• La digestion de la paëlla espagnole avariée

    La digestion de la paëlla espagnole avariée risque d’être douloureuse pour l’Allemagne

    Hier matin, Standard and Poor’s a dégradé les notes de neuf banques espagnoles, dont Santander…  que LIESI suit particulièrement et pour des raisons explicitées dans la lettre confidentielle depuis des années ou sur ce blog. Les Britanniques et la famille royale auront bien du souci à se faire en cas de dérapage incontrôlée de ladite banque…

    Dans le même temps, les autorités espagnoles annoncent un recul de 0,3% du PIB du pays au premier trimestre par rapport au dernier trimestre 2011 où il avait déjà baissé de 0,3%.

    Le scénario que tout le monde connaît maintenant par cœur, avec le laboratoire d’expérience grec, se met en place. Il peut être appliqué avec d’autant de facilité que les politiciens acceptent les règles du pouvoir financier apatride sans ciller.
    Dans le grand casino financier planétaire, plusieurs gros intervenants de fonds spéculatifs commencent à se placer… pour un scénario espagnol à la grecque. D’aucuns ont dépassé les doutes sur la puissance allemande à contrer le choc bancaire espagnol. Ils parient sur de sérieuses difficultés à venir pour les banques allemandes.

    Mauvaise météo pour l’Espagne

    Il y a quelques jours, l’agence américaine Standard & Poor’s (S&P) a abaissé de deux crans, après l’avoir déjà fait en janvier, la note de solvabilité financière de l’Espagne, de A à BBB+. Motivation de cette décision : inquiétude de la récession qui complique ses objectifs budgétaires.

    Quelle découverte !

    Dans cette  logique, les banquiers américains hyper diplômés écrivent que la nouvelle note de l’Espagne est “négative”, ce qui signifie que Standard & Poor’s, l’un des instruments du cartel bancaire, sera encore utilisé pour matraquer les Espagnols !

    Aujourd’hui, Trader Noé à qui nous avons demandé de suivre l’évolution du Titanic bancaire espagnol SANTANDER, nous écrit :

    « Si on casse 4,40 €, il y a un danger : la spéculation va arriver et pousser vers 3,50 € ».

    Traduction de toutes ces magouilles financières ayant pour but de faire sauter ce verrou qu’est l’Etat-nation (dixit baron de Rothschild) au moyen de la dette, surgonflée grâce à la spéculation sur les intérêts de cette même dette, spéculation nourrie essentiellement à partir de la City, et amplifiée par les dégradations successives des agences de notation,… ce sont les populations qui trinquent. Fin 2011, en Espagne, le taux de chômage atteignait 22,85 % ; à la fin du premier trimestre 2012, il y avait près de 5,7 millions de chômeurs, soit un taux de 24,44 %. Et tout cela va continuer pour le petit bonheur des spéculateurs… travaillant pour des gens mieux organisés, rêvant de NOUVEL ORDRE MONDIAL érigé sur les cendres des Etats nations

    N’oublions pas que l’Espagne est la quatrième économie de la zone euro. Avec ces nouvelles, le programme budgétaire n’est plus dans les clous ! Pire, non seulement on ne va pas respecter le calendrier de la réduction de la dette, mais “nous percevons une probabilité croissante que l’Etat espagnol doive fournir un soutien budgétaire supplémentaire au secteur bancaire”, explique le document publié par Standard & Poor’s…

    Le secteur bancaire espagnol s’est pris la première tempête de 2008 avec le plongeon de l’immobilier. Et maintenant vient une autre tempête, plus consistante… qui grossit et appartient à une autre « catégorie ». Les météorologues du cartel bancaire expliquent en gros qu’elle est en cours de transformation…

    http://liesidotorg.wordpress.com/


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