• Pétroplus, Carlyle et Sarkozy

         En fait, ce n'est pas du pensionnaire (à titre gratuit) de l'Elysée dont il va être question ici, mais de son cadet Olivier Sarközy de Nagy-Bosca (le vrai patronyme de la famille).

         Sacrée carrière que celle du frangin de Nicolas Sarkozy, dans le genre "travailler plus, mais toujours dans le nec le plus ultra du marché et de la spéculation" (Ceux que le candidat à un second mandat a promis de s'attaquer en 2012 ?). Donc, Olivier Sarkozy a travaillé en 1990 pour la banque d'investissement Dillon Read and Co, en 1993 chez First Boston Corporation. En 2002, il conseille UBS dans l'achat de sociétés à hauteur de plusieurs millions de dollars. Le 3 mai 2008, le voilà co-directeur des services financiers internationaux du groupe Carlyle; celui-ci est basé à Washington DC et détient plus de 89 milliards de dollars en capitaux propres.

         Pétroplus (qui possède la raffinerie de Petit-Couronne en Seine-Maritime, en voie de fermeture) a été racheté en 2005 par le fonds d'investissement Carlyle pour 523 millions d'euros et Carlyle y est majoritaire à 57%.

     

         "Réindustrialiser la France, c'est l'affaire de tous et de moi en particulier", a dit en substance, au soir du 31 décembre 2011, le président Sarkozy, lui Nicolas de son prénom.

         Paul Gataz, président du Groupe des Fédérations Industrielles (pas moins) dans Le Figaro (journal en cour à l'Elysée) plaide que tous "les responsables politiques, les dirigeants de banque, les entrepreneurs et l'Etat unissent leurs forces " à ce sujet.

         Un certain Yann Le Gallèz (mais peut-être aussi balèze) écrit, lui, dans le journal toujours aux ordres de qui vous savez, que droite et gauche doivent avoir les mêmes idées dans ce combat crucial. "Une France qui se bat ensemble pour son industrie et ses exportations et qui gagne, il faut y croire",renchérit-il. (L'Union nationale quoi!)

     

         Pour autant, ni Nicolas Sarkozy, à l'heure de ses voeux à ses "chers compatriotes", ni Le Figaro, ni le président du Groupe des Fédérations Industrielles n'ont fustigé un certain Olivier, qui pourrait être ennemi de la France et donc de son bien-être. Simple oubli ou double langage? Je vous laisse juge. Par contre, pour votre réflexion cette image. On ne sait jamais.

    fric

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