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Un responsable des jeunes U M P recommande « d’abattre les terroristes de Greenpeace »
« La gendarmerie aurait dû abattre les terroristes de #greenpeace ! Ils ne méritent pas de traitements particuliers… ». Ce message instantané a été rédigé par le porte-parole des Jeunes Populaires (UMP) du Loiret, Maxime Buizard, et posté sur le réseau social Twitter en milieu de journée.
Le jeune cadre réagissait à l’action des militants écologistes qui ont investi, ce lundi matin, plusieurs sites nucléaires pour alerter les pouvoirs publics sur « la vulnérabilité des installations ».
« Je n’en ai pas cru mes yeux », raconte Adélaïde Colin, la directrice de la communication de GreenPeace, qui possède un compte twitter. « Nos intentions et nos actions sont fondamentalement non-violentes. Elles s’inscrivent dans une tradition de désobéissance civile que visiblement ce monsieur n’a pas compris ».
Tout aussi surpris, Benjamin Lancar, responsable national des Jeunes Populaires, a indiqué à Libération qu’il avait été mis fin aux fonctions du jeune militant : « Nous condamnons très fermement ces propos. Désormais ce sera un compte Twitter à son nom, plus à celui de notre mouvement. Je viens d’avertir son secrétaire départemental qu’il était mis fin à ses fonctions ».
Pour Christophe Rossignol, membre du conseil d’orientation d’Europe Écologie Les Verts (EELV), « le climat de haine institué par le FN et relayé par l’UMP peuvent provoquer des discours ou des actes violents de la part d’adolescents fragiles et perturbés ».
En fin d’après-midi, Maxime Buizard postait ses excuses et retirait son message d’origine : « Désolé, mon dernier tweet était idiot. Je le regrette profondément ».
Pour GreenPeace, l’incident est clos : « Nous sommes satisfaits de la décision rapide de l’UMP », a réagi l’organisation.
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