• SMIC Hollande au pied du mur de l'argent roi

    SMIC Hollande au pied du mur de l'argent roi

    En finir avec le veau d'or.

     

    COUT DU TRAVAIL OU COUT DU CAPITAL ?

    Chacun sait que l’argument du coût du travail est le bréviaire de ceux qui s’enrichissent au dépens de ceux qui travaillent.

    Le travail n’est pas un coût alors que celui du capital est d’un coût devenu exorbitant au fur et à mesure que la baisse tendancielle du taux de profit oblige le capital à toujours plus se rémunérer en s’en prenant au prix de la force de travail : le salaire.

    Demain, Hollande et Ayrault vont avoir à arbitrer sur le SMIC et nous les sentons pris par la virulence de ceux qui hurlent contre l’augmentation du SMIC.

    Ils hésitent et on les sent prêts à céder devant les cris d’orfraie de Madame Parisot et des milliardaires qui l’entourent.

    « L’humanité », indique, ce matin, que cela pourrait n’être qu’une pichenette ;  moi-même, hier, j’exposais que cela risquait d’être qu’un chouya ; les mots ont parfois de leur importance et nous voyons bien que le gouvernement est au pied du mur : choisira-il la pichenette, le chouya, le coup de pouce ou bien le coup de rein cassant les baisses de salaires pour les salariés payés au SMIC depuis des années ?

    Hollande semble en arrêt devant le mur de l’argent alors que c’est ce mur là qu’il faut commencer à abattre si l’on veut que demain la croissance reparte d’un bon pied et que les français retrouvent un niveau de vie normal après des années de vaches maigres.

    La question qui est donc posée n’est pas le coût du travail mais bien le coût du capital.

    L’étreinte de ce coté là doit être non seulement desserrée mais celui qui tient à la gorge les salariés doit être mis hors d’état de nuire dès le début de ce quinquenat.

    Nous aurons donc cette semaine des premières indications sur la politique économique et sociale de Hollande avec le rendez-vous sur le Smic et la réunion des chefs d’Etats européens.

    Concernant cette réunion des chefs d’état Européens, la question qu’Hollande devrait poser c’est mettre en place une vraie politique d’austérité en direction des actionnaires, donc de réduire le coût du capital qui pèse sur la société humaine et qui rend les gens malheureux.

    La ruine économique actuelle  ce n’est pas le prix de la force de  travail mais bien la nuisance du capital et des coûts exorbitants de sa crise.

    Au moment où les Merkozy insistent pour que les dettes soient réduites par des plans draconiens d’austérité sur le social, il serait de bon ton que ce soit l’inverse qui se produit et que les chefs d’états européens s’attaquent à tout ce qui grèvent le développement humain et en particulier la rémunération du capital en dividendes, en stock-options, en taux d’intérêts excessifs pour les banquiers, en agios et frais financiers de toutes sortes, en TVA etc.

    Hollande, tu n’as pas été élu pour faire du Merkozy mais bien pour redonner du pouvoir d’achat aux travailleurs et aux retraités. Alors cette semaine choisis ton camp : augmente les salaires et les retraites et touche au grisbi du capital !

    Bernard LAMIRAND


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