• L'Humanité s'est procuré le texte encore provisoire de cet "accord international" et le publie dans son intégralité. Qu'y retrouve-t-on? Avant tout, l'inscription de la règle d'or dans les constitutions nationales. La très libérale Cour de justice européenne est chargée de contrôler que cette règle de plomb est retranscrite comme il se doit dans le droit international. A cela viennent s'ajouter d'autres restrictions qui soustraient les budgets aux contrôles des peuples... Ce projet de traité est une sorte de couronnement de toutes les mesures d'austérité prises depuis le début de la crise. Il entend les graver dans le marbre pour les mettre hors de portée de la souveraineté populaire.

    L'intégralité du projet de document Sarkozy-Merkel

    l'Humanité du 22 décembre

    Cliquez sur l'image


    votre commentaire
  • 13ème rencontre des Partis communistes et ouvriers à Athènes

    Shma Sunantisis TELIKO FrLa déléguée du Parti communiste britannique livre un compte-rendu détaillé des interventions à la 13ème rencontre des Partis communistes et ouvriers à Athènes

    Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

     La militante du Parti communiste de Grande-Bretagne, Liz Payne, livre son compte-rendu sur les discussions de la conférence internationale à Athènes qui s'est conclue la semaine dernière au beau milieu des manifestations et mouvements de grève.

    Lorsque 78 partis communistes et ouvriers se sont réunis à Athènes le week-end dernier, du 9 au 11 décembre, il s'agissait de la 13ème rencontre et de la plus massive. Les 140 délégués sont parvenus à une unanimité sur trois questions fondamentales.

     

    Premièrement, ce que Karlis Bilans, vice-président du Front populaire socialiste de Lituanie, identifie comme « le mythe d'après 1991 du paradis capitaliste » qui s'est révélé être un mensonge. Une classe de nouveaux riches s'est installée et s'est développée dans ce pays au beau milieu d'une pauvreté qui n'a cessé de s'étendre.

     

    Deuxièmement, la crise structurelle de l'impérialisme découle du capitalisme monopoliste et de son système basé sur la propriété privée et le profit, une crise qui ne peut être gérée, dont les effets ne peuvent être atténués, qui ne trouve pas de solution dans le système. Comme la secrétaire-générale du Parti communiste de Grèce (KKE) l'a affirmé : « Les bonnes vieilles recettes ne fonctionnent plus ».

     

    Troisièmement, comme les représentants venus de chaque continent en ont attesté, l'expérience qu'ont les travailleurs de la barbarie et de la cupidité impérialiste pousse un nombre toujours plus important d'entre eux dans la lutte, non seulement pour la satisfaction de revendications immédiates mais aussi pour le renversement du capitalisme et sa substitution par le socialisme. Il s'agit d'un processus inégal dans le monde, économiquement et politiquement, mais c'est une tendance de plus en plus manifeste.

     

    Le premier secrétaire du Parti communiste d’Azerbaïdjan, Telman Nurullayev, fut un des intervenants à insister sur le fait que la contre-révolution dans les anciens pays socialistes a transformé des peuples qui vivaient ensemble en paix en ennemis. On a fait du Caucase et des Balkans des théâtres de conflits sanglants, avec un lourd tribut à payer pour le peuple et l'environnement.

     

    La restauration du capitalisme a également signifié un recul par rapport à la politique socialiste d'éradication de la pauvreté. Maro Rabarovski a décrit comment la Géorgie a été « détruite » par les capitalistes depuis 1991. De plus en plus de gens tombent dans la misère en République tchèque. En Bulgarie, le revenu moyen est de 40% inférieur à la moyenne européenne, et 6% de la population survit avec moins de 50 euros par semaine.

     

    Dans ces pays, on accuse le socialisme pour les échecs du capitalisme, et le communisme est mis sur un pied d'égalité avec le fascisme. Yury Afonin, député du Parti communiste de la Fédération de Russie, a mis en garde contre le fait qu'une nouvelle génération a grandi sans aucune expérience du passé socialiste et a pu être aisément trompée. Cela souligne toute l'importance de l'éducation communiste.

     

    Dans nombre d'anciens pays socialistes, les communistes doivent affronter le harcèlement et la répression. Le gouvernement lituanien a interdit le président du Front populaire socialiste de Lituanie de séjour à Athènes.

     

    Le vice-président du Parti communiste de Pologne, Beata Karon, a raconté comment la loi électorale a contraint le parti à se dissoudre et ensuite à se reconstituer, tandis que les symboles communistes et socialistes sont actuellement interdits. Les syndicats sont désormais interdits par la plupart des patrons du secteur privé en Pologne, y compris aux chantiers navals privatisés de Gdansk, berceau de l'organisation anti-communiste Solidarnosc.

     

    Le secrétaire à l'international du Parti communiste sud-africain Chris Matlhako a déclaré que l'approfondissement de la crise du capitalisme depuis 2007 produit une misère toujours plus répandue, des guerres et une catastrophe écologique imminente.

     

    D'après Ruhin Hossain du Parti communiste du Bangladesh, son pays est dans le collimateur de l'impérialisme pour ses réserves en pétrole, gaz et charbon et sa position stratégique. Les opérations du capitalisme monopoliste ont plongé 30 millions de Bangladeshis supplémentaires dans la pauvreté, tandis que 80% de la production économique de la société est en proie à la corruption.

     

    Le représentant du Parti algérien pour la démocratie et le socialisme Zahir Bessa a rappelé combien l'impérialisme se sentait désormais en droit de bombarder des pays, de détruire leurs infrastructures, d'assassiner des dirigeants, d'affamer des populations et de qualifier de terroriste toute résistance.

     

     

    Layla Issa Naffa du Parti communiste Jordanien a présenté la stratégie de l'impérialisme américain consistant à soumettre à sa domination l'ensemble de la région du « Grand Moyen-Orient », de l'Afrique du nord au sous-continent Asiatique. Elle a déclaré lors de la rencontre que les grandes puissances Occidentales tentent de dévoyer les soulèvements Arabes en attisant des conflits communautaires et ethniques et en imposant des régimes pro-américains.

     

    Les représentants du Parti du peuple de Palestine et du parti Tudeh d'Iran ont condamné l'intervention impérialiste en Libye, en Syrie et en Iran. Hanna Amireh et Navid Shomali ont souligné que cela ne servait qu'à mettre en péril les forces progressistes dans leurs pays respectifs et la lutte pour la paix, la démocratie et la justice.

     

    Les délégués européens ont convenu que l'Union européenne est une création du capital monopoliste pour le capital monopoliste. Ils ont décrit dans le détail les répercussions de la crise pour la classe ouvrière – pertes d'emploi massives, diminutions salariales, attaques contre les retraites, coupes nettes dans les services publics et destruction de l'industrie manufacturière.

     

    En Allemagne, deux-tiers de la population de moins de 35 ans est en emploi précaire ou sans-emploi. Au Danemark, le chômage explose et un million de chômeurs en Espagne ne bénéficient d'aucune aide publique. Au Luxembourg, 10% des ménages détiennent 80% des richesses du pays.

     

    Le Portugal est désormais le pays le plus inégalitaire d'Europe. Un travailleur sur dix est au chômage, près d'un tiers d'entre eux a moins de 30 ans. Un travailleur sur dix a un emploi précaire. Le week-end précédent, le syndicat dont les communistes sont à la tête, la CGTP, a organisé une grève générale.

     

    La vice-présidente du Parti communiste norvégien Anne-Catherine Gonzalves a attiré l'attention sur la montée du fascisme en Europe, y compris les récentes atrocités en Allemagne et en Norvège, bien que les services de renseignements aient focalisé leur attention sur les communistes et les progressistes.

     

    Yechury Sitaram du Parti communiste d'Inde (Marxiste) a qualifié la fondation de l'Union soviétique comme étant la première avancée dans l'histoire vers une société libérée de l'exploitation de classe. « Cela devrait rester une inspiration pour tous ceux qui luttent pour l'émancipation sociale »,a-t-il déclaré lors de la rencontre.

     

    « La victoire par la suite sur le fascisme, l'émergence de pays socialistes avec leurs réalisations, le triomphe de la révolution chinoise, la lutte héroïque des peuples de Corée et du Vietnam et le triomphe de la révolution Cubaine ont eu un impact énorme sur le cours des événements mondiaux », a insisté le secrétaire à l'international du PCI (M).

     

    Oscar Martinez a souligné que le processus de transformation qui a été lancé à Cuba en 1959 n'était pas arrêté et ne le serait jamais, et ce en dépit du blocus américain – un « acte de génocide de l'impérialisme » – qui a coûté à l'économie plus de 975 milliards de dollars.

     

    Près de la moitié des familles du Laos vivaient dans la pauvreté en 178, mais aujourd'hui la proportion est de moins d'un sur cinq, selon Thongsavanh Phomvihane du Parti révolutionnaire du peuple. Le PRP et le gouvernement laotien ont prévu d'éradiquer la pauvreté d'ici 2020. Le Vietnam a réalisé de grands pas en avant en ce sens durant les 20 dernières années, sur la base de 16 années ininterrompues de croissance économique.

     

    De nombreux intervenants ont déclaré qu'avec la dure expérience de la crise capitaliste mondiale, le peuple acquiert progressivement la conscience que le capitalisme ne peut résoudre les problèmes les plus importants de l'humanité. Cela pose les bases d'une rispote de grande ampleur.

     

    Marie Nassif-Debs, secrétaire-générale adjointe du Parti communiste libanais, est convaincue que la« majorité des peuples du monde ont décidé qu'il était temps d'affronter l'impérialisme ».D'autres délégués ont bien décrit combien, au cœur même de l'impérialisme, les travailleurs expriment leurs colères de bien des manières différentes et ces mouvements montent en puissance.

     

    Thodoris Chionis, secrétaire-générale de la Jeunesse communiste grecque (KNE) a annoncé que les jeunes femmes et les jeunes femmes issues de la classe ouvrière ne peuvent rien attendre du capitalisme. « Notre avenir est directement lié à leur participation dans la lutte de classe, le renversement du capitalisme et la construction d'un système socialiste », a-t-il déclaré.

     

    Les délégués ont adopté une résolution appelant les travailleurs, les femmes, les ouvriers, les paysans et les jeunes à en finir avec le capitalisme. Ils ont aussi adopté des déclarations de solidarité avec le peuple Palestinien, avec la classe ouvrière Grecque et avec les peuples résistant contre les politiques d'austérité des banquiers et de l'Union européenne, et d'opposition aux interventions impérialistes en Syrie, en Iran, à Chypre et au Venezuela.

     

    Les partis communistes et ouvriers du monde entier se sont engagés à mettre l'accent sur les besoins des femmes, des immigrés, et des jeunes travailleurs lors du prochain Premier mai, à commémorer la victoire contre le fascisme en Europe le 9 mai 1945, à manifester contre l'OTAN lors de son sommet de Chicago les 20 et 21 mai, à intensifier la campagne pour la libération des Cinq cubains, en organisant une journée d'action contre l'anti-communisme de l'UE le 23 août et à contribuer à l'organisation d'événements marquant la Journée internationale de la femme, le 8 mars, et le 95ème anniversaire de la Révolution d'Octobre.


    votre commentaire
  • Shma Sunantisis TELIKO FrDéclaration finale de la 13ème Rencontre des Partis communistes et ouvriers à Athènes

     

    Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

     

     

    Le socialisme est l'avenir !

     

    La situation internationale et la lutte pratique des communistes vingt ans après la contre-révolution en URSS. Les objectifs du développement de la lutte de classe dans les conditions de la crise capitaliste, des guerres impérialistes, des luttes populaires et des soulèvements en cours, pour les droits ouvriers et populaires, le renforcement de l'internationalisme prolétarien et du front anti-impérialiste, pour le renversement du capitalisme et la construction du socialisme

     

    Les représentants de 78 partis venant de 59 pays différents ont pris part à la rencontre. Nombre de partis qui ne sont pas parvenus à participer pour des raisons indépendantes de leur volonté ont envoyé des messages écrits. Nous saluons depuis Athènes les luttes populaires de plus en plus fortes, déchaînant un immense potentiel émancipateur contre l'impérialisme, contre l'exploitation capitaliste et l'oppression, et pour les droits sociaux, les droits du travail, et le droit à la société sociale des travailleurs du monde entier.

     

    La rencontre se tient dans un contexte inquiétant, où la crise capitaliste profonde et prolongée continue de dominer la scène internationale, et s'accompagne d'une escalade belliqueuse de l'impérialisme qui s'est exprimée dans les décisions du Sommet de Lisbonne adoptant la nouvelle stratégie de l'OTAN. Cette réalité confirme les analyses dressées dans les déclarations des 10ème, 11ème, 12ème Rencontres internationales qui ont lieu au Brésil (Sao Paulo) en 2008, en Inde (New Delhi) en 2009 et en Afrique du sud (Tshwane) en 2010.

     

    Il devient de plus en plus clair pour des millions de travailleurs que la crise est une crise du système. Il ne s'agit pas de défaillances au sein du système c'est le système lui-même qui est défaillant, engendrant des crises régulières et périodiques. Cette crise est la conséquence d'un aiguisement de la contradiction principale du capitalisme entre le caractère social de la production et l'appropriation privée capitaliste et non d'une certaine forme de gestion du système ou d'anomalies dont l'origine serait la cupidité de certains banquiers ou capitalistes ou encore le manque de mécanismes régulateurs efficaces. Cela souligne les limites historiques du capitalisme et la nécessité de renforcer les luttes pour une rupture anti-capitaliste et anti-monopoliste, le renversement révolutionnaire du capitalisme.

     

    Aux États-Unis, au Japon, l'UE, et dans d'autres économies capitalistes, les impasses des diverses formes de gestion bourgeoise sont manifestes. D'une part, la ligne politique restrictive mène à une récession profonde et prolongée ; d'autre part, la gestion politique expansionniste, avec de grands plans publics de renflouement des groupes monopolistes, du capital financier et des banques, fait grimper l'inflation et conduit à gonfler la dette publique. Le capitalisme transforme les faillites privées en faillites publiques. Le capitalisme n'a pas d'autre réponse à la crise que la destruction massive des forces productives, des ressources, les licenciements de masse, les fermetures d’usine et l'offensive généralisée contre les travailleurs et les droits syndicaux, contre les salaires, les retraites, la sécurité sociale, la baisse des revenus populaires, la hausse considérable du chômage et de la pauvreté.

     

    L'offensive anti-populaire se renforce, ce qui se manifeste avec une intensité toue particulière dans certaines régions. La concentration et la centralisation du capital monopoliste intensifie le caractère réactionnaire du pouvoir économique et politique. Sont mises en avant les restructurations capitalistes et les privatisations afin de garantir la compétitivité et la maximisation des profits du capital, de lui assurer une force de travail moins coûteuse ainsi qu'un recul de plusieurs décennies en termes de droits sociaux, de droits du travail.

     

    L'intensité de la crise, sa synchronisation à l'échelle mondiale, la perspective d'une reprise lente et faible intensifient les difficultés des forces bourgeoises à gérer la crise, menant à l'aiguisement des contradictions et des rivalités inter-imperialistes alors que le péril de guerres impérialistes est de plus en plus fort.

     

    Les attaques envers les droits démocratiques et la souveraineté populaire s'intensifient dans de nombreux pays. Les systèmes politiques deviennent de plus en plus réactionnaires. L'anti-communisme se renforce. Les mesures se généralisent contre l'activité des partis communistes et ouvriers, contre les syndicats, contre les libertés politiques et démocratiques. Les classes dirigeantes tentent de tromper la colère populaire en la ré-orientant vers des changements internes au système politique, en utilisant une série d'ONG pro-impérialistes et toute une série d'autres organisations, en tentant de canaliser la colère populaire vers des mouvements soi-disant sans affiliation politique si ce n'est avec des traits réactionnaires.

     

    Nous saluons les luttes et révoltes populaires et ouvrières de grande ampleur pour des droits démocratiques, sociaux et politiques contre les régimes anti-populaires du Proche-Orient et d'Afrique du nord, tout particulièrement ceux de Tunisie et d’Égypte. En dépit des contradictions révélées dans la situation actuelle, cela constitue une expérience importante que le mouvement communiste devrait étudier et dont il devrait se servir. Dans le même temps, nous condamnons fermement la guerre impérialiste de l'OTAN et de l'UE contre le peuple Libyen et les menaces et ingérences dans les affaires intérieures de la Syrie et de l'Iran. Nous considérons que toute intervention étrangère contre l'Iran, sous quelque prétexte que ce soit, s'attaque aux intérêts des travailleurs Iraniens et à leurs luttes pour les libertés démocratiques et les droits sociaux.

     

    Ces événements confirment la nécessité du renforcement des Partis communistes et ouvriers pour qu'ils jouent leur rôle historique, de renforcement des luttes ouvrières et populaires afin de défendre leurs droits et leurs aspirations, en utilisant les contradictions du système et les contradictions inter-iméprialistes afin de provoquer une rupture au niveau du pouvoir et de l'économie, qui aille dans le sens de la satisfaction des besoins populaires. Sans rôle dirigeant des partis communistes ouvriers et de la classe d'avant-garde, la classe ouvrière, les peuples seront à la merci de la confusion, de l'intégration au système et de la manipulation par des forces politiques qui représentent les monopoles, le capital financier et l'impérialisme.

     

    Des réajustements importants dans le rapport de force international sont en cours. Il y a l'affaiblissement relatif actuel de la position des États-Unis, la stagnation productive générale dans les pays capitalistes les plus avancés et l'émergence de nouvelles puissances économiques mondiales, en particulier la Chine. La tendance à l'intensification des contradictions va en se renforçant, entre les centres impérialistes, et de ceux-ci avec les économies dites émergentes.

     

    L'agressivité de l'impérialisme s'intensifie. Il y a déjà plusieurs zones de tension et guerres régionales et celles-ci se multiplient : en Asie et en Afrique, au Proche-Orient avec l'agressivité croissante d’Israël, en particulier contre le peuple Palestinien. Dans le même temps, nous constatons la montée des forces néo-nazies et xénophobes en Europe, des interventions sous plusieurs formes, des menaces et une offensive contre les mouvements populaires et les forces politiques progressistes en Amérique latine. La militarisation se renforce. Le risque d'un embrasement général, à une échelle régionale, est de plus en plus grand. En ce sens, l'élargissement et le renforcement du front politique et social anti-impérialiste et les luttes pour la paix allant dans le sens de l'éradication des causes des guerres impérialistes sont fondamentales.

     

    Il y a deux voies de développement :

     

    • la voie de développement capitaliste, la voie de l'exploitation des peuples qui est à l'origine de graves périls de guerre impérialiste, de menaces sur les droits des travailleurs, les droits démocratiques et populaires ;

     

    • et la voie de la libération avec d'immenses possibilités de défense des intérêts des travailleurs et des peuples, de réalisation de la justice sociale, de la souveraineté populaire, de la paix et du progrès. La voie des luttes populaires et ouvrières, la voie du socialisme et du communisme, qui est historiquement nécessaire ;

     

    Grâce à la contribution décisive des communistes et du mouvement syndical sur des positions de classe, les luttes ouvrières en Europe et dans le monde entier se sont encore renforcées. Les agressions impérialistes continuent de buter sur une résistance populaire résolue au Moyen-Orient, en Asie, en Afrique et en Amérique latine.

     

    Cette réalité, avec toute l'expérience accumulée jusqu'alors en particulier en Amérique latine, ces luttes et processus qui se développent démontrent des possibilités de résistance, de lutte de classe, afin que les peuples puissent avancer, gagner du terrain en infligeant des défaites à l'impérialisme quand ceux-ci ont comme objectif la rupture avec la barbarie impérialiste.

     

    Nous saluons les luttes populaires et ouvrières et faisons le constat de la nécessité de les renforcer. La situation exige l'intensification de la lutte de classe, de la lutte idéologique, politique et de la lutte de masse afin de mettre en échec les mesures anti-populaires et de mettre en avant des objectifs de lutte qui répondent aux besoins populaires actuels ; la situation exige une riposte organisée des travailleurs pour une rupture anti-monopoliste et anti-impérialiste, pour la rupture avec le capitalisme en mettant fin à l'exploitation de l'homme par l'homme.

     

    Aujourd'hui, les conditions sont mûres pour la construction de larges alliances sociales anti-monopolistes et anti-impérialistes, en mesure de vaincre l'offensive et les agressions impérialistes, sous toutes leurs formes, et de lutter pour le pouvoir et la mise en œuvre de transformations profondes, radicales, révolutionnaires. L'unité de la classe ouvrière, l'organisation et l'orientation de classe du mouvement ouvrier sont des éléments fondamentaux pour s'assurer de la constitution d'alliances sociales effectives avec la paysannerie, les couches moyennes urbaines, le mouvement des femmes et le mouvement de jeunesse.

     

    Dans cette lutte, le rôle des partis communistes et ouvriers au niveau national, régional et international et le renforcement de leur coopération sont indispensables. L'activité commune coordonnée des Partis communistes et ouvriers, des organisations de jeunesse communistes et des organisations anti-imperialistes dans lesquelles les communistes apportent une contribution importante constitue un des éléments les plus sûrs pour avancer vers l'élargissement de la lutte anti-impérialiste et le renforcement du front anti-impérialiste.

     

    La lutte idéologique du mouvement communiste est d'une importance vitale pour défendre et développer le socialisme scientifique, repousser l'anti-communisme, affronter l'idéologie bourgeoise, les théories anti-scientifiques et les courants opportunistes qui rejettent la lutte de classe ; combattre le rôle des forces social-démocrates qui défendent et mettent en œuvre les politiques anti-impérialistes en soutenant la stratégie du capital et de l'impérialisme. La compréhension du caractère unitaire de la lutte pour l'émancipation sociale, nationale et de classe, pour la mise en avant d'une alternative socialiste nécessite la contre-offensive idéologique du mouvement communiste.

     

    La rupture avec le capitalisme et la construction du socialisme constituent une nécessité impérative pour les peuples. Au vu de la crise du capitalisme et de ses conséquences, les expériences et tentatives internationales de construction du socialisme prouvent la supériorité du socialisme. Nous soulignons notre solidarité avec les peuples qui luttent pour le socialisme et nous engageons pleinement dans la construction du socialisme.

     

    Seul le socialisme peut créer les conditions de l'éradication des guerres, du chômage, de la faim, de la misère, de l'analphabétisme, de la précarité pour des centaines de millions de personnes, de la fin de la destruction de l'environnement. Seul le socialisme crée les conditions du développement en fonction des besoins actuels des travailleurs.

     

    Ouvriers, paysans, travailleurs urbains comme ruraux, femmes, jeunes, nous vous lançons un appel à la lutte, tous ensemble, pour mettre un terme à la barbarie capitaliste. Il y a de l'espoir, il y a une perspective. L'avenir appartient au socialisme.

     

    Le Socialisme est l'avenir !

     

    Les 78 partis qui ont participé à la rencontre :

     

    1.Parti communiste d’Azerbaïdjan ;

    2.Parti communiste d'Albanie ;

    3.Parti Algérien pour la démocratie et le socialisme ;

    4.Parti communiste d'Australie ;

    5.Parti ouvrier du Bangladesh ;

    6.Parti communiste du Bangladesh ;

    7.Parti populaire progressiste de Guyane ;

    8.Parti du travail de Belgique ;

    9.Parti communiste du Brésil ;

    10.Parti communiste Brésilien ;

    11.Parti communiste de Grande-Bretagne ;

    12.Nouveau Parti communiste de Grande-Bretagne ;

    13.Parti communiste de Bulgarie ;

    14.Parti des communistes bulgares ;

    15.Parti communiste du Canada ;

    16.Parti ouvrier socialiste de Croatie ;

    17.Parti communiste de Cuba ;

    18.AKEL ;

    19.Parti communiste de Bohême-Moravie (République tchèque) ;

    20.Parti communiste au Danemark ;

    21.Parti communiste du Danemark ;

    22.Parti communiste d’Égypte ;

    23.Parti communiste de Finlande ;

    24.Parti communiste de Macédoine ;

    25.Parti communiste français ;

    26.Parti communiste allemand ;

    27.Parti communiste unifié de Géorgie ;

    28.Parti communiste de Grèce ;

    29.Parti communiste ouvrier de Hongrie ;

    30.Parti communiste d'Inde ;

    31.Parti communiste d'Inde (Marxiste) ;

    32.Parti Tudeh d'Iran ;

    33.Parti communiste d'Irlande ;

    34.Parti ouvrier d'Irlande ;

    35.Parti des communistes italiens (PdCI) ;

    36.Parti communiste jordanien ;

    37.Parti du travail de Corée ;

    38.Parti révolutionnaire populaire du Laos ;

    39.Parti socialiste de Lettonie ;

    40.Parti communiste Libanais ;

    41.Front populaire socialiste de Lituanie ;

    42.Parti communiste du Luxembourg ;

    43.Parti communiste de Malte ;

    44.Parti communiste du Mexique ;

    45.Parti de la refondation communiste (Italie) ;

    46.Union des Partis communistes d'Union soviétique ;

    47.Nouveau parti communiste des Pays-Bas ;

    48.Parti communiste de Norvège ;

    49.Parti du peuple Palestinien ;

    50.Parti communiste Palestinien ;

    51.Parti communiste du Pakistan ;

    52.Parti communiste paraguayen ;

    53.Parti communiste péruvien ;

    54.Parti communiste du Pérou (Patria Roja) ;

    55.Parti communiste de Pologne ;

    56.Parti communiste Portugais ;

    57.Parti communiste Roumain ;

    58.Parti communiste de la Fédération de Russie ;

    59.Parti communiste ouvrier de Russie/Parti des communistes révolutionnaires ;

    60.Parti communiste d'Union soviétique ;

    61.Nouveau parti communiste de Yougoslavie ;

    62.Parti des communistes de Serbie ;

    63.Parti communiste du Sri Lanka ;

    64.Parti communiste Soudanais ;

    65.Parti communiste syrien ;

    66.Parti communiste syrien (unifié) ;

    67.Parti communiste Sud-africain ;

    68.Parti communiste d'Espagne ;

    69.Parti communiste des peuples d'Espagne ;

    70.Parti des communistes de Catalogne ;

    71.Parti communiste de Suède ;

    72.Parti communiste de Turquie ;

    73.Parti du travail (EMEP) de Turquie ;

    74.Parti communiste des Etats-unis ;

    75.Parti communiste d'Ukraine ;

    76.Union des communistes d'Ukraine ;

    77.Parti communiste du Vénézuela ;

    78.Parti communiste du Vietnam ;


    votre commentaire
  • Après Durban, tout reste à faire !

    lundi 12 décembre 2011André Chassaigne de retour de Durban

    Le rideau est tombé sur la Conférence de Durban. Les masques tombent aussi à l’issue d’un spectacle où les puissants auront joué au mieux les rôles qu’ils devaient tenir. Une fois de plus, leur comédie aura tenu le monde en haleine. Les tirades sur le devenir de l’humanité, la main sur le cœur, auront nourri les espoirs de tous ceux qui ont conscience du drame vers lequel court la planète. Les postures affichées auront même déclenché les applaudissements de quelques acteurs de second rang, relégués en figurants, mais tellement attachés à la moindre avancée.

    Chacun savait pourtant que la partition avait été écrite par les gardiens du temple libéral, présents en souffleurs des pays industrialisés du Nord pendant toute la durée de la grande représentation finale. Les nations les plus riches ont su gérer avec cynisme leurs intérêts immédiats, conscientes que dans tout théâtre, pour reprendre la formule de Jean Vilar, « l’habit fait le moine ». Durban n’aura pas échappé à cette règle d’or !

    Pour les autres, les peuples du Sud condamnés par le réchauffement de la planète, les petits Etats insulaires livrés à la montée des eaux, les pauvres et les personnes vulnérables de l’ensemble du monde, le grand spectacle de Durban est tout simplement une terrible tragédie, celle d’une mort annoncée par la perspective d’une augmentation de 4° C en moyenne de la température mondiale.

    Et si, au final, quelques espoirs sont affichés avec une feuille de route jusqu’en 2020, si la pièce n’est pas complètement jouée puisque reportée à la Conférence des Parties de 2012 (COP 18), chacun repart avec le sentiment d’un immense gâchis au regard des enjeux pour tous les habitants de la planète, tant l’écart est grand entre les décisions prises et les scénarios scientifiques pour éviter la catastrophe climatique.

    Tous les peuples, d’une façon ou d’une autre, paieront un jour la note. Les uns, ceux qui espéraient tant, en connaissent déjà le prix, celui de la famine, de la guerre et de l’exode. D’autres vivront un temps l’illusion de « l’émergence », certes indispensable et voulue par leurs populations, mais combien illusoire dans ce contexte. Les autres, qui portent la responsabilité historique de ce suicide collectif, pensent avoir sauvegardé leurs privilèges qui ne sont en fait qu’un miroir aux alouettes au service d’une poignée de nantis.

    Tout reste donc à faire aujourd’hui après cette occasion manquée. Le plus petit dénominateur commun qu’est le texte de cette « fin de partie » ne laisse qu’un espoir : une large mobilisation de tous les progressistes et humanistes de ce monde qui n’en finit pas de glisser vers sa perte. Faisons donc en sorte que naissent des débris de Durban l’immense mouvement des hommes de bonne volonté, avec une seule ligne de conduite : « L’Humain d’abord ! ».


    votre commentaire
  • RomPierre Mathieu (PCF) : « Déclarer la guerre à la haute finance »illy-sur-Seine   Pierre Mathieu anime, lundi soir, à l'espace Monmousseau une soirée politique avec comme thème la dette et les déficits publics

    Vous dénoncez le nouveau plan de rigueur, mais qu'auriez-vous fait à la place de François Fillon ?
    « Ce n'est certainement pas en aggravant les mesures qui sont à la source de la crise qu'on va sortir de celle-ci. La rigueur, c'est toujours pour les mêmes.
    Les mesures qui s'attaquent au pouvoir d'achat des citoyens, aux ressources des collectivités locales, des entreprises publiques ne peuvent que freiner la consommation, les investissements et donc encore aggraver la situation.
    Il ne peut y avoir de salut sans avoir le courage de déclarer la guerre à la haute finance. Un des moyens de désarmer les marchés financiers est de changer les statuts et les missions de la Banque centrale européenne. Celle-ci devrait pouvoir reprendre tout ou partie de la dette de certains états et fournir du crédit à taux quasi nul aux États.
    Le pouvoir doit contraindre les banques à utiliser prioritairement l'argent des dépôts et le crédit pour financer l'activité économique et l'emploi dans nos territoires. Où sont les mesures allant dans ce sens aujourd'hui ? »
     

    La dette publique était de 21,2 % du PIB en 1978. Elle est de 82,3 % en 2010. Est-ce que cela vous préoccupe ?
    « Oui, cela est très préoccupant. Remarquons d'abord qu'il y a deux sortes d'endettement, celui qui permet de financer des projets utiles sur le long terme et celui de plus en plus important qui relève des spéculations. Les responsables de celles-ci doivent payer. Cela fait longtemps que les communistes et leurs élus ont alerté sur les conséquences qu'entraîneraient les politiques menées à l'échelle nationale et européenne. Avions-nous tort d'agir pour garder une production industrielle digne de ce nom ? Avions-nous tort de nous opposer au traité constitutionnel, qui débouche sur ce que nous vivons aujourd'hui ? Au regard des besoins humains, qui sont les ringards ? Ceux qui ont mis en place la liberté totale de circulation des capitaux et l'interdiction pour toute puissance publique d'intervenir ou ceux qui, comme nous, pensent que l'argent doit être mis au service de la satisfaction des besoins humains ?
    Il faut sortir rapidement du cercle vicieux qui fait qu'aujourd'hui la BCE fournit du crédit à 1 % aux banques et que celles-ci prêtent cet argent aux États avec des taux d'intérêt qui vont de 3,5 % à 19 % selon les pays. Plus un pays est en difficulté, plus le taux d'intérêt est élevé et plus sa dette augmente et c'est au peuple qu'on demande de payer la note qui enrichit les requins de la finance. »

    Pour régler la crise, pensez-vous que Sarkozy et Hollande soient les hommes de la situation ?
    « Qui pourrait croire que, face à l'ampleur de la crise actuelle et à son extrême gravité, la question se résumerait à savoir simplement quel est « l'homme de la situation » ? Ce qu'il faut, c'est la mise en œuvre d'une politique radicalement nouvelle, en rupture avec les logiques libérales à l'œuvre ici et au niveau européen. Au-delà de ses gesticulations, le président Sarkozy a tout aggravé depuis cinq ans : les inégalités, le chômage, la précarité… Le pouvoir d'achat est en berne et les services publics malmenés comme jamais.
    Il faut tourner la page et en écrire une nouvelle. Cela ne se fera pas sans une irruption du peuple dans le débat, sans une intervention forte des citoyens pour la mise en œuvre d'une politique qui répond pleinement à leur attente. Il y a encore un énorme effort à produire pour être à ce niveau. L'objectif du Front de gauche est d'œuvrer à créer les conditions du vrai changement pour que demain la priorité soit l'Humain d'abord.

    Christophe LEVERT

    Nouveau traité européen : Les réactions à gauche

    Au Parti socialiste, on estime que l’accord franco-allemand annoncé ce lundi pour répondre à la crise de la zone euro obéit à la volonté de la chancelière allemande Angela Merkel et constitue pour la France un abandon de souveraineté. « Cela confirme ce que nous redoutions, c’est un véritable abandon de souveraineté de la France, a réagi Benoit Hamon, porte-parole du PS ce lundi sur BFM TV. Ce que j’observe, c’est que Mme Merkel voulait un nouveau traité, ce qui paraît assez curieux pour répondre à la crise, mais elle a obtenu son nouveau trait. »

    Chez Europe Ecologie Les Verts, Eva Joly regrette que « la solidarité n’ait pas été au menu du déjeuner Merkel-Sarkozy ». Elle juge que l’Europe ne peut pas être cantonnée « au rôle de père la rigueur » comme le font les dirigeants franco-allemands. « L’Europe ne peut se construire uniquement sur l’austérité et la discipline budgétaire », estime l’eurodéputée EELV. Cécile Duflot, secrétaire nationale d’EELV, propose : « avec les Verts d’Europe, dont les Verts allemands, un accord sur un autre scénario de sortie de crise réel, pas un scénario technique qui rassure les marchés temporairement. Pourquoi afficher une règle d’or qu’on sait ne pas respecter ? Il faut des solutions qui s’attaquent à la racine du problème et pas seulement des solutions qui sont des moments de communication politique. »

    Candidat du MRC à la présidentielle, Jean-Pierre Chevènement, voit plutôt « l’acte de naissance d’une Europe régressive et disciplinaire », « la garantie de politiques restrictives et récessionnistes prolongées dans toute l’Europe ». Pour Jean-Pierre Chevénement, « la position de François Hollande est parfaitement justifié: la priorité est à l’action immédiate, pas à un nouveau traité. La crise de la monnaie unique implique qu’on cherche rapidement d’autres issues. L’idée d’une monnaie commune devrait faire son chemin ».

    Au Parti communiste, Olivier Dartigolles, porte-parole du parti, estime que « punir et appauvrir les peuples ne réglera pas la crise. Le PCF s’oppose à ces reculs démocratiques et aux saignées sociales qu’ils préparent pour les peuples européens qui en ont déjà assez soupé. Il rappelle que si les traités doivent être revus, c’est en ayant pour objectifs le plein exercice démocratique et le développement social en Europe, et non l’inverse. La consultation des peuples est une exigence ».

    Martine Billard, coprésidente du Parti de gauche : « Malgré la crise et la nécessité de stopper la spéculation, Mme Merkel et M. Sarkozy n’en démordent pa: les peuples doivent payer l’austérité et les institutions européennes doivent être modifiées pour qu’aucune autre solution ne soit possible afin d’imposer la règle d’or imposée, des sanctions automatiques histoire d’achever le malade. Ils s’obstinent aussi à poursuivre la casse des protections sociales et des droits des salariés, et à augmenter les impôts injustes comme la TVA ».

    Président de Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan, candidat à la présidentielle, pense que « le projet de traité sur lequel se sont mis d’accord Nicolas Sarkozy et Angela Merkel signe objectivement la fin des démocraties nationales au sein de la zone euro ».

    http://www.ouest-france.fr/


    votre commentaire
  • 13ème rencontre des Partis Communistes et Ouvriers : Un événement d'une importance majeure

     

     

    KKE 24Section des relations internationales du Comité Central du KKE - traduction Nico Maury


     

     

    Plus de 100 délégués étrangers qui représentent 79 communistes et partis ouvriers de 61 pays du monde, de tous les continents sont attendus pour prendre part aux travaux de la 13 ème Réunion internationale des partis communistes et ouvriers, qui sera accueilli par le KKE à Athènes les 9-11 Décembre 2011.


    Les Rencontres Internationales des Partis Communistes et Ouvriers ont été initiées par le KKE il y a 13 ans, ces initiatives ont rencontré une réponse positive dans des dizaines de Partis Communistes qui comprennent la nécessité d'échanger des points de vues, afin de discuter des développements et les devoirs auxquels ils font face, pour échanger leurs expériences mais aussi de coordonner leurs activités communes.


    Ces rencontres annuelles internationales, ont débuté à Athènes, ont été établis comme un événement international important pour le mouvement communiste. Ils ne sont plus organisées par un seul parti communiste, mais par un groupe de travail des partis communistes. Outre Athènes, où elles ont eu lieu pendant 7 années consécutives, elles ont eu lieues à Lisbonne (Portugal), Minsk (Bélarus), Sao Paolo (Brésil), New Delhi (Inde), Tshwane (Afrique du Sud). Cette année, après un «trip» à 5 pays et 4 continents (Europe, Amérique, Asie, Afrique) elles sont de retour à Athènes (pour cette année).


     

    La reconnaissance de l'importance des luttes ouvrières et populaires qui ont été développés au cours des dernières années par le KKE, les Travailleurs du PAME et des rassemblements des autres personnes a joué un rôle important dans cette décision. Le slogan du KKE à l'acropole en mai 2010, qui a appelé la population à se soulever, est devenu un symbole pour les luttes qui ont suivi et qui continuent en Grèce mais aussi dans d'autres pays pour donner de l'espoir et de l'inspiration aux communistes et aux peuples qui luttent.


    Le thème de la réunion de cette année est:


    «Le socialisme est l'avenir ! La situation internationale et l'expérience des communistes 20 ans après la contre-révolution en URSS. Les tâches pour le développement de la lutte des classes dans les conditions de crise capitaliste, les guerres impérialistes, des luttes et des soulèvements populaires actuels, pour la classe ouvrière, les droits du peuple, le renforcement de l'internationalisme prolétarien et le front anti-impérialiste, pour le renversement du capitalisme et la construction du socialisme ». 

    20 ans après le renversement du socialisme en URSS et dans les autres pays d'Europe centrale et orientale la plus grande réunion en termes de participation devait avoir lieu à Athènes.


     

    La liste des partis qui prennent part à la réunion: 

    Parti communiste d'Azerbaïdjan 
    Parti communiste de l'Albanie 
    Parti algérien pour la démocratie et le socialisme 
    Parti communiste d'Arménie 
    Parti communiste d'Australie 
    Parti des travailleurs du Bangladesh 
    Parti communiste du Bangladesh 
    Tribune Démocratique et progressiste du Bahrein 
    Parti du travail de Belgique 
    Parti communiste du Brésil (PCdoB) 
    Parti Communiste Brésilien (PCB) 
    Parti communiste de Grande-Bretagne 
    Nouveau Parti communiste de Grande-Bretagne 
    Parti communiste de Bulgarie 
    Parti des communistes bulgares 
    Parti communiste du Canada 
    Parti socialiste des travailleurs de Croatie 
    Parti communiste de Cuba 
    AKEL 
    Parti communiste de Bohème Moravie 
    Parti communiste danois 
    Parti communiste du Danemark 
    Parti communiste d'Egypte 
    Parti communiste de Finlande 
    Parti communiste de Macédoine 
    Parti communiste français
    Parti communiste allemand 
    Parti communiste unifié de Géorgie 
    Parti communiste de Grèce 
    Parti Communiste Ouvrier Hongrois 
    Parti communiste de l'Inde 
    Parti communiste d'Inde (marxiste) 
    Parti Toudeh d'Iran 
    Parti communiste d'Irlande 
    Parti du Travail d'Irlande 
    Parti communiste d'Israël 
    Parti des communistes italiens 
    Parti communiste jordanien 
    Parti des Travailleurs de Corée 
    Parti populaire révolutionnaire du Laos 
    Parti socialiste de Lettonie 
    Parti communiste libanais 
    Front populaire et socialiste de Lituanie 
    Parti communiste du Luxembourg 
    Parti communiste de Malte 
    Parti Communiste du Mexique 
    Front populaire socialiste du Mexique 
    Parti communiste du Népal (UML) 
    Nouveau Parti communiste des Pays-Bas 
    Parti communiste de la Norvège 
    Parti du peuple palestinien 
    Parti communiste palestinien 
    Parti communiste du Pakistan 
    Parti communiste du Paraguay 
    Parti Communiste du Pérou 
    Parti communiste du Pérou (Patria Roja) 
    Parti communiste de la Pologne 
    Parti communiste portugais 
    Parti Communiste Roumain 
    Parti communiste de la Fédération de Russie 
    Parti communiste des ouvriers de Russie-Parti révolutionnaire des communistes 
    Union des Partis Communistes-Parti communiste de l'Union soviétique 
    Nouveau Parti communiste de Yougoslavie 
    Parti des communistes de Serbie 
    Parti communiste du Sri Lanka 
    Parti communiste soudanais 
    Parti communiste syrien 
    Parti communiste syrien (unifié) 
    Parti communiste d'Afrique du Sud 
    Parti communiste d'Espagne 
    Parti communiste des peuples d'Espagne 
    Parti des communistes de Catalogne 
    Parti communiste de Turquie 
    Parti travailliste (ΕΜΕΡ), Turquie 
    Parti communiste Etats-Unis 
    Parti communiste d'Ukraine 
    Union des communistes d'Ukraine 
    Parti communiste du Venezuela 
    Parti communiste du Vietnam

    http://www.wmaker.net/editoweb/nicolas_maury/


    votre commentaire
  • Après la votation, poursuivre la lutte
    pour une RCEA sûre, publique, gratuite !

    Le PC appelle à la lutte pour la RCEA

    Le 28 juin dernier le gouvernement, par la voix de Nathalie Kosciusko-Morizet, annonçait la mise en concession autoroutière de la RCEA.
    C'était tenir pour quantité négligeable la population, les élus, les associations, les partis politiques,


    les syndicats qui s'étaient exprimés massivement en faveur d'une route nationale à 2 x 2 voies, publique donc gratuite. C'était faire fi des milliers de pétitions recueillies par l'association de défense de la RCEA, des manifestations, des réunions publiques particulièrement suivies tenues à l'initiative de cette association ou à celle du collectif des usagers et salariés de la RCEA. C'était ignorer les apports très riches du débat de la Commission Particulière du Débat Public (participation
    très importante aux réunions, contributions écrites, délibérations, avis, voeux, cahiers d'acteurs...).


    Les communistes se félicitent que toutes ces forces n'aient pas renoncé à ce que la RCEA reste dans le service public.


    Déjà 24 000citoyens ont pris part à la votation citoyenne. Cependant la votation ne suffira pas à obtenir une RCEA sûre, publique et gratuite. Une mobilisation  dans la durée concernant l'existence d'une structure d'aménagement et de réalisation 100% publique, et l'accès à un crédit garanti par l'Etat à un taux inférieur à celui annoncé (entre 4,5 et 5,2 %)  est indispensable.


    Simultanément la population doit se mobiliser pour le développement des transports en commun entre Moulins et Mâcon et entre Paray le Monial et Chalon sur Saône et pour le développement du fret ferroviaire avec la mise en place rapide de la Voie Ferrée Centre Europe Atlantique.


    Ce maillage de la Saône et Loire combinant différents types de déplacement est une garantie de développement économique et écologique.

    Pour le Conseil Départemental du PCF 71,
    Nathalie Vermorel De Almeida


    votre commentaire
  • MONTCEAU LES MINES Samedi 26 novembre 2011

    Yves Dimicoli, économiste du PCF, analyse la crise

    Une journee formation avec les communistes de Sâone et Loire


    Trois ans après la crise des subprimes, comment en est-on arrivé à l’explosion de la dette des États?


    La phase 2008-2010 a conjugué une crise financière, la plus grave depuis l’entre-deux-guerres, suivie d’une récession mondiale, la plus profonde depuis la Seconde Guerre mondiale. Elle renvoie à la façon dont les capitalistes utilisent les formidables potentiels de productivité, avec les nouveaux outils de l’information, pour la rentabilité financière et contre l’emploi. Cette pression de la rentabilité, qui baisse les salaires et réduit l’emploi, crée une insuffisance de la demande globale qui a pu être compensée jusqu’ici par l’endettement des entreprises et des ménages et a conduit en 2008 à la crise des subprimes avec l’impossibilité pour des millions de ménages modestes et insolvables de rembourser leur prêt pour se loger. À partir de cette étincelle américaine, les pertes sont énormes pour les banques aux États-Unis, en Europe et dans le monde, entraînant un rationnement du crédit et la grande récession de 2009 avec 112 millions de chômeurs dans le monde. Face au risque de l’effondrement du système financier et au risque de déflation, les États sont intervenus massivement pour soutenir les institutions financières par le biais d’aides publiques massives allant jusqu’à des prises de participation, voire  des nationalisations. Cette intervention s’est accompagnée d’un abaissement très important des taux d’intérêt et d’une formidable création monétaire des banques centrales. Fin 2009, par exemple, la dette américaine atteignait 1 500 milliards de dollars. Mais toutes ces mesures ont été réalisées sans toucher aux critères des crédits et des banques ou aux modalités des aides publiques.


    Cette montagne de dettes risque-t-elle de plonger une nouvelle fois l’économie mondiale dans la récession?

    Lire la suite de l'article


    votre commentaire
  •  

    Problème de la dette publique, agences de notation, régulation des marchés financiers, trading haute fréquence, hedge funds, montages financiers LBO, subprimes, techniques de titrisation, réforme des normes comptables et prudentielles… Beaucoup de Français sont perdus dans ce brouillard et je les comprends !

    Faisons tous les efforts de pédagogie indispensables. Mais gardons toujours à l’esprit que, pour le peuple, il est difficile d’envisager d’agir sur des phénomènes qui ont la complexité de la physique nucléaire… Le monde militant n’est pas celui de tous. Un sondage publié par le Crédoc pour l’Institut pour l’éducation financière du public et l’Autorité des marchés financiers doit interpeler les communistes. Malgré le flot d’analyses économiques dans les médias, sur les 1 802 personnes interrogées, moins d’un quart est capable de définir ce qu’est une obligation et seul la moitié sait précisément ce qu’est une action et un dividende ! Des chiffres qui n’ont rien de surprenant quand près d’un Français sur deux n’est pas en situation d’épargner.

    Pour éclaircir la situation et redonner sens à notre projet, revenons un instant à Karl Marx. Celui-ci énonçait que la finance parasitaire ne sort pas d’autre chose que du mode de production capitaliste. Il pourfendait un capitalisme qui a « fait surgir une nouvelle aristocratie de la finance et une nouvelle catégorie de parasites sous forme de faiseurs de projets, lanceurs d’affaires et directeurs purement nominaux ; en un mot, tout un système de filouteries et de tromperies ayant pour base le lancement de sociétés, l’émission et le commerce d’actions ». En gros, la financiarisation de l’économie n’est pas seule en cause, il faut faire tomber le mythe de la finance moderne, laquelle ne sort que du capitalisme. Le capital exploite toujours - et de plus en plus férocement -, la force de travail en vue de dégager un profit pour ses détenteurs, un dividende. L’essentiel est là. Le monde du travail peut facilement le comprendre, lui qui subit austérité et bas revenus !

    Évitons donc deux écueils préjudiciables, le « fétichisme » de la finance, dénoncé par Marx, et la technicité à outrance des propositions.

    Nous tombons dans le fétichisme de la finance quand il nous arrive, par facilité, de vilipender uniquement les banquiers et les spéculateurs. Il est naturel de s’indigner du rôle tentaculaire joué par la firme Goldman Sachs. Mais prétendre moraliser la finance, avec plus de transparence et moins de conflits d’intérêts, sans toucher aux rapports de production et de classes, est une illusion et une impasse. Ce fétichisme peut d’ailleurs se coupler avec une nostalgie dangereuse pour le modèle du capitalisme industriel, qui dominait pendant l’après-guerre. On trouvera toujours quelqu’un, y compris à l’UMP, pour convenir que la finance exagère. Par contre, seul un communiste interrogera le bien-fondé des 210 milliards de dividendes versés en 2010 par les entreprises non financières. En cette période de crise aigüe, n’avons-nous pas intérêt à rappeler avec force cette réalité que la finance ne crée pas de valeur, que les seuls producteurs des richesses sont les salariés et qu’il faut donc rompre avec le capitalisme ?

    Technicité du débat public, ensuite. Récemment, le Parlement européen a adopté l’interdiction des « CDS à nu sur les dettes souveraines » (ça ne s’invente pas !). Qu’avons-nous à dire de plus ? S’agissant du financement direct des États par la BCE, ne faut-il pas s’interroger quand ce financement direct est désormais défendu par les économistes et responsables politiques du système eux-mêmes ? Autre exemple, le président ultralibéral de la Commission européenne a proposé l’instauration d’une taxe sur les transactions financières. Est-ce une avancée majeure ? En quoi l’application de ces trois mesures changerait en profondeur la vie de tous les jours de la majorité des Français ? Je m’interroge. Et je note que technique et consensus politique vont de pair, ce qui, en tant que révolutionnaire, me préoccupe.

    Le Front de Gauche mise beaucoup sur les assemblées citoyennes pour convaincre. Pourquoi pas ? Je fais néanmoins le pari que les travailleurs ne se mettront jamais en grève pour réorienter la BCE ou taxer les transactions financières. C’est beaucoup trop abstrait. Un message communiste simple, percutant et accessible reste largement à envoyer. Sortons du cadre politicien imposé, soyons subversifs ! Allons à l’essentiel, au communisme, ce « spectre qui hante l’Europe » !

    Par Gautier Weinmann, militant du Parti communiste français à Leforest (62)


    votre commentaire
  • Pierre-laurent-copie-1.jpg

    Pour mettre en échec la droite et le "coup d’État financier en cours, le secrétaire national du Parti communiste français appelle à "une confrontation respectueuse, loyale, démocratique" à gauche sur des choix politiques anticrise. Entretien réalisé par Sébastien Crépel.

    Le chef de l’État regagne des points dans les enquêtes d’opinion, que l’on impute à son action lors des sommets internationaux. La droite peut-elle retrouver une crédibilité sur ce créneau d’ici à la présidentielle ?


    Mais de quelle crédibilité parle-t-on ? C’est de l’intoxication. Ni les sommets européens ni le G20 n’ont apporté le moindre début de solution à la crise. Ce matin même (mercredi – NDLR), les Échos titrent : « Zone euro : la crise s’étend à presque tous les pays ». Nicolas Sarkozy prétend protéger notre pays et dit qu’il a évité le pire. C’est tout simplement faux. Les chiffres du chômage et de la pauvreté sont alarmants. La croissance s’effondre parce que les plans d’austérité s’accumulent. Lui et son gouvernement ne sont que des commis aux ordres des grands intérêts financiers. Non seulement le système financier n’est pas sous contrôle mais l’ultralibéralisme financier a engendré un monstre qui dévore ses propres enfants. Il faut reprendre d’urgence les commandes, or les dirigeants politiques actuels du pays n’ont ni le courage ni la volonté politique de s’opposer à cette dictature de fait des marchés financiers.


    Le PCF, par la voix de Francis Wurtz, évoque un « coup d’État financier » en Grèce et en Italie. Cette situation risque-t-elle de se produire en France ?


    Ce coup d’État financier est en cours dans toute l’Europe. Il a pris un tour spectaculaire en Grèce et en Italie, où deux anciens dirigeants de Goldman Sachs ont été nommés sans élection à la tête des gouvernements. Nicolas Sarkozy fait du zèle sur le dos de notre peuple pour sauver sa tête. La mise sous tutelle de nos choix politiques, des budgets nationaux, a en réalité été acceptée lors des derniers sommets européens. Les conséquences sont concrètes et désastreuses. On le voit avec le plan de 6 000 suppressions d’emplois chez PSA ou l’ajout scandaleux d’une nouvelle journée de carence pour les travailleurs en arrêt maladie. C’est inhumain. Rien n’est plus urgent que de convaincre et de mobiliser le pays contre ces choix, et de l’unir sur d’autres choix politiques. Avec le Front de gauche et notre candidat Jean-Luc Mélenchon, j’appelle au rassemblement pour renverser ce coup d’État financier, dire « stop » à l’austérité, reprendre nos vies en main contre le chantage des banquiers et des gros actionnaires.


    La droite mène campagne sur le thème des divisions de la gauche et de son incapacité à relever les défis de la crise. Comment la gauche peut-elle se montrer à la hauteur ?


    En rassemblant les Français sur de vraies solutions à la crise. La droite française est à bout d’arguments, elle compte s’en sortir en discréditant l’adversaire. Ces solutions à la crise existent. Le Front de gauche les met en débat. Pour commencer, stopper l’austérité car cela provoquera inévitablement la récession. Exiger la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire, comme l’ont demandé nos parlementaires, sur l’état et les pratiques du système bancaire et des assurances. Reprendre le contrôle du système bancaire et financier en créant un grand pôle public pour impulser une autre politique du crédit. Relancer au nom de la France le débat européen sur le changement du statut et des missions de la Banque centrale européenne. Voici quelques-unes de ces solutions, mais notre programme « l’Humain d’abord » en comporte beaucoup d’autres qui peuvent susciter la mobilisation citoyenne nécessaire. La gauche ne peut esquiver ces débats.


    Mais le débat à gauche prend une tournure très polémique. Est-ce un signe d’émulation ou au contraire de divisions mortifères ?
    Soyons clairs. Au Front de gauche, nous n’avons qu’un adversaire : la droite et sa politique au service des marchés financiers. Et nous avons une ambition : mettre la gauche à la hauteur de la situation. Or ne tournons pas autour du pot : les choix politiques mis en avant par le candidat socialiste et l’accord PS-Europe Écologie-les Verts (EELV) ne sont pas de nature à sortir le pays de cette crise. Si nous n’ouvrons pas ce débat, la gauche ira dans le mur. Le débat est la méthode la plus démocratique et la voie la plus sûre pour un rassemblement solide. C’est l’intérêt de la gauche de le mener sans tabou et au grand jour.


    L’accord PS-EELV ne vous paraît donc pas satisfaisant ?


    Non. C’est un compromis politicien qui est un habillage pour un accord législatif par lequel le PS donne un groupe aux Verts. Sur le fond, il entérine de fait un consensus entre les deux formations sur des orientations économiques très en deçà des besoins face à la crise. Quant aux enjeux de la transition énergétique, nous avions alerté sur un compromis irréfléchi en échange de circonscriptions électorales. Le résultat est là : un accord bâclé, aucune ambition réelle pour une politique cohérente de transition énergétique, avec des dangers évidents pour la maîtrise publique et industrielle de la filière, le sort de ses salariés et les tarifs de l’énergie. Le Front de gauche propose une autre méthode : un grand débat public national et citoyen, tranché par un référendum. Ce débat est plus que jamais nécessaire. Il doit embrasser tous les enjeux : droit à l’énergie ; plan concret pour la sortie des énergies carbonées et le développement des énergies renouvelables. Et sur le nucléaire, toutes les options doivent être débattues, dont celle du PCF d’un mix énergétique rééquilibré comprenant une industrie nucléaire entièrement publique et mieux sécurisée. Je le répète, la gauche a tout à gagner à un débat plutôt qu’à des marchandages.


    Comment faire, selon vous, dans ces conditions ?

     J’en appelle d’urgence à changer la manière de mener le débat à gauche. Le PS ne peut pas faire comme si ses solutions s’imposaient à tous. Les écologistes ne peuvent pas procéder par ultimatum. Le débat à ouvrir doit poursuivre un seul objectif : chercher les meilleures solutions pour répondre aux urgences sociales et à la crise. Au Front de gauche, nous sommes disponibles pour mener une confrontation respectueuse, loyale, démocratique. C’est dans ce but que nous mettons en place partout des assemblées citoyennes. Nous le ferons demain avec les salariés de plusieurs entreprises réunis à Still Montataire, dans l’Oise. Ces assemblées citoyennes peuvent devenir le lieu d’un débat ouvert et public à gauche. Seule cette méthode peut permettre à la gauche d’éviter le piège de la division et de se rassembler autour de propositions unitaires.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique