• "Les oubliées de Lejaby"

    Bien entendu, les médias à la solde du pouvoir n’ont pas relaté cette information, trop occupés qu’ils étaient à rendre compte de l’entrée en campagne de Sarkozy.

     

    Lors de son annonce de candidature sur la chaîne de son ami Bouygues, il avait notamment déclaré qu’il voulait « redonner la parole au peuple français ». Mais redonner la parole signifie qu’on puisse permettre aux gens de s’exprimer.

     

    Eh bien après avoir fait cette annonce mercredi soir, dès le lendemain, à l’occasion de son premier meeting de campagne à Annecy, des ouvrières qui voulaient parler au président candidat en ont été empêchées. Il avait pourtant dit lors d’une précédente intervention télévisée, qu’il n’oublierait pas les autres personnes de Lejaby. Si un coup de fil à son ami milliardaire Bernard Arnault avait permis de solutionner le cas des ouvrières de l’usine d’Yssingeault,  les 350 ex-Lejaby de Bellegarde, Bourg-en-Bresse, Le Teil et Rillieux-la-Pape (Rhône) victimes des plans de licenciements de fin 2010 et début 2012 sont elles sans solution.

     

    Ces salariées de Lejaby se sont vu refuser l'accès au premier meeting de campagne du candidat Sarkozy, jeudi soir à Annecy. Bloquées par des cars de CRS à quelques centaines de mètres de l'entrée de la salle, les syndicalistes ont du se contenter d'une manifestation en marge de la rencontre, déployant des banderoles "Les oubliées de Lejaby".

     

    Voilà comment Sarkozy compte redonner la parole au peuple : En le maintenant à distance, bloqué par des cordons de CRS !


    votre commentaire
  • Lettre à Nicolas Sarkozy, futur chômeur

     
    Monsieur le président de la république.

    Nous savons, vous comme nous, que votre mandat arrive à terme et qu'il y a de fortes probabilités que vous ne soyez pas reconduit dans votre fonction.

    En tant que syndicat de salariés précaires et privés d'emploi, nous nous devons de vous préparer à ce choc qui vous attend : Être privé de VOTRE emploi.

    Voici donc nos meilleurs conseils pour vivre cette épreuve:

    1- Prendre en compte la réalité du marché du travail
    2- Faire le point sur vos compétences et capacités professionnelles
    3- Évaluer votre mobilité géographique
    4- Vérifier que votre projet professionnel est adapté au marché du travail
    5- Ne pas céder face à la pression des patrons et de pôle emploi, qui ne vous proposeront que des emplois pourris
    6- Rejoignez-nous, ensemble on est plus forts !
     
    1- Prendre en compte la réalité du marché du travail

    Bien qu'homme politique expérimenté, vous avez été viré de votre poste. Or 20% de la population active est privée d'emploi ou en sous-emploi (temps partiel subi). Pour résorber le chômage, on connaît la solution : La mobilisation collective contre les patrons et les actionnaires. On aura l'occasion d'en reparler.

    2- Faire le point sur vos compétences et capacités professionnelles


    Alors là, autant vous dire que pour vous ça ne va pas être facile ! L'ensemble des travailleurs ont TOUS des compétences et capacités professionnelles. Ils ont TOUS droit à un emploi décent, à salaire décent. TOUS les travailleurs méritent une vraie place dans la société, l'accès à un logement décent, la santé, l'éducation, des vacances... Mais en ce qui vous concerne, vous êtes tellement impopulaire qu'on risque sans doute de vous refiler les boulots pénibles pendant TRES longtemps...

    3- Évaluer votre mobilité géographique

    Pas de souci pour vous, vous êtes mobile internationalement ! Il y a fort à parier que vous pourriez travailler en Allemagne, aux Etats-Unis, voire pour des dictatures en Afrique, si la paie est bonne !

    4- Vérifier que votre projet professionnel est adapté au marché du travail

    Vu votre parcours professionnel, votre réseau va sans doute vous proposer un emploi dans la même branche. On vous recommande quand même une reconversion, car on peut dire que les précédents postes politiques occupés ont nuit considérablement à l'ensemble des travailleurs
     

    5- Résister à la pression de Pôle emploi et des patrons, qui ne vous proposeront que des emplois pourris

    Alors là il va falloir faire gaffe. Avec tout ce que vous avez fait subir aux agents de Pôle emploi, et aux salariés privés d'emploi, il faudrait mieux venir accompagné par un copain pendant les entretiens. Votre conseiller Pôle emploi risque de vous imposer tout un tas d'évaluation et de stages de remise à niveau, des offres d'emploi pourries, et des prestations d'accompagnement à gogo. En plus, les autres chômeurs dans la queue risquent de vous demander si vous ne seriez pas en train de profiter du système, avec une allocation d'ancien président qui permettrait à une famille de 50 personnes de vivre à son aise !

    6- Rejoignez-nous, ensemble on est plus forts !

    Une fois privé d'emploi, peut-être que vous considererez la vie autrement.
    Peut-être verrez-vous que les personnes qui font la queue au Pôle emploi et à la CAF ne sont pas des fraudeurs, des cancers de la société, des gens qu'il faut fliquer, et punir.
    Mais des êtres humains qui ne demandent qu'à avoir une place dans la société.
    Peut-être même que vous vous mettrez à aimer les gens. Et que vous mettrez votre intelligence au service des travailleurs, qui composent 99% de la population.
    Au lieu de mettre votre roublardise au service des actionnaires et des banquiers, qui ne composent, eux, que 1% de la population active.
    Et vous vous mettrez à penser que pour que tout le monde ait une place dans la société, eh bien il faut lui permettre de vivre de son métier en lui proposant un emploi décent à salaire décent.
     

    Trouvez ci-joint notre numéro de téléphone, on attend votre appel quand vous souhaiterez avoir un être humain au téléphone. Ca vous changera de vos conseils des sinistres, et... Du 3949 !
     
     


    votre commentaire
  • Les annonces de Nicolas Sarkozy concernant le chômage font réagir Patricia Sudolski, auteur du livre Vous Croyez que ça m'arrange d'être chômeuse ?

    Patricia Sudolski s'insurge contre une vision culpabilisante du chercheur d'emploi.


    votre commentaire
  • Tour de passe passe sur les accords de compétitivité?Le 17 février, les organisations patronales et syndicales doivent se retrouver pour ouvrir la négociation sur les "accords compétitivité-emploi". Dans son intervention télévisée du 29 janvier, Nicolas Sarkozy a donné deux mois aux partenaires sociaux pour aboutir - un délai confirmé par François Fillon -, faute de quoi le gouvernement présenterait un projet de loi. La négociation, en pleine période électorale, est trés mal partie, la  plupart des syndicats étant vent debout contre le principe de ces accords qui priveraient le salarié de donner son accord individuel à une modification de son contrat de travail sur son temps de travail dès lors qu'il relèverait d'un accord collectif signé par une majorité de syndicats. Sur ce même sujet, une proposition de Jean-Luc Warsmann, président de la commission des lois de l'Assemblée nationale, député UMP des Ardennes, est en train de mettre le feu aux poudres.

    Dans une lettre adressée, lundi 6 février, à Bernard Accoyer, président de l'Assemblée nationale, Jean-Claude Mailly fait part de son "irritation" sur cette proposition de loi relative à simplification du droit et l'allégement des démarches administratives, adoptée en deuxième lecture par les députés le 31 janvier, deux jours aprés les déclarations de M. Sarkozy. Il met en cause l'article 40 qui dispose "que la mise en place d'une répartition des horaires sur une période supérieure à la semaine et au plus égale à l'année ne constitue pas une modification du contrat de travail". Pour M. Mailly, cet article "devance donc les négociations qui vont démarrer entre interlocuteurs sociaux et constitue pour nous un réel danger". Il fait part de son "incompréhension face à ce tour de passe passe" qui "est un premier pas dans la volonté première du gouvernement de permettre à l'employeur d'abaisser à la fois le temps de travail et la rémunération sans l'accord explicite du salarié".

    Pour le secrétaire général de Force ouvrière, "la liberté de négociation s'accomode mal de la contrainte qui, par définition, la remet en cause avec ce que l'on peut considérer comme une épée de Damoclès. Au-delà du procédé quelque peu contestable voire teinté d'hypocrisie, c'est la question du respect du dialogue social et des interlocuteurs sociaux qui se trouve ainsi posée et qui nécessiterait que le Parlement ne vote pas cet article". Lors des débats à l'Assemblée nationale, Alain Vidalies, député PS des Landes, a mis en rapport cet article 40 avec l'aspiration du président de la République à instaurer des "accords compétitivité-emploi", en lançant à propos des partenaires sociaux: "Ne les enfermez pas du moins dans une discussion dont ils ne pourront pas sortir". A défaut de retirer cet article, avait ajouté ce spécialiste du droit du travail, "votre démarche serait marquée du sceau de la suspicion". Il s'agirait d'"une bêtise politique majeure".

    L'argumentation de Force ouvrière et du Parti socialiste - relayés par André Chassaigne, député communiste du Puy-de-Dôme, et L'Humanité - se fonde sur la jurisprudence de la chambre sociale de la Cour de Cassation et notamment sur un arrêt du 28 septembre 2010 qui dispose que "l'accord collectif s'applique au contrat de travail, sauf disposition plus favorable du contrat de travail" et donc qu'"un accord collectif ne peut pas modifier un contrat de travail, sauf accord du salarié". Pour FO, cet article 40 vise à "imposer encore plus de flexibilité aux salariés, portant ainsi atteinte à leur vie familiale et personnelle". "Ce salarié, assure le syndicat, se verrait licencier pour motif disciplinaire (et non plus économique), autrement dit, sanctionner s'il ne peut pas, eu égard à sa vie familiale et personnelle, faire face aux aménagements du temps de travail soudainement mis en place dans l'entreprise". "L'accord collectif, a renchéri M. Vidalies, peut être bon, favorable aux salariés, mais incompatible pour tel ou tel d'entre eux avec ses obligations familiales. De telles situations individuelles justifient la jurisprudence de la Cour de cassation".   

    Au cours des débats, le rapporteur, Etienne Blanc, député UMP de l'Ain, a nié que l'article 40 puisse constituer "une régression pour les droits des salariés", jugeant que la jurisprudence "est à nos yeux contraire à la loi". "Nous pensons, a-t-il souligné, qu'il appartient au Parlement de dire la loi, puis à la Cour de cassation d'appliquer ensuite cette loi". M. Blanc a aussi récusé l'idée de "laisser les partenaires sociaux se réunir pour aborder cette question", le gouvernement ayant déclenché une procédure d'urgence sur ce texte. Quant à Frédéric Lefebvre, secrétaire d'Etat chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation (le plus long titre du gouvernement!), il a estimé que vouloir supprimer ce fameux article 40 "revient à présenter aux salariés un miroir aux alouettes en leur faisant croire que cette suppression leur serait favorable alors que vous savez parfaitement que ce serait le contraire". Pour M. Lefebvre, il s'agit d'une législation plus protectrice pour les salariés qui relève du "même esprit" que le projet du chef de l'Etat. Il reste encore au Sénat à voter cet article 20 - ce qui est, avec une majorité de gauche, peu probable - avant son adoption définitive. Mais les "accords compétitivité-emploi" ont encore un peu plus de plomb dans l'aile.

    http://social.blog.lemonde.fr/


    votre commentaire
  • Les aéroports en grève pour défendre le droit de grève

    C’est un conflit inédit qui rassemble tous les syndicats de l'aérien, déterminés à s'opposer à un texte limitant leur droit de grève. Le préavis court jusqu’à jeudi.

    La quasi-totalité des syndicats de pilotes - le très majoritaire SNPL, le Spaf, l'UNPL et Alter - ont appelé à cesser le travail de lundi à jeudi soir, ainsi que les syndicats des hôtesses, stewards et personnels au sol, dont les prestataires des compagnies (bagagistes, avitailleurs, agents de piste, mécaniciens, etc.). La mobilisation se révèle particulièrement forte chez les navigants.


    Ce front syndical inédit s'est construit contre le projet du gouvernement, via une proposition de loi, de limiter le droit de grève dans l'aérien, sur le modèle du dispositif introduit en 2007 dans les transports terrestres, à la SNCF et à la RATP notamment. Le texte du député UMP Eric Diard impose notamment aux grévistes, sous peine de sanction, de se déclarer individuellement 48 heures à l'avance. Pire, chaque gréviste devra aussi dire sa volonté de reprendre le travail 24 heures à l'avance, toujours sous peine de sanction.


    Le texte impose aux compagnies de communiquer des prévisions de trafic 24 heures en amont. Pour les syndicats, ce texte vise "à limiter le droit de grève" et ils dénoncent aussi, à l'instar du principal syndicat d'hôtesses et de stewards Unac, "l'absence de concertation préalable pourtant prévue par le Code du travail".


    Les syndicats insistent sur le fait que cette limitation du droit de grève arrive alors que des coupes budgétaires de deux milliards sont prévues par Air France, et que ce sont les employés qui vont en supporter le poids.

    Bien qu’ayant été adoptée le 24 janvier dernier à l’Assemblée, cette loi a des chances de se faire retoquer au Sénat. D’autant que les syndicats précisent que la limitation du droit de grève dans les transports est un laboratoire, visant à étendre ces méthodes antisociales à d’autres corps de métier.


    votre commentaire
  • Ce jour télégramme de Brest :


     Il met fin à ses jours dans un fourgon de la Brink's

    Peu après 17 h 30, un homme a mis fin à ses jours en se tirant une balle dans la tête avec son arme de service. Les faits se sont déroulés à Guipavas, rue de Quimper. Les pompiers et forces de l'ordre sont sur place.

    L'homme, seul au moment des faits, s'est enfermé dans le véhicule blindé. Les secours tentent actuellement de l'ouvrir. Selon les premiers éléments recueillis, cet homme était dépressif.

     

    Résumons: un type dépressif est laissé seul avec son arme de service et son fourgon blindé.

     

    On attend avec impatience le communiqué de la direction de la Brink's qui va certainement nous annoncer qu'elle a proposé les service sociaux à la famille et une cellule psychologique à ses collègues ou réciproquement.

    En quatre ligne toute l'inhumanité quotidienne du système.

    Par canaille le rouge


    votre commentaire
  • Des organisations associatives et syndicales réunies dans le Collectif « Pour un Pôle public financier au service des Droits ! » ont adressé un courrier aux candidats à l’élection présidentielle. Elles proposent la création urgente d’un pôle financier public.

    Pour les premiers signataires de cette missive adressée le 1er février aux candidats à l’élection présidentielle par le Collectif « Pour un pôle public financier au service des droits ! », « il y a urgence à ce que la puissance publique se dote d’un instrument lui permettant d’influer directement sur la sphère financière ».
     
    Le texte propose la création d’un pôle financier public « constitué par la mise en réseau d’institutions financières dans lesquelles l’Etat dispose d’une influence certaine, directement ou indirectement, même si les missions de ces établissements ont pu être dévoyées, l’objectif étant de faciliter la complémentarité de leurs interventions dans le cadre d’une cohérence globale ».
    Voici un extrait du texte intitulé : « Pour un Pôle public financier apte à garantir le financement des moyens permettant l’accès de toutes et tous aux droits économiques et sociaux fondamentaux : droit à l’emploi et à un revenu décent, droit à des services publics de proximité et de qualité, droit au logement, droit à la conversion écologique de l’économie, droit à l’inclusion bancaire et financière ».
     
    « Madame, Monsieur la/le candidat(e), Nous avons pris connaissance des propositions que vous formulez, dans le cadre de la campagne pour l’élection présidentielle, afin de faire face aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux auxquels est confronté notre pays. Nous savons que celles-ci visent notamment à répondre aux difficultés que rencontre un nombre croissant d’hommes et de femmes, victimes d’une crise provoquée par la cupidité des banques qui ont privilégié les intérêts de leurs actionnaires à ce qui devrait être leur raison d’être, le financement de l’économie et la satisfaction des besoins sociaux.
    Nous tenons toutefois à attirer votre attention sur une dimension particulière de ces difficultés : la crise et les politiques d’austérité auxquelles elle sert de prétexte compromettent l’accès d’une fraction de plus en plus large de la population à un certain nombre de droits fondamentaux constitutifs de notre modèle social. Qu’il s’agisse du droit à l’emploi et à un revenu décent, du droit au logement, du droit à une protection sociale de haut niveau, du droit à des services publics de qualité et de proximité, du droit à un cadre de vie préservé et respectueux de l’avenir de la planète ou du droit à l’inclusion bancaire ....
     

    Lire la suite en téléchargeant ce fichier :

    PDF - 111.2 ko

    votre commentaire
  • "Il y a de la récupération, mais c'est l'emploi qui compte"

     

    Des salariés de Lejaby à Yssingeaux en Haute-Loire, le 1er février 2012.

    Des salariés de Lejaby à Yssingeaux en Haute-Loire, le 1er février 2012.AFP/JEAN-PHILIPPE KSIAZEK

    "Pour une fois que j'étais invité, c'est vraiment dommage. D'autant que l'occasion ne va pas se représenter de sitôt…" Raymond Vacheron, membre du bureau de la fédération CGT textile, qui a suivi le conflit depuis ses débuts, était déçu vendredi 3 février après-midi. Invité par Nicolas Sarkozy au palais de l'Elysée avec sept salariées de l'entreprise Lejaby, il n'a pas pu faire le déplacement. En cause, une urgence de santé : "J'étais à l'hôpital pour une déchirure que je traîne depuis une semaine, je suis sorti en début d'après-midi vendredi."

    Huit personnes étaient conviées rue du faubourg Saint-Honoré. Elles n'étaient finalement que six à faire le voyage, puisqu'une salariée avait également décliné l'invitation "pour problème personnel". Les responsables syndicaux avaient en outre demandé (ce vendredi matin) que des représentants des autres sites Lejaby ayant fermé puisse se joindre au groupe. En vain. "C'est trop tard", aurait répondu à Maurad Rabhi, secrétaire général de la fédération textile CGT, le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Laurent Wauquiez.

     

    "JE NE ME FAIS PAS DE SOUCI POUR CELLES QUI SONT ALLÉES À L'ELYSÉE"

    Jeudi matin, le préfet de la Haute-Loire, Denis Conus, est venu à Yssingeaux pour expliquer aux salariés qu'une délégation serait reçue le lendemain à l'Elysée. C'est le représentant de l'Etat qui a organisé le déplacement, vendredi, en minibus jusqu'à la gare de Saint-Etienne, avant de prendre le TGV pour la capitale.

    A l'Elysée, les "Lejaby" comme ils ont été surnommés par la presse internationale, devaient être reçus par le président Nicolas Sarkozy, aux côtés de membres du gouvernement, de Bernard Arnault (LVMH) et de Vincent Rabeyrin, le repreneur de l'entreprise.

    A Yssingeaux comme à Paris, vendredi, on se disait conscient du risque d'être instrumentalisé : "On sait qu'il y a eu une certaine récupération politique, mais ce qui compte pour nous, c'est l'emploi, indiquait Raymond Vacheron. Des gens, des salariées nous ont dit qu'il ne fallait pas y aller, qu'on allait se faire récupérer. Mais il faut être correct, on lui a quand même écrit deux fois (à Nicolas Sarkozy)."

    "Je ne me fais pas de souci pour celles qui sont allées à l'Elysée. Elles ont un mandat de l'assemblée générale de Lejaby. Et puis, ce sont des solides !", ajoutait le syndicaliste CGT. "Elles savent que leur lutte est un exemple pour toute la France. Elles reçoivent des messages d'encouragement de partout. Elles ont d'ailleurs été surprises par l'impact de leur lutte. Mais surtout, elles ont su montrer que l'on pouvait gagner contre les licenciements", estime Raymond Vacheron.

    Cédric Dedieu

    votre commentaire
  • Les Lejaby manifestent leur joie à Yssingeaux et pensent aux autres usines

    LEJABY : la lutte a payé !

    "Notre lutte a payé", estiment les 93 salariés, dont 90 femmes, qui se sont mobilisés depuis le 16 janvier.

    Depuis l’annonce de la fermeture de l’usine d’Yssingeaux en Haute-Loire, le 18 janvier 2012, les salariés sont en lutte pour la préservation de leur outil de travail.

    Et quelle lutte !

    Blocage du site avec occupation des locaux, distributions de tracts, interventions médiatiques, interpellation publique du président de la République, etc.

    Tout cela avec le seul objectif de préserver l’outil industriel et le « produire » en France.

    Imaginez une seule seconde ce qui se serait passé si les salariés avaient avalisé sagement la décision du tribunal de commerce du 18 janvier 2012 : 93 emplois supplémentaires à la trappe !! Aujourd’hui, la lutte semble déboucher sur une solution durable. Un industriel, Vincent Rabérin de l’entreprise Sofama, qui travaille pour Louis Vuitton, s’est engagé à préserver le site et l’ensemble des emplois avec un plan de charge sur plusieurs années.

    La fédération CGT du Textile-Habillement-Cuir ne peut que se réjouir qu’enfin une solution soit sur le point d’être trouvée. La conjonction des efforts de l’ensemble des structures de la CGT a fortement aidé à fédérer la lutte et conforté les salariées dans leur combat. Nous ne sommes pas dupes, le contexte pré-électoral et le débat autour du produire français ont également pesé dans le dénouement du conflit.

    Le succès des Lejaby montre néanmoins qu’il est possible de lutter contre les délocalisations sauvages et de produire en France. Il valide donc le discours que la fédération CGT du THC porte depuis une bonne dizaine d’années. C’est aussi la preuve que les pouvoirs publics peuvent se mobiliser pour le maintien de l’emploi.

    Pour notre fédération, la victoire sera totale quand une solution sera trouvée pour tous les salariés de Lejaby licenciés à Rilleux, Bellegarde, Bourg en Bresse et au Theil. C’est pourquoi nous demandons que les pouvoirs publics continuent d’étudier sérieusement et rapidement les pistes proposées par les différents repreneurs qui se sont fait connaître à ce jour.

    Montreuil, le 2 février 2012


    votre commentaire
  • Devant des milliers de militants et quatre candidats de gauche réunis au Zénith de Paris, le secrétaire général de la CGT a fustigé le bilan du président de la République.

    CGT : Carton plein pour Bernard Thibault à l'occasion du meeting du Zénith

    Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a vivement stigmatisé mardi la politique de Nicolas Sarkozy devant des milliers de militants réunis au Zénith à Paris, affirmant que peu d'entre eux allaient «l'aider à rempiler 5 ans» et en appelant à manifester le 29 février contre l'austérité.

    «Je crois pouvoir dire sans trop m'avancer: vous aurez du mal, monsieur le futur candidat, à trouver dans cette salle et chez ceux qui nous écoutent beaucoup de supporters pour vous aider à rempiler 5 ans de plus à l'Elysée», a affirmé le leader de la CGT, chaudement applaudi par les quelque 6 000 participants, qui ont hué systématiquement le nom du président de la République.

    «Je voudrais dire aussi aux députés en place que nous saurons rafraîchir la mémoire des salariés électeurs au moment où certains d'entre vous vont également défendre leur fauteuil en juin prochain», a-t-il ajouté.

    Le numéro un de la CGT a affirmé qu'il ne proposait «pas de faire ici la liste de toutes les mesures anti-sociales du gouvernement», car «certains d'entre vous rentreraient trop tard à la maison!», a-t-il lancé. «La CGT s'exprimera prochainement sur le bilan peu glorieux de Nicolas Sarkozy», a-t-il prévenu.

    «Arnaque»

    Bernard Thibault a qualifié d'«arnaque» la décision de Nicolas Sarkozy de transférer une partie des charges patronales sur la TVA. Concernant les négociations sur la compétitivité-emploi, il a affirmé que la CGT «ne va pas collaborer à cette opération de sabotage du droit social».

    Invité un peu plus tard à dire si la CGT participerait à la négociation, voulue par le gouvernement, M. Thibault a indiqué que la confédération «n'avait pas l'habitude de pratiquer la politique de la chaise vide».

    Devant les militants, le numéro un de la CGT a appelé «à préparer une puissante mobilisation de toutes les professions le 29 février prochain pour dire non à l'austérité». Il a exprimé le voeu de créer les conditions d'une mobilisation «unitaire» avec d'autres syndicats.

    «La CGT sait faire la distinction dans l'attitude des partis politiques: il y a ceux qui font preuve de compréhension, voire de soutiens à nos combats syndicaux et ceux qui les ignorent ou sont responsables de nos colères», a-t-il dit en présence de quatre candidats de gauche venus soutenir le meeting: Eva Joly (Europe Ecologie-Les Verts), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), Philippe Poutou (NPA).

    La video du meeting en téléchargement :
     http://cgt.fr/Un-meeting-qui-fera-date.html

    L’intégralité du discours prononcé par Bernard Thibault

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article124850


    votre commentaire
  • Réponse du personnel de Lejaby à Nicolas Sarkozy Assemblée générale 30 Janvier 2012

    Monsieur le Président,

    Dans vôtre interview télévisée du 29 Janvier vous avez à plusieurs reprises réaffirmé vôtre volonté de trouver une solution pour l’entreprise Lejaby à Yssingeaux.

    Nous nous réjouissons que vous ayez enfin pris conscience des dégâts des licenciements et des délocalisations.

    Nôtre lutte est le symbole de toutes les luttes contre les licenciements et la désindustrialisation.

    Maintenant nous attendons des actes concrets et pas seulement des promesses. Nous avons encore en mémoire les engagements de Gandrange en Moselle ou les emplois devaient être maintenus et aujourd’hui ils ont disparus.

    Nous attendons un projet de reprise de l’activité et le recul des licenciements prévus le 7 Février jusqu’à la mise en place de ce projet .

    Nous demandons le relèvement de la prime légale de licenciement à la hauteur de la prime de précarité (10% des salaires).

    La préretraite à partir de 55 ans pour que les salariés licenciés ne se retrouvent pas au RSA avant l’âge de la retraite.

    Merci de concrétiser enfin nos exigences et vos engagements.

    Soyez persuadé que nous continuerons la lutte jusqu’aux élections présidentielles si nécessaire.

    Nous ne sommes pas responsables de la situation qui nous est faite et nous refusons d’en être les victimes.

    Recevez Mr Le Président nos salutations respectueuses.

    A l’unanimité du personnel de Lejaby Yssingeaux


    votre commentaire
  • Le coût du travail responsable du chômage ?

    Le chômage est encore en hausse au mois de décembre, pour atteindre son plus haut niveau depuis septembre 1999. Pour la catégorie A (sans-emploi), le nombre s’établit à 2.874.500 demandeurs en France métropolitaine fin décembre 2011.  Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 270 700 en France métropolitaine fin décembre 2011 (4 537 800 en France y compris Dom). Sur un an, il augmente de 5,6 %. Le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi en catégories D et E s’établit à 602 200.

     

    C’était quoi déjà la promesse de Sarkozy en 2007 ?  «  En cinq ans, nous pouvons atteindre le plein-emploi, c’est-à-dire un chômage inférieur à 5 % et un emploi stable à temps complet pour tous. »

     

    Alors qu’il n’était que candidat, il déclarait dans l’émission « A vous de juger » « Si on s'engage sur 5% de chômeurs, et qu'à l'arrivée il y en a 10, c'est qu'il y a un problème », Arlette Chabot lui demande alors « Si au bout de votre mandat, si vous êtes élu, et que ce chiffre n'est pas atteint, vous dites : « je ne peux pas me représenter ? » », Et N. Sarkozy de répondre « Je dis aux Français, c'est un échec, j'ai échoué et c'est aux Français d'en tirer les conséquences ».

     

    Pour un échec, c’est un échec, il est même retentissant. Alors que les chiffres n’ont jamais été aussi mauvais, le ministre du travail Xavier Bertrand a déclaré  le chômage a moins augmenté en France que dans les autres pays européens. Et pour que la France retrouve le chemin de l'emploi, il préconise de se concentrer sur la compétitivité des entreprises et sur le coût du travail.

     

    Le coût du travail, c’est l’éternelle rengaine du MEDEF relayée par le pouvoir UMP. Coût trop élevé ?  Non, profits trop élevés ! Les 255 ouvrières de Lejaby produisaient sept soutiens-gorge de l’heure, et sur un soutien-gorge qui se vend 80 euros dans le commerce, seulement 2 euros servaient à rémunérer le travail !

     

    En délocalisant, les patrons veulent économiser quoi ?

    http://jcoutant.over-blog.com/


    votre commentaire
  • L-archeveque-de-Rouen-solidaire-de-l-intersyndicale-de-Petr.jpg

    Maintenant, mettre la main sur Eric Besson. L'intersyndicale de Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime) se tourne vers le ministre de l'Industrie afin de vite retrouver un repreneur à la raffinerie, après l'annonce de sa mise en vente ce vendredi par son actuel propriétaire.

    "La priorité est d'avoir le plus rapidement possible un rendez-vous avec Eric Besson pour trouver un repreneur", a déclaré à l'AFP Nicolas Vincent, coordinateur CGT et porte-parole de l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC. "Ceux qui croyaient encore à Petroplus se sentent complètement lâchés. Pour ceux qui, comme moi, n'y croyaient plus, c'est plutôt une bonne nouvelle, car cela nous laisse les mains libres pour trouver un repreneur", a-t-il déclaré. La raffinerie de Petit-Couronne compte 550 salariés. Les salariés bloquent depuis le début de la crise les derniers produits finis fabriqués sur le site.


    Dans un communiqué, la direction du site a indiqué avoir proposé vendredi aux représentants du personnel réunis en comité d'entreprise "d’engager le 8 février prochain la procédure d’information-consultation du comité d’entreprise sur ce projet". "L'intention du groupe est, dans les quatre mois qui viennent, de mobiliser ses efforts, aux côté des pouvoirs publics français, pour intéresser des industriels du raffinage à une reprise de la raffinerie de Petit-Couronne. Pendant cette période il recherchera toutes les options permettant une activité du site", a ajouté la société.


    Un représentant CFDT interrogé par l'AFP à l'issue de cette réunion, Laurent Patinier, a dit son "espoir de sauver le site et ses emplois. On a l'appui de tout le monde. Notre direction locale semble être dans le même sens de marche que nous et semble vouloir faire perdurer le site, ainsi que le gouvernement. La survie du site ne pouvait passer que par une autorisation de mise en vente. Nous avions émis le souhait d'un tel éclaircissement de la part de Petroplus, maintenant au moins c'est clair, on va pouvoir commencer à recueillir les marques d'intérêt (de candidats à la reprise) et les visites". Les salariés attendent cependant encore "des garanties quant aux salaires durant la période de vente. Nous souhaitons que Petroplus s'engage en ce sens".

     

    Cofinoga.JPG Le comité central d'entreprise de Cofinoga a confirmé ce vendredi matin le plan social drastique que les syndicats redoutaient. 438 emplois vont être supprimés au sein de la société de crédit à la consommation, propriété du groupe LaSer, détenu à parité par la BNP Paribas et le groupe Galeries Lafayette.

    A Mérignac (Gironde), 377 des 2.555 salariés que compte le site sont touchés par ce plan, 40 au siège social à Paris sur un total de 300 salariés, 19 (syr 130) dans les différentes agences et deux à Jurançon (Pyrénées-Atlantiques), selon un délégué syndical CGT de la banlieue bordelaise. "Des erreurs stratégiques ont été commises. Jusqu’en 2007, Cofinoga affichait une croissance à deux chiffres, mais n’a pas su conjuguer rentabilité avec pérennité des emplois", dénonce Jacques-Olivier Drouard, délégué syndical CGT (2e syndicat à Mérignac. La CFDT, majoritaire, remarque qu’ "il aurait fallu se réorienter sur d’autres produits comme le crédit amortissable, ou sur de nouveaux marchés comme la téléphonie". En attendant "ce sont les salariés qui vont payer", a notamment déploré le délégué Lionel Azougalhi, s’exprimant au nom de la CFDT, la CFTC, la SNB et la CFE-CGC. "Il faut savoir que la moyenne d’âge chez nous est de quarante-cinq ans et que pour beaucoup Cofinoga a été le premier et le seul employeur. Dans le contexte de crise et de départ à la retraite repoussé, il y a de quoi s’inquiéter. Rappelons aussi que l’État a trouvé de quoi aider BNP Paribas en 2008 et que ses bénéfices ont explosé les plafonds en 2011. Nous ne sommes pas d’accord pour que le capital supplante encore le social !" s’insurge la CGT, qui appellait à un débrayage ce vendredi.

     

    Lejaby.jpgLes salariées du fabricant de lingerie Lejaby ont accusé jeudi les pouvoirs publics de leur avoir "menti", au lendemain de l'annonce de la fermeture de leur dernière usine à Yssingeaux (Haute-Loire), érigée en symbole d'une industrie française en crise et soumise aux délocalisations.

    "Les pouvoirs publics ont fait semblant de nous soutenir, nous ont menti, ont préféré les déclarations d’intention à l’action pour garder l’emploi", écrivent les "Lejaby" dans une motion adoptée en assemblée générale. "Ils ont laissé prendre le contrôle du groupe Lejaby par un fond de pension italien et l’arrêt des productions en France. C’est inacceptable et c’est l’exemple de l’échec du sommet social" de la veille à l'Elysée, dénoncent-ils. Plusieurs salariés ont passé la nuit de mercredi à jeudi dans l'usine, après l'annonce par le tribunal de commerce de Lyon d'un repreneur, Alain Prost, ex-PDG de l'Italien La Perla, associé au sous-traitant de Lejaby en Tunisie. Il s'est engagé à garder 195 des 450 salariés en France, mais a prévenu que l'usine d'Yssingeaux fermerait. "Notre lutte est le symbole de ce que subissent aujourd’hui les salariés. Nous refusons de baisser les bras", mettent en garde les salariés d'Yssingeaux, qui réclament "un plan de réindustrialisation" de leur site. 


    Ils ont également dénoncé jeudi le "bluff" de Xavier Bertrand, annonçant que 98% de leur rémunération nette serait maintenue pendant un an en vertu du contrat de sécurisation professionnelle, alors qu'il ne s'agit que du dispositif légal. "C'est pas qu'un effet d'annonce, c'est un bluff total !", a déclaré Raymond Vacheron, responsable textile à la CGT, présent à l'assemblée générale d'Yssingeaux. Pour le Parti communiste, "Lejaby est le symbole cruel de l'incompétence gouvernementale" au lendemain du sommet "social". Il accuse les pouvoirs publics d’avoir "menti" et "fait semblant de les soutenir". "Le PCF exige des mesures concrètes contre les plans sociaux, les délocalisations et la précarité", ajoute-t-il dans un communiqué.

    http://pcfbalaruc.over-blog.com/


    votre commentaire

  • votre commentaire
  • Nous avions affirmé qu’il n’y avait absolument rien à attendre de ce sommet « social » pour les salariés. Confirmation totale, tout ce qui a été retenu va dans le sens du patronat. Laurence Parisot est satisfaire : « Les questions ont été abordées avec une ligne directrice claire : la compétitivité de notre pays ». Etre « compétitifs », employeurs et gouvernement n’ont que ce mot à la bouche. Pour l’être ils ne connaissent qu’un seul moyen : faire baisser encore beaucoup plus ce qu’ils appellent sans vergogne « le coût du travail ».

    Rappelons que la loi fondamentale du capitalisme, celle qui décide de toutes les autres, c’est avant tout la recherche du profit maximum. Pour cela il faut vendre moins cher que le concurrent qu’il soit européen ou… asiatique. Sinon le marché est perdu. C’est ce que nous vivons actuellement en France.

    Revenons à ce sommet social. Les mesures les plus significatives, en particulier l’augmentation de la TVA vont toutes dans le sens des exigences du patronat. Il faut avoir du culot pour instaurer « le chômage partiel », qui permettra au patronat d’utiliser à son gré la force de travail tout en diminuant les salaires. Les accords dit de « compétitivité », qui sont le complément du chômage partiel, permettraient d’obtenir des baisses de salaires contre… le maintien de l’emploi. Passons sur d’autres mesures de la même veine. Pas étonnant que Mme Parisot du MEDEF soit satisfaite !

    Les forces politiques sont très discrètes. Le thème fédérateur de la gauche et des Verts, c’est l’incompétence du gouvernement à apporter des solutions à la crise. On s’en serait douté !

    François Hollande appelle cela une opération de mistigri… Une mystification économique ». Il va même jusqu’à parler d’une « faute sociale » ! Exactement les termes qu’on emploie quand on ne veut pas se mouiller ! Il se présente finalement comme le candidat le plus compétent pour faire passer les mesures que réclame le patronat. A Grandange, s’adressant aux sidérurgistes, il a même souligné qu’il convenait de ne pas s’affronter au patronat mais de discuter avec lui. Mittal le PDG d’Arcelor en tremble !

    Comme d’habitude Marine Le Pen déverse des flots de démagogie sans toucher au capital.

    Le mouvement syndical ? Chérèque juge ce sommet positif : « Nous avons obtenu quelques mesures utiles… même si elles ne vont pas aussi loin que nous le souhaitions ». J.C. Mailly de FO déclare avoir obtenu « des réponses sur certains points comme le chômage partiel ». S’ils s’interrogent sur la suite et feignent de s’opposer à l’augmentation de la TVA, ils la tiennent pour acquise et n’appellent surtout pas à la lutte. Thibault pense qu’il va falloir « rester mobilisés parce qu’il n’y a pas de réponses précises ». Il serait temps non ? La CGT a porté un avis négatif sur le « sommet », mais elle se garde bien d’appeler clairement à l’action. Elle a fait le service minimum avec quelques manifestations le 18 janvier et elle se retranche derrière son initiative du 31 janvier 2012 au Zénith de Paris où elle recevra les partis de gauche.

    Il n’y a vraiment rien à attendre de tout cela. Une seule voie peut conduire le patronat à des reculs : la lutte unie des salariés.

     

    Source : "site communistes"


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique