• Il a été choisi ce dimanche par les délégués PCF...

    Ce sera Jean-Luc Mélenchon. Les délégués du PCF, réunis en Conférence nationale, ont choisi ce dimanche à 63,6% des voix d'accorder l'investiture du Front de gauche à Jean-Luc Mélenchon pour l'élection présidentielle de 2012 en échange de la majorité des circonscriptions aux législatives. Cette proposition de candidature des 800 délégués réunis à Montreuil  (Seine-Saint-Denis) devra toutefois être soumise du 16 au 18 juin au  vote final des militants communistes. Ils devront départager trois candidats.

    Les motions - l’une pour désigner Mélenchon, et l’autre pour décider d’un choix entre plusieurs candidats - ont obtenu respectivement 63,6 % et 79,9% des voix.

    Le co-président du Parti de Gauche intronisé, le PCF, qui a  recueilli jusqu'à un quart des suffrages exprimés aux débuts de la Ve  République, n'aura pas de candidat spécifiquement communiste pour la  première fois depuis 1974, année où François Mitterrand était candidat  unique de la gauche.

    Trois noms au total

    Alors que ce n'était pas  prévu initialement, la conférence nationale a proposé que le bulletin de  vote comporte les noms des autres candidats déclarés, soit trois au  total: l'ex-socialiste Jean-Luc Mélenchon, le député du Puy-de-Dôme  André Chassaigne et le responsable d'une section parisienne, Emmanuel  Dang Tran. Des primaires qui ne disent pas leur nom. Le principe de faire figurer sur le bulletin de vote plusieurs candidats a recueilli 79,91% des voix contre 20,09%.

    «Nous  sommes attachés à ce que chaque communiste puisse s'exprimer avec  l'ensemble des options qui ont été portées dans le débat. Le bulletin de  vote comportera donc toutes les candidatures déclarées et leurs  motivations», explique le texte de la résolution adoptée. Un  quatrième candidat, André Gerin, député PCF du Rhône, a annoncé dimanche  qu'il retirait sa candidature, peu avant un vote des délégués.

    La direction du PCF avait de longue date choisi  l'option Mélenchon

    L'intronisation du député européen dépend d'un accord global entre  le PCF et le Parti de gauche (PG) autour d'un programme commun et de la  répartition des candidatures aux législatives, toujours en négociation. «Si les conditions d'un accord politique sont réunies, les communistes sont prêts à faire le geste de désigner» Jean-Luc Mélenchon comme candidat à la présidentielle, avait dit vendredi le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, sur RTL. Des conditions qui ont, semble-t-il, été réunies ce dimanche.

    La direction du parti, traumatisée par le score de Marie-George  Buffet (1,93%) à la présidentielle de 2007, avait de longue date choisi  l'option Mélenchon. «Il y a une crainte obsessionnelle des communistes d'avoir un  résultat catastrophique qui enterrerait le parti. Il y a aussi une peur  de casser le Front de gauche», explique le député PCF André Chassaigne  dans Libération.

        Avec AFP 
     
     
     

      

    melenchon.jpg      

    La conférence nationale du Parti communiste français (PCF), réunie à Montreuil depuis vendredi, a voté ce dimanche midi à 63,6% (36,39% contre) en faveur de la résolution    proposant aux communistes la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle, couplée à l'accord global qui porte    sur les présidentielles et les législatives.

    Cette proposition sera soumise au vote des militants dans deux semaines, du 16 au 18 juin. Pour ce faire, la conférence nationale a décidé à 79,9% (20,09% contre)    le principe de faire figurer sur le bulletin de vote les noms des trois candidats en lice: André Chassaigne (PCF) et Jean-Luc Mélenchon, dans le cadre du Front de gauche, et Emmanuel Dang Tran, opposé au Front de    gauche. André Gerin choisi lui de retirer sa    candidature juste avant le vote de ce midi.

    "Nous sommes attachés à ce que chaque communiste puisse s'exprimer avec l'ensemble des options qui ont été portées dans le débat. Le bulletin de vote comportera    donc toutes les candidatures déclarées et leurs motivations", explique le texte de la résolution adoptée.

    En clôture des débats, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a appelé les militants communistes "à se rassembler autour (du) choix" de la    conférence nationale. Nous proposons, a t-il expliqué, de "désigner à l'élection présidentielle pour porter les couleurs du Front de Gauche, bien que nous en soyons la force la plus importante,    un candidat qui n'est pas issu de nos rangs, mais qui est Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de Gauche... C'est un choix fort, un choix audacieux, un choix courageux. Et    j'appelle les communistes à se rassembler autour de ce choix dans la consultation des 16, 17 et 18 juin."

          


          

    Qu'attendre d'autre de cette direction ?

     

    Les dés étaient pipés d'avance avec la déclaration de Pierre Laurent, le couvercle devrait être mis lors du vote des sections    !!

    On va s'exprimer certes, mais dans quel but !!

     

    On est cocos et on connait bien la chanson : susciter l'expression des communistes afin de mieux la bafouer.

    Comme des moutons de panurge, exprimons-nous camarades dans nos sections, continuons de suivre un appareil moribond et famélique qui courre    après le PS depuis des décennies et pourrait bien l'avoir déjà rattrapé avec son bouffon Mélenchon!!

     

    André Chassaigne, quelle idée as-tu eue d'aller te présenter avec le front de gauche ?

     

    Ne crois-tu pas que tu aurais pu ouvrir un grand espace de liberté aux communistes en présentant une candidature franchement communiste    ?

     

    Tu étais le seul à pouvoir le faire à mes yeux et à présent que nous reste t-il ?

          

    Caroleone


     

          

    Front de gauche

    Jean-Luc Mélenchon. Impatient d’être candidat

    Le coprésident du Parti de gauche voudrait bien être rapidement fixé sur la place que lui proposent les communistes.

    «Je ne suis pas plus pressé d’être candidat que le Christ sur la croix », déclarait Jean-Luc Mélenchon lors de ses vœux à la presse, en      janvier. Mais, cinq mois plus tard, le coprésident du Parti de gauche voudrait bien être rapidement fixé sur la place que lui proposent les communistes dans la campagne      électorale. Partisan d’« accélérer » la procédure de désignation du candidat commun à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon ne s’était résigné que contraint      et forcé à un calendrier des communistes qu’il trouvait déraisonnablement long. Les communistes sont « les meilleurs analystes de leur propre rythme », avait-il déclaré      (l’Humanité du 11 avril). Rassuré par la position du secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, début avril, en faveur de sa candidature à la présidentielle dans le cadre d’un      « accord global » incluant les législatives et un dispositif collectif de campagne, Jean-Luc Mélenchon sait pourtant que rien n’est acquis avant le vote des militants communistes, les      16, 17 et 18 juin. « J’ai fait mon devoir, tout ce que j’ai pu et je suis à deux doigts d’y arriver », confiait-il dans le Figaro du 25 mai. « Après, s’ils ne      veulent pas de moi, c’est OK, mais on sera tous cassés. » Alors que sa désignation éventuelle fait l’objet de débats internes au Parti communiste, Jean-Luc Mélenchon retient son souffle.      Et tâche de s’abstenir de tout propos qui pourrait froisser des militants communistes à fleur de peau. Le candidat à la candidature pour le Front de gauche a ainsi décliné      notre demande d’entretien, hier : « Jean-Luc n’est pas engagé dans une primaire avec les autres candidats communistes », justifiait son entourage. Son soutien à l’intervention      militaire en Libye, ses prises de position en faveur de la fin du nucléaire civil et son style très personnel de campagne entretiennent le doute, voire l’hostilité d’une partie des militants      qui lui préfèrent le député communiste André Chassaigne. Mais, pour beaucoup (la majorité ?), la candidature de Jean-Luc Mélenchon serait incontournable, ne pas le désigner revenant à      faire éclater le Front de gauche. Chantage inacceptable, dénoncent les uns. Candidature de « raison », disent les autres. Aux adhérents de décider.

    Sébastien Crépel

      http://cocomagnanville.over-blog.com/article-un-socialiste-elu-par-le-pcf-pour-les-presidentielles-75773753.html        


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