• Sarkozy un triste sire

     

    sarkozy_parisot-abbd7.jpg Des présidents de la République, nous en avons eu de toutes sortes.

    Ceux qui sont devenus sanguinaires comme Thiers, d’autres qui furent de véritables marionnettes des maitres des forges, ceux qui sont morts dans les bras de leur maitresse, mais nous n’avions pas encore vu le président confessionnal.

    Hier soir nous avons assisté aux confessions du Président.

    S’il a fait des erreurs, c’est à cause de sa femme qui allait le quitter au moment de son élection, et c’est pour cette raison qu’avec ses amis il trouvé refuge au Fouquet’s et ensuite navigué dans les eaux troubles de son ami Vincent Bolloré pour essayer de recoller les morceaux avec son épouse de l’époque.

    Drôle d’idée pour se racamailler que de faire venir tous ses amis banquiers et de boire le champagne au point de voir ivre mort Johnny chantait faux .

    Tout au long de l’émission, cela fut que justifications honteuses, celles du petit gamin qui a abusé du pot de confiture ou qui a piqué les bonbons des autres dans la bonbonne.

    Mais le ton changea quand les perroquets de la 2eme chaine osasses évoquer le vrai pot de confiture, celui des riches et là il se déchaina subitement.

    La colère est un vilain défaut aurait pu dire le confesseur, mais rien de cela de la bouche de ces invités de circonstances qui le ménagèrent tout au long de l’émission ne posant que des questions infantilisantes.

    Avec lui, pas de coupage de parole, on le laissait débité ses habituels refrains. Le président  des riches fut tranquillisé sur sa politique d’austérité. Quelques remontrances légères et rien de méchant contre ce président qui a mis la France par terre.

    Rien pour lui rappeler qu’il avait renié le seul vrai référendum, celui du non à la constitution européenne.

    Ses seuls titres de gloire, hier soir, étaient sa remise en cause de la retraite à 60 ans et les mesures anti-grèves prise à la SNCF, à la RATP, à l’école.

    Triste bilan d’un président du chômage et de la baisse du pouvoir d’achat.

    Vint le moment de l’affrontement avec Fabius, affrontement à fleuret moucheté, où Fabius oublia totalement ses prises de position contre l’Europe libérale lors du référendum sur la constitution européenne.

    2 H30 de bla-bla-bla, avec des journalistes déférents, le président des riches, comme au confessionnal, promis au confesseur qu’il ne chaparderai plus les bonbons dans la bonbonnière de tous pour ses amis les riches en proposant une taxe pour les CAC 40.

    Mais cela sonnait faux.

    Le confesseur aux ordres lui donna l’absolution du capital et lui demanda de faire une dizaine de chapelet pour le bonheur de Madame Parisot.

     

    Bernard LAMIRAND


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