De leurs travaux, consultables en ligne (1), il ressort que « pour le premier tiers du siècle (années 2020), les changements semblent peu marqués même si la probabilité de sécheresse agricole semble s’accroître, notamment pour les sécheresses longues ». Au milieu du siècle, « malgré une évolution encore limitée du régime pluviométrique », on devrait assister à « des sécheresses inhabituelles en termes d’expansion spatiale ou d’intensité ». À la fin du siècle (années 2080), « des sécheresses météorologiques plus fortes apparaissent, notamment en été, et les sécheresses du sol pourraient devenir extrêmes (par comparaison au climat actuel) » sur la majeure partie du pays. « La durée de ces sécheresses extrêmes (plusieurs années ou décennies) relève de typologie de phénomène totalement inconnu dans le climat actuel », précise encore le document. Bien que le phénomène doive frapper l’ensemble du territoire, « les régions connaissant les sols les plus humides en moyenne aujourd’hui (Nord et Nord-Est notamment) pourraient connaître les évolutions les plus fortes 
par rapport au climat actuel ».

(1) www.cnrm-game-meteo.fr

Pierre-Henri Lab