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Matraques ou gaz lacrymogènes
Une centaine de salariés lorrains s'était déplacée à Paris pour dénoncer l'accord entre le gouvernement et Arcelor Mittal. Ils refusent l'arrêt des hauts-fourneaux et réclament la nationalisation temporaire du site de Florange.
Plusieurs salariés s'étaient enchaînés aux grilles d'une fenêtre de Matignon. Ils en ont été délogés sans ménagement par les forces de l'ordre. Édouard Martin, le porte-parole de la CFDT de Florange, a déclaré « J'ai pris un coup de savate à Matignon, on s'est fait virer d'une manière très violente ». Puis aux abords du palais présidentiel, dans un bref accès de violence, lacrymogènes et coups de matraque ont été de sortie.
Finalement, de ce côté là, il n'y a pas de changement non plus par rapport au gouvernement précédent.
« Mitterrand au pouvoir a fermé les mines. Trente ans plus tard, la gauche [au pouvoir] plante un coup de poignard dans le dos de la sidérurgie lorraine », déclarait amer Jean Mangin, délégué CGT.
Le maintien des emplois à Florange et des activités sidérurgiques en France ne sera assuré que lorsque cette industrie sera arrachée des mains des grands actionnaires et des banquiers. Concrètement, cela signifie expropriation et nationalisation sous contrôle démocratique des salariés. Voilà qui serait un véritable changement. 31000 signatures ont d'ailleurs été récoltées demandant la nationalisation temporaire du site de Florange.
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Commentaires
1Gaz lacrymogeneVendredi 29 Mars 2013 à 09:51De toute façon, les mouvements comme cela n'aboutissent à rien.Répondre
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