• Sarkozy et Merkel mettent la pression à Monti

    "Un écroulement de l'Italie amènerait inévitablement à la fin de l'euro", avertissent le président français et la chancelière allemande. 

    La chancelière allemande Angela Merkel , le président français Nicolas Sarkozy et le chef du gouvernement italien Mario Monti le 24 novembre 2011 à Strasbourg
 (c) Afp
    La chancelière allemande Angela Merkel , le président français Nicolas Sarkozy et le chef du gouvernement italien Mario Monti le 24 novembre 2011 à Strasbourg (c) Afp

    Le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont dit jeudi à Strasbourg au chef du gouvernement italien Mario Monti qu'un "écroulement de l'Italie amènerait inévitablement à la fin de l'euro", a indiqué vendredi le gouvernement italien.

    Le président français et la chancelière allemande ont "réaffirmé leur soutien à l'Italie, se disant conscients qu'un écroulement de l'Italie amènerait inévitablement à la fin de l'euro, provoquant un arrêt du processus d'intégration européenne aux conséquences imprévisibles", selon un communiqué de la présidence du Conseil italien publié à l'issue d'un conseil des ministres.

    Lors du mini-sommet qui a réuni jeudi les trois dirigeants à Strasbourg (est de la France), Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont par ailleurs exprimé leur "confiance" en Mario Monti et leur "conviction de l'engagement" de l'Italie "dans l'effort commun destiné à trouver des solutions à la grave crise financière et économique de la zone euro", a ajouté le gouvernement italien.

    Les engagements de Monti

    De son côté, Mario Monti a confirmé l'objectif de l'Italie d'atteindre l'équilibre budgétaire en 2013, comme il l'a indiqué jeudi à la presse, et a assuré que Rome adopterait "rapidement" des mesures pour relancer une croissance en panne.

    Le conseil des ministres a d'ailleurs déjà "entamé la discussion pour identifier le parcours à entreprendre, le plus rapidement possible, en vue de définir l'enveloppe de mesures à adopter", a encore indiqué le gouvernement.

    L'Italie a payé cher vendredi l'enlisement de la crise dans la zone euro avec des taux d'emprunt qui ont bondi à des niveaux record lors d'une émission de dette, au lendemain du mini-sommet de Strasbourg qui a déçu les marchés, Angela Merkel n'ayant rien cédé sur la question d'une implication plus large de la Banque centrale européenne (BCE) pour tenter de juguler la crise.

    Le Nouvel Observateur - AFP

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