• Les Rencontres communistes de Marseille

    RENCONTRE NATIONALE des COMMUNISTES 

    MARSEILLE (6,7 et 8 juillet 2012)

    marseille

    Les 6, 7 et 8 juillet 2012 s’est tenue à Marseille la 3ème rencontre nationale de communistes à l’initiative du réseau « Faire vivre et renforcer le PCF », du Rassemblement des Cercles Communistes, des Rouges Vifs 13 et 33, d’ACC 11, d’Action communiste 76, du collectif communiste « Polex », de communistes de Bretagne, du Languedoc-Roussillon, de Corse, d’Ile de France….

    Nous avons vécu, à une soixantaine de participants, deux journées mémorables. Deux journées (samedi et dimanche matin) de débats,  de découvertes et de confrontations. Le samedi a commencé par l'accueil du responsable syndical de « Fralib », membre du Parti Communiste Français, qui nous a fait l'historique du combat et précisé les perspectives et l'importance nationale du conflit, du bras de force avec « Unilever ».

    Les membres du réseau « Faire vivre et renforcer le PCF » ont pu développer et préciser les enjeux actuels. Ils regrettent, à ce sujet, que leurs remarques concernant la Conférence Sociale, lourde de dangers, n'ait pas recueilli l'écho qu’ils auraient souhaité. (Le discours marxiste ne suffit pas s'il n'est pas accompagné d'une analyse de la situation concrète!)...

    Deux camarades sud-coréens ont assisté à tous les travaux.

    Le vendredi (fin d'après-midi et soirée) a été  consacré à l'Algérie (histoire, guerre d'indépendance et période contemporaine...)

    Samedi soir, les participants ont rendu visite aux camarades de « Fralib », avec lesquels ils ont passé la soirée. 

    A l’issue de cette rencontre il a été décidé d’intensifier les échanges et la coordination des groupes existants. Un certain nombre de déclarations (soumises à amendements) y ont été adoptées (lire ci-dessous).

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    Après ce compte-rendu, rédigé par Armand,

    un camarade présent, et diffusé par EL DIABLO

     

    UN COMMENTAIRE

    de Jean LEVY

    participant aux Rencontres 

     

    Venus de nombreuses villes de France, des communistes, membres du PCF ou qui l'ont quitté, adhérents de collectifs,  de groupes multiples, ou individuels, tous les participants ont recherché - et trouvé - ce qui les unissait, au-delà de parcours personnels différents, afin qu'ensemble, tous œuvrent à la perspective de réaliser les Assises du Communisme.

     

    Les débats d'une grande richesse ont permis, non seulement une information collective politique, économique, sociale, internationale sur l'actualité, mais également des débats qui ont montré l'identité de vue des camarades présents sur l'analyse de la situation : une mainmise renforcée des forces du capital, à travers l'Union européenne, qui pousse les feux d'un fédéralisme ravageur pour les peuples, avec le concours des Etats-Unis et de son bras armé, l'Otan.

     

    Cette offensive,  à laquelle adhèrent  les forces politiques de la droite comme celles de la social-démocratie, vise à réduire brutalement "le coût du travail" dans toutes ses composantes, en particulier la législation sociale acquise depuis plus d'un siècle, par les luttes populaires.

     

    Pour arriver à ses fins, l'oligarchie industrielle et financière, s'appuyant en premier sur l'Allemagne et son capital - le plus puissant d'Europe - a pour objectif la destruction des nations, de leur souveraineté et de leur indépendance, car celles-ci constituent encore un barrage à ses ambitions.

     

    L'objectif répond à la nécessité de générer,  par tous les moyens, des profits les plus élevés possibles dans un temps toujours plus court.

    Les menées multiples de l'impérialisme conduisent à de nouvelles aventures coloniales et à des conflits qui menacent la paix du monde.

     

    C'est la logique interne du capital. 

     

    Pour ce faire, droite et social-démocratie, alternant au pouvoir, mènent la même politique,  qui répond aux oukases du grand patronat, de ses sociétés multinationales : en France, le PS va poursuivre dans ses grands choix les orientations menées  depuis des années par l'UMP.

     

    Les deux formations défendent les mêmes thèmes : "la crise" et "la dette" qui imposent des "sacrifices" à la population, "l'euro nécessaire à notre économie", la "nécessité d'une intégration économique et politique toujours plus poussée de l'Europe", le renforcement des liens qui soumettent notre pays aux objectifs allemands.

    Aussi il serait vain d'attendre du nouveau pouvoir "socialiste" une orientation plus "sociale", plus "démocratique" que celle de leurs prédécesseurs.

    Face à tous ces dangers,  il faut organiser la résistance.

    Or, le constat est sans appel : nous n'avons plus aujourd’hui en France la force révolutionnaire de masse nécessaire pour s'opposer victorieusement au capital. La perspective d'une autre société, le  communisme, ne fait plus recette dans notre peuple. La bourgeoisie a, depuis trente ans, mené une offensive idéologique  contre l'idée communiste, qui porte ses désastreux effets.

     

    Aussi, les camarades présents à la Rencontre de Marseille, conscients de cette situation, veulent agir en commun pour inverser le cours des choses.

    La volonté commune de préparer  les Assises du Communisme illustre cette orientation. 


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