• Le premier constructeur automobile français et deuxième européen a par ailleurs revu en baisse ses prévisions annuelles après avoir souffert au troisième trimestre.

    Le premier constructeur automobile français et deuxième européen a par ailleurs revu en baisse ses prévisions annuelles après avoir souffert au troisième trimestre.AFP/SEBASTIEN BOZON

    Le constructeur automobile PSA Peugeot Citroën, qui souffre de difficultés sur le marché européen, a annoncé, mercredi 26 octobre, un plan d'économies supplémentaires pour 2012 de 800 millions d'euros. Selon un porte-parole du constructeur, PSA pourrait supprimer 10 % des effectifs qui ne sont pas dédiés à la production en Europe, soit 5 000 postes.

    Sur les 50 000 personnes employées sur le continent dans des fonctions qui ne sont pas liées à la production, 42 000 relèvent des effectifs en propre du groupe, tandis que 8 000 supplémentaires viennent de sociétés externes, a détaillé le porte-parole. Sur les effectifs en propre du groupe, "ça ne dépassera pas 2 500" suppressions, a-t-il ajouté.

     Cette annonce suscite de nombreuses inquiétudes. Le ministre de l'industrie, Eric Besson, "va s'entretenir" avec le président du directoire de PSA Peugeot Citroën, Philippe Varin. L'heure et la forme de cet entretien n'ont pas encore été définies, a précisé un porte-parole du ministère.

    Les détails des impacts sur les effectifs seront donnés aux syndicats lors d'un comité de groupe européen qui doit se tenir ce mercredi. PSA ne prévoit pas de charges de restructuration en France, les réductions d'effectifs devant concerner surtout les sous-traitants et les intérimaires, a indiqué, mercredi, au cours d'une conférence avec les analystes financiers, Philippe Varin.

    "GUERRE DES PRIX"

    PSA employait au 30 juin 205 400 salariés dans le monde, dont 100 000 en France. Ces 800 millions d'économies supplémentaires, qui viendront s'ajouter au plan sur trois ans qu'il a lancé en 2009 et qui doit lui permettre d'économiser 3,7 milliards d'euros en tout, seront tirés pour 400 millions sur les achats et pour 400 millions sur les frais fixes.

    Le premier constructeur automobile français et deuxième européen a par ailleurs revu en baisse ses prévisions annuelles après avoir souffert au troisième trimestre. Le chiffre d'affaires de sa division automobile, la plus importante, a reculé de 1,6 % à 9,3 milliards d'euros en raison de "l'intensification de la guerre des prix" en France et de la perte d'un volume de production de 45 000 véhicules en septembre du fait de difficultés d'approvisionnement en vis de la part de son fournisseur Agrati. Le chiffre d'affaires total sur le trimestre a progressé de 3,5 % à 13,45 milliards.

    "SCANDALEUX"

    Le groupe table à présent sur un résultat opérationnel courant pour sa branche automobile "proche de l'équilibre, alors qu'avant nous l'estimions nettement positif", a annoncé M. Saint-Geours. Le flux de trésorerie courant, qui était attendu "proche de l'équilibre", "sera négatif", a-t-il encore déclaré. Il mise sur une stabilisation du marché automobile européen, une croissance de 7 % du marché chinois, d'environ 6 % pour l'Amérique latine et de 30 % en Russie.

    Bruno Lemerle, délégué CGT au comité de groupe européen de PSA Peugeot Citroën, a jugé mercredi "scandaleux" le plan d'économies annoncé par le constructeur, affirmant que le groupe devrait plutôt "se développer". "Alors que la situation financière de l'entreprise est bonne, il n'y a pas de raison d'aller vers des suppressions d'emploi, a affirmé M. Lemerle. Les conditions de travail sont déjà assez surchargées comme ça, on n'a pas besoin d'une réduction des effectifs." Le syndicaliste s'est montré particulièrement inquiet pour "les usines de Sochaux et Mulhouse", qui fabriquent les Peugeot 308 et 206+.

    http://www.lemonde.fr/


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  • Tout le monde se dit que la presse est vendue, qu’elle est dans les mains du pouvoir… Quelle erreur ! la preuve, elle a couvert sans vergogne les primaires socialistes. mieux, elle s’est trouvée un nouveau chouchou : après Besancenot, c’est le tour de Montebourg. des rouges ou quasiment !

    On n’a pas assez mesuré le désir fou des grands médias à faire la révolution. ces gens-là veulent jeter le capitalisme par dessus-bord. mais ils le cachent soigneusement jusqu’au jour où, dès qu’un lion sort du bois, ils le font courir dans l’arène pour voir comment il s’y prend pour bouffer du capitaliste. Même Planchenaud de l’est-éclair, qui a la CGT en horreur, présente Montebourg comme la « révélation de ce premier tour ».

    Mais voilà le chouchou éliminé au premier tour. la grande agitation médiatiquefait place à deux formes de socialisme mou, bonnet blanc et blanc bonnet dont le gagnant viendra s’excuser, s’il est élu en 2012, de ne pas appliquer les recettes anticapitalistes du jeune arnaud, et se plaindre qu’il faut tenir compte du contexte international, de la crise, de la dette et autres niaiseries.

    Mais il y a un autre candidat anticapitaliste ! c’est mélenchon du Front de Gauche. un vrai rouge. il devrait plaire aux médias, celui-là. il a du punch. il a de la réplique. dès lundi, un nouveau chiffon rouge va donc faire éclater l’audimat. et qui croyez vous que sera leur favori ? mélenchon ? Pas du tout ! ce sera Poutou [1] ou n’importe quel loup à six pattes qu’on montre dans les foires et qui ne risque pas de faire peur aux possédants.

    La dépêche de l’Aube


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    Quand on vous dit que le capital tue

    Même dans des pays sans conflit armé. La preuve : la Grèce.

    Voici le cri d'alarme poussé par l'OMS et publié par un journal peu suspect de subversion : "the lancet" (notez que les effets des derniers plans antipopulaires mis en peuvre par le gouvernement Papandréou n'ont évidement pas encore été pris en compte).

    Les conclusions de l'étude devrait pousser tous les peuples de l'UE à descendre dans la rue et aller en groupe en ligue en procession ouvrir les coffres des banques pour redistribuer différement (collectivement et individuellement ) les richesses produites et accumulées par le capital :

    Ce bilan est publié dans le Lancet par le sociologue David Stuckler de  l’University of Cambridge. L'auteur qui éudie les impacts sociaux de la crie finnacière sur les populations se penche sur l’une de ses conséquence et pas des moindres, la santé. Son terrain d’étude la Grèce qui est en première ligne des coups subits par la population. Cet article décrit ainsi les conséquences sanitaires, à la lumière de 4 années de récession, de baisse de revenus et de dégradation des conditions de vie. Au-delà, ce bilan apporte des informations généralisables, au fil de l’évolution économique, à toute l'Union Européenne, nous avertit son auteur et les organismes et média qui le publient.

     

    Le système de santé, le premier touché: Le système de santé grec doit permettre aux citoyens assurés sociaux de consulter un médecin généraliste gratuitement et de consulter à l’hôpital pour0 à 5€, et ces réductions d’accès aux soins résultent principalement d’une dégradation du système de soins lui-même, liée à une réduction des dépenses de santé de 40% avec les sous-effectifs, les pénuries de médicaments et de dispositifs médicaux qui vont avec et les « pots de vin donnés au personnel médical » pour passer avant dans des hôpitaux débordés. Car les hôpitaux publics sont débordés, avec une augmentation des admissions de 24% en 2010 vs 2009, alors que les cliniques privées sont délaissées avec une baisse des admissions de 25 à 30%.

    Les groupes vulnérables, les premiers touchés:

    ·         La prévalence des personnes déclarant que leur santé est «mauvaise» ou «très mauvaise» augmente (OR: 1,14). Les suicides sont en hausse de 17% en 2009vs 2007.

    ·         25% des personnes faisant des tentatives de suicide l’expliquent par leur incapacité de rembourser des dettes personnelles.

    ·         Les taux d'homicide et de vol ont presque doublé entre 2007 et 2009.

    ·         Une augmentation significative des infections est constatée depuis fin 2010 (+52% en 2011 vs 2010), la moitié de cette augmentation étant concentrée chez des usagers drogues intraveineuses. Ainsi, la prévalence de l'usage d'héroïne aurait progressé de 20% en 2009 vs 2008.

    ·         Une grande partie des nouvelles infections à VIH est liée  à une augmentation de la prostitution

    ·         L'utilisation des « cliniques de rue » gérées en Grèce par des ONG est en pleine explosion. 30% des Grecs y auraient aujourd’hui recours vs 4% avant la crise.

    La crise a quelques rares avantages sanitaires, liés à la réduction du niveau de vie, tels que la baisse de la consommation d’alcool, par exemple.

    Les gens ordinaires paient le prix ultime: Mais les auteurs dénoncent une situation sanitaire extrêmement préoccupante. Ils rappellent que dans cet effort pour réduire la dette, ce sont « les gens ordinaires qui paient le prix ultime », qui perdent l'accès aux soins et aux services de prévention, font face à des risques plus élevés de VIH et de maladies sexuellement transmissibles et voient leur risque de décès augmenté.

    Le même sociologue avait publié dans le même Lancet, en juillet dernier, un état des lieux sanitaire et un bilan de la manière dont la crise financière avait affecté les schémas de mortalité en Europe. Ces précédentes données montraient des augmentations des taux de suicide entre 2007 et 2009 dans la plupart des pays, premiers révélateurs de la rapidité des conséquences sanitaires de la crise financière ...

    Source: The Lancet Early Online Publication, 10 October 2011 doi:10.1016/S0140-6736(11)61556-0 « Health effects of financial crisis” (Vignette Médecins du monde)

    Par canaille le rouge


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  • « Après la nationalisation, en Belgique, de Dexia, qu’il faudra s’approprier collectivement pour qu’elle serve, à long terme, l’intérêt général, c’est à la nationalisation (ou réappropriation, ou réquisition, ou mise sous contrôle public) de la sidérurgie qu’il nous faut dès à présent travailler. »

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    Dexia. ArcelorMittal. Et demain ? Le système craque. Sur le pont du navire à la dérive, l’orchestre joue encore un peu plus fort. Bercés par la musique, les ânes refusent d’entendre les craquements qui précèdent l’effondrement… et la colère qui, du fond de la cale, monte et gronde.

    Dexia. Trois ans à peine après une grande déglingue nommée « Fortis » et la recapitalisation « publique » de quelques fleurons privés de l’activité bancaire, voici revenu l’un deux, Dexia, qui quémande une nouvelle aide et fait appel, une fois encore, à l’État, dernière planche de salut avant le naufrage.

    Sur les plateaux de télévision, derrière les micros, dans les journaux, les mêmes experts, vieillis, pas même embarrassés, répètent les mêmes chapelets. Entre deux crises, ces lèche-cul du capitalisme n’ont pas appris la modestie. Ils pontifient sans talent sur le rôle de l’État, qui selon eux n’est pas de gérer des banques, en tout cas à long terme.

    « Mais ici, en l’occurrence, il n’y avait pas d’alternative ». Pour eux, il n’y a jamais d’alternative. Cela simplifie la vie et la réduit à du papier à musique. Ainsi rabâchent-ils avec application les âneries de leur ministre des Finances : sauver le petit épargnant et épargner les actionnaires. Comment ? En transférant la charge du risque, en cas de coup dur, vers le citoyen appelé à régler la facture.

    Dans leur religion, la vocation de l’État est donc... de faire payer leur crise aux peuples. Tandis que les banquiers appellent le contribuable à la caisse, le débat budgétaire illustre toute la difficulté de faire contribuer au financement des besoins collectifs les détenteurs de capitaux et tous ceux qui vivent des revenus du lucre. Cette contradiction n’est pas tenable. Ce n’est pas la dette et la misère qu’il faut partager, ce sont les richesses !

    Depuis 2008, le monde politique n’a rien appris. Rien n’a été fait pour empêcher de nouvelles perspectives de faillites bancaires qui agissent comme un révolver sur la tempe des gouvernements au moment d’éponger les pertes liées aux folies spéculatives d’acteurs aveuglés par l’appât du gain. « Mêmes les critiques les plus modérées de type social-démocrate sont rejetées avec une virulence qui fait peur », constatait récemment l’économiste français proche d’ATTAC, Michel Husson. « Et les grands partis de la gauche institutionnelle se laissent intimider. Ils n’osent plus proposer de réponses qui sortent du cadre libéral qui nous a pourtant menés dans l’impasse. »

    ArcelorMittal. Et pour sauver la sidérurgie de Liège, en Belgique, et les milliers de familles qui en vivent ? Allons-nous devoir supporter les mêmes refrains éculés en ce qui concerne le « chaud » de Liège et ses travailleurs, coulés avec un cynisme ordurier par les saigneurs d’ArcelorMittal ? Ou bien allons-nous enfin oser sortir du cadre ?

    Allons-nous courber l’échine et abdiquer sans combattre, au motif qu’il n’est pas possible de faire le poids face à la puissance de cette pieuvre multinationale ? Ou que « l’Europe » nous « interdit » de décider nous-mêmes de notre devenir ? Ou que l’assainissement coûteux des sols pollués et désertés par les vautours serait désormais la seule utopie que nous pourrions encore caresser ?

    Nous n’en démordrons pas : nous ne sommes pas condamnés à la terre brûlée, au désert économique, à voir nos enfants vivre demain moins bien que nous. Nous ne sommes pas condamnés à regarder tristement Mittal et ses actionnaires partir avec la caisse, sans réagir. Nous ne sommes pas condamnés à nous soumettre au racket et à l’impunité des patrons-voyous, des financiers et des agences de notation. Nous refusons de voir des milliers de travailleurs sacrifiés, des milliers de familles jetés dans la précarité.

    Le système craque, et rompre avec ses logiques de mort est la seule issue. Au moment où les gangsters, les ânes et les lèche-cul s’entendent pour nous faire payer leurs mauvais coups, il nous appartient, comme syndicalistes, comme militants, comme citoyens, de leur imposer cette rupture. Aujourd’hui, il est redevenu possible de « penser l’impensable » (1), et de réaliser « l’impossible ». Après la nationalisation de Dexia, qu’il faudra s’approprier collectivement pour qu’elle serve, à long terme, l’intérêt général, c’est à la nationalisation (ou réappropriation, ou réquisition, ou mise sous contrôle public) de la sidérurgie qu’il nous faut dès à présent travailler.

    Nico Cué, Secrétaire général des Métallos Wallonie-Bruxelles de la FGTB (Belgique).

    (1) « Penser l’impensable », par Serge Halimi, in Le Monde diplomatique, novembre 2008.

    http://bellaciao.org/fr


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  • Souvenez-vous du Guépard, quand le jésuite dit : il faut changer un petit quelque chose pour que tout demeure à l’identique… Ainsi en est-il des primaires socialistes et de l’illusion démocratique qu’elles ont suscitée.

    Alors que comme le quinquenat proposé par Jospin il s’agit d’une aggravation de l’aspect monarchique de la Constitution, ces procédures se présentent comme un triomphe de la Démocratie. Il en a déjà, été ainsi avec le vote du président au suffrage universel, encore aggravé par le choix du quinquenat par Jospin qui soumettait un peu plus le parlement au Président, le pouvoir présidentiel devenant de plus en plus monarchique.

    Les primaires accentuent le système, non seulement celui de la bi-polarisation mais celui qui consiste à organiser un peu plus la vie des partis autour de la dite élection. Les primaires font  des partis des machines toujours plus orientées vers la gestion, la récolte du fric comme aux Etats-Unis, et suspend encore plus la vie politique à cette échéance présidentielle qui est en fait la fin de la vie politique pluraliste, des partis de militants avec les débats, la production d’idées. Le paradoxe de la situation et qui montre la caricature qu’est déjà cette vie politique est que c’est le pseudo rénovateur de gauche Arnaud Montebourg qui ne cesse de réclamer une VIe République, un parlementarisme accru qui a proposé ces primaires…

    Mais il y a eu un autre fait qui a joué dans le même sens c’est la fin du PCF, le choix d’un candidat pour céder à la personnalisation de la dite élection… Je n’ai rien contre Melenchon mais les critères sur lesquels le PCF l’a intrônisé a été seulement celui de son rapport aux médias sur les plateaux de télévision.

    Le débat des présidentielles après avoir éliminé la question du coût exhorbitant des expéditions militaires, après avoir éliminé de fait la question de l’euro et celle de la propriété et du contrôle du secteur financier dans un cadre national a pu s’opposer sur des questions aussi fondamentales que le cumul des mandats tout en renforçant la présidentialisation. Et ça va continuer…

    Tout cela va dans le même sens au moment où les périls se multiplient et où le même jour où on amusait la galerie avec cette pseudo démocratie, se tramait entre Sarkozy et Merkel un accord pour transformer les institutions européennes dans le sens d’une intégration économique sous l’égide de la BCE, et pour le plus grand profit des banquiers.. Une Europe toujours plus antidémocratique.

    En parodiant Marx on peut dire que tandis que Solferino cherchait la pierre philosophale de la démocratie, à Bruxelles Sarkozy et merkel battaient déjà la monnaie de la fin de nos liberté et de la tyrannie des marchés.

     

    Les commentaires

    5 Responses to “L’illusion démocratique…”

    1. Remarquable analyse qui décrit avec une grande lucidité de l’aggravation sans précédent de la monarchie présidentielle, et l’américanisation accélérée de notre société.

    2. Je trouve intéréssant l’analyse faite par cette article qui reste malheureusement, pour moi, assez superflux. Il faut montrer que, aujourd’hui, notre société est « peoplisé ». Pour moi Aujourd’hui nous voyons l’émergence d’une « média-démocratie », c’est à dire une société basé sur le lavage de cerveau du peuple, ne laissant ressortir que les esprits libres qui ne considére les médias que sur un point de vu d’écoute.
      Je ne suis pas les médias personnellement. J’écoute les politiciens parler en regardant leurs gestuelles et ce que je constate c’est que, pour beaucoup, parler du peuple est associée à des mensonges.
      Aujourd’hui la préoccupation de la classe politique, pardon je devrais dire de la caste politique, est l’argent. Je trouve ça d’une horreur incroyable. J’accepte le fait que la France est irrémédiablement liée à l’économie mondiale, mais je ne pense pas irrémédiable le fait que l’argent français part vers l’étranger via le système d’actionnariat, engraissant les riches et ammaigrissant les pauvres.
      Si personnellement je voulais qu’un politicien représente mes idées, il faudrait déjà qu’il soit du peuple et qu’il travail pour gagné son salaire. Aujourd’hui je ne vois rien de tout cela.

    3. pamdit :

      les critères du PCF pour le choix de Mélenchon n’étaient pas seulement le look médiatique, mais ben le positionnement politique à la gauche du PS, ce positionnement « gauche de gauche » qui est la stratégie profonde de sortie du communisme de la direction du PCF. On voit déjà les clins d’oeil vers Montebourg, la face interne au PS de l’opération Mélenchon, de réintégration du PC dans le PS.
      Alors, la fin du PCF ? Certes, c’est une étape importante et qui sera peut-être décisive. Mais en histoire, il y a des surprises. Dans la consultation des communistes près de 20 000 voies n’ont pas suivies la direction dans le choix de Mélenchon, et pour mobiliser les autres, la direction a affirmé sur tous les tons qu’il s’agissait de faire grandir le parti communiste !
      Il y a donc une bataille pour faire digérer aux communistes leur rapatriement au PS dans les valises de Mélenchon. (voir mon article sur ce sujet: http://lepcf.fr/Construire-une-campagne-communiste). Cette bataille ne fait que commencer, et les contradictions des discours de Laurent laisse des ouvertures pour ceux qui continuent à faire vivre et renforcer le PCF…
      Visiblement, la place des primaires dans les médias soulignent que le système est en train de choisir l’alternance ce qui veut die que le PS devra assumer les violences de la guerre sociale… Cela ouvre des possibilités inédites de luttes sociales sous un gouvernement de gauche.
      Alors, non la fin du PCF n’est pas joué.
      pam

    4. Pam, je ne souhaite rien tant que tu ais raison mais je crains que le peuple français que je considère comme un des plus politisés qui soit ne sache exactement ce qu’il cherche et qui ne nous convient pas. Il y a bien des symptômes:
      -L’extraordinaire cécité sur laguerre, ne l’intéresse ni les crimes commis en notre nom ni même le coût exhorbitant alors qu’il y a l’austérité. Aujourd’hui les syndicats vont défiler et je subodore qu’il n’y aura pas un mot là-dessus, parce que les syndicats se situent dans l’orbite de la présidentielle et que la campagne témoigne d’un étrange consensus colonialiste là-dessus. ce n’est pas la première fois de notre histoire mais ça a rarement atteint un tel niveau…Y compris quand on voit les quelques députés du PCF courageux qui tentent d’introduire ce thème c’est du galimatias, le refus du coût réel, des faits, un appel comme le dirait Marx à propos de Proudhon sinon à la justice éternelle à tout le moins au pacifisme éternel. Pourtant il suffit de discuter et de voir que ce qui frappe l’opinion ce sont les chiffres réels et pas le discours général.
      - S’ils acceptent les primaires ce n’est pas que les français soient totalement idiot même si les Français toujours selon Marx ont en général la faiblesse de ne jamais voir où les procédures les mènent, mais je crois que comme ils sont prêts au niveau international à l’aventure coloniale, ils veulent ne pas changer grand chose, ils espèrent que le couperet tombera sur la Grèce ou d’autres et les évitera. Bref ils sont dans l’état d’esprit de chercher plus malheureux qu soi pour s’y acharner dessus.
      - je suis frappée par le fait que des grêves démarrent parce qu’il y a un malade mental, certes les contrôleurs ont raison d’exiger des mesures mais ils se sentent plus forts quand il s’agit de dénoncer un malade que le patronat. Et c’est vrai dans tous les domaines…

      Est-ce que cela peut changer, c’est possible et effectivement tout peut se retourner s’il y a un véritable mouvement, mais le fait qu’il n’y a plus de parti et que ce qu’il en reste est de fait plus dirigé vers les luttes internes qu’en capacité offensive entretient cette situation complètement subordonné au cirque pésidentiel dont personne n’attend grand chose si ce n’est le « dégage » Sarkozy. Ce qui peut être un soulagement mais un débouché très faible.

      Là où tu as raison c’est quand tu dis que le vainqueur de la primaire va se retrouver face à la crise… Oui mais sans analogie historique je crains Weimar… Et je vois mal les conditions d’une transformation pourtant indispensable…
      Mon seul optimisme est dans une partie de la jeunesse… mais ils sont devant un tel vide… Alors où j’espère encore un peu en vous mes camarades c’est dans votre capacité à être à leur côté… Je ne vois que vous.
      Danielle Bleitrach

    http://histoireetsociete.wordpress.com/2011/10/09/lillusion-democratique/#comment-126


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     N’hésitez pas à signer la pétition contre la privatisation et la mise en péage d’une partie de la RN 10 en ligne, à l’adresse :

    Ce combat qui pourrait paraître local est d’autant plus important que d’autre endroit de France voient apparaître de tels projets, par exemple dans le Nord. Or, si le recours qu’a déposé le PCF devant le Conseil d’Etat échoue, cela fera jurisprudence ailleurs... Et inversement.

    Texte de la pétition :

    "Une autoroute privée va être installée sur la portion Saugnacq-et-Muret / Saint-Geours-de-Maremne de la RN 10.

    Face à ce scandale, la Fédération des Landes du Parti Communiste Français et l’Association Départementale des Elus Communistes et Républicains ont déposé un recours devant le Conseil d’Etat.

    Ensemble, nous exigeons le respect de la notion d’égalité inscrite dans la Constitution Française par l’annulation de la mise en concession de cette portion de la RN 10, par le maintien de sa gratuité."

    N’hésitez pas à faire circuler cette information très largement par mail et sur vos réseaux sociaux !

    Pour être tenus informés, vous pouvez également suivre le PCF Tarnos sur facebook.


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  • Nouveaux prix du timbre : grave menace de déstructuration du courrier postal

       

    par pcf paris 15 - 6 octobre 2011


    Il y a peine plus d’un an (jusqu’au 1er juillet 2010), il fallait payer 56 centimes d’euro pour un courrier de moins de 20 grammes censé être distribué le lendemain (J+1).

    Le 1er octobre 2011, la direction de La Poste a lancé, avec large publicité, un nouveau tarif, la « lettre verte » : 57 centimes d’euro pour une distribution en deux jours (J+2). Plus cher, plus lent !

    Entre temps, le tarif « normal » est passé successivement à 58 puis à 60 centimes d’euros.

     

    Derrière cette politique tarifaire se cache un bouleversement du service public postal du courrier et l’abandon d’un élément social et économique absolument structurant pour notre pays: la possibilité pour tous d’envoyer du courrier du jour au lendemain sur tout le territoire français.

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    L’évolution prévue est vite comprise. Il s’agit de segmenter l’activité pour faire plus d’argent tout en réduisant le service. Le PDG de La Poste ne cache pas ses ambitions. La lettre « verte » doit représenter les deux-tiers des volumes de courrier « d’ici trois à cinq ans ».

     

    Le prix du timbre « normal » va s’envoler. L’élémentaire va devenir un service « spécial ». La Poste va perdre sa compétence à acheminer le courrier au moindre coût du jour au lendemain. C’est déjà dans cet esprit que les centres de tri départementaux sont liquidés au profit de plates-formes régionales ultra automatisées, ultra coûteuses (pour l’instant c’est le service public et les agents qui payent les frais !) mais qui ne sont pas adaptées au J+1.

     

    Les prétextes de la direction de La Poste pour amener son affaire sont risibles. La lettre « verte », comme son nom l’indique, serait écologique. Vraiment original comme emballage publicitaire dans la période !

    C’est se moquer du monde. La fermeture des centres de tri, sans remonter à la fin du tri ambulant dans les trains, a accru considérablement le transport par camion. La pollution cumulée en gaz carbonique par La Poste a quasiment doublé en 10 ans…

    La direction de La Poste annonce régulièrement elle-même le déclin du courrier papier mais, tous les ans, elle doit constater que les volumes de courrier baissent à peine, malgré internet et la « crise ».

    Quant au résultat financier de La Poste, il va de mieux en mieux : 2 milliards d’euros d’excédent brut d’exploitation en 2010, 550 millions d’euros de bénéfice net. Au premier semestre 2011, l’excédent d’exploitation de la seule branche courrier a atteint 489 millions d’euros.

     

    La création du nouveau timbre J+2 traduit la stratégie de déclin de l’entreprise publique qui a déjà conduit à des dizaines de milliers de suppressions d’emploi (11.000 en 2010) et à une dégradation sans précédent des conditions de travail et de rémunération des agents. Un service moins bon, mais plus cher pour les usagers, pour plus de profits en fin de comptes pour les actionnaires privés qui feront main basse sur La Poste.

     

    Voilà ce qui se cache derrière le nouveau timbre « vert ».

     

    Nous demandons sa suppression, le retour du prix du timbre rouge à 57 centimes.

    Au-delà, c’est un choix de société qui concerne le pays tout entier : défendons la norme de distribution, le moins cher possible, du courrier postal du jour au lendemain et les moyens, notamment humains, qu’il faut pour cela. C’est toujours structurant pour la vie du pays.

    Refusons les règles du profit capitaliste et l’application des directives européennes de marchandisation. Reconquérons le monopole public de La Poste. 

     

    Tout cela est de la responsabilité du gouvernement et sera le résultat de nos luttes convergentes, salariés de La Poste, des autres services publics, usagers en général.

    Nous avons été des millions en 2009 à exprimer notre volonté de défendre le service public postal. C’est une base pour la lutte avant comme après 2012. 

    http://pcf-paris15.over-blog.com


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  • Bonjour,

    En voilà une question très pertinente, posée par un internaute, suite à l'article de Midi Libre "Alès en état de siège".

    Le Président de la France s'est donc déplacé à Alès. La ville a été réquisitionnée et ce n'est plus un secret, des figurants UMP sont venus faire la claque. Ils ont honoré un président factice. Figure de proue du grand capitalisme, boule de pétanque d'Obama. Le président O But ! C'est pas mal comme slogan, non ?

    Pour faire le siège de cette petite ville nichée dans les Cévennes, Midi Libre nous dévoile la "débauche de moyens policiers".

    Débauche de moyens policiers

    Le groupement départemental de gendarmerie était chargé de sécuriser le trajet présidentiel, les accès au Musée du Désert de Mialet dans les Cévennes, soit 270 hommes dont plusieurs réservistes. Il a été appuyé par quatre escadrons de gendarmes mobiles et par un escadron de CRS.

    De plus, des hommes du Raid (Unité d’élite de la police nationale), du GIPN (Groupement d’intervention de la police nationale), une quinzaine de fonctionnaires de police en civil et un hélicoptère de surveillance ont aussi participé aux opérations, sans oublier le GSPR (Groupe de Sécurité du Président de la République).

     

    Je ne serais pas étonnée d'apprendre que ces chiffres sont sousestimés. Durant tout le délire présidentiel, les alésiens n'ont eu d'autre choix que rester chez eux. Ah j'oubliais : certains ont quand même reçu une invitation. Mais quand ils sont arrivés sur le lieu de représentation, après avoir passé maints et maints barrages, on leur a dit qu'en fait, ils étaient invités à..... voir le président sur un écran. Debout ! Quand même, cela ne s'appellerait pas du foutage de gueule ? J'ai souvenir d'avoir serré la main à Chirac devant la mairie de Nîmes. Il disparaissait dans la foule cosmopolite et bon enfant. Pas un garde du corps en vue. Il n'était sans doute pas parfait mais au moins il en avait quelque part? Son peuple, il se mélangeait à lui, il ne le redoutait pas comme l'autre, et pourtant ce n'était pas le président O But !

    Et selon les dires d'un internaute : "Alors cocagne de rester debout, j'en ai vu d'autres, mais moi quand j'invite quelqu'un même si c'est pas le grand luxe il a au moins une chaise pour s'assoir! Je m'en suis donc retourné auprès de mes chèvres. A bientôt Monsieur Le Président, en 2012...debout dans l'intimité de l'isoloir.." !

    Les principaux parking de la ville étaient interdits aux Alésiens.

    Comme le suggère un autre internaute : "Un président qui a peur de son peuple peut-il encore prétendre à redevenir président ?" et un autre de rétorquer : "Personne ne lui a tiré la veste ?
    Dans 7 mois, il va en prendre une autre !"

    d'autres rappellent que les trois voyages hebdomadaire du président se font aux frais du contribuable à qui on demande sans arrêt de se serrer la ceinture. Pour sa campagne présidentielle, il n'a donc pas besoin de valises vu qu'il pioche directement dans la caisse.

    Une huguenote encourage le président à écouter ce qu'il raconte. J'ajoute que les discours avec interlocuteurs interchangeables, ça le fait moyen (rappelez-vous le copié-collé agriculteurs / ouvriers ). Bref. Nous sommes bien dans l'illusion permanente. On nous fait bouffer de la fiction, prendre des vessies pour des lanternes.

    Alors on attend tous 2012 avec impatience pour "changer tout ça" ! On attend, et pendant ce temps, on s'adonne à l'enculage de mouches. Sûr qu'on va tomber dans le piège du changement dans la continuité en élisant un brave Hollande, certes bon politicien, mais ringard à souhait. un mec qui a trente ans de retard et finira le travail du précédent.

    Depuis 1789, où on a fait croire au Peuple qu'il avait le pouvoir, ça continue encore et encore. Alors peut être bien qu'on a le Président qu'on mérite, car nous aussi, on vit dans l'illusion. Toujours plus facile que de mettre la main à la pâte.....

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  • La présidentielle se rapproche, et les chiffres de la délinquance ne cessent de s'aggraver. Pire, les catégories en hausse, cambriolages et agressions, sont très largement susceptibles de renforcer le fameux "sentiment d'insécurité". Place Beauvau, c'est le branle-bas de combat, mais dans les limites d'un budget en baisse, comme en témoignent deux notes internes envoyées les 15 et 23 septembre par le directeur général de la gendarmerie nationale, dont Le Monde a eu connaissance.

    Vendredi 30 septembre, le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, a annoncé qu'il affectait "4 000 policiers et gendarmes de plus sur le terrain" et l'équivalent de six unités mobiles en renfort pour lutter contre les cambriolages dont il a reconnu la "recrudescence" depuis 2009. Le patron de la gendarmerie, le général Jacques Mignaux, demande à ses troupes, dans la note du 15 septembre, destinée à la haute hiérarchie, de "viser un bilan favorable de l'évolution de la délinquance en 2011".

    "Les succès précédemment enregistrés (...) marquent le pas", reconnaît-il dans la note du 23 septembre, destinée aux responsables régionaux. La réunion de l'ensemble des commandants de groupement de gendarmerie, prévue le 19 octobre, est avancée au mercredi 5 octobre, "afin d'amplifier l'impact des directives".

    Le patron de la gendarmerie souhaite donc "une très forte mobilisation", mais recommande une plus grande vigilance et de lever le pied pour l'enregistrement des vols avec violences, en forte hausse : "Plusieurs centaines d'infractions sont (...) artificiellement caractérisées, les déclarants étant encouragés par le dispositif d'indemnisation à faire état de violences." Il convient que "les enquêteurs s'attachent à établir la réalité des faits afin de ne pas procéder à l'enregistrement infondé d'agressions". A la direction de la gendarmerie (DGGN), on cite les vols de mobiles. Pour assurer les opérateurs de leur bonne foi, les victimes auraient tendance à déclarer abusivement des violences.

    Le général Mignaux s'en prend aussi aux infractions révélées par l'action des services (Iras), constituées pour un quart d'infractions à la législation des étrangers et pour moitié d'infractions à la législation sur les stupéfiants. "Leur qualité est parfois inégale", écrit-il. Dans son viseur, les "usages de stupéfiants, qui "pèsent" sur la délinquance globale". En clair, les interpellations pour la possession de quelques grammes de cannabis ou d'un joint, qui constituent la variable d'ajustement de la statistique policière : en faire plus, c'est faire augmenter le taux d'élucidation ; en faire trop, c'est faire augmenter le taux de délinquance.

    Il convient donc de se concentrer sur les trafics, "ainsi que sur les infractions à la loi sur l'immigration". L'objectif n'est pas pour autant de "négliger les usages", explique-t-on à la DGGN, où l'on défend une "orientation équilibrée".

    Pour les fraudes à la carte bancaire, le général rappelle qu'"il n'y a pas lieu d'orienter les victimes vers un dépôt de plainte". Là aussi, il s'agit d'une variable d'ajustement. Dans son bulletin de septembre, l'Observatoire national de la délinquance et de la réponse pénale (Ondrp), qui centralise les chiffres, a évoqué la "rupture statistique" provoquée par les volte-face successives sur la question depuis 2009. Enfin, le général Mignaux recommande aux commandants de faire la "chasse aux doubles saisies" des délits.

    Pour le député Jean-Jacques Urvoas, secrétaire national chargé de la sécurité au PS, qui publie les deux notes sur son blog Urvoas.org, ces directives sont des "expédients" : "C'est un dévoiement. Le but est de permettre au président de la République de regagner de la crédibilité. Le gouvernement ne cherche plus à rétablir l'ordre, il se contente de contenir le désordre." Selon lui, l'explication de la "dégradation" de la situation en zone gendarmerie, dans la France rurale et périurbaine, est simple : "Il y a moins de personnels, donc moins de temps pour les enquêtes, moins de gendarmes sur le terrain."

    Justement, le général Mignaux annonce aussi, dans sa note du 23, qu'il engage "de manière exceptionnelle des moyens de renfort dont la gendarmerie disposera au cours du quatrième trimestre 2011". Escadrons de gendarmerie mobile, élèves-gendarmes, et même gardes républicains sont appelés à la rescousse. Les escadrons de sécurité routière doivent rediriger leurs contrôles dans les "secteurs les plus sensibles" aux cambriolages et les équipes chargées des autoroutes prendre la sortie pour élargir "leur rayon d'action". "C'est à chaque fois comme ça que la gendarmerie procède", relativise-t-on à la DGGN. Mais il faut faire avec les moyens du bord : "le nombre de personnels par véhicule sera limité" pour augmenter le nombre de patrouilles. Et, pour une "meilleure visibilité sur le terrain", les gendarmes doivent disposer du "maximum de véhicules"... jusqu'à ceux des états-majors, qui sont réquisitionnés.

    Le 27 septembre, devant la commission des lois, M. Guéant a reconnu qu'en terme d'économies, l'intérieur "arrive à la corde". La gendarmerie, en tout cas, donne l'impression d'en être aux bouts de ficelle.

    Laurent Borredon


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