• Paul Vaillant-Couturier Au service de l’esprit

    Au service de l’esprit - Pour la convocation des Etats Généraux de l’Intelligence Française

    Paul Vaillant-Couturier
     

    Paul Vaillant-Couturier Au service de l’esprit

    Autoportrait de Paul Vaillant-Couturier

     

    Le texte Au service de l’esprit. Pour la convocation des Etats Généraux de l’Intelligence Française, fut présenté par Paul Vaillant-Couturier devant le comité central du Parti Communiste Français en octobre 1936. Peu connu, et actuellement inaccessible au grand public, il est pourtant particulièrement révélateur de ce que fut la politique du Front Populaire menée par le Parti Communiste Français et fut alors édité en brochure. A un moment où fleurissent les réimpressions de grands textes politiques, la mise à disposition de ce texte s’imposait. Commémoré par une légion de rues, d’avenues, d’écoles, Paul Vaillant-Couturier n’en reste pas moins un inconnu pour le plus grand nombre, et peut-être même pour la plupart des militants. Blessé, gazé, il sort de la guerre avec la médaille militaire, lui le pacifiste qui a fait connaître la Chanson de Craonne, dans le livre La guerre des soldats. Il est l’un des fondateurs de l’Association Républicaine des Anciens Combattants, qui joua un rôle important dans l’entre-deux-guerres. Clairvoyant, il sera de ceux qui dénonceront les dangers du Traité de Versailles. Ayant rejoint la SFIO, il se battra pour son adhésion à la Troisième Internationale, chose acquise lors du congrès de Tours. Plusieurs fois député, il sera aussi élu maire de Villejuif alors qu’il est en prison. Voulant avec Marcel Cachin faire de l’Humanité un journal populaire conjuguant prise de parti et information, il sera écarté de la rédaction en chef de ce journal lors de la période sectaire et gauchiste du PCF, et reprendra cette fonction au moment du tournant de 1934, apportant alors une contribution décisive au déploiement de la nouvelle politique. Ecrivain, il sera fondateur de l’Association des Ecrivains et Artistes Révolutionnaires, dans laquelle se côtoieront Aragon, Prévert, Carné, Gide, Malraux, Max Ernst, Giono et bien d’autres. Peut-être est-il mort d’une mort trop banale, un arrêt du cœur en 1937 alors qu’il avait fait l’objet d’un attentat quelques mois plus tôt, pour être vraiment reconnu.


    Eric Le Lann La suite de l'article


    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :