• Record de chômage et de pauvreté en France : vive le capitalisme !

    Accentuer les politiques qui ont mené à l'impasse sociale et économique actuelle, cela va t-il permettre d'en changer les résultats ? Certainement pas.

    La France devrait passer la barre des 10 % de chômeurs officiels en 2012 : un niveau jamais atteint depuis 12 ans !

    Parallèlement, le nombre de personnes obligées de recourir à l'aide alimentaire pour se nourrir explose : une hausse de 25 % en deux ans pour les Restau du Coeur par exemple !

    Nous pouvons remercier conjointement le capitalisme et les politiciens qui gèrent la France, l'Europe et la planète depuis vingt ans pour ce résultat économiquement et humainement catastrophique.

    Ces mauvais résultats que connait la France sont également mauvais ailleurs au sein des grandes puissances capitalistes du Monde et tendent à rejoindre les chiffres calamiteux de nombre de pays qualifiés cyniquement de "Pays en voie de développement".

    Si on regarde ce qui va mieux en France depuis le tournant de l'austérité de 1983, on verra que la liste est plutôt réduite. Peut-être même nulle. La sécurité routière ? Oui. Car pour le reste...

    La situation économique ? Pire.

    La situation de l'emploi ? Pire.

    Le niveau de misère ? Pire.

    La situation de l'enseignement ? Pire.

    La protection sociale ? Pire.

    Le pouvoir d'achat ? Pire.

    Le système français de santé ? Les comptes de la Sécu ? De l'Etat ? La sécurité ? Les services publics ? La paix dans le Monde ?... De pire en pire !

    Il ne s'agit pas de fatalité mais de choix politiques.

    Dans les années 80, le néolibéralisme a pris pied en Europe, d'abord en Grande-Bretagne avec Margaret Tatcher. Avant de gagner les Etats-Unis avec Ronald Reagan.

    Depuis, ce ne sont que privatisations et régressions sociales partout dans les grands pays capitalistes. Avec la crise de 2008, le système tente d'accélérer ce mouvement de reprise en main des acquis sociaux lachés durant des décennies en s'appuyant sur une soi-disant nécessité de rembourser la dette et sur la peur du chômage.

    Il s'agit bien de choix politiques et non d'une fatalité ! Nos pays capitalistes, la France pour ce qui nous concerne, continuent de produire chaque année un volume croissant de richesses : c'est le PNB dont la hausse annuelle est qualifiée de "croissance" !

    La France n'est pas un pays pauvre. Ce n'est pas un pays en régression économique, bien au contraire ! Il y a avant tout un phénomène de concentration des richesses dans les poches d'une petite minorité, une classe élitiste de la haute bourgeoisie.

    D'autres pays font d'autres choix, avec plus ou moins de succès et certainement beaucoup d'erreurs et de défauts. C'est le cas de la Chine, de sa croissance à 9 % en 2011, et de sa classe moyenne qui est passée de 0 à 300 millions de personnes en 20 ans ! C'est le cas de l'Amérique latine qui s'est rebellée contre l'impérialisme nord américain dans les années 90, et qui construit aujourd'hui un modèle économique indépendant des intérêts des actionnaires des grands groupes capitalistes occidentaux. L'Argentine, ruinée au début des années 90, connait aujourd'hui une croissance que n'a plus connu la France ces dernières décennies ! Nous pourrions donc faire d'autres choix si nous le voulions !

    Les chiffres affligeant du chômage, de la précarité et de la misère en France sont le fruit de choix politiques menés ces vingt dernières années. La libéralisation de l'économie, l'assouplissement du marché du travail et les privatisations n'ont mené qu'à un enrichissement de quelques grands patrons et des quelques centaines de gros actionnaires qui contrôlent l'économie française.

    Aujourd'hui, la droite et les libéraux du PS perpétuent cette voie là en mettant comme priorité le remboursement d'une dette dont on sait qu'elle a explosé justement pour compenser les pertes colossales des grandes banques privées.

    Encore une fois, cette politique se soumet aux attentes des acteurs privés qui dirigent les marchés financiers.

    Encore une fois, ces politiques, dites d'austérité, ne feront qu'enrichir cette petite classe de riches français au détriment de l'immense majorité de la population.

    Chômage et précarité ne sont que les conséquences logiques de ces politiques qui soumettent l'intérêt social et économique de nos pays aux intérêts financiers d'une minorité.

    Inverser ces chiffres, ce n'est pas accentuer des politiques qui ont mené à cette situation ces dernières décennies, c'est justement changer complètement de politiques en mettant la satisfaction des besoins sociaux et écologiques de notre pays au coeur des orientations de notre économie.

    http://andree-oger-pour-deputee.over-blog.com/


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