• Le taux de pauvreté varie en France selon les départements de 4 % à près de 13 %. La pauvreté est plus forte au nord et au sud de la France.

    La pauvreté touche plus particulièrement les départements du nord et ceux de l’extrême sud de la France : on y compte entre 10 % et 13 % de pauvres [1]. Avec 12,8 % de pauvres en Seine-Saint-Denis, 10 % dans le Pas-de-Calais, 9,7 % dans les Bouches-du-Rhône, ces départements se situent bien au-dessus de la moyenne nationale (7,1 %). Cette situation résulte d’une part des fortes restructurations économiques subies par ces territoires, mais aussi d’une forte présence immigrée.

    Les Yvelines, la Vendée, et la Savoie sont les départements où la pauvreté est la moins forte en moyenne avec des taux respectifs de 3,9 %, 4,8 % et 4,9 %. Cela n’empêche qu’à l’intérieur de ces départements les taux de pauvreté peuvent être très supérieurs pour certains territoires.

    La pauvreté ne concerne pas les mêmes catégories de la population suivant les territoires. Dans le Nord, la pauvreté se concentre d’abord dans les grandes agglomérations. En Aveyron, Lozère, Cantal, Creuse ou Gers, où le taux de pauvreté varie de 8 à 10,4 %, les zones rurales sont les plus marquées et ce sont le plus souvent les personnes âgées, et non les actifs, qui vivent sous le seuil de pauvreté.

    Taux de pauvreté * par département
    Unité : %
       
    Les dix départements où le taux de pauvreté est le plus élevé
    Seine-Saint-Denis 12,8
    Corse 11,9
    Aude 11,2
    Pyrénées-Orientales 11,1
    Gard 10,7
    Creuse 10,4
    Hérault 10,2
    Vaucluse 10,2
    Pas-de-Calais 10,0
    Bouches-du-Rhône 9,7
    Les dix départements où le taux de pauvreté est le moins élevé
    Isère 5,2
    Loire-Atlantique 5,0
    Eure-et-Loir 5,0
    Ille-et-Vilaine 4,9
    Savoie 4,9
    Côte-d'Or 4,9
    Essonne 4,9
    Vendée 4,8
    Seine-et-Marne 4,8
    Yvelines 3,9
     
    Province 7,1
    France métropolitaine 7,1
    * au seuil de 50 % du revenu médian
    Source : Insee. Année des données : 2008, France métropolitaine

    En savoir plus :

    - Insee : taux de pauvreté localisés en 2008.

    Photo/ © mat75002 - Fotolia.com

    [1] Avec un seuil de pauvreté fixé à 50 % du revenu médian. Le revenu médian est celui qui sépare les ménages en deux, la moitié étant située au-dessus, l’autre au-dessous.

    http://www.inegalites.fr


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  • Portail de l'action des Elus et de la vie citoyenne

     Le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim et le cardinal André Vingt-Trois figurent parmi les signataires du texte

    Alors que la majorité se déchire autour du débat sur la laïcité, les représentants des six grandes religions de France, réunis au sein de la Conférence des responsables de culte en France (CRCF), prennent leurs distances avec le débat controversé sur la laïcité, souhaité à l'Elysée, dans une tribune publiée dans La Croix ce mercredi.

    Rédigée "sans aucun esprit polémique ou partisan", catholiques (Mgr André Vingt-Trois), protestants (pasteur Claude Baty), orthodoxes (Métropolite Emmanuel), musulmans (président du CFCM, Mohammed Moussaoui), juifs (Grand Rabbin Gilles Bernheim), et bouddhistes (révérend Olivier Wang-Genh) soulignent que "la laïcité est un des piliers de notre pacte républicain, un des supports de notre démocratie, un des fondements de notre vouloir vivre ensemble".

    "Veillons à ne pas dilapider ce précieux acquis", mettent-ils en garde, en estimant "capital, pendant cette période pré-électorale, de bien garder sereinement le cap en évitant amalgames et risques de stigmatisation".

    "Le débat est toujours signe de santé et de vitalité. (...) Mais un parti politique, fût-il majoritaire, est-il la bonne instance pour le conduire seul?", s'interrogent-ils.

    A lire :

    "Dire que la République est laïque signifie qu’elle est liée à l’ensemble du peuple et pas à la partie qui croit en Dieu. Dire qu’elle est sociale signifie qu’elle doit jouer son rôle en matière de services publics et de droits sociaux." --> Lire l'entretien avec le philosophe Henri Pena-Ruiz

    --> Pourquoi ne faut-il pas laisser Nicolas Sarkozy s’approprier le débat sur les religions ?

    --> L’UMP aime à cultiver les « islamalgames »


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  • Portail de l'action des Elus et de la vie citoyenne

     Quand le capital se sent menacé, il sait faire dans le préventif.

    Le Figaro, organe central du parti capitaliste français ne déroge pas à ses vieilles pratiques :

    Les rentiers sont apeurés par le risque de voir les soviets de DSK prendre d'assaut les collines de Neuilly (on a les fantasmes qu'on peut à partir des gènes de son portefeuille). Notons au passage que l'accumulation financière est comme le sucre : mauvais pour la vue, la preuve : avoir peur de DSK…

    Dans l'article ci-dessous, le journal de Dassault explique les mesures qu'au cas où la réaction brutale serait battue elle a anticipé pour se protéger d'un improbable tsunami fiscal égalitaire grâce à la digue institutionnelle que Fa# se propose de bâtir.

    Battu ou pas il avance en piochant toujours plus dans la poche des plus nombreux les toujours plus pauvres quitte à les précipiter par force renouvelée vers les cimetières des pas soignés faute de moyen.

    Ni plus ni moins une réforme de la Constitution, que le gouvernement présentera mercredi en Conseil des ministres, un projet de loi afin d'y inscrire une règle de retour à l'équilibre des comptes de l'État.  

    Prenez les temps de bien lire et vous allez voir comment pour boucher les trous creusés pour combler ceux que ce gouvernement a creusés pour éponger la spéculation bancaire on va vous supprimer la sécu et toute la protection sociale au nom de l'équilibre budgétaire. 

    Comme cela doit passer par le congrès à Versailles et comme ces mesures sont prévues dans les traités de l'UE que vont faire les "Zélus" Zen campagne pour le PS ? 

    Et vous vous avez une occasion supplémentaire pour voir comment, modèle US oblige, les démocrates et républicain d'ici pour empêcher que le pouvoir ne s'échappe vers des cieux plus populaire joue la carte du "Tea Party de France" où une Paline LePen nous est présenté comme justification du consensus. 

    On va l'entendre régulièrement, et ce n'est pas faux, l'anagramme de "marine lepen" est "amene le pire". 

    Mais qui amène LePen ? Ceux qui depuis des années laissent mariner le pire. 

    Le débat sur l'anagramme comme pour les sondages est là pour que la seconde question et l'issue par la souveraineté populaire ne soit pas posée.

     

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    "Le gouvernement présentera mercredi en Conseil des ministres le projet de loi de réforme de la Constitution, afin d'y inscrire une règle de retour à l'équilibre des comptes de l'État. "

     Au passage ces graphiques montrent combien et comment la politique au service du capital précipite le pays dans la crise et l'accélération depuis que fa# est aux manettes 

     Alors que l'Allemagne a inscrit dès 2009 dans sa Constitution l'obligation de ramener le déficit du budget fédéral à 0,35% du PIB en 2016, la France n'entend plus être en reste en matière de «règle d'or». Un an après que Nicolas Sarkozy a lancé l'idée, la première étape concrète arrive enfin. «Sauf cas de force majeure, un projet de loi de révision de la Constitution instaurant de nouvelles règles de gouvernance des comptes publics sera présenté mercredi en Conseil des ministres», déclare-t-on à Matignon. «Cette réforme est dans la droite ligne du rapport publié l'an passé par notre groupe de parlementaires et d'économistes, présidé par Michel Camdessus», se réjouit Philippe Marini, rapporteur UMP du budget au Sénat.

    Ce projet de loi constitutionnel se décline en trois points. L'article premier crée des lois-cadres de programmation des finances publiques, couvrant une période d'au moins trois ans. Ces lois-cadres s'imposeront aux lois de finances et aux lois de financement de la Sécurité sociale annuelles. En clair: le Conseil constitutionnel pourra censurer les budgets de l'État et de la Sécu qui ne respecteront pas les objectifs inscrits dans la loi-cadre.

    Deuxième point, la réforme inscrit dans la Constitution le principe accordant aux lois de finances et de financement de la Sécu le mono­pole des mesures touchant aux prélèvements obligatoires (impôts, prélèvements sociaux). Le gouvernement s'applique déjà cette discipline depuis juin dernier. Mais cette fois, la règle sera gravée dans le marbre.

    De la même façon, la réforme organise formellement une mesure qui sera appliquée dès cette année, dans le cadre du semestre européen : la validation, en avril par le Parlement, du programme de stabilité, un document envoyé chaque année à Bruxelles et qui détaille la trajectoire de déficit public. Globalement, la réforme consiste donc à inscrire dans la Constitution des règles de bonne gestion, mais pas de date de retour à l'équilibre. Ce qui est différent du système allemand.

    Passer le cap du Congrès 

     C'est un autre texte, en l'occurrence une loi organique, dont la portée est moindre que la Constitution, qui définira le contenu des lois-cadres. Ce projet de loi organique n'est pas bouclé. «Mais il devrait reprendre les grandes lignes du rapport Camdessus: fixation par année d'un plafond de dépenses et d'un plancher de recettes, perspectives de déficit et de dette publique», raconte Jean Arthuis, le président centriste de la commission des finances au Sénat. Reste que cette loi organique ne sera examinée qu'après le vote de la réforme de la Constitution. Soit peut-être jamais. En effet, si le projet de loi de réforme constitutionnelle devrait être adopté en mai à l'Assemblée puis en juin au Sénat, rien ne dit qu'il passera le cap, indispensable, du Congrès. Cette instance, réunissant les deux chambres, se prononce à la majorité des trois cinquièmes. Or, les socialistes restent opposés au projet. «Ce gouvernement, qui a fait exploser la dette, veut édicter des règles qui s'appliqueront après 2012!», s'insurge Jérôme Cahuzac, le président socialiste de la commission des finances de l'Assemblée. Le gouvernement est prêt à aller jusqu'au bout. «Si le PS s'y oppose, il devra assumer»,avait affirmé François Fillon au Figarola semaine passée.

    http://canaille-le-rouge.over-blog.com


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  • Propos de Chantal Brunel  : « sanctionner les noces brunes entre l’UMP et le FN »
    de : Pierre Laurent

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    En réponse au sondage donnant Marine Le Pen en tête de la présidentielle, Chantal Brunel veut "remettre dans les bateaux" les immigrés "qui viendraient de la Méditerranée". Cette sortie atroce de la part de la députée UMP donne envie de vomir. On touche le fond.

    L’affolement gagne les rangs de l’UMP. Ces propos racistes doivent être condamnés au plus vite par Jean-François Copé. Toute autre attitude de la part du secrétaire national de l’UMP serait comprise comme une approbation. J’appelle tous les républicains à réagir et à se servir de leur bulletin de vote Front de gauche le 20 mars prochain pour sanctionner les noces brunes entre l’UMP et le FN. C’est urgent.

    Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

    http://www.pcf.fr/8191

    DU VERT DE GRIS AU BLEU MARINE 

    Portail de l'action des Elus et de la vie citoyennePourquoi ? Pour quelles raisons Marine Le Pen bénéficie d’une telle opération de promotion depuis le début de l’année ? Cette question ne cesse d’interroger nombre de citoyens, progressistes et républicains. Bidonnés ou pas, les derniers sondages tombent à point nommés pour ceux qui jouent le remake de 2002. Martine Aubry à 20 %, Marine Le Pen 25 %, Sarkozy 20... Au-delà de la stratégie d’affolement pour appeler au vote utile dans chaque camp en 2012, la mise en avant médiatique correspond aux objectifs du FN qui passent par une nouvelle posture dans le paysage politique afin d’élargir son influence.

    L’échec de la récupération par Sarkozy des thèmes chers à l’extrême droite est patent. Ce siphonage – on se souvient du sinistre débat sur l’identité nationale – a donné une sorte de label « présentable » au FN puisque ses idées ont été reprises par l’Elysée. Comme il fallait s’y attendre, les électeurs frontistes préfèrent finalement l’original à la copie. L’UMP qui n’a cessé de racoler dans la boue du FN porte cette lourde responsabilité de l’avoir renforcé.

    On aurait pu imaginer que cela s’arrête là. Visiblement ce n’est pas le cas comme en témoigne le débat sur l’islam lancé par l’UMP.

    La droite est tentée de rejouer le coup du siphonage. Et en cas de nouvel échec, elle fait le pari que le FN peut servir de réserve et sauver la mise en 2012. A l’heure de la promotion des Le Pen père et fille, la surenchère nauséabonde est repartie sur les thèmes de l’immigration, de l’islam, de l’insécurité. Alors que l’UMP en 2007 vidait de sa substance le FN, c’est maintenant l’extrême droite qui recycle les tactiques UMP. Sarkozy est dépassé sur son propre terrain. Marine Le Pen cite Jaurès, parle « d’argent roi » et veut faire tomber les clivages gauche-droite…

    Certains à droite font le pari que ce jeu de yo-yo entre UMP et FN, s’il est incertain pour 2012, permet « d’occuper le terrain des idées » et pourrait aider à la recomposition politique en vue d’alliances futures. Dans les rangs de la majorité, cela provoque beaucoup de débat. A tel point que le chef de l’UMP, Jean-François Copé, vient de lancer, avec la député marnaise Catherine Vautrin, une « mission de réflexion sur la stratégie à conduire face au FN ». En ces temps de crise du capitalisme, d’échec du sarkozysme, attendons-nous au pire.

    Face à cela, l’incantation à l’antiracisme et au « vivre ensemble » est limitée, voire illusoire. La réponse ne peut se placer que sur le terrain politique. Au-delà des combinaisons électoralistes, la droite et le MEDEF se servent du FN pour fracasser les salariés les uns contre les autres. L’extrême droite est utile à l’UMP pour défricher le terrain des idées les plus rétrogrades. Ils font le pari qu’une fois distillé le poison du rejet de l’autre sur les thèmes de l’immigration ou de l’islam, il devient plus facile de pousser les citoyens à se tromper de colère sur tous les sujets. L’objectif est toujours le même : faire en sorte d’épargner les riches et de dédouaner les logiques capitalistes en pointant un doigt accusateur sur les plus faibles, forcément fainéants et qui profiteraient de droits sociaux qu’il convient de limiter.

    C’est cette équation perverse et terrifiante qu’il faut démonter et donner à comprendre. A l’heure de la dédiabolisation du FN, tout un chacun doit affûter ses arguments. Le silence complice du FN au moment de l’abrogation de la retraite à 60 ans en est un de tout premier plan.


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  • Marine Le Pen en tête ! Et puis après ? par Danielle Bleitrach

     

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    http://socio13.wordpress.com/2011/03/05/on-ne-parle-que-de-ce-sondage-quen-penser-par-danielle-bleitrach/

     

      Si vous n’en avez pas encore entendu parler, cela ne saurait tarder. Marine Le pen arriverait au premier tour devant Nicolas Sarkozy et le candidat du PS au coude à coude. Selon un sondage réalisé par l’institut Harris Interactive pour «le Parisien» -«Aujourd’hui en France» à paraître ce dimanche, Marine Le Pen arrive en tête des intentions de vote au premier tour de la présidentielle avec 23%. Elle devance Nicolas Sarkozy et Martine Aubry, crédités tous deux de 21%.

    Ca vous étonne ? Moi pas et ceci pour plusieurs raison: 

    - un sondage de ce type à plus d’une année de l’élection c’est du tout bon pour tous les candidats « poids lourds selon la doxa médiatique ». Une bonne affaire  d’abord pour l’intéressée qui s’est fendue d’une déclaration sur « le réveil du peuple français », en  glissant de là sur l’idée que le « réveil des peuples » était à la mode,alors  pourquoi pas le « réveil » des Français. Mais à qui et à quoi fait-elle donc diable allusion? Serait-ce à ces hordes barbares qu’elle accuse de menacer notre patrie? Qui peut savoir, nous nageons en pleine confusion.

     - Mais le PS et l’UMP ne sont pas en reste de satisfaction malgré les mines effarouchées de leurs représentants. Réfléchissez si la Le Pen était en tête au premier tour on appelerait au sursaut républicain au second et ce serait l’élection assurée. En attendant il s’agit donc de serrer les rangs pour éviter la dispersion des clans, droite contre gauche toute… Déjà José Bové, qui a l’habitude de déserter son camp et de l’entrainer vers des divisions ultimes, a annoncé la couleur et propose qu’il n’y ait pas de cadidat écologiste pour éviter un remake de 2002.En voilà un qu’il vaut mieux voir chez les autres que chez soi…

    - Cela favorise en outre l’idée que les primaires sont nuisibles, non seulement du côté de Solferino et de l’Imam endormi du FMI, mais également dans les rangs plutôt agités d’une Sarkozy dans la débâcle. Ca c’est pour la « cuisine »! Mais sont-ils capables d’autres chose que de la cuisine électorale à laquelle participe ce sondage trop beau pour eux pour être tout à fait vrai?

     - Parce que l’essentiel est d’éliminer toute véritable intervention populaire, celle qui permettrait au peuple de changer les choses réellement . Nul doute que l’électorat va être incité au « vote utile » dès le premier tour, faute de quoi on accusera les « petits candidats » d’être ceux par lesquels est advenu « la mère de toute les défaites », et on entraînera un peu plus la France dans une absence totale d’exigence d’alternative politique. Et ce alors même que les gens n’en peuvent plus et qu’on annonce une nouvelle flambée des prix, l’énergie mais aussi les aliments de base.

     Ce qui est un jeu bien dangereux, mais dangereux pour qui ? Qui craint le fascisme, est-ce patronat qui a toujours su s’y rallier sans état d’âme?

    Il n’empêche, le ventre est fécond… 

     Quand Marine Le pen s’attire des électeurs en dénonçant les hordes barbares déferlant sur nos côtes en quoi  gêne-t-elle le capital ?

    Pourquoi s’amuse-t-on à la faire croître?  Il y a les jeux politiciens dont nous venons de parler mais il y a d’autres fers aux feux… Pas seulement le petit personnel politicien, non ceux qui financent, les gens sérieux…

    Son discours accompagnerait si bien une intervention de l’OTAn pour tenter de conserver les terres pétrolières du Moyen orient…  La guerre est la meilleure des affaire, par exemple, celle d’Irak a coûté 6000 milliards aux contribuables nord-américain, mais elle a rapporté un peu moins mais pas mal aux pétroliers, à Haliburton (de Dick Cheney), aux voleurs de Bagdad.. qui se sont jetés sur le pays avec un grand appétit, donc en plus de ce qu’ils souutirent déjà au peuple, la guerre a été un impôt supplémentaire entré directement dans leur escarcelle, comme elle rentrera demain dans celle de monsieur Dassault par exemple. Celle d’Afghanistan nous côute à ce qu’on dit un million d’euros par jour et nul ne s’en préoccupe de notre côté, mais pas du leur. Il y a quelque chose d’étonnant de voir le Conseil de sécurité en appeler à la paix en Libye alors que ces pays sont non seulement les protagonistes de toutes les guerres et les pires marchands d’armes y compris en Libye dont ils déplorent les morts avec douleur.

     Donc le fascisme on le sait ne nuit pas aux affaires, en particulier celles qui ont besoin de la guerre, en revanche, le fascisme dénonce vaguement les banquiers apatrides si possible mais dévoie toutes les luttes vers le bouc émissaire et là la bête immonde en gestation se retourne déjà dans le ventre qui en est gros.

    Nous sommes dans une crise de profondeur inouïe, crise financière, crise climatique, crise énergétique, crise alimentaire, crise sociale, inégalités autant que difficultés accrues à vivre ensemble, et crise de toutes les institutions . Impossible de continuer, impossible de changer.

     Parce que si ce sondage est encore une manipulation, et si Marine Le pen n’a on le sait aucune chance d’être élue, il est joué avec elle un jeu joue abominable en faisant monter le désespoir, l’absence d’issue, les médiocrités politiciennes pour des gens qui n’en peuvent plus. Il y a ce sentiment d’avoir tout essayé en vain, parce qu’ils se ressemblent tous… A ce titre, elle n’est qu’un symptôme de plus…

    Est-ce vous ne voyez pas à quel point nous sommes tous déjà dans le gadget et dans l’impossibilité de s’entendre, de construire, comme nous emplit le besoin de détruire ? Les rivalités d’appareil, l’absence de crédibilité. Il y a quelque chose de l’ordre du remugle, un désir de guerre qui fait songer à ce que Freud disait devant le nazisme, le retour de l’homme archaïque, celui qui en ce moment se cherche de bonnes raisons de laisser la haine le submerger en espérant que cela recréera une communauté capable de changer les choses, un tous ensemble qui n’est qu’illusion.  Le  discours de Marine Le Pen témoigne d’un excés d’amour pour les Français et ce genre « d’amour » ne se prouve que dans la haine de l’autre et cela risque de suffir à ceux que l’on mène au bout du desespoir.

     Attention à ce que chacun accepte, il est encore temps de chercher la paix, le respect des souveraineté, le dialogue, cela paraît idiot mais il faudrait ce qu’apporte un vrai mouvement, une révolution : la possibilité d’enfin se parler, de retrouver un langage commun. Parce que là encore le vote fasciste est celui du silence, de ce que l’on maugrée dans un coin, une vengeance de la solitude.

     Danielle Bleitrach

     

    ...... Et puis de parler de M.Le Pen et même de l'homme du FMI, pour une élection qui aura lieu en 2012,  ça évite d'évoquer les élections cantonales qui vont se dérouler dans quelques jours !!!! Motus et bouche cousue sur le sujet!

       A croire que ces élections n'auront pas lieu !!!...

    ...Ou qu'elles n'ont pas d'importance, alors que le Conseil Général joue un grand rôle dans la vie quodienne du citoyen...

      ...Du reste, on peut remarquer, en Corse par exemple, mais ailleurs aussi semble-t-il, que certains candidat connus pour leur appartenance à l'UMP ne déclarent pas   leur tendance politique et se réfugient derrière des paravents commode .......N'y aurait-il donc plus personne à droite à part les affidés du Front dit National par antiphrase?

    Mais pourquoi donc?

     Maintenant, on veut "fédérer les énergies, les volontés..." et pour cela les "clivages"(sic) ont moins d'importance!!!

    "C'est l'homme qui compte"  dit-on d'un ton sentencieux et la bouche emphatique et comme emplie de pulenta mal cuite !

     

    Cette méthode, c'est de l'enfumage. C' est injurier  les citoyens, qui ont le droit de savoir  sous quel drapeau, tel candidat, qui élu, devra bien voter une politique, se présente.

     

          Surtout, cela évite de faire un bilan....

     

    Mais si, par malheur, la droite emportait un grand nombre de sièges au soir de ces élections, le pouvoir et les media  à son service   ne manqueraient pas de crier au succès de la politique  de l'UMP, de ses divers affidés et de N. Sarkozy lui - même!

    Les communistes n'ont pas, eux, coutume de dissimuler ce qu'ils sont !

     

    Pcf Fédération de la Corse

     


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  • Quand le FN veut faire main basse sur la détresse sociale

    Un syndicaliste CGT dans la Moselle candidat du Front national. « Et des dizaines suivront », menace le FN. Après des années 2009 et 2010 de mobilisations sociales fortes mais infructueuses, le parti de Marine Le Pen a manigancé une véritable opération de récupération des aspirations sociales. Quitte à défendre ce qu'il exècre depuis toujours: les services publics, les fonctionnaires, les droits sociaux et... les syndicats! Pas décidés à se laisser faire, les militants CGT de Moselle se sont réunis pour un premier échange auquel a assisté l' H.D. 

    Pas la peine de se le cacher, le FN tente une véritable OPA sur le mouvement syndical et sur la plus importante de ses organisations: la CGT. » Pas franchement surpris, les 120 militants de la CGT réunis à Metz ce 28 février lorsque la dirigeante confédérale Francine Blanche lâche cette phrase. Une réunion décidée par l'union départementale de la Moselle après la décision d'un militant, employé municipal à Nilvange, de porter les couleurs du FN aux prochaines élections cantonales. « Pour moi, le FN n'est pas un parti d'extrême droite, c'est un parti populaire et national», se justifie celui-ci. Un résumé de la stratégie de Marine Le Pen pour répondre à l'exaspération sociale que démontrait le sondage Harris pour «HD», avec 58% de sondés considérant que les Français sont «au bord de la révolte».
    « II ne faut pas rester tétanisé, il faut parler», assure Francine Blanche, qui anime nationalement la lutte des travailleurs sans papiers et détaille par le menu comment gagner des droits pour ceux-là, «c'est en gagner pour nous tous ». « Moi je veux bien, dit très vite Loïc, syndiqué chez les pompiers professionnels. Mais chez nous, trois quarts des mecs votent pour Sarko ou pour Le Pen. Ils sont à la CGT parce qu'on les défend bien mais politiquement, ils en sont là. Alors comment je fais? » A cette question il n'y aura pas ou peu de réponse. « C'est vrai, tente Denis Pesée, secrétaire général de l'union départementale, qu'on a tous entendu ce qui se dit dans les couloirs des entreprises : "On a essayé la droite, la gauche et rien n'a changé, alors la prochaine fois, on tente Le Pen." On ne doit absolument pas laisser passer ces discours, assure-t-il. Surtout pas dans cette Lorraine qui s'est construite avec le sang et la sueur des immigrés, nos parents ! » Pour utiles et justes qu'ils soient, ces rappels historiques ne seront peut-être pas suffisants. Dans un récent sondage, 37 % des ouvriers affirment vouloir voter pour Marine Le Pen en 2012, 32 % des employés.

    « Chez nous, il a des gars qui osent maintenant dire qu'ils sont adhérents au FN. C'était impensable 5 ans en arrière », témoigne un syndiqué d'ArcelorMittal à Gandrange. Dans cette ville, c'est le très modéré syndicat CFDT qui avait planté une stèle en mémoire des «promesses non tenues ». Du terreau à FN, ces promesses sarkozystes vis-à-vis de l'emploi industriel. Dès octobre 2010, réunis en assemblée générale, les communistes du département avaient prévenu: «L'accumulation de richesses pour les uns et l'explosion de la misère pour les autres peuvent conduire dans une partie du peuple vers une remontée forte du nationalisme, avec une Marine Le Pen aux aguets. » :
    Mais pour les cégétistes de Moselle, c'est clair: le FN, c'est surtout le « meilleur bouclier du capitalisme ».« Regardez comme c'est bien orchestré, dit Jean-François, d'ArcelorMittal à Florange: entre 2009 et 2010, les salariés avaient commencé à prendre conscience du poids néfaste de la finance sur l'économie et des choix injustes de ce gouvernement. Et en montrant aujourd'hui du doigt les immigrés, le FN protège en fait ceux qui sont la véritable cause de notre malheur : les capitalistes. » Convaincu lui aussi que le FN n' a rien à voir avec la lutte des travailleurs, un cégétiste de La Poste se lance: « La meilleure façon de s'attaquer au FN, c'est de faire monter la température sociale sur nos revendications. » Dans la salle, tous ont bien compris que derrière la tentative d'OPA se cache la volonté de trouver des coupables (les immigrés) qui ont l'avantage d'être plus faibles que les patrons auxquels les syndicalistes ont le courage de s'attaquer.


    VINCENT BORDAS vbordas@humadimanche.fr


     

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    AURÉLIE FILIPPETTI, députée (ps) de moselle

    Portail de l'action des Elus et de la vie citoyenne« La situation de l'emploi, industriel en particulier, est assez catastrophique en Moselle. Nous prenons la crise de plein fouet. Et quand on pose à l'État la question de mettre de l'argent dans des usines, via le Fonds stratégique d'investissement (FSI) notamment, ils répondent oui mais sans que cela n'empêche les licenciements ! Les gens voient bien que les usines ferment une à une et que les promesses ne sont pas tenues. Dans ce contexte, il me semble donc malheureusement logique que certains soient attires vers le FN. Ils n'en peuvent plus que les salariés soient constamment la seule variable d'ajustement. Mais la gauche doit reprendre la main, en présentant un véritable plan d'urgence qui concerne l'industrie, la laïcité, la précarité et l'Europe. Il faut se montrer offensifs sur les questions industrielles, mettre un terme aux concurrences sauvages par l'instauration de critères sociaux et environnementaux forts. Défendre aussi la laïcité, la libre-pensée sans pour autant attaquer l'islam. La défense de la laïcité ne doit pas se confondre avec la haine des musulmans, qui n'est qu'une forme déguisée de racisme. Voici des thématiques sur lesquelles la gauche doit avoir un discours clair dans les semaines et les mois qui viennent. »

    CHASSAIGNE, DÉPUTÉ COMMUNISTE DU PUY-DE-DÔME


    « Les enjeux fondamentaux et les conséquences de cette échéance électorale [la présidentielle - NDLR] pour notre peuple et son avenir ne souffrent aucun atermoiement. Si nous venions à rater ce rendez-vous, nous porterions la responsabilité d'abandonner le sort de nos compatriotes aux mains des tenants actuels du système, mais aussi de laisser la colère, la révolte et les angoisses trouver refuge auprès des démagogues de l'extrême droite, notamment de Marine Le Pen. »

    Michel VAUZELLE, Député, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

    "Face à Marine Le Pen, barrer la route aux droites" 

    « Le dernier sondage sur les présidentielles place chacun devant ses responsabilités. Le Front national semble être désormais, dans l'opinion, au même niveau que l'UMP et le PS. La colère des Français s'exprime ainsi, non seulement contre Nicolas Sarkozy, mais aussi contre la gauche qui, à un an des élections, n'a toujours pas de candidat pour l'éliminer, sinon Marine Le Pen.

    Les Français sont inquiets et pour beaucoup dans la souffrance économique et morale. Ils ont besoin - non pas dans six mois mais maintenant - d'un espoir. Or, ce que leur propose le Parti Socialiste, c'est d'attendre le combat des primaires. Peut-être que des militants se réjouissent de cette perspective, mais le peuple la condamne avec impatience et mécontentement.

    De plus, ces primaires bien trop tardives seront l'objet de contestations, à la veille des élections, tant juridiques que financières ou même de sincérité compte tenu de ce qui agite le Parti Socialiste en ce moment. Il faut donc avoir le courage d'annuler les primaires et de faire ainsi le geste qui devrait permettre au Parti Socialiste de tendre au plus vite la main aux autres partis de gauche et écologistes.

    Le temps n'est plus à l'indignation ni même à la résistance, mais à la libération d'un pouvoir à bout de souffle pour défendre une République en danger ».

     


     


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  • Dans les années 20 le fascisme italien se caractérisait par des apparences sociales. Cependant il convient de rappeler que le fascisme italien a écrase sans pitié les mouvements sociaux des travailleurs italiens grâce a ses milices. Une foi au pouvoir et malgré son programme socialisant dans les paroles, le régime fasciste s’est illustré par une attaque de grande envergure contre les travailleurs, sur le plan démocratique mais aussi social. Par exemple et comme l’expliquait Clara Zetkin en 1923 « Dans le domaine social. Les fascistes avaient inscrit sur leur programme de la journée de huit heures, mais le projet de loi présenté donne tant d’exceptions qu’il n’y aura pas de journée de huit heures en Italie. Rien ne vint aussi de la garantie des salaires promis. La destruction des syndicats a permis aux employeurs d’accorder des réductions de salaire de 20 à 30 pour cent et, dans certains cas de même 50 à 60 pour cent. Aujourd’hui, il y a une loi en Italie qui proscrit les conseils d’usine complètement. Les entreprises d’État jouent dans les mains de capitaux privés. Le programme fasciste contenait une disposition pour un impôt progressif sur le revenu sur le capital, qui était dans une certaine mesure d’agir comme une forme d’expropriation. En fait, le contraire a été fait. Diverses taxes sur les objets de luxe ont été supprimés, tels que la taxe automobile, pour la prétendue raison que ce serait restreindre la production nationale. Les impôts indirects ont augmenté pour la raison que ce serait restreindre la consommation intérieure et d’améliorer ainsi les possibilités d’exportation. Les écoles ont été remis aux membres du clergé ».

    C’est a partir de ces notions historiques qu’il faut analyser les agissements et les paroles du FN, en effet l’extrême droite se caractérise par sa faculté de masquer sont bourgeois et violents contre les travailleurs par une image sociale voire anticapitaliste.

    Après avoir revendiquer un programme clairement libéral dans les années 80 en dénonçant l’emprise de l’état sur l’économie, le parti du « Reagan français » a opéré un revirement social dans les années 90 mais il s’agit avant tout d’opportunisme. En effet malgré les discours reprise a la gauche (Jean Jaures notamment) le programme du FN est clairement tourné contre les intérêts des travailleurs. Ceci n’est pas anormal quand on sait que les cadres du FN sont issus de la bourgeoisie et certain sont même des chefs d’entreprises. Jean Marie LE PEN , le millionnaire, détient même un portefeuille d’actions.

    Par exemple ,pour donner de la crédibilité économique a ces envolés sociale autrement que par le biais de l’ennemi intérieur que sont les immigrés, leurs soit disant cout et donc la préférence nationale, le FN souhaite favoriser le secteur privée dans le domaine de la sécurité sociale et des retraites et même l’éducation privée et religieuse .Démanteler les acquis sociaux comme la sécurité sociale n’en font donc pas un parti qui agit dans l’intérêt des travailleurs. De plus même si le FN prône la retraite a 60 ans depuis que les mobilisations de l’automne 2010 aient pris de l’ampleur il a toujours défendu la retraite a 65 ans et na pas changer les lignes de son programme sur les retraites complémentaires privée qui favoriseront bien sur le capital.Dans la continuité des ces reformes libérales le FN défend un « assouplissement » du code du travail jugée trop « contraignant » pour les entreprises, qui est pourtant une protection importante pour les travailleurs.

    Le reste de l’aspect social du fn consiste a critiquer le chômage de masse mais n’apporte comme réponse que l’accompagnement jusqu’au retour a l’emploi tout en retirant les aides sociales des populations immigrés. Il va mémé jusqu’à vouloir revenir sur les 35 heures qui en plus d’offrir du temps libre aux travailleurs et malgré les conditions dans lesquelles elles on été réalisés permet de mieux partager le travail. Augmenter le temps de travail alors que beaucoup n’en on pas engendrera un hausse du chômage que ne sauraient masqué l’habillage juridique des théories racistes du FN, a savoir la préférence nationale.

    Les mesures de politiques fiscales du FN sont celles appliqué depuis de nombreuses années par le libéralisme , a savoir la suppression des impôts et des taxes sur les sociétés mémé si le FN maquille ce cadeaux faits au grands patrons par la suppression de l’injuste TVA. En effet le discours social du FN et du fascisme en général n’est qu’un maquillage pour éloigner les travailleurs de la critique du capitalisme et masquer sa politique qui dans les faits va dans les intérêts du grand patronat.

    Le FN parle aussi d’améliorer les services publics. Mais comment améliorer les services publics quant on souhaite y supprimer de nombreux postes pour réaliser des économies budgétaires et introduire ,plus quelles ne le sont déjà, les bourse du mérite dans l’éducation oubliant que se sont les populations les plus aisées ,qui n’ont que faire des bourses, qui réussissent le mieux dans le système éducatif.

    Comment prétendre protéger les acquis sociaux quand on déclare « Assurer à terme l’égalité des travailleurs du public et du privé par la modification des statuts de la Fonction publique et l’abolition de certains privilèges, en matière principalement de protection sociale. » ? Ce qui revient a privilégié l’égalité par le bas en s’attaquant aux droits sociaux des travailleurs de la fonction publics tout en alimentant en plus des divisons selon l’origine des travailleurs les divisons entre catégories de travailleurs.

    Cependant l’attaque de l’extrême droite contre les travailleurs ne s’arrête pas la. En effet le FN est caractérisé par la haine des syndicats dits « Gauchistes ». Comme tout bon parti d’extrême droite il souhaite démanteler les syndicats de luttes, seuls capables d’obtenir des garantis sociale pour le remplacer par le corporatisme tel qu’il faut pratiquer dans tous les régimes d’extrême droite de Franco a Mussolini. C’est-à-dire une union entre les salariés et le patronat dans l’intérêt de la nation. Comme si le patronat avait des intérêts commun avec les salariés et ouvrier de France. Le FN souhaite donc s’attaquer aux armes de défense des travailleurs. Il faut aussi souligner les attaques contre la culture en général et donc contre la conscience par le biais de suppression des aides aux associations ou d’aides aux événements culturels qui sont pourtant la garanti d’une bonne démocratie.

    Sur le plan économique le FN se réclame de la malheureusement déjà connue troisième voix entre le libéralisme et l’anticapitalisme et du patriotisme économique. En effet le FN nous inonde de concept protectionniste ( qui ont, au passage, déjà démontré leur incapacité a sauver le système dans les années 30 et 70 ). Rétablissement des frontières, contrôle de la circulation des capitaux et bien sur et surtout des hommes, possibilité pour l’état de se faire des prêts a taux zéro , contrôle des crédits tout y passe…sauf la nationalisation , faut pas exagérer , sauf si l’entreprise est en faillite ou la le FN juge nécessaire de mutualiser les pertes des capitalistes et non les gains. On retrouve ici un programme typique de sortie de crise capitaliste par l’encadrement de l’état du capital qui a du mal tout seul. Cependant comment faire pour allier un programme libéral et renforcer le contrôle de l’état ? Comme le nazisme en son temps a allié sont prétendu socialisme à l’intérêt des grands capitalistes (Suppression des droits démocratiques, accélération de la concentration capitalistes au main de capitaliste privé,) . L’histoire nous a donc déjà donné la réponse.

    Le FN n’a rien d’autre a offrir aux travailleurs ,qu’il divise toujours plus en alimentant le concept racialiste du français de souche pur, qu’un capitalisme et une exploitation franco-française.

    Pour combattre le FN il faut souligner le caractère raciste et la division des travailleurs, se battre au coter des populations immigrés qui luttent pour les intérêts des travailleurs au coté des travailleurs d’origine françaises, démontrer que la France et les « nations » ne sont qu’une grande histoire de métissages mais aussi de répression des cultures occitanes, bretonnes, basques .Mais il faut aussi démasquer la supercherie sociale pour créer une véritable alternative anticapitaliste.

    LE FASCISME C’EST LA GANGRÈNE, ON L’ÉLIMINE OU ON EN CRÈVE !

    http://actualutte.info/?p=1708

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  • Education nationaleLES ÉMEUTES DE LA FAIM :Gabegie des Etats, climat et spéculation
    lundi 7 février 2011


    «L’étude montrant que la spéculation ne conduit pas à l’augmentation du prix des matières premières au niveau mondial, je recommanderais une date pour la publier, le 1er avril.»
    Nicolas Sarkozy (Forum de Davos)

    Par ces phrases, Nicolas Sarkozy, résume sa conviction que les pays du Sud sont victimes d’un autre fléau : la spéculation. Avec une régularité de métronome, les émeutes de la faim se rappellent à notre bon souvenir et permettent d’expliquer d’une certaine façon sous «contrôle» que les pays du Sud dépendent pour leur survie d’un Nord opulent qui, à bien des égards, est responsable de ses malheurs. Certes, le Nord jette des miettes sous forme d’APD qui, malheureusement, demeure sans lendemain, les principaux pays du G8 ne respectant pas les 0,7% de leur PIB promis. Si on ajoute à cela l’hypocrisie des promesses du Millénaire (réduire de moitié la faim d’ici 2015), nous avons un tableau complet de la mise en scène des pays industrialisés qui laissent en 2009, sur le bord de la route, 1 milliard de personnes menacées par la faim.

    «Pour éradiquer ce fléau, il suffirait de seulement 30 milliards de dollars par an. En comparaison, le budget militaire de base du Pentagone est de 533,7 milliards de dollars pour l’exercice 2010. Par ailleurs, les institutions financières américaines vont distribuer pour cette année 2010 le chiffre record de 144 milliards de dollars en seul bonus, primes et stock-options à leurs dirigeants c’est-à-dire aux responsables de la crise économique mondiale. Ces seuls bonus (donc hors salaires) représentent quasiment l’équivalent de 5 ans d’aide financière totale pour l’éradication de la faim dans le monde, qui, rappelons-le, ne nécessite que 30 milliards de dollars par an, soit moins de 21% de ces bonus distribués par Wall Street en une seule année. Toujours en comparaison, les dépenses totales du Pnud pour l’année 2009 s’élevaient à environ 4,1 milliards de dollars, ce qui est ridicule au vu de l’ampleur de la tâche puisque le Pnud est présent dans 166 pays : chiffre représentant les trois quarts des nations dans le monde. Dernier chiffre significatif (on pourrait multiplier les exemples sans fin), en 1970, l’espérance de vie au Zimbabwe était de 55 ans, en 2010 elle est de 42 ans (1)

    Dans le même temps, le marché de la publicité avoisine les 500 milliards de dollars et celui des armes les 1200 milliards de dollars. Cherchez l’erreur! Jean Ziegler a raison de dire que ceux qui laissent mourir les enfants - en effet, un enfant meurt de faim toutes les six secondes- sont des criminels.»

    Pourquoi les pays industrialisés sont responsables indirectement de la faim?

    Il y a à cela, trois raisons majeures, qui sont d’une façon ou d’une autre, liées à l’addiction aux énergies fossiles, la mondialisation et au libéralisme sauvage à travers entre autres, la spéculation financière. S’agissant de la consommation débridée en énergies fossiles, deux conséquences sont constatées : le besoin de carburant fait que des surfaces entières dévolues aux céréales pour l’alimentation sont détournées pour produire des biocarburants -un plein de biocarburant aux Etats-Unis peut nourrir un Africain pendant une année!- Ce vol de nourriture est encouragé par la montée des prix du pétrole dû, conjoncturellement, à la saison hivernale, mais plus structurellement à un déclin inexorable du pétrole. En 1960, pour quatre barils trouvés, un baril était consommé, de nos jours c’est l’inverse, pour quatre barils consommés, un seul est trouvé difficilement. Une autre conséquence de cette addiction au pétrole est le dégagement dans l’atmosphère de quantité astronomique de CO2 responsable de l’effet de serre et partant, des changements climatiques erratiques et catastrophiques.

    Nous l’avons vu avec deux exemples, les inondations catastrophiques au Pakistan des milliers de morts par noyade et les incendies en Russie. Résultat des courses, la Russie, dont les récoltes furent sévèrement atteintes, décide de ne plus vendre les céréales, créant de ce fait, une envolée des prix. On le voit, les pays du Sud sont soumis à une double peine ; ils n’arrivent pas à se protéger contre les changements climatiques, dont ils ne sont pas responsables, ils meurent par milliers, Ils n’arrivent pas à acheter de la nourriture celle- ci étant trop chère, ils meurent de faim ou ils protestent, et nous avons le scénario des émeutes qui gangrènent les pays du Sud et notamment les pays arabes (Algérie, Tunisie, Egypte, Jordanie...) Et là encore, ce n’est pas gagné, ils risquent leur vie, du fait des interférences externes comme c’est le cas en Egypte, où la Révolution a été matée.

    Evolution des prix

    Cette flambée des prix des matières premières en général et des produits alimentaires en particulier, a connu une accélération ces dernières années. 2010 aura été l’année de toutes les hausses. Faiblesse du dollar, croissance chinoise, spéculation, raréfaction de l’offre sont autant de facteurs qui tirent vers le haut le prix des matières premières. Tour d’horizon des plus fortes augmentations et prévisions pour 2011. Le prix du colza a cru de 75%. Le prix du blé a augmenté de 47,25% en un an. Pour le café +69,24% en un an, +80% ces 6 derniers mois. Pour le sucre depuis juin 2010 : 140%. Les prix du coton ont explosé : plus de 100% en un an. La tonne de nickel a coûté jusqu’à 27 500 dollars avant de retomber à 24.000 dollars. Pour le cuivre +40% de hausse en un an et un record : 9700 dollars la tonne.(2)

    Les prix alimentaires mondiaux ont atteint un pic historique en janvier, selon l’index des prix de la FAO. Les prix ont augmenté de 3,4% par rapport à décembre, «le plus haut niveau depuis que la FAO a commencé à mesurer les prix alimentaires, en 1990. La hausse des prix alimentaires, qui a débuté en août, fait craindre l’éclosion d’ «émeutes de la faim», comme celles qui avaient éclaté en 2008 dans de nombreux pays africains, mais aussi en Haïti et aux Philippines, après que les cours des céréales eurent atteint des records historiques.»(3)

    «Palladium, zinc, étain, or, argent, cuivre, uranium, platine...C’est la panique sur les minerais dont les réserves s’épuisent. Cette pénurie pourrait affecter toute l’économie et notre vie. Quel âge avez-vous? La vingtaine? Vous verrez peut-être la fin de l’uranium. La quarantaine? Vous vivrez l’extinction du nickel et de l’étain? La soixantaine? Vous découvrirez une vie sans plomb ni zinc. C’est dire que la frénésie actuelle conduira au chaos pour tous. La part des spéculateurs sur les marchés alimentaires explique en partie la hausse continue des prix depuis l’été 2010.

    Les produits alimentaires sont devenus des actifs financiers comme les autres. On se souvient en 2008 des images des «émeutes de la faim». Depuis, plus rien ou presque sur nos écrans, même si le nombre de sous-nutris a bondi et dépassé le milliard. Comme vient de l’exprimer le rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’alimentation, Olivier de Schutter, nous vivons le début d’une crise alimentaire similaire à celle de 2008. Difficile de ne pas pointer tout d’abord la responsabilité majeure des Etats-Unis et de l’Union européenne dans la baisse des stocks céréaliers mondiaux, et ainsi dans la tendance à la hausse des prix. Difficile également de ne pas souligner le rôle des agrocarburants, qui ont détourné plus du tiers de la production de maïs des Etats-Unis l’année dernière. Les terres qui y sont consacrées sont autant de terres disponibles en moins pour le soja ou le blé, ce qui explique la hausse corrélative des cours mondiaux, directement liés aux prix américains. Mais encore plus que la flambée des prix alimentaires, c’est leur volatilité qui pose problème. (4)

    Ces marchés ne répondent pas aux hypothèses strictes de l’économie néo-classique standard. Les pays pauvres, soumis aux plans d’ajustement structurel pour rembourser leur dette, se sont lancés dans la dérégulation de leurs marchés. Confrontés au dumping des pays riches et à la concurrence des agricultures étrangères, engagés dans une spécialisation de leur agriculture pour exporter, ils ont vu leur agriculture vivrière décliner. Une très grande majorité est devenue importatrice nette de produits alimentaires, donc dépendante des cours mondiaux. Or, ces cours mondiaux suivent une course folle qui n’est pas près de s’arrêter. Elle est alimentée par des spéculations de plus en plus massives sur les marchés à terme de produits agricoles.(4)

    De ce fait, la part des spéculateurs par rapport aux acteurs commerciaux (c’est-à-dire qui échangent réellement des biens agricoles) a explosé. Les produits alimentaires deviennent ainsi des actifs financiers comme les autres, dans une stratégie de rentabilité maximale des portefeuilles des investisseurs. En particulier, les fonds indexés, tel le Gsci de Goldman Sachs - qui vient de tripler le salaire du P-DG, regroupant des actifs très divers dont une petite partie seulement concerne les marchés agricoles, imposent de plus en plus à ces derniers leur propre logique. Une logique qui n’a rien à voir avec les fameux «fondamentaux de marché.»(4) «D’autres causes de la flambée soudaine des prix ont été évoquées, le FMI soulignant par exemple la croissance de la demande alimentaire dans les pays émergents. Au fond, c’est bien la dérégulation des marchés qui est en cause, qui amplifie à l’extrême toute variation de l’offre ou de la demande sur les marchés. On pourrait donc se réjouir de l’annonce faite par la présidence française du G20 de s’attaquer (enfin!) à la volatilité des prix de matières premières. Mais ce serait vite oublier que le G20, dans les conclusions de ses derniers sommets, a appelé à entériner le cycle actuel de négociations de l’OMC, donc à poursuivre la dérégulation des marchés agricoles. (4)»

    Que font les pays industrialiséss

    «En dehors des messes en grande pompe de Davos où chacun vient se faire voir d’une façon ostentatoire, les pays du G8-G20 comptent les points, nient la responsabilité de la politique néolibérale et son avatar, la spéculation. Ainsi, un document de la Commission européenne souligne que le lien entre spéculation et volatilité des produits de base n’est pas prouvé. : «A ce stade, il y a peu de preuves que le processus de formation du prix sur les marchés physiques a été transformé par l’importante hausse de l’activité des marchés dérivés observée ces dernières années.» Le rapport fait de la «sécurité alimentaire» un enjeu majeur. Pour Bruxelles, elle est menacée par la volatilité des prix des matières premières. Ce phénomène s’explique, selon la Commission, par une combinaison de facteurs, dont la hausse de la demande. Le rapport évoque par exemple également les restrictions à l’exportation utilisées par la Russie à l’été 2010. (5)

    Ce n’est pas l’avis du président Sarkozy président du G20 qui a défendu à Davos ses projets de taxation financière et de régulation des prix des matières premières. C’est sur les matières premières que Sarkozy s’est montré le plus «politique». Il a évoqué un opérateur qui avait acheté 15% des stocks mondiaux de cacao...Là il ne s’agit pas à proprement parler de spéculation mais d’accaparement. Il en fait un enjeu de la lutte pour la pauvreté et d’ordre public international, citant émeutes de la faim qui secouent l’Afrique du Nord et le terrorisme. Quant à la taxe sur les transactions financières, une taxe «infinitésimale» (sic), permettrait de collecter les 120 milliards de dollars par an que les pays riches se sont engagés à distribuer chaque année au sommet de Copenhague de décembre 2009, a-t-il martelé.»(6)

    «Dans toute cette perturbation voulue, les Etats de plus en plus désarmés s’en remettent aux banques et à la financiarisation de l’économie virtuelle. Ceux qui y trouvent leur compte sont les spéculateurs On l’a vu avec les nouveaux requins en cravate de la City, de Wall Street de la Bourse à Paris où un trader, Jérôme Kerviel, a fait perdre, en une nuit, 5 milliards de dollars à la Société Générale, l’équivalent du budget de plusieurs pays africains! Une matière première à nulle autre pareille : l’or «matière première inaltérable». Dans les moments de crise économique comme celle de 2008, l’or devient toujours une valeur refuge, à l’abri de la fluctuation du dollar. 1971, Nixon décide de casser Bretton Woods ; le dollar n’est plus égal à un gramme d’or. L’once d’or qui valait 33 dollars pour environ 33 grammes n’a fait qu’augmenter. En 2000, l’or est à 300$ en 2010 à 1400$. L’or pourrait prendre un rôle encore plus important à l’avenir. C’est l’avis de Robert Zoellick, le président de la Banque mondiale, qui proposait en novembre 2010 un retour à une forme d’étalon-or comme régulateur des taux de change.»(7)

    «Cependant, le marché de l’or, écrit Eric Grangier, est sous contrôle total de l’élite bancaire (les plus grosses banques privées, les banques centrales, etc.). Il y a aussi le risque que tout ceci se transforme en une autre bulle spéculative. Dans un article paru dans Bloomberg Businessweek, avec pour titre : «Soros Gold Bubble at ,384 as Miners Push Buttons», on peut lire comment George Soros et d’autres ont créé un fonds de couverture (hedge fund) afin de pouvoir vendre des produits financiers basés sur l’or. Ce fonds (nommé Spdr Gold Trust) a été autorisé par la U.S. Securities and Exchange Commission et plusieurs privilèges ont été accordés au groupe de Soros. Le groupe peut en effet, à travers le Spdr Gold Trust, acheter de l’or sans avoir à se tracasser des frais de livraison puisqu’il n’a pas l’obligation de tenir physiquement dans ses coffres cet or en question. Ceci donne au groupe une position avantageuse à l’intérieur de cette bulle d’or. C’est George Soros lui-même qui a qualifié de bulle l’ascension actuelle de l’or. Dans ce cas, la majorité va perdre beaucoup et quelques-uns vont gagner énormément. Soros est bien placé dans cette bulle pour encaisser pendant qu’elle gonfle et il saura quand en sortir juste avant qu’elle éclate. Le prix de l’or pourra alors facilement atteindre les 2000$. Pendant ce temps, des individus comme Soros et ses acolytes intensifieront leur mainmise sur le métal jaune.(8)

    On le voit, les pays du Sud ont du mouron à se faire. Leur rédemption passe par le compter-sur-soi et par se battre sur tous les plans en misant sur la formation des hommes. Pour cela seuls des hommes politiques qui pensent aux prochaines générations et non à leurs parcours personnels donneront une perspective à ces peuples harassés. Mais ceci est une autre histoire.

    1.Les Derniers Humains- Etat du monde : Quelques chiffres alarmants. Agoravox 26.01. 2011

    2.Elie Patrigeon : Ces matières premières qui flambent 05.01.2011

    3.Les prix alimentaires atteignent un pic historique en janvier Le Monde.fr 03.02.11

    4.Les invités de Mediapart. Flambée des prix alimentaires : mêmes causes, mêmes effets 14.01.2011

    5.Loup Besmond de Senneville : Matières premières : EurActiv.fr 28.01.2011

    6.Jean-Pierre Robin : Sarkozy promet une défense renforcée de l’euro Le Figaro.fr 27.01.2011

    7.http://www.le devoir.com/economie/actualités-economiques/310545/zoellick-propose-le retrour-de-l-etalon-or/html

    8.Eric Granger:Ruée vers l’or : une autre bulle spéculative?

    Pr Chems Eddine CHITOUR Ecole Polytechnique enp-edu.dz
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    Bellaciao
    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article113405


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