• PSA : la colère des salariés d'Aulnay

    La colère des salariés d'Aulnay


    • Des salariés en colère de PSA Peugeot Citroën ont pénétré mercredi dans le pôle tertiaire du constructeur à Poissy (Yvelines).
      (LP/François-Xavier Chauvet.)

    Des salariés de ont pénétré ce mercredi dans le pôle tertiaire du constructeur à Poissy (Yvelines), renversant «pots de fleurs et tableaux d'affichage» pour manifester leur «colère», après l'annonce de 1.500 suppressions de postes supplémentaires d'ici à mi-2014, selon des sources syndicales. Entre «300 à 400 personnes» travaillant pour PSA Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) se sont rendus devant le site de Poissy en milieu de journée et faisaient brûler des pneus, selon des délégués , syndicat qui appelait à la mobilisation.

    «Plusieurs dizaines de salariés, surtout d'Aulnay (Seine-Saint-Denis), sont entrés dans le pôle, quelques pots de fleurs et tableaux d'affichage ont été renversés, voilà c'est un mouvement de colère des salariés», minimise Philippe Julien, de la CGT Aulnay. De son côté, la direction ne compte pas laisser passer cet évènement. Elle a annoncé qu'elle dépose plainte, après cette descente surprise dans ses bureaux.

    Négociation du plan social suspendue

    «Les négociations sont au point zéro. Le dialogue social chez PSA, c'est de nous envoyer à Pôle sans rien», dénonce Philippe Julien. Un salarié PSA a raconté, sous le couvert de l'anonymat, que des manifestants avaient «détruit des ordinateurs et des tableaux», et «tout broyé sur leur passage». «La réelle casse, c'est celle de l'emploi : après 8.000 suppressions de postes, la direction en rajoute 1.500. On est là pour dire qu'on est en colère», commente Jacques Salfati, délégué CGT.

    «La direction et les cinq autres organisations syndicales dénoncent ces agissements qui sont le fait d'une minorité non représentative de l'ensemble des salariés», réagit un porte-parole de PSA. Une réunion de négociation sur le plan social, prévue à 13 heures sur le site de Poissy, a été suspendue et reportée au 20 décembre, «le dialogue social ne pouvant se tenir sous la contrainte», ajoute-t-il.

    Concernant le plan de 8.000 suppressions de postes, «il est inchangé», insiste le porte-parole, soulignant que le chiffre de 1.500 supplémentaires entre mi-2012 et mi-2014 concerne des départs naturels.

    LeParisien.fr


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