• Don qui Mélenchoñ et le capitalisme financiers des "bons à rien"

    Don qui Mélenchoñ et le capitalisme financiers des "bons à rien"

    12-10-30--Manif-patron-du-CAC.jpg  

    Ce superbe dessin comporte une erreur majeure : jamais un patron ne manifestera pour l'abolition du salariat : c'est par son existence que l'accumulation capitaliste est possible. Pas de salaires pour rémunérer toute l'appropriation de la force du travail, pas de salaire pour permettre sa simple reproduction et pas de plus-value capitaliste possible. Pas d'accumulation, adieu veaux vaches cochons et yacht à St Trop, fini les weekends à Chantilly Courchevel ou les Iles privées dans le Pacifique.

    Voila pourquoi les fondateurs et les théoriciens de l'économie de l'émancipation des peuples au premier rangs des quels Marx et Engels porte cette abolition et préconise la libre association des producteurs.C'est en cela qu'ils fondent théoriquement et affirment  ce choix communiste qui alimente en permanence le point de vue de LaCanaille.

    Voila pourquoi Canaille Rouge, et c'est SA digervence avec les orientations de son syndicat, s'oppose à l'idée d'un statut indépassable du travail salarié. Pour qui veut approfondir, lire le précieux ouvrage d'un p'tit jeune pas assez connu nommé Karl Marx et ses productions avec son pote Friedrich Engels (les ex-éditions sociales en produisaient une remarquable version à bon marché) :"travail salarié et Capital, salaire prix et prohit, partie d'un tout qui compose le célèbre "Capital".lien ici pour en obtenir une version électronique qui n'est pas celle des ES)

    Mais avant mêmes de vous laisser vous retourner vers les textes théoriques, de suite une ânerie à battre en brêche et à faire réavaler à son auteur :  

    "98 grands patrons réunis au sein de l’Afep, 98 "bons à rien" selon Mélenchon, font pression sur le gouvernement pour imposer leur propre "pacte" de relance de la compétitivité, c'est à dire 60 milliards d'euros de baisse des charges patronales.

    "Les 98 qui sont là sont 98 bons à rien parce que oser, quand on est patron, demander qu'on retire encore 60 milliards de la finance publique, ce n'est rien comprendre au fonctionnement de l'économie dans notre pays", a expliqué Mélenchon lors de l'émission "Tous politiques" France Inter/Le Monde/AFP."

     

    Voila comment avance le bagage théorique dont veux nous équiper l'Humanité -journal- pour nous focaliser sur l'humain. La bourse peut dormir tranquiille.

     http://lacinemathequedetoulouse.com/system/photothequecinenum/fichiers/119/original/ctnum_precinema_don-quichote_90-3-1774-002.jpg

    Ici, Don qui Mélenchoñ accompagné de son fidelè Sancho Laurent est armé chevalier par le maître de l'hostellerie. 

     

    D'abord dire que ce sont des bons à rien est une stupidité aussi profonde que l'incompétence de l'auteur des propos.

     

    Cela participe à dématérialiser l'affrontement de classe et est à l'amble des termes de la lettre de P Laurent à H. Désir appelant à l'abolition du "capitalisme financier", sous entendant que comme parmi les champignons il y en aurait des comestibles et des vénéneux. Le SG du PGE oubliant que tous sont d'abord des moisissures et que les comestibles représentent moins de 1% de l'espèce (250 sur 1600) si on en croit les experts de la société mycologique de France qui annoncent environ 300 sortes particulièrement toxiques sans parler de ceux du CAC à rentes.

     

    Concernant le capitalisme, tout doucement P"c"f, Fd"G", et la part des coucous de l'ex LCR qui tentent de se glisser dans le nid nous instillent l'idée que si il faut combattre celui financier vicieux il y en resterait dès lors un autre plus vertueux. Et voila comment on en arrive à présenter L. Gallois comme un patron de gauche, et les privatisations comme une respiration.

     

    Rappelons que derrière les 98 spadassins du coffre fort se trouve de la production industrielle, souvent de haut niveau technologique. Le plus souvent financée par l'argent versé aux salariés via les banques en début de chaque mois (le fruit de leur exploitation en salaires) et l'argent public directement (subventions de tout niveau où là les patrons se repaissent du "mille feuilles"). Mais aussi financé par l'assistance d'infrastructure (quand l'état ordonne à la SNCF d'organiser sont réseau dans le Nord Pas de Calais vers la Lorraine pour "restructurer" la sidérurgie pour le plus grand bien de la rente De Wendel, ce ne sont pas des bons à riens qui organisent cela mais des capitaines d'industrie ultra compétent pour leur classe, au service de la rente et de l'accumulation, il en est de même pour Suez, Aréva Airbus, Alsthom et autres pépites).

     

    Donc, là encore, Mélenchon et son fusil à tirer dans les coins, avec ses alliés, montre les limites de leur analyse et surtout parce que l'homme finalement est peut-être incompétent au plan économique mais particulièrement expert quand il s'agit d'emmener les flots de la colère montante se perdre dans les sables du maintien du système.

     

     

    12-10-30--fleuve-perdu-dans-le-sable.JPG

     

     Voila à quoi sert Mélenchon avec son Sancho Pansa de P"c"f sur son âne Piquet, et le mot d'ordre l'humain au centre qui fait totalement abstraction des rapports de classe. Ils participent consciemment à cet enfumage.

     

    Comment des militants armés de pratiques de luttes dans les entreprises, subissant l'exploitation et sachant pour certains en expliquer les mécanismes, peuvent-ils s'aveugler délibérément et accompagner cette mascarade ? C'est la dimension idéologique du combat que le capital et TOUS ses alliés maîtrisent d'autant plus admirablement qu'il ne sont pas (ou plus) combattus sur ce terrain.

    Par canaille le rouge


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :