• SNCF :Le général Pepy prépare son replis élastique sur des positions préparées à l'avance.

    http://www.info-radiologie.ch/fontaine-berne/fullsize/IMG_2107_fs.jpg

     

    Il était une fois un ogre si terrible, si terrible, qu'il mangeait les petits enfants tout crus en les plongeants avant dans de la confiture de choux de Bruxelles.


    Alors pour qu'ils ne souffrent pas, les parents n'avaient d'autres solutions que de saigner à vif leur progéniture car l'ogre n'aimait pas les enfants halals.


    Foutraque La canaille ? 


    Trêve de cet humour limite... mais vrai sur le front des stratèges des privatisations de nos services publics.


    Quand on prend le temps de décrypter, c'est ce que nous annonce un de ces articles mielleux dont vous pouvez remplacer le "m" par un "f", encenseur, dont le Monde sait régaler son lectorat :


    "Regardez comme ils sont rusés à la SNCF comme c'est beau l'ingénierie financière à la française. Mesurez comme c'est beau et efficace à la SNCF".


    Vouai. Derrière le staff (plâtre et peinture armés de filasse pour faire beau) jugez du coté sordide des projets que le décor masque et qui ne sont pas mis au point à Bruxelles mais avenue du commandant Mouchotte et à la grande arche de la Défense :


    La SNCF, pour que les tiers opérateurs ne viennent pas récupérer les trafics et ses recettes,  monte des boites concurrentes usines à gaz qui vont récupérer les activités que la SNCF Classe affaire ne veut plus assurer et que l'état va imposer de livrer à la concurrence que la SNCF via sa filiale va récupérer, et traiter en lawcost en se débarrassant au passage des personnels refourgué à la filiale mais surtout de leur statut social et des obligations de services publiques sauf si elles lui sont compensées ou assumées par les collectivités territoriales.

    Vous y retrouvez en technosabir économicobradeur le développement d'une de ces théories morbides qui, tel notre ogre saccarochouxdebruxellophage, arment depuis des siècles les contes pour enfant.


    http://s2.lemde.fr/image/2011/12/11/540x270/1617224_3_b599_l-ouverture-de-la-concurrence-des-trains_9d11a443299c11d5eb7e0e850ee2706b.jpg


    Un conte fait pour endormir les élus des conseils régionaux qui barons des comtés de l'UE font leurs comptes et vont dire aux contribuables : "N'ayyez pas peur n'ayyyez pas peeuuur! c'est comme la SNCF, d'ailleurs c'est la même direction, c'est moins chers donc on augmentera moins qui si la SNCF était restée. En plus, on régionalise l'emploi on échappe à Bercy etc, etc et touti quanti.

     

    Bref tout les poncifs y passeront.


    Juste une question à tous les groupies de l'élection présidentielle. Qui va aller demander des engagements écrits aux candidats qui en juin 2012 constitueront une éventuelle majorité dite de gauche ?

     

    C'est d'autant plus urgent que la tradition du PS étant de prendre un fusible du PCF pour manier le scalpel dans le ferroviaire, vu la déclaration du dit PCF il y a peu de temps[ SNCF , débat, à propos de la déclaration du PCF de décembre 2011 ], déclaration que la canaille a décortiqué à l'époque, il n'y a pas de quoi être rassuré.

     

    http://www.mobilicites.com/admin/image/5a90f3db7bfa97f40aa7467b78c9f284_keolis-allemagne-080.jpg 

    Kéolis juste de l'autre coté du Rhin

     

    L'article du Monde (link) :

    A Melbourne, il se cache derrière Yarra Trams. Au Canada, il opère sous le nom de groupe Orléans Express. En Angleterre, c'est le partenaire de First TransPennineExpress et de Govia. En France, où il gère les transports urbains de Bordeaux, Lyon, Rennes ou Lille, son nom n'apparaît pas plus. Pourtant Keolis, la filiale à 56,5 % de transport collectif de la SNCF, est l'un des trois poids lourds du transport collectif français, derrière le VeoliaTransdev et la RATP. Il est en pleine forme et il devrait gagner assez rapidement en notoriété.

    Avec un chiffre d'affaires, en 2011, de 4,44 milliards d'euros, en hausse de 8 %, Keolis talonne désormais la RATP (4,57 milliards d'euros), mais est toujours largement distancé par VeoliaTransdev (8 milliards d'euros). Mais, s'il est plus petit, Keolis est l'un des plus rentables du secteur. Son résultat opérationnel s'établit à 273 millions d'euros, en augmentation de 11,3 %. Le résultat net s'affiche pour sa part à 37,1 millions d'euros.

    POISSON-PILOTE ET AIGUILLON

    Pour la SNCF, cette filiale détenue également à 4 % par son management, n'est pas seulement un centre de profit intéressant, c'est aussi un véritable poisson-pilote et un aiguillon pour sa propre organisation dans la perspective de la généralisation de la libéralisation du rail.

    Avec l'ouverture de la concurrence des trains d'équilibre du territoire (TET) et des trains express régionaux (TER), à partir de 2014, Keolis devrait sortir de l'anonymat. Son PDG, Michel Bleitrach, a confirmé, mercredi 15 mars, que son groupe serait candidat pour gérer certaines de ces lignes nationales jugées déficitaires par la... SNCF, ainsi que des réseaux TER.

    Keolis est à l'aise en situation de concurrence et sait gagner des appels d'offres, comme il l'a déjà démontré en Allemagne ou en Angleterre, où il gère des lignes de train. Keolis pourra offrir également son savoir-faire en matière de lignes de bus et d'autocar, moins chers à déployer que le train.

    En mettant en avant sa filiale, la SNCF souhaite barrer la route aux autres groupes qui chercheraient à venir la concurrencer, comme VeoliaTransdev ou des groupes étrangers, et ainsi conserver ses parts de marché.

    Mais pas seulement. La SNCF souhaite aussi que la culture Keolis la "contamine", comme l'assure un cadre. "Pour nous, cette entreprise marie le meilleur des deux mondes, explique-t-on à la direction de la SNCF. C'est une entreprise privée tout à fait normale, qui bénéficie du soutien d'un grand groupe public." En un sens, elle dispose des avantages de la SNCF, sans avoir ses lourdeurs.

    A terme, si la SNCF veut bien monter au capital de sa filiale, elle exclut d'en prendre100 %.

    Avant les grandes manoeuvres françaises de 2014, Keolis a les yeux tournés vers le Royaume-Uni, où l'Etat doit lancer des appels d'offre pour gérer trois franchises ferroviaires, dont la très importante West Coast Main Line, gérée actuellement par Virgin.

    Philippe Jacqué

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