• Notre ville

    Ceux qui l’ont vu sévir à la soirée de présentation de Comment osent-ils ? au Théâtre national s’en souviendront. Mochélan, arrivé sur scène en toute simplicité, s’engage dans un combat verbal. Un vrai, qui sent la rage et la sueur. Ses mots, tantôt tranchants, tantôt durs comme un crochet de Mohamed Ali, écorchent et défoncent les images trop policées qu’on essaie de nous vendre.

     

     

     

    La musique qui l’accompagne est tantôt acoustique, aux accents de blues, piochant dans les racines des chansons engagées américaines, tantôt électronique, dans la lignée du hip-hop, autre source d’inspiration du Carolo.

    Dans ses textes, il évoque la lutte, la colère, les conditions de vie des travailleurs et des laissés-pour-compte. Tout cela il l’évoque, mais, surtout, il le défend. Son art n’est pas voué aux dîners de galas, mais au combat. Dans Notre ville, il s’engage dans un pugilat contre l’image négative de Charleroi. Il rend ses lettres de noblesse à sa population, faite de travailleurs venus d’ici et d’ailleurs, assénant une vérité historique au cliché du paresseux chômeur wallon trop souvent rabâché par les libéraux du Nord et du Sud. Mochélan l’affirme, il sait encaisser les coups. Mais, surtout, armé de son micro, il les rend.

    Il a maintenant toutes les cartes en main pour grimper, et sa victoire à la finale du concours Musique à la française 2012 au Botanique ne fait que le confirmer. Vivement le prochain round.

     

    Source : Solidaire

    Plus d'infos : mochelan.com


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