• "Pourquoi ne pas mourir à la tâche?", demande le PCF

    Retraites et Medef: "Pourquoi ne pas mourir à la tâche?", demande le PCF

    Publié le 13.05.2013, 15h18

    Le porte-parole du PCF, Olivier Dartigolles, s'est indigné lundi des propositions du Medef sur les retraites qui reviendraient à

    Le porte-parole du PCF, Olivier Dartigolles, s'est indigné lundi des propositions du Medef sur les retraites qui reviendraient à "mourir à la tâche", estimant que la gauche au pouvoir n'était pas là "pour appliquer une politique de droite". | Francois Guillot

     

    Le porte-parole du , Olivier Dartigolles, s'est indigné lundi des propositions du sur les retraites qui reviendraient à "mourir à la tâche", estimant que la gauche au pouvoir n'était pas là "pour appliquer une politique de droite".


    "Si le Premier ministre attendait un geste d'apaisement de la présidente du Medef, qui a été particulièrement bien traitée au de la dernière année, le voilà Gros-Jean comme devant.

      Conviée à Matignon pour préparer la prochaine conférence sociale, madame Parisot a préconisé un allongement de la durée de cotisation à 43 ans d'ici 2020 et un recul de l'âge légal +à au moins 65 ans à l'horizon 2040+. Pour le Medef, le travail c'est la santé donc pourquoi ne pas mourir à la tâche!", écrit-il dans un communiqué.


    Aux yeux du porte-parole du parti communiste, le Medef, "encouragé par l'abandon en rase campagne du gouvernement sur l'Accord national interprofessionnel (ANI), qui a cédé au patronat sans disputer le moindre combat" en veut "toujours plus".


    Appelant le président de la République et le gouvernement à "changer de politique" car "une majorité d'électrices et d'électeurs ont fait le choix, au printemps dernier, de ne pas poursuivre sur le chemin des régressions sociales", M. Dartigolles lance encore: "En 2010, les forces de gauche ont combattu la casse des retraites. En 2012, on a battu Sarkozy, Fillon et Woerth. Ce n'est pas pour appliquer une politique de droite en 2013".


    Organisations patronales et syndicales ont exposé lundi à Matignon, au cours d'entretiens bilatéraux avec Jean-Marc Ayrault, leurs idées pour mener la réforme des retraites que le gouvernement promet pour l'automne afin de combler un déficit qui ne cesse de s'aggraver.

    http://www.leparisien.fr

     POUR UN SYNDICALISME DE COMBAT

    Plusieurs choses seront à l’ordre du jour de cette semaine sur le plan social.

    Le vote de la loi d’amnistie pour les militants syndicalistes sanctionnés par Sarkozy, le vote du Sénat concernant l’accord national dit de la sécurisation de l’emploi (ANI) qui entrainera une précarité accrue en matière de salaires et d’emploi, un texte de loi déposé par les députés communistes concernant les licenciements boursiers et enfin la rencontre des organisations syndicales et patronales concernant le devenir des retraites et d’une soit-disante négociation de celle-ci à la rentrée.

    Le gouvernement est au pied du mur si l’on peut encore employer cette expression. Je dirai volontiers qu’il a déjà construit le mur de l’intransigeance social et de la liberté d’exploiter pour le profit maximum.

    Ce gouvernement n’entend pas la voix du monde du travail.

    Il est d’ailleurs jugé sévèrement par les travailleurs et les retraités dans tous les sondages.

    Si, cette semaine, est confirmé que ce gouvernement reste sur la voie de la dégradation sociale, il portera la responsabilité du retour de la droite au pouvoir, ce qui semble d’ailleurs poindre quand on voit comment celle-ci frétille d’impatience.

    Cette droite, alliée au Medef, ce qui ne surprendra personne, s’apprête ainsi à s’unir avec l’extrême droite de Marine le Pen comme on vient de le voir dans le département de la Somme où pour prendre la mairie communiste de Gamaches, la pire réaction s’unit pour les municipales.

    Le secrétaire général de la CGT, Thierry le Paon, a très bien résumé à sa manière la situation : l’intervention des salariés et des retraités qui va compter.

    Je partage.

    Je n’attends rien de la conférence sociale que prépare Ayrault par le rencontre des syndicats et du patronat ce jour. La précédente conférence sociale, l’an dernier, organisée avec grand fracas a été un leurre puisqu’elle a débouché sur les revendications patronales de réduction des dits coûts du travail et de cet accord félon sur la Sécurisation de l’emploi, véritable arme de destruction des acquis sociaux.

    Il faut donc travailler la mobilisation des salariés et des retraités.

    L’appauvrissement de ceux-ci est un fait indubitable, il faut donc engager la bataille des salaires et des retraites.

    Ce sont les paramètres qui reconstruiront la croissance et élèveront le niveau de vie et favoriseront les cotisations nécessaires pour payer les retraites et l’ensemble de la protection sociale.

    J’apprécie que Thierry porte ces questions comme majeures.

    Mais elles ne seront majeures que si tout le mouvement social s’en empare et défonce les barrières austéritaires mis en place par le gouvernement précédent et par celui en place qui les as renforcées.

    C’est donc un appel à ce que les salariés et les retraités se bougent et ne remettent pas ces enjeux revendicatifs à la négociation bidon que l’on connait et qui débouche toujours sur du moins pour les salariés.

    L’unité est un principe, mais pour qu’elle soit efficace il ne faut pas qu’elle soit celle d’états-majors syndicaux. C’est aux syndicats de bases de la chercher parmi les travailleurs. C’est la meilleure.

    Il revient à la CGT, syndicat de classe, à la travailler cette unité d’action pour qu’elle grandisse parmi les masses.

    L’augmentation des salaires et des retraites est certainement l’antidote à la crise, à l’austérité.

    Rien ne sera fait sans l’intervention des salariés et c’est aux organisations de la CGT d’y travailler la conception et la réalisation.

    Bernard LAMIRAND

    http://ber60.over-blog.com/

    Social-Eco - le 12 Mai 2013

    Thierry Lepaon : "Avec un salaire minimum de 1 700 euros, on n'aurait pas de problème de retraite"

    À la veille d'une rencontre entre Jean-Marc Ayrault et les syndicats pour préparer la conférence sociale, le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, a appelé dimanche à "une irruption des salariés sur le terrain social" à propos de la future réforme des retraites, estimant qu'elle "va nécessiter une mobilisation d'ampleur".

     "La question des retraites va nécessiter une mobilisation d'ampleur des salariés", a déclaré Thierry Lepaon lors du Grand rendez-vous Europe1/i-Télé/Le Parisien-Aujourd'hui en France. "La question du rapport de force est une question essentielle. Il faut que les salariés s'occupent de leurs affaires", a-t-il ajouté, jugeant que "le résultat d'une négociation, c'est avant tout le résultat d'une mobilisation". "Il faut que les salariés arrêtent de penser que les syndicats, dans le cadre de négociations, peuvent obtenir des choses s'ils n'investissent pas le terrain social et s'ils ne se mobilisent pas", a-t-il précisé, appelant les salariés à une "irruption sur le terrain social".

    Thierry Lepaon s'exprimait à la veille d'une rencontre entre le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et les syndicats pour préparer la prochaine conférence sociale des 20 et 21 juin. Le numéro un de la CGT a demandé une réforme "structurelle" du financement des retraites qui passe, selon lui, par l'augmentation des salaires, ainsi que par l'emploi et la croissance. Refusant une nouvelle adaptation du système actuel, il a prévenu que la CGT n'accepterait ni un allongement de la durée des cotisations ni une baisse du montant des pensions. Faute de quoi, le syndicat appellerait à des manifestations. "Si on allait vers un salaire minimum à 1 700 euros, on n'aurait pas de problème de retraite", a-t-il dit. "L'autre curseur, c'est l'emploi et donc la croissance", a-t-il estimé. Selon lui, "si on augmente les salaires et si on augmente le nombre de salariés au travail, on n'a pas de problème de retraite".

    Par ailleurs, il a jugé qu'en contrepartie du délai accordé par Bruxelles pour ramener le déficit budgétaire à 3%, le gouvernement "a lâché sur la question de la flexibilité, de la retraite et de la politique industrielle, et notamment sur la cession d'actifs de l'Etat dans deux grandes entreprises, EDF et la SNCF". "Cela veut dire que demain on risque d'avoir une ouverture à la concurrence, voire une privatisation de deux grandes entreprises qui aujourd'hui structurent notre pays", a-t-il estimé. "La question de l'égalité de l'accès à l'énergie et aux transports ferroviaires, ce sont des questions sur lesquelles, sans débat national, le gouvernement est en train d'opérer des choix", a-t-il affirmé.


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :