• La lutte des Fralib nous concerne tous !

    Fralib : la solution existe, les moyens de l’imposer aussi

    La lutte des Fralib nous concerne tous !

     

    La lutte des Fralib nous concerne tous !


     

    Rouges Vifs

    182 emplois de moins c’est encore plus de difficultés pour trouver du travail pour celles et ceux qui n’en ont pas. Elle rejoint celle de tant d’autres salarié-e-s, en particulier de l’industrie qui refusent la fermeture de leur entreprise.

     

    les ouvriers de FRALIB ont démontré à de multiples reprises que la délocalisation en Pologne (pays membre de l’UE)  serait un non-sens social, économique et humain [1] Alors comment arrêter les casseurs ?

     

     

    Immédiatement : le soutien à la solution alternative, la reprise de la marque ELEPHANT


     

    • Les mairies, départements et régions qui disent soutenir la lutte pour l’emploi, doivent menacer publiquement le groupe UNILEVER  (Knorr, Amora, Maille, Alsa, des marques de lessive…au total près de 50% d’un chariot de supermarché) de boycott. Une telle annonce aurait du poids.
    • Les Fralib produisent du thé et des infusions aromatisées. Une production locale donnerait aux communes environnantes un débouché pour la relance et même la création d’une activité agricole porteuse d’emplois, bénéfique à l’environnement, et d’une meilleure qualité pour les consommateurs

     

     

    A plus long terme


     

    • Interdire l’évasion fiscale (67 millions€ par an en Suisse dans le cas d’UNILEVER)
    • Face à UNILEVER qui ferme chaque année des usines dans le monde, liquide des marques sitôt achetées[2] et dont le but final est d’avoir une seule usine dans le monde avec une production unique, on peut mettre des barrières douanières qui rétabliraient l’équilibre. Par exemple une taxe au kilomètre pour le transport des produits finis. En plus cette taxe aurait une fonction écologique puisqu’elle tendrait à rapprocher les lieux de production de ceux de consommation.

     

     

    Alors pourquoi personne à gauche ne le propose? C’est parce que ce type de solution est en dehors de la règle du libre-échange au sein de l’UE, qu’elle serait sanctionnée par Bruxelles et obligerait la France à y renoncer…ou à sortir de l’UE…


     

    Sortir de l’UE ? Quand on évoque cette hypothèse, la gauche, tous partis confondus, répond surtout pas ! Ce serait du nationalisme ! Et on nous parle d’Europe sociale, de changement de statut de la BCE… Oui mais pour changer la BCE  il faut l’accord unanime des 27 pays de l’UE : et en attendant on fait quoi ? De même si la création monétaire échappe totalement à la nation française et si les banques ne sont pas nationalisées, c’est-à-dire sous le contrôle du peuple, comment permettre que l’argent serve l’emploi ?


     

    Nous pensons qu’il faut sortir de l’UE non pour se replier sur soi mais pour mettre en œuvre dans un autre cadre, des échanges sur la base de l’intérêt mutuel des peuples et non contre eux. Echanger avec une monnaie commune et non une monnaie unique. Sortir de l’euro et de l’UE du libre-échange ne suffit pas mais c’est une condition nécessaire pour mettre en œuvre une politique sociale nouvelle.


     

    En Amérique du Sud, à la suite du Venezuela et de Cuba, un nombre grandissant de pays ne se sont pas faits d’illusion sur l’ALCA (l’équivalent de notre UE) et à l’opposé, l’ALBA a été mise en place pour promouvoir la logique coopérative dans les échanges plutôt qu’une zone de libre-échange avec les États-Unis….et ça marche !


     

    Si on veut que les richesses créées par le travail des hommes soient équitablement partagées il faut tout le contraire de « la loi de la jungle » vrai sens du terme « libre » échange, mais au contraire la mise en place d’une coopération comme l’entendait Karl Marx : une « association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement pour tous ».


     

    A Fralib ou ailleurs, la lutte pour l’emploi passe par là.


     

    [1] Voir l’article UNILEVER  arnaque les salariés, les clients et le fisc sur www.rougemidi.org 

    [1] En 10 ans le groupe est passé de 1600 marques à 400. Il veut faire pareil pour la marque du thé éléphant qu’il veut faire disparaître au profit de Lipton.


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