• Une taxe sur les sodas pour ne pas taxer le caviar

    Une taxe sur les sodas pour ne pas taxer le caviar Nouvelle démonstration d'une politique de classe de la droite française : elle préfère taxer les sodas et le train plutôt que les produits de luxe !

    L'augmentation des taxes sur les boissons gazeuses est clairement un moyen de renflouer les caisses de l'Etat. Pour une fois, les médias l'ont bien compris et nous annoncent les sommes que cela devrait rapporter au budget national, soit aux alentours de 250 millions d'euros par an.

    Le gouvernement, début décembre, présentait cette taxe autrement, bien sûr ! L'argument de la lutte contre l'obésité et pour la santé des consommateurs servait de justificatif à une hausse des taxes sur les sodas sucrés. Le masque est tombé aujourd'hui, entre les fêtes, comme par hasard : seront taxer tous les sodas, y compris ceux qui utilisent des édulcorants de synthèse ! Le sucre n'est plus la raison de taxer ces sodas. Reste l'argent.

    Les industriels du soda et les distributeurs ont fait leurs comptes. Les hausses seront comprises entre 8 % et 25 % en général, avec quelques pointes à 35 % ! Les premiers produits concernés seront les produits de marque distributeur, en clair, les premiers prix, ceux qu'achètent ceux dont les budgets sont les moins élevés.

    Certes, ces sodas sont effectivement des produits plutôt néfastes sur un plan sanitaire mais il s'agit en général des seuls produits de plaisir que peuvent s'acheter les familles modestes et des produits largement répandus dans les classes moyennes ! Tout le monde ne peut pas s'acheter du Taittenger ou du Château-Laffitte et tout le monde ne peut pas offrir du jus d'oranges fraîchement pressées à ses enfants !

    Cette mesure démontre une nouvelle fois que la droite veut faire payer la crise à la France qui travaille et à celle qui souffre plutôt qu'à la France d'en haut, celle qui vit de ses rentes et de ses placements.

    Une nouvelle fois, une taxe va toucher plutôt les familles alors qu'il n'est toujours pas question de revenir sur le bouclier fiscal, 15 milliards d'euros de cadeaux faits aux plus riches tous les ans ! Il y aurait de quoi en renflouer des dettes avec ça !

    De la même façon, la SNCF annonce des hausses de tarifs de 3,2 % en moyenne sur ses billets. C'est plus de deux fois l'inflation !

    La compagnie explique ces hausses par l'augmentation par l'Etat de la TVA. En clair, l'Etat se sert sur les usagers des transports en commun, souvent les mêmes que les consommateurs de sodas, d'ailleurs.

    L'Etat se sert même deux fois car la SNCF vient de reverser à l'Etat des dividendes record sur ses bénéfices 2011 avec 230 millions d'euros ce qui équivaut à 30 % du résultat net de l'entreprise. En cinq années d'existence, cette pratique instaurée par le gouvernement Fillon aura rapporté 60 millions d'euros à l'Etat. Et on se demande pourquoi la SNCF n'investit pas ?

    Cette dette illégitime que l'on veut faire payer au peuple est l'occasion de remettre en cause nombre d'acquis sociaux et d'établir de nouvelles règles fiscales qui font payer plus d'impôts et de taxes aux foyers modestes, à ceux qui travaillent, et qui allègent la participation des plus riches, des nantis.

    Taxons plutôt les mouvements financiers et les produits de luxe ! Refusons de payer les intérêts de la dette ! Voilà des pistes qui ne coûteraient rien aux français !

    En digne représentante des classes aisées, la droite mène une politique de classe, une politique qui fait payer aux innocents, au plus grand nombre, les pots cassés d'une crise dont sont responsables ceux à qui l'Etat rembourse sa dette et ceux qui bénéficient du bouclier fiscal.

    Face à cette nouvelle injustice fiscale que constitue la Taxe Soda, coninuons de le dire haut et fort : refusons de payer leur crise !

    http://andree-oger-pour-deputee.over-blog.com


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :