• Pourquoi le déficit à 3% du PIB est une invention 100%… française

    Bleitrach 97

     Refuser le complotisme n’exclut pas loin de là que l’on ne puisse s’étonner de la capacité courtelinesque que le système à engendrer des normes que rien ne justifie si ce n’est la volonté de présenter une apparence de raison, le phénomène s’accélérant en période de transition quand il va falloir rendre des comptes et l’équipe qui récupère le mistigri n’a guère plus envie d’éclairer la question… Et comment ces normes deviennent parole d’évangile dans une Europe à la recherche de régulations qui soient conciliables avec le néo-libéralisme…  Le fond du problème est sans doute l’utilisation de gadget pour éviter de se poser des questions plus fondamentales sur les changements que nous devons affronter, changement que personne ne veut envisager avec une élection présidentielle qui par certains côtés fait songer en pire à ce passage de Giscard à Mitterrand sur fond de la préservation du carcan néo-libéral européen et ses critères de Maastricht (3%). Comme quoi la preuve est faite que le néo-libéralisme loin de “dégraisser l’Etat”, de nous débarrasser de la bureaucratie s’il attaque le service public développe au contraire à l’extrême le cancer bureaucratique comme un instrument anti-démocratique par excellence et l’Europe en est l’illustration jusqu’à l’absurde. Et pour qui aime le burlesque financier ce texte est réellement irrésistible …

    (Note de Danielle Bleitrach)

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