté on pouvait les soumettre.

    En serviteurs serviles qu’ils sont, les journalistes qui ont fait volontairement silence sur un des plus grands évènements de la dernière guerre, espèrent sans doute réactualiser la phrase du vieux maréchal félon : « Français vous avez la mémoire courte »

    Pour eux il n’y avait qu’à ne pas  parler du débarquement pour que les français  oublient.

    De même que l’on tait le rôle primordial joué par l’Union Soviétique dans la défaite du Reich ainsi que la bataille de Stalingrad qui changea le cours de la guerre.

    Par ailleurs, le rôle des combattants des FFI et des FFL est régulièrement sous estimé afin de laisser croire que seuls les Etats-Unis auraient libéré la France, alors que, sans la Résistance armée française et notamment les batailles menées par les FTPF et les FTP-MOI et sans l’intervention du gouvernement  soviétique pour mettre la France à la table des puissances victorieuses de l’Allemagne, notre pays serait officiellement passé sous administration américaine directe, comme le prévoyait initialement les plans anglo-américains de l’AMGOT.

    Et bien non ! Ceux qui se souviennent ne peuvent que manifester un profond mépris aux « speakeurs » qui pour une poignée d’argent  contribuent par leur silence volontaire à falsifier la vérité historique.

    Et encore si ce n’était que par leur silence, mais la falsification de la vérité toute simple et aujourd’hui devenue une de leur spécialité : il suffit pour cela de consulter certains manuels « d’histoire » en usage dans les collèges ou Lycées de notre pays, où l’histoire de la seconde guerre mondiale est honteusement déformée (pour ne pas dire falsifiée) dans le sens d’une négation de rôle de l’URSS, des communistes français et de la Résistance armée en général, au point que l’on ne retrouve quasiment nulle part mentionné le débarquement de Provence, comme nous avons pu le constater dans les médias du 15 août dernier.


    http://www.memoire-net.org/etran/etrang/carm.jpg.

     Les femmes du groupe MOI Carmagnole-liberté défilent dans Lyon libéré

    Par canaille le rouge

     


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  • La cérémonie du souvenir pour commémorer la Libération de Paris aura lieu samedi 25 août 2012 à 17 h Place de l'Hotel de Ville en présence de François Hollande, Président de la République .

    A noter que pour la première fois la Ville de Paris a donné son accord pour que les drapeaux de l'AVER ( l'Amicale des Volontaires en Espagne Républicaine ) et celui de la République espagnole soient représentés .

    Cette cérémonie du souvenir sera précédée à 16h précises, sur le parvis de l'Hotel de Ville, d'un hommage aux anciens de " la Nuevé" de la 2ème DB.

    Accès : place de l'Hotel de Ville Paris 4ème (côté quai de l'Hotel de Ville )

    Soyons nombreux à participer à cette manifestation du souvenir.

     

    Claire Rol-Tanguy

    Secrétaire Générale de l'ACER

    (Les Amis des Combattants en Espagne Républicaine)

    drapeau-repu-espana.jpg



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  • Harlem Désir accuse Mélenchon et le Front de gauche de reprendre des critiques de droite contre le gouvernement. De droite, les critiques ?

    Honnêtement, cet article est une réaction d'exaspération face à des dirigeants socialistes qui font front de manière coordonnée et identique contre les critiques des communistes et du Front de Gauche. Des critiques pourtant fondées et qui reposent sur un début d'exaspération de la population. On le voit dans la baisse de popularité de François Hollande dans les sondages !

    Pour le PS, c'est un peu la politique de l'autruche ! Et brisons le thermomètre pour ne pas voir la fièvre monter !

    Il en est ainsi de Harlem Désir, pour ne prendre que lui.

    Celui qui brigue la succession de Martine Aubry à la tête du Parti socialiste, eurodéputé actuellement, répond aux critiques par une mise en cause de l'honnêteté du Front de Gauche et de ses composantes. Il dit ainsi que "nous (les socialistes ?) souhaiterions que Jean-Luc Mélenchon et le Front de gauche soient partie prenante d'un débat à gauche constructif". En clair, le débat n'est pas constructif actuellement ? Les critiques et propositions que nous faisons ne sont pas constructives ? Seraient-elles démagogiques ou destructives ?...

    En fait, Harlem Désir ne cherche pas à écouter ou à échanger. Ce qu'il veut, c'est que les communistes et le Front de gauche se taisent ! Toute critique est forcément de droite ? C'est ce qu'il sous entend quand il dit qu'il " regrette parfois quand un homme de gauche comme Jean-Luc Mélenchon reprend des invectives ou des formules qui sont plutôt celles de M. Copé".

    Front de gauche - UMP : même combat ? Après le Front de Gauche = FN de l'UMP pendant les élections, voilà qui va ravir les électeurs de gauche, venant du parti majoritaire qui s'en revendique !

    N'en déplaise à Harlem Désir, le Front de Gauche et le Parti communiste ont fait le choix de l'indépendance vis-à-vis du gouvernement. Nous ne sommes ni des soldats, ni des moines. Nous ne sommes pas tenus au droit de réserve ni au silence !

    Si des décisions gouvernementales nous déplaisent : nous le disons ! Surtout si celles-ci vont à l'opposé des promesses du candidat Hollande et encore plus si elles vont dans le sens des intérêts de la finance et du grand patronat plutôt que dans le sens des ouvriers et des travailleurs.

    Est-ce la faute du PCF, du Front de Gauche et de Jean-Luc Mélenchon si le gouvernement actuel prend des mesures digne du gouvernement Fillon et de Nicolas Sarkozy ?

    La ratification programmée du traité Sarkozy-Merkel par le parlement, décidée par François Hollande : est-ce une mesure de gauche ?

    La politique de chasse aux Rroms et les propos de Manuel Valls sur la "délinquance roumaine", dignes de Hortefeux : est-ce une politique de gauche ?

    La position de la France sur la Syrie, copie conforme de celle de Sarkozy sur la Libye : est-ce une posture de gauche ?

    L'absence de mesure contre les marchés financiers, le soutien ridicule au SMIC en juillet et la mollesse du gouvernement face aux plans de sabordage de l'emploi de certaines grosses entreprises : est-ce une attitude de gauche ?

    N'en déplaise à Monsieur Désir, comme à ses compagnons du Parti socialiste, les communistes et le Front de gauche ont défendu un programme radicalement plus à gauche et continueront de le défendre.

    La politique du gouvernement socialiste ne tranche pas franchement avec celle du précédent. Beaucoup de travailleurs s'en rendent compte. La déception commence à monter.

    Monsieur Désir : le Front de gauche et Jean-Luc Mélenchon ne choisissent pas des "invectives" ou des "formules" de droite contre le gouvernement, c'est le gouvernement qui prend des décisions de droite !

    Changez de politique ! Affrontez clairement le capital financier et la mondialisation libérale ! Refusez l'austérité prônée par Bruxelles et la finance ! Menez une politique en faveur de l'emploi industriel, des salaires et des services publics ! Là, oui, nous arrêterons de vous critiquer et nous vous soutiendrons !

    http://andree-oger-pour-deputee.over-blog.com


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