• 26 - 27- 28 AOUT 2011, MARSEILLE

    Rencontres nationales des communistes

    lundi 18 juillet 2011 par  communistes
      
    Communistes, nous pensons que la situation nationale et internationale donne plus que jamais raison aux thèses de Marx.

    Parce que les évolutions sociales et politiques de l’année écoulée renforcent la nécessité de confronter et approfondir nos analyses, de confirmer de nouveaux axes de luttes dans les quartiers populaires et les entreprises.

    Les rencontres de 2010 avaient permis de progresser sur le rassemblement des communistes dispersés dans plusieurs organisations. Nous avons depuis, pu mesurer dans nos actions l’apport de ce progrès.

    Néanmoins des questions demeurent, parmi lesquelles le manque de visibilité nationale de celles et ceux qui se situent sur des positions de classe et le fait que la classe ouvrière de notre temps a été dépossédée de la direction des luttes et de l’organisation politique.

    Nous pensons qu’il est temps que les communistes, par-delà les choix qu’ils font chacun-e par ailleurs en terme d’engagement ou non dans une organisation existante, se retrouvent pour échanger autour de plusieurs questions : - Analyse de la situation internationale - soirée compte rendu du congrès de la FSM avec l’association Les amis de la FSM - Comment organiser la lutte dans les quartiers populaires pour que les habitants se réapproprient la politique. - Quelle activité politique à l’entreprise, coordination de l’action syndicale et de l’action politique - Comment mieux se coordonner et être visibles nationalement ?

    Pour échanger sur ces thèmes nous t’invitons à une rencontre nationale les 26, 27, et 28 août à Marseille

    http://lepcf.fr/Rencontres-nationales-des


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  • Le PCF a estimé vendredi que le défilé militaire du 14 juillet avait perdu "depuis bien longtemps sa raison d'être", mais déploré que "la polémique" fasse passer "au second plan les six nouveaux décès de soldats" français en Afghanistan dans "une guerre qu'on n'aurait jamais dû faire"

     Défilé: le PCF déplore la
     
    Le 14 juillet doit redevenir une fête populaire
     
    "Il y a bien longtemps que le défilé du 14 juillet a perdu sa raison d'être: celui de la rencontre d'un peuple et de son armée dans la célébration des valeurs de la République: Liberté, Égalité, Fraternité", affirme le Parti communiste dans un communiqué. Selon lui, "sa conception est pour le moins à revoir".
    Mais "pour autant, la polémique qui se développe sur la nécessité ou non de maintenir une manifestation militaire lors de la Fête nationale a pour conséquence de faire passer au second plan les six nouveaux décès de soldats, morts pour une guerre qu'on n'aurait jamais dû faire, celle d'Afghanistan", déplore-t-il.
    "C'est tragique. Surtout en pensant aux prochains drames et souffrances que peuvent connaître notre armée et les familles des soldats engagés dans des opérations pour des motifs souvent troubles", ajoute le PCF.
    "La priorité est de s'en prendre à toutes ces guerres inutiles dont le plus souvent on tait le nom. La France doit s'engager au plus vite dans un processus de désarmement. Le combat pour un monde plus pacifique, désarmé, a tout à y gagner", affirme-t-il.
     
    Nicolas Maury

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  • « Pour un stratège, la pire erreur est de se mettre dans une position à

    partir de laquelle il n'y a que des mauvaises solutions » (Napoléon)

     

    Les résultats détaillés du vote des militants du PCF sont aujourd'hui connus. Ils font de Jean-Luc Mélenchon le candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle. 

     

    Cela faisait des années que le PCF est devenu chaque fois plus un parti « local », appuyé non pas sur un projet national mais sur des « notables » locaux et leurs clientèles. Par le vote d'aujourd'hui, les militants communistes ont consenti à la conclusion logique de cette transformation: l'effacement du PCF de la scène nationale.

      

    Cela n'a pas été sans mal. Il n'est pas inutile de s'arrêter sur les résultats détaillés du scrutin (disponibles ici), car ils révèlent beaucoup de choses intéressantes sur le PCF. D'abord, sur ses effectifs: pour ce scrutin, le nombre d'adhérent ayant le droit de vote (c'est à dire, ayant leur carte du PCF et étant à jour de leurs cotisations...) n'est plus que de 69.000. Une seule fédération dépasse les 5000 adhérents (le Nord, avec 5200), trois fédérations sont autour de 3000 (le Val-de-Marne avec 3600, la Seine-Saint-Denis et le Pas-de-Calais avec un peu plus de 3000), suivies de onze fédérations réunissant entre 1000 et 1500 adhérents. Ensuite, et c'est un point important, le vote semble dépendre peu de la nature de la fédération, de son effectif ou de sa situation géographique. Ainsi, par exemple la Seine-Saint-Denis donne son vote à 78% à Mélenchon, alors qu'une fédération voisine et en tout point comparable, celle du Val-de-Marne donne à Chassaigne une majorité de 51%, contre seulement 47 à Mélenchon. Comment expliquer une telle différence alors que les deux départements sont géographiquement et sociologiquement proches ?

      

    Car la dispersion des votes est très grande, alors qu'il est difficile de trouver une explication. Qu'y a-t-il de commun entre la Haute-Saône, le Puy-de-Dôme, les Ardennes et le Pas-de-Calais, a part le fait qu'ils ont accordé à Mélenchon moins de 30% des suffrages ? Qu'y a-t-il de commun entre l'Yonne, les Alpes-Maritimes, l'Aveyron ou la Dordogne, à part le fait qu'ils lui ont accordé plus de 80% ?

      

    En fait, la dispersion apparemment aléatoire des résultats indique que ceux-ci ne dépendent pas de paramètres tels que la sociologie ou l'économie de chaque département, mais du positionnement local de chaque fédération. Là ou les notables locaux appuient Mélenchon et où les fédérations « tiennent » leurs troupes, celui-ci fait des scores « staliniens » (comme dans les Bouches du Rhône, 78%). Là où au contraire les « notables » lui sont hostiles (comme dans le Pas de Calais ou le Val de Marne), il est mis en minorité (29 et 47% respectivement). Cette dispersion des résultats montre d'une manière éloquente combien le scrutin se joue moins sur les questions nationales que sur des questions locales. 

     

    Et finalement, le résultat. Pour Mélenchon, il n'y a pas de quoi pavoiser: malgré le battage médiatique et l'appui indéfectible de la direction nationale du PCF, il ne réunit que 59% des votants (et à peine 40% des inscrits...). Et si l'ont tient compte du climat du vote, on voit bien que c'est plus un vote de raison qu'un vote d'enthousiasme.

      

    Plus grave, la candidature de Mélenchon n'a pas réussi à convaincre les militants des plus grosses fédérations: les deux plus grosses fédérations (Nord et Val-de-Marne) ne lui donnent pas de majorité (42 et 47% respectivement). Sur les dix plus grosses fédérations, cinq donnent la majorité à Mélenchon (Bouches-du-Rhône, Seine-Saint-Denis, deux fédérations plutôt « populaires », mais aussi les Hauts-de-Seine, Paris et la Gironde, qui le sont moins) alors que cinq lui refusent cet honneur (Rhône, Seine-Maritime, Nord, Val-de-Marne, Pas-de-Calais) (1). Or, l'engagement des grosses fédérations est important parce que ce sont elles qui ont les cordons de la bourse et les militants à qui on demandera de porter la campagne dans les régions où se trouvent traditionnellement les réservoirs de voix du PCF.

     

    Mais le plus inquiétant ce sont les conditions dans lesquelles ce vote s'est déroulé. Rappelons que les militants communistes n'ont pas, en théorie, voté seulement pour Mélenchon. Voici comment était libellée l'option correspondante du bulletin de vote:

      

    «Pour les élections présidentielle et législative, le PCF s'engage sur la base du contrat politique travaillé avec les partenaires du Front de Gauche comportant les orientations politiques et la conception de la campagne, le programme populaire partagé, et l'accord sur les législatives proposé par la conférence nationale. Le PCF existera pleinement dans ce choix.

     

    Dans le cadre de ce contrat, le PCF soutient la candidature de Jean-Luc Mélenchon, comme représentant du Front de Gauche à l'élection présidentielle.

     

    Conformément à l'accord sur les législatives, qui prévoit de réserver environ 80% des circonscriptions pour le PCF et 20% pour nos partenaires, le PCF désignera ses candidates et candidats; et il soutiendra les candidates et candidats du Front de Gauche sur l'ensemble du territoire» (2)

      

    Or, il faut bien constater qu'à la date du vote ni le « programme populaire partagé » ni « l'accord pour les législatives » ne sont agréés entre les trois organisations qui composent le Front de Gauche. Pour ce qui concerne le programme, c'est toujours le programme du seul PCF et n'a pas été repris ni par le candidat prospectif, ni par les autres organisations. Et pour ce qui concerne l'accord sur les législatives, on attend toujours.

      

    Un militant communiste mal averti qui lirait ce bulletin pourrait penser qu'à défaut d'accord entre les composantes du Front de Gauche sur un « programme populaire partagé » ou sur les circonscriptions législatives, le résultat de ce vote est caduc et chacun reprend sa liberté. Exacte en droit, cette vision ignore totalement le poids des rapports de force politique. Maintenant que Mélenchon a été désigné, il serait ruineux politiquement de revenir sur cette désignation. En désignant le candidat, le PCF a abandonné la seule arme dont il disposait dans le rapport de forces avec ses partenaires du Front de Gauche. On remarquera d'ailleurs que ce que la direction du PCF appelle le « programme populaire partagé » n'est en fait « partagé » par personne: on ne le trouve nulle part dans les documents ou sur les sites internet du PG, de la GU ni même du Front de Gauche. C'est un document interne du PCF qui n'engage en fait que ceux qui y croient. Et on va s'en apercevoir très vite: maintenant que Mélenchon est le candidat désigné, c'est lui qui passera au fenestron et il y défendra son programme, et non celui que la direction du PCF a déclaré « partagé ».

     

     Même chose sur les législatives: alors que la « dernière séance » de négociation était promise pour le 10 juin dernier, aucun accord n'est en vue. Et les partenaires du Front de Gauche auront maintenant tout loisir pour faire traîner les choses... à quoi bon prendre des engagements avant l'élection présidentielle ? Il sera toujours temps de renégocier après, en position de force et en fonction du score qu'aura fait le candidat Mélenchon...

      

    Qu'une direction décide de renoncer à toute présence dans le débat national pour sauver des sièges de députés est une stratégie discutable mais en dernière instance légitime. Encore faut-il bien faire les choses et se donner les moyens tactiques de sa politique. L'expérience du « programme commun»  a montré au delà du raisonnable que « l'union » n'est pas une question de confiance, mais de rapport de forces. Imaginer un instant que Mélenchon - ou qui que ce soit d'autre, ce n'est pas une question de personnes - respectera un accord « virtuel » au lendemain des présidentielles parce qu'il aime bien Marie-George, c'est se fourrer le doigt dans l'œil (4). Si la candidature Mélenchon est un succès, le candidat aura acquis une légitimité populaire qui lui permettra d'imposer sa loi au PCF (l'expérience Mitterrand ne vous a pas suffi, camarades ?) et il ne s'en privera pas. Et si sa candidature est un échec, le PCF n'en profitera pas à l'heure de faire réélire ses députés.

     

     Croire que le PCF arrivera à faire respecter les conditions qu'il a mises à la candidature de Jean-Luc Mélenchon c'est se bercer de douces illusions. Et le faire croire aux militants, c'est franchement criminel. Que feront les dirigeants du PCF lorsque le candidat ignorera - et je suis prêt à parier que c'est ce qui va se passer le « programme populaire partagé » et « l'accord sur les législatives » ? Croit-on vraiment que le PCF sera en position de dire « si c'est comme ça, on retire nos billes » ? Qu'il pourra se choisir un autre candidat ? Faut pas rêver: Mélenchon est maintenant candidat, et encore plus fort, il a réussi à l'être sans avoir à s'engager personnellement auprès des militants communistes ni sur le programme, ni sur l'accord électoral, puisque ce n'est pas lui qui a sollicité leur suffrages, mais la direction de leur parti qui l'a fait. Mélenchon aura beau jeu demain lorsqu'il mettra de côté un « programme populaire partagé » et un « accord pour les législatives » qu'il n'a jamais signé.

      

    Et on n'a pas eu longtemps à attendre pour voir combien « programme » et « accord » sont virtuels. Le communiqué du PG concernant le vote des militants communistes est très révélateur. Que dit-on du « programme populaire partagé » ? Rien. Il n'est même pas mentionné (3). On nous parle au contraire d'un « programme de radicalité concrète,  sociale, écologique et républicaine ». Que dit-on de l'accord sur les législatives, qui n'a d'accord que le nom, puisque personne n'est en fait d'accord ?

     

    Pas davantage. Jean-Luc Mélenchon était l'invité du journal de TF1 ce soir. A-t-il fait mention du « programme partagé » ? Non. Des législatives ? Pas davantage. Exit donc la « campagne collective des 1500 candidats » et autres balivernes.

      

    En à peine un mois les « conditions » mises par le comité national du PCF pour rassurer les militants sur le fait qu'ils conserveraient un certain contrôle sur les évènements et réaffirmées par la conférence nationale sont allées à la poubelle.

     

     Après tout ça, il faut avoir de l'estomac pour lire les commentaires de militants communistes sur tel ou tel blog se réjouissant du résultat de ce vote et annonçant des lendemains qui chantent. Est-il possible que le PCF et ses militants n'aient pas tiré les leçons des quarante dernières années de vie politique ?

    Est-il possible qu'ils croient encore au père Noël ?

     

    Elle est toujours à l'œuvre, cette envie de croire qui avait porté des militants honnêtes à voter pour l'ancien fonctionnaire de Vichy, l'ancien ministre « Algérie française », l'anticommuniste de toujours. Cette même envie de croire qui avait fait que les militants avaient voté « oui » à la participation du PCF au gouvernement de la « gauche plurielle » sur la base d'un accord PS-PCF qui prévoyait l'arrêt des privatisations. On sait ce qu'il en devint, de cet accord...

     

     Alors, camarades, lorsque le candidat que vous avez choisi ira défendre dans les médias et en votre nom un programme qui n'a rien à voir avec celui que vous avez voté, lorsque vous vous ferez piquer vos députés par des candidats labélisés « Front de Gauche », aux dents longues et aux idées courtes (genre Clémentine Autain), ne soyez pas surpris. On vous aura prévenu.

      

    Descartes

     

    Sources :  Article 1   Article 2


     

      

    (1) On a quand même l'impression que plus un département regroupe un électorat populaire, moins l'impulsion du vote Mélenchon a été forte.

     

    (2) Le lecteur saura excuser le caractère absurde où hésitant de la ponctuation de ce texte, elle est strictement reprise de l'original...

     

    (3) Il faut dire que le document que le PCF appelle "programme populaire partagé" n'a pas une seule fois été mentionné sur le site du PG ou de la GU, pas plus que sur leurs documents. Gageons qu'il sera aussi totalement absent du discours du candidat Mélenchon...

     

    (4) Quoique... il se passent de drôles de choses entre Marie-George et le PG. Par exemple, on trouve dans le site du PG parmi les communiqués d'actualité une étrange invitation signée de Marie-George (ici) pour fêter la désignation de Mélenchon comme candidat présidentiel et... sa propre désignation comme candidate législative pour la 4ème circonscription de Seine-Saint-Denis. Comme quoi l'accord global sur les législatives n'existe pas, mais le PG sait récompenser ses "amis" au sein du PCF qui peuvent d'ores et déjà compter sur leur circonscription. C'est beau, non ? Quant à savoir pourquoi Marie-George prefère inviter à sa fête sur le site du PG plutôt que sur le site de son propre parti... disons que cela fait partie des mystères du Front de Gauche.


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  • Le PCF fait valoir ses propositions pour que le "soutien de la France à sa filière aéronautique soit à la hauteur de l'excellence professionnelle de ses salariés et des enjeux de civilisation"

    Moyen Orient

     

    Une délégation nationale du PCF se rendra ce vendredi 19 juin au 48ème Salon de l’Aéronautique et de l’Espace au Bourget.

    Alors que l’aérien est confronté à des défis technologiques et et écologiques majeurs et que les plans de restructuration dans ce secteur fragilisent sérieusement sa pérennité en France et en Europe, le PCF veut faire valoir, à l’occasion de cette manifestation internationale, une conception novatrice du développement de toute la filière.

    La délégation du PCF, dont nous publions la déclaration, comptera notamment dans ses rangs Didier MIGNOT (Maire du Blanc-Mesnil), Hervé BRAMY (Secrétaire départemental du PCF et Conseiller général du Blanc-Mesnil) et Yann LE POLLOTEC (membre de l’Exécutif départemental). 

    Pour le développement durable, une industrie aéronautique et spatiale  créatrice d’emplois et de progrès social 

    Dans un monde en crise rongé par le cancer des  marchés  financiers  et  face  à  des  défis sociaux,    technologiques,    énergétiques    et écologiques     auxquels     est     confrontée l’humanité,  notre  pays  a  plus  que  jamais besoin d’une industrie aéronautique et patiale créatrice   d’emplois   et   moteur   de   progrès social. 

    En  effet,  cette  industrie  a  été  et  est  sourced'innovations  technologiques  majeures  dans tous les domaines. 

    Elle  apporte,  dans  le  cadre  de  coopérations européennes et internationales, la garantie de l’indépendance technologique de la France et de   l'Europe   qui   est   indispensable   à   la promotion d'une politique de coopération et de codéveloppement dans le monde. La force de cette  industrie  repose  sur  ses  salariés,  leurs compétences  et  leurs  savoir-faire.  Tout  doit être fait pour les préserver et les développer.   

    Le transport aérien mondial continue à croître en  moyenne  de  4  à  5%  par  an.  Dans  toutes les  activités  humaines,  le  recours  au  spatial est  de  plus  en  plus  important  :  transports, télécommunications, agriculture, météo, santé, lutte contre le réchauffement climatique…  Les carnets de commandes de la plupart des grands  groupes  aéronautiques  représentent de 4 à 8 années de travail.  

    D’importantes contradictions Les    perspectives    d’avenir    de    l’industrie aéronautique  française  et  européenne  sont donc  grandes  mais  elles  se  conjuguent  avec d’inquiétants  dysfonctionnements,  comme  le montrent  les  difficultés  rencontrées  dans  la production de l’A380, les retards de l’A400-M ou le lancement de l’A350. 

    La  précarité, la flexibilité,  l’externalisation des services et des productions, la stagnation des salaires  et  les  délocalisations  conduisent  à affaiblir   notre   industrie   aéronautique.   Les plans   de   restructuration   tels   Vision   2020, Power 8 et Zéphyr sont des facteurs lourds de fragilisation de la filière aérospatiale française et européenne. 

    Le manque de reconnaissance, l’instabilité de l’emploi, les restructurations permanentes, les environnements  de  travail  impersonnels  en open  space,  les  organisations  du  travail  du type « lean » ou les « services partagés » sont autant     de     facteurs     générateurs     de démobilisation  des  salariés,  de  mal  être,  de souffrance et de stress et de gâchis. Même les carrières     d’ingénieurs,     de     techniciens supérieurs  et  d’ouvriers  hautement  qualifiés sont  rendues  de  moins  en  moins  attractives, entraînant  une  crise  des  vocations  chez  les jeunes     générations     dont     plusieurs associations  d’ingénieurs  s’inquiètent  à  juste titre.

     Les raisons sont à trouver dans le fait que les directions  d’entreprise  ont  de  plus  en  plus  de regard focalisé sur les cours de Bourse plutôt que  sur  les  écrans  de  CFAO  des  bureaux d’études ou les lignes d’assemblage.   

    Remettre la gestion à l’endroit

    C’est pourquoi l’emploi stable, la formation et la  réévaluation  des  salaires  devraient  être  au cœur  de  toute  stratégie  de  développement pérenne  de  l’industrie  aérospatiale  française. Ils  fondent  en  effet  la  qualité,  la  continuité  et l’efficacité de la production et de la recherche &  développement.  En  période  de  crise,  la variable d’ajustement doit être la rémunération du  capital  privé  et  non  la  recherche  et  le développement,  l’emploi,  la  formation  et  les salaires. 

    Les  réserves  considérables  de  trésorerie  degroupes   tels   qu'EADS,   Dassault,   Safran, Thales ne doivent en aucun cas être captées par  les  actionnaires  mais  être,  au  contraire, mobilisées  au  bénéfice  de  l’investissement  et du    progrès    social    pour    créer    un    effet d’entraînement qui est aussi leur vocation.  

    Dans  les  10  ans  qui  viennent,  40%  des salariés  parmi  les  plus  qualifiés  de  l’industrie aéronautique et spatiale vont partir en retraite.

    L’heure  n’est  pas  à  supprimer  des  emplois, mais à mettre en œuvre un plan de formation massif des lycées aux universités en passant par les BTS, les IUT et les écoles d’ingénieur afin   de   poursuivre   le   développement   du savoir-faire  aéronautique  et  spatial  que  nous avons en France. 

    Consolider    ce    savoir-faire    implique    de combattre   la   précarité   et   d’instaurer   un système  de  sécurité  d’emploi  et  de  formation pour tous les salariés de la branche assurant l’éradication du chômage.   

    Comment relever le défi

    En ce début de siècle, l’industrie aéronautique est  confrontée  à  trois  défis  majeurs  :  défi technologique  avec  l’irruption  des  matériaux composites,  et  des  commandes  électriques, défi  écologique  avec  la  réduction  des  gaz  à effet  de  serre  émis  par  les  aéronefs  et  défi énergétique  avec  la  préparation  de  l’ère  de l’après pétrole. Relever ces  défis implique de mobiliser, sur le long terme, de considérables ressources financières.  

    a) L’intervention publique

    La   crise   financière   et   son   impact   sur   le financement   de   l’industrie   aéronautique   et spatiale        démontrent    la    supériorité    de l’intervention publique sur le privé et le besoin crucial   d’une   grande   politique   industrielle publique.  Seule  la  puissance  publique,  en  se dégageant  des  contraintes  de  la  rentabilité  à court  terme  du capital,  peut  mettre  en  œuvre et    soutenir    sur    la    longue    durée    des programmes majeurs en réponse aux besoins humains.   

    La  question  de  la  propriété  publique  et  du contrôle    public    des    groupes    SAFRAN, THALES,  DASSAULT,  EADS  et  des  grands équipementiers est plus que jamais posée, et ce  sous  de  nouvelles  formes  plus  efficaces, plus  sociales  et  plus  démocratiques  que  les anciennes nationalisations.   

    Le  «  pacte  des  actionnaires  »  d’EADS  qui prive   l’État   de   ses   moyens   d’actions   et interventions   doit   être   abrogé.   Le   PCF propose  de  faire  du  groupe  EADS  le  premier groupe public européen. 

    Air-France-KLM,  dont  l'État  est  actionnaire  à hauteur  de  15,7%,  se  doit  d’acquérir  des Airbus   A350   plutôt   que   des   Boeing   787 (surtout  après  le  refus  d’achat  discriminatoire par  les  États-Unis  de  l’avion  ravitailleur  A330 MR) ; mais dans le même mouvement, EADS se doit d’offrir une solution de motorisation de l’A350   par  des  moteurs   SNECMA-General Electric. 

    b) De nouveaux droits démocratiques

    Cependant, la prédominance du capital public ne suffit pas.  Il   faut   donner   aux   salariés   de   véritables pouvoirs  d’intervention  et  de  décision  sur  les choix  stratégiques  des  entreprises.  C’est  une nécessité   pour   repenser   nos   modes   de production   et   pour   mettre   en   œuvre   des rapports  réels  de  coopérations,  de  synergies, et de complémentarité entre les entreprises et entre les salariés de la filière.   

    c)  Une  organisation  de  la  filière  partant des besoins

    Le  Parti  communiste  français  s’oppose  à  la vente  d’Aérolia  et  Sogerma  par  EADS.  Il considère   que   ces   deux   filiales   devraient devenir les acteurs majeurs d’un pôle français public  d’aérostructure.  Il  est  défavorable  aux recompositions     capitalistiques     qui     se préparent  entre  THALES  et  SAFRAN  et  leur préfère   des   solutions   de   type   GIE,   plus économes en coûts du capital.  

    Les  équipementiers  et  leurs  PME-PMI  sont pris entre le marteau des donneurs d’ordres – qui  transfèrent  sur  ces  entreprises  une  partie du  financement  de  leurs  investissements  et leur    imposent    des    délocalisations    –    et l’enclume de la crise du crédit bancaire. Cette situation     conduit     à     des     fermetures d’établissements   et   à   des   délocalisations, entraînant  la  dislocation  d’un  tissu  de  PME-PMI  qui  avait  fait  la  force  de  l’aéronautique française. 

    Les  donneurs  d’ordres  doivent  assurer  des prix   rémunérateurs   et   se   portent   garants devant  les  banques  des  emprunts  contractés par  leurs  sous-traitants  pour  satisfaire  leurs commandes.  La  création  de  fonds  régionaux pour  l'emploi  et  la  formation  adossée  à  un crédit  sélectif  doit  permettre  à  l'ensemble  du tissu  industriel  des  investissements  créateurs d'emplois.  Les  Conseils  régionaux  ont  en  la matière une responsabilité déterminante.  

    d)  Aborder  autrement  les  questions  de financement 

    Le  Parti  communiste français  souligne  le  rôle dévastateur  de  la  politique  de  «  l’euro  fort  » qui, couplé au dumping monétaire pratiqué par les  États-Unis,  est  aggravé  par  les  choix économiques  de  la  BCE.  La  Zone  euro  a besoin  d’une  politique  monétaire  qui  soit  un cohérence avec l’objectif d’un développement industriel    créateur    d’emplois    et    de    co-développement    ;    ce    qui    suppose    une réorientation radicale des missions de la BCE et le changement de sa gouvernance. 

    Notre   pays   et   l’Union   européenne,   pour s’affranchir  de  la  dictature  du  dollar  et  de  la spéculation  sur  les  taux  de  change,  doivent œuvrer pour aller vers une monnaie mondiale commune à l’abri des marchés financiers.  

    Le   PCF   préconise   d’agir   énergiquement auprès  de  la  Commission  européenne  pour que  celle-ci  défende  le  système  des  avances remboursables   devant   l’OMC   et   que   les crédits européens alloués à la recherche dans le  domaine  aérospatial  par  le  «  Programme européen     cadre     de     recherches     et développements   technologiques   »   (PCRD) soient  portés  à  un  niveau  équivalant  à  celui des  États-Unis.  La  commission  devrait  de même favoriser des sources de financement à très    faible    taux    auprès    de    la    Banque européenne     d’investissement     (BEI) comportant  des  objectifs  de  développement de l’emploi et de formation et le renforcement du contrôle de leur utilisation.  

    e)   Une   nouvelle   politique   pour   les programmes     stratégiques     et     les armements aéroportés

    Les programmes A400-M, Ariane 6 et Galileo doivent être poursuivis et réalisés jusqu’à leur terme.  Ces  programmes  constituent  un  enjeu majeur de souveraineté technologique.  Il  ne  peut  être  question  de  pallier  le  trou capacitaire dû au retard de l’A400M par l’achat ou  la  location  de  C17  américain.  Le  seul palliatif   possible   réside   dans   l’acquisition anticipative par l’Armée de l’air d’Airbus A330 MRT et de CASA 295. 

     Concernant  les  drônes,  le  PCF  s’oppose  à tout achat aux États-Unis ou à l'État d’Israël ; il faut  au  contraire  travailler  à  une  solution  de coopération    associant    EADS,    Dassault, Thales  et  Safran  tout  en  agissant  activement contre  le  commerce  des  armes  et  pour  le désarmement   et   pour   le   développement d’applications civiles (drônes, A400M, …).. Il   est   inacceptable   que   la   Hollande,   le Royaume-Uni,    le    Danemark    et    l’Italie, membres de l’Union européenne, continuent à financer   les   complexes   militaro-industriels américains  et  israéliens  au  travers  de  l’avion de  combat  F-35  alors  que  le  Rafale  satisfait les besoins de défense aérienne de ces pays. 

    Le     PCF     réaffirme     son     opposition fondamentale   à   la   réintégration   de   la France dans l’OTAN en soulignant que celle-ci a de fait de très graves conséquences sur la paix   dans   le   monde   comme   on   le   voit aujourd‘hui.  

    f)  La  coopération  et  le  développement partagés

    Les  enjeux  du  co-développement  durable  et de  la  réduction  des  émissions  de  gaz  à  effet de   serre   sont   décisifs   pour   l’avenir   du transport  aérien  et  donc  de  toute  l’industrie aéronautique. 

    Le marché et la concurrence ne sont pas les bons outils pour traiter cette question. Pire, ils constituent  des  éléments  d’aggravation  de  la crise  écologique.   Seule   la   coopération,   la mutualisation  au  niveau  européen  et  mondial permettront   à   l’industrie   aéronautique   de devenir  un  acteur  majeur  du  développement durable   et   de   la   résolution   de   la   crise écologique.   

    Le  Parti  communiste  français  marque  son accord avec l’agenda de l’ACARE qui fixe des objectifs  de  réduction  d’émission  de  gaz  à effet   de   serre,   de   nuisances   sonores   et d’émission  d’oxyde  d’azote,  à  condition  de l’entendre non comme de simples objectifs de Recherche  technologique,  mais  bien  comme une échéance pour l’application sur les flottes opérationnelles.   

    La  Commission  et  le  Parlement  européens devraient  dégager  les  moyens  budgétaires nécessaires   en   matière   de   recherche   et développement    pour    des    énergies    en remplacement   du   pétrole.   En   matière   de contrôle  aérien,  l’arrêt  de  sa  privatisation  doit aller de pair avec la volonté de ne pas mettre en  opposition  les  exigences  sociales  et  les impératifs de sécurité.  

    Une autre politique au niveau national, européen et mondial

    Le    Parti    communiste    français    soutient l’exigence    de    conserver    l'industrie    de l’aéronautique et du spatial parmi les secteurs clés   sous   contrôle   public   structurant   une économie  dynamique  créatrice  d’emplois  en lien avec l’aménagement de nos territoires. 

    Promouvoir  et  développer  en  France  cette filière   industrielle,   à   l’abri   des   marchés financiers  et  de  la  rentabilité  boursière,  c’est prendre parti pour l’intérêt général, en France et dans le monde. 

    Le  Parti  communiste  français  fera  tout  pour que le soutien, en France, à cette filière soit à la  hauteur  de  l’excellence  professionnelle  de ses   salariés  et   des  enjeux   de   civilisation actuels. 

     


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  • Les résultats détaillés du vote des militants du PCF sont aujourd'hui connus. Ils font de Jean-Luc Mélenchon le candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle. Cela faisait des années    que le PCF est devenu chaque fois plus un parti "local", appuyé non pas sur un projet national mais sur des "notables" locaux et leurs clientèles. Par le vote d'aujourd'hui, les militants    communistes ont consenti à la conclusion logique de cette transformation: l'effacement du PCF de la scène nationale.       

        Cela n'a pas été sans mal. Il n'est pas inutile de s'arrêter sur les résultats détaillés du scrutin (disponibles ici), car ils révèlent beacoup de choses intéressantes sur le PCF. D'abord, sur ses effectifs: pour ce scrutin, le nombre d'adhérent ayant le droit de vote (c'est à dire,    ayant leur carte du PCF et étant à jour de leurs cotisations...) n'est plus que de 69.000. Une seule fédération dépasse les 5000 adhérents (le Nord, avec 5200), trois fédérations sont autour de    3000 (le Val-de-Marne avec 3600, la Seine-Saint-Denis et le Pas-de-Calais avec un peu plus de 3000), suivies de onze fédérations réunissant entre 1000 et 1500 adhérents. Ensuite, et c'est un    point important, le vote semble dépendre peu de la nature de la fédération, de son effectif ou de sa situation géographique. Ainsi, par exemple la Seine-Saint-Denis donne son vote à 78% à    Mélenchon, alors qu'une fédération voisine et en tout point comparable, celle du Val-de-Marne donne à Chassaigne une majorité de 51%, contre seulement 47 à Mélenchon. Comment expliquer une telle    différence alors que les deux départements sont géographiquement et sociologiquement proches ?        

        Car la dispersion des votes est très grande, alors qu'il est difficile de trouver une explication. Qu'y a-t-il de commun entre la Haute-Saône, le Puy-de-Dôme, les Ardenes et le Pas-de-Calais, a    part le fait qu'ils ont accordé à Mélenchon moins de 30% des suffrages ? Qu'y a-t-il de commun entre l'Yonne, les Alpes-Maritimes, l'Aveyron ou la Dordogne, à part le fait qu'ils lui ont accordé    plus de 80% ?       

        En fait, la dispersion apparemment aléatoire des résultats indique que ceux-ci ne dépendent pas de paramètres tels que la sociologie ou l'économie de chaque département, mais du positionnement    local de chaque fédération. Là ou les notables locaux appuient Mélenchon et où les fédérations "tiennent" leurs troupes, celui-ci fait des scores "staliniens" (comme dans les Bouches du Rhone,    78%). Là où au contraire les "notables" lui sont hostiles (comme dans le Pas de Calais ou le Val de Marne), il est mis en minorité (29 et 47% respectivement). Cette dispersion des résultats    montre d'une manière éloquente combien le scrutin se joue moins sur les question nationales que sur des questions locales.       

        Et finalement, le résultat. Pour Mélenchon, il n'y a pas de quoi pavoiser: malgré le battage médiatique et l'appui indéfectible de la direction nationale du PCF, il ne réunit que 59% des votants    (et à peine 40% des inscrits...). Et si l'ont tient compte du climat du vote, on voit bien que c'est plus un vote de raison qu'un vote d'enthousiasme.       

        Plus grave, la candidature de Mélenchon n'a pas réussi à convaincre les militants des plus grosses fédérations: les deux plus grosses fédérations (Nord et Val-de-Marne) ne lui donnent pas de    majorité (42 et 47% respectivement). Sur les dix plus grosses fédérations, cinq donnent la majorité à Mélenchon (Bouches-du-Rhone, Seine-Saint-Denis, deux fédérations plutôt "populaires", mais    aussi les Hauts-de-Seine, Paris et la Gironde, qui le sont moins) alors que cinq lui refusent cet honneur (Rhône, Seine-Maritime, Nord, Val-de-Marne, Pas-de-Calais)(1). Or, l'engagement des    grosses fédérations est important parce que ce sont elles qui ont les cordons de la bourse et les militants à qui on demandera de porter la campagne dans le régions où se trouvent    traditionnellement les réservoirs de voix du PCF.       

        Mais le plus inquiétant ce sont les conditions dans lesquelles ce vote s'est déroulé. Rappellons que les militants communistes n'ont pas, en théorie, voté seulement pour Mélenchon. Voici comment    était libellé l'option correspondante du bulletin de vote:       

    "Pour les élections présidentielle et législative, le PCF s'engage sur la base du contrat politique travaillé avec les partenaires du Front de Gauche comportant les orientations politiques et    la conception de la campagne, le programme populaire partagé, et l'accord sur les législatives proposé par la conférence nationale. Le PCF existera pleinement dans ce choix.

    Dans le cadre de ce contrat, le PCF soutient la candidature de Jean-Luc Mélenchon, comme représentant du Front de Gauche à l'élection présidentielle.

    Conformément à l'accord sur les législatives, qui prévoit de réserver environ 80% des circonscriptions pour le PCF et 20% pour nos partenaires, le PCF désignera ses candidates et candidats;    et il soutiendra les candidates et candidats du Front de Gauche sur l'ensemble du territoire" (2)       

        Or, il faut bien constater qu'à la date du vote ni le "programme populaire partagé" ni "l'accord pour les législatives" ne sont agréés entre les trois organisations qui composent le Front de    Gauche. Pour ce qui concerne le programme, c'est toujours le programme du seul PCF et n'a pas été repris ni par le candidat prospectif, ni par les autres organisations. Et pour ce qui concerne    l'accord sur les législatives, on attend toujours.       

        Un militant communiste mal averti qui lirait ce bulletin pourrait penser qu'à défaut d'accord entre les composantes du Front de Gauche sur un "programme populaire partagé" ou sur les    circonscriptions législatives, le résultat de ce vote est caduc et chacun reprend sa liberté. Exacte en droit, cette vision ignore totalement le poids des rapports de force politique. Maintenant    que Mélenchon a été désigné, il serait ruineux politiquement de revenir sur cette désignation. En désignant le candidat, le PCF a abandonné la seule arme dont il disposait dans le rapport de    forces avec ses partenaires du Front de Gauche. On remarquera d'ailleurs que ce que la direction du PCF appelle le "programme populaire partagé" n'est en fait "partagé" par personne: on ne le    trouve nulle part dans les documents ou sur les sites internet du PG, de la GU ni même du Front de Gauche. C'est un document interne du PCF qui n'engage en fait que ceux qui y croient. Et on va    s'en apercevoir très vite: maintenant que Mélenchon est le candidat désigné, c'est lui qui passera au fenestron et il y défendra son programme, et non celui que la direction du    PCF a déclaré "partagé". Même chose sur les législatives: alors que la "dernière séance" de négociation était promise pour le 10 juin dernier, aucun accord n'est en vue. Et les partenaires du    Front de Gauche auront maintenant tout loisir pour faire traîner les choses... à quoi bon prendre des engagements avant l'élection présidentielle ? Il sera toujours temps de renégocier après, en    position de force et en fonction du score qu'aura fait le candidat Mélenchon...       

        Qu'une direction décide de renoncer à toute présence dans le débat national pour sauver des sièges de députés est une stratégie discutable mais en dernière instance légitime. Encore faut-il bien    faire les choses et se donner les moyens tactiques de sa politique. L'expérience du "programme commun" a montré au délà du raisonnable que "l'union" n'est pas une question de confiance, mais de    rapport de forces. Imaginer un instant que Mélenchon - ou qui que ce soit d'autre, ce n'est pas une question de personnes - respectera un accord "virtuel" au lendemain des présidentielles parce    qu'il aime bien Marie-George, c'est se fourrer le doigt dans l'oeil (4). Si la candidature Mélenchon est un succès, le candidat aura acquis une légitimité populaire qui lui permettra d'imposer sa    loi au PCF (l'expérience Mitterrand ne vous a pas suffi, camarades ?) et il ne s'en privera pas. Et si sa candidature est un échec, le PCF n'en profitera pas à l'heure de faire réélire ses députés.       

        Croire que le PCF arrivera à faire respecter les conditions qu'il a mises à la candidature de Jean-Luc Mélenchon c'est se bercer de douces illusions. Et le faire croire aux militants, c'est    franchement criminel. Que feront les dirigeants du PCF lorsquel le candidat ignorera - et je suis prêt à parier que c'est ce qui va se passer - le "programme populaire partagé" et "l'accord sur    les législatives" ? Croit-on vraiment que le PCF sera en position de dire "si c'est comme ça, on retire nos billes" ? Qu'il pourra se choisir un autre candidat ? Faut pas rêver: Mélenchon est    maintenant candidat, et encore plus fort, il a réussi à l'être sans avoir à s'engager personnellement auprès des militants communistes ni sur le programme, ni sur l'accord électoral, puisque ce    n'est pas lui qui a sollicité leur suffrages, mais la direction de leur parti qui l'a fait. Mélenchon aura beau jeu demain lorsqu'il mettra de côté un "programme populaire partagé" et un "accord    pour les législatives" qu'il n'a jamais signé.       

        Et on n'a pas eu longtemps à attendre pour voir combien "programme" et "accord" sont virtuels. Le communiqué du PG concernant le vote des militants communistes est très révélateur. Que dit-on du    "programme populaire partagé" ? Rien. Il n'est même pas mentionné (3). On nous parle au contraire d'un "programme de radicalité concrète,  sociale, écologique et républicaine". Que dit-on de    l'accord sur les législatives, qui n'a d'accord que le nom, puisque personne n'est en fait d'accord ? Pas davantage. Jean-Luc Mélenchon était l'invité du journal de TF1 ce soir. A-t-il fait    mention du "programme partagé" ? Non. Des législatives ? Pas davantage. Exit donc la "campagne collective des 1500 candidats" et autres balivernes. En à peine un mois les "conditions" mises par    le comité national du PCF pour rassurer les militants sur le fait qu'ils conserveraient un certain contrôle sur les évènements et réaffirmées par la conférence nationale sont allées à la    poubelle.       

        Après tout ça, il faut avoir de l'estomac pour lire les commentaires de militants communistes sur tel ou tel blog se réjouissant du résultat de ce vote et annonçant des lendemains qui chantent.    Est-il possible que le PCF et ses militants n'aient pas tiré les leçons des quarante dernières années de vie politique ? Est-il possible qu'ils croient encore au père Noël ? Elle est toujours à    l'oeuvre, cette envie de croire qui avait porté des militants honnêtes à voter pour l'ancien fonctionnaire de Vichy, l'ancien ministre "Algérie française", l'anticommuniste de toujours. Cette    même envie de croire qui avait fait que les militants avaient voté "oui" à la participation du PCF au gouvernement de la "gauche plurielle" sur la base d'un accord PS-PCF qui prévoyait l'arrêt    des privatisations. On sait ce qu'il en devint, de cet accord...       

        Alors, camarades, lorsque le candidat que vous avez choisi ira défendre dans les médias et en votre nom un programme qui n'a rien à voir avec celui que vous avez voté, lorsque vous vous ferez    piquer vos députés par des candidats labelisés "Front de Gauche", aux dents longues et aux idées courtes (genre Clémentine Autain), ne soyez pas surpris. On vous aura prévenu. 

          

        Descartes 

            

        (1) On a quand même l'impression que plus un département regroupe un électorat populaire, moins l'impulsion du vote Mélenchon a été forte.       

        (2) Le lecteur saura excuser le caractère absurde où hésitant de la ponctuation de ce texte, elle est strictement reprise de l'original...       

        (3) Il faut dire que le document que le PCF appelle "programme populaire partagé" n'a pas une seule fois été mentionné sur le site du PG ou de la GU, pas plus que sur leurs documents. Gageons    qu'il sera aussi totalement absent du discours du candidat Mélenchon...       

        (4) Quoique... il se passent de drôles de choses entre Marie-George et le PG. Par exemple, on trouve dans le site du PG parmi les communiqués d'actualité une étrange invitation signée de    Marie-George (ici) pour fêter la    désignation de Mélenchon comme candidat présidentiel et... sa propre désignation comme candidate législative pour la 4ème circonscription de Seine-Saint-Denis. Comme quoi l'accord global sur les    législatives n'existe pas, mais le PG sait récompenser ses "amis" au sein du PCF qui peuvent d'ores et déjà compter sur leur circonscription. C'est beau, non ? Quant à savoir pourquoi    Marie-George prefère inviter à sa fête sur le site du PG plutôt que sur le site de son propre parti... disons que cela fait partie des mystères du Front de Gauche. 


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  • Avant que ne commence le grand barnum présidentiel, il semble urgent de clarifier ce concept de “gauche”si abstrait pour avoir été mis à toutes les sauces, répudié par Mitterrand, banni par Jospin, vidé de son sens par les barrons du PS, ayant perdu de son sex-appeal auprès du peuple autrefois appelé de gauche, maintenant de ces classes martyrisées par la mondialisation,qui ne prennent même plus la peine de voter ou vont gonfler le courant du FN. Ce titre qui pourrait sembler quelque peu contradictoire ne l’est pas si l’on considère l’histoire récente de notre représentation social-démocrate qui s’est peu à peu éloignée de sa philosophie de base. 

    L’article de Michel Onfray sur Marianne “contre une gauche de droite” n’explique pas autre chose que cette lente dérive droitière des fils mittérandiens, restés au sommet du PS comme des réfugiés de la mondialisation néo-libérale, accrochés aux branches de l’histoire. 

    Vous avez dit la gauche ?

     Une gauche digne de ce nom engagerait la réforme des institutions, pour casser la Cinquième République, qui a tout d’une monarchie et rien d’une démocratie. De même, la gauche relancerait le processus référendaire, la supercherie du référendum sur la Constitution européenne et le fiasco démocratique d’alors seraient ainsi effacés. On attend de la gauche qu’elle introduise une dose de proportionnelle, ce qui redonnerait un débat à l’assemblée nationale, on attend d’elle qu’elle supprime le Sénat qui n’a que l’avantage de profiter aux sénateurs , et pas au peuple.

     En matière économique la gauche doit impérativement rééquilibrer la part des salaires vis à vis de celle des dividendes dans la distribution de la valeur ajoutée. Comment expliquer autrement que par l’injustice redistributive la paupérisation d’une part croissante de la population dans un pays situé au cinquième rang mondial des richesses ?

     La gauche imposerait à Bruxelles une attaque en règle contre le lobbying industriel qui court-circuite gravement le cycle démocratique. La gauche pousserait ses partenaires vers une harmonisation fiscale, une chasse sans pitié aux paradis fiscaux, en premier lieu ceux étant situés à l’intérieur même des frontières européennes, je veux parler du Luxembourg, du Royaume -uni avec ses îles, de la Belgique, de l’Irlande qui bénéficie d’avantages sur la taxation des entreprises. Je veux parler de la France, dont le régime de niches fiscales en tous genres détruit le capital national. La gauche devrait parvenir à faire payer les entreprises du CAC40 qui ne participent en rien à l’effort national malgré les dizaines de milliards d’euros de profits engrangés chaque année. Une vraie gauche trouverait indécent de demander au boulanger du coin de participer plus que Total notre champion pétrolier.

     La gauche taxerait ou confisquerait les avoirs détenus par les exilés fiscaux français vivant en Suisse ou dans tout autre paradis fiscal.

     La gauche, pour se regarder en face sans grimacer devrait s’attaquer de front à la crise écologique, renoncer aux bio-carburants, foncer vers les énergies renouvelables en programmant une sortie rapide du nucléaire. Notre pays a les moyens de se doter des meilleures techniques en accélérant la reconversion énergétique vers l’industrie des renouvelables et du propre.

     La gauche doit se faire le chantre des économies d’énergies, pour cela taxer d’avantage l’essence, l’eau, le gaz et contrebalancer ces taxes par des aides pour les plus démunis. La gauche doit combattre la politique agricole commune qui spolie les paysans des pays émergents et n’avantage réellement que nos grands exportateurs céréaliers.

     La gauche doit privilégier l’université en lieu et place de l’armée, les investissements doivent porter sur la recherche médicale, et non plus sur l’armement.La gauche devrait tailler dans les dépenses militaires, une mutualisation des dépenses militaires au niveau européen est nécessaire

     La gauche doit taxer la masse des avoir en assurance-vie, renoncer à payer des allocations familiales aux foyers les plus privilégiés, renoncer à tous les boucliers, les allègements de taxes, les dégrèvement d’impôts, les avantages, les passe-droit, les subterfuges fiscaux, les avantages en nature, les abus de droits sociaux. La gauche doit faire la chasse aux 50 000 hauts revenus qui squattent les logements HL La gauche doit taxer les successions qui doivent redevenir un moyen efficace de redistribution et pas un moyen cumulatif de richesses.

     La gauche doit réintroduire une vignette sur les véhicules de grosse cylindrée et les plus pollueurs, taxer les sports d’hiver, casser le monopole des 6 grands dans la grande distribution, des 3 dans la téléphonie mobile, des 2 dans la distribution d’eau, des 5 dans la banque, des 3 dans les concessions autoroutières, des 3 dans les travaux publics (qui sont les mêmes que les premiers). A noter qu’on retrouve Bouygues dans tous les bons coups, TP, TGV, Nucléaire, Téléphonie, distribution d’eau, Autoroutes.

     L’Etat doit reprendre en main les grands investissemens dans les infrastructures rentables commes les lignes de TGV. Il est insuportable d’entendre toujours dire que l’Etat n’a plus le sou, même pour investir dans ce qui est rentable.

     La gauche doit s’intéresser aux quartiers, pas au 16 ème arrondissement, il faut de la police de proximité, il faut donner les meilleurs profs et les meilleurs flics aux quartiers, pas les mettre à glander pour protéger nos chères têtes blondes. 

    La gauche doit renoncer à participer à l’OTAN, personne n’a demandé à De Funes de réintégrer l’Alliance atlantique, la gauche doit tancer la Chine qui planque ses prix nobel de la paix et qui nous vend des perceuses à 10 euros. La gauche doit participer au processus de paix au proche-orient, la gauche doit défendre la création d’un état palestinien et accuser Israël de poursuivre la colonisation des territoires occupés. La gauche doit confisquer les biens mal acquis appartenant aux Présidents de la France Afrique, ces avoirs doivent être rendus aux peuples que l’on doit aider pour un retour graduel vers un processus démocratique. 

    La France dirigée par une vraie gauche lancerait au niveau continental un grand plan d’investissement sur les énergies renouvelables en créant sur les bases de ce qui s’est passé pour Airbus un champion européen des énergies du futur. 

    Une vraie gauche doit retrouver du sens dans le partage, l’entraide internationale, l’égalité, la justice sociale, toutes ces notions ringardisées dans le langage néolibéral.

     La grande objection à cette cure de cheval tiendra sans doute à la crainte de voir fuir les capitaux vers des destinations moins castratrices, moins pointilleuses et regardantes sur leur provenance, plus propices à l’accumulation. Vers des cieux moins chargés de symboles démocratiques.

    On soignera cette peur naturelle par l’ espoir de voir enfin émerger un élan responsable, un sentiment d’appartenance à un destin commun, supérieur à celui de notre propre personne.

    Un espoir de gauche de gauche.

    De : PROVOLA


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  • La démocratie pour réaliser le rêve communiste ?

     
    Des politiques qui courent après l'Histoire sans la comprendre, des sociétés occidentales trop effrayées pour se diagnostiquer, une démocratie devenue inopérante.
    Crise de dépolitisation, perte de confiance, refus du diagnostic par peur de ce qu'il pourrait révéler... c’est le portrait d'une société en état de "révolte tempérée" face à un pouvoir politique dépourvu d'autorité depuis qu'il a cessé d'inspirer la confiance, et de capacité d'action depuis qu'il a cessé de comprendre le monde qui l'entoure. Au point qu'à l'approche des élections françaises le but ne serait plus d'attendre quelque réalisation que ce soit du pouvoir politique, mais d'espérer que celui-ci sera le moins nocif possible. Inquiétant - d'autant plus lorsque le phénomène survient dans un régime démocratique désormais privé de sa fonction principale, celle de l'efficacité collective.
    Quand on parle de démocratie, on parle généralement de la constance d'un certain nombre de principes constitutionnels et juridiques. L'exemple par excellence de cette constance étant la plus grande démocratie du monde, la plus solide et la plus rayonnante - la démocratie américaine -, laquelle se caractérise par une constitution inchangée depuis plus de deux siècles. Si bien qu'a priori, l'idée de métamorphose en démocratie paraît un peu incongrue. Et pourtant, à l'intérieur de cette fixité du cadre de pensée juridique et des grandes règles institutionnelles, l'esprit de la démocratie, la manière dont elle fonctionne et les finalités qui lui sont assignées ont connu des phases de transformation très profondes. Sont ainsi identifié certains mouvements d'approfondissement des valeurs et des champs d'application de la démocratie qui se sont accompagnés de grandes crises au travers desquelles, justement, sont survenues ces métamorphoses. La première correspond à l'entrée dans l'ère des masses - autrement dit, à l'émergence de la société industrielle, urbaine -autour de 1900.
     
    D'un côté, le principe du suffrage universel y triomphe, marquant ainsi l'entrée des masses en démocratie, de l'autre le régime démocratique lui-même commence à faire l'objet de contestations extrêmement fortes. A tel point que dans les années 1930, époque où la crise culmine, beaucoup d'observateurs considèrent qu'il y a antinomie entre une société de masse et un régime démocratique. Libéralisme démocratisé La crise de la démocratie dans l'Europe des années 20 et 30 se traduit notamment par la contestation que lui opposent des régimes autoritaires - le salazarisme portugais - et totalitaires - comme les régimes soviétique, fasciste ou nazi. Tout cela conduisant à une véritable métamorphose de la démocratie après 1945 et à une remise en question des principes de nos régimes sans que nous en ayons conscience. Si bien que lorsque nous parlons de démocratie libérale aujourd'hui, nous parlons en fait de régimes qui se sont forgés après 1945 et qui n'ont pas grand-chose à voir avec ce qu'était le fonctionnement démocratique d'avant 1939. Même si les textes et les principes restent inchangés.
     
    Pour résumer, nous sommes passés d'un libéralisme démocratisé à une démocratie libérale ; le premier étant un régime représentatif qui garantissait les libertés fondamentales mais où l'Etat n'avait qu'une capacité d'action limitée et surtout, ne traitait pas les questions sociales et collectives. Trois changements majeurs ont été nécessaires pour qu'apparaisse notre actuelle démocratie libérale. Démocratie libérale Le premier de ces changements est l'apparition d'un Etat providence systématisé - avec prise en charge de la question sociale -, le second, l'avènement d'un Etat régulateur d'économie - suite à la crise de 29- qui, sans administrer l'économie, lui donne un cadre politique et en fixe les règles du jeu. Ce qui, à l'origine du régime démocratique, n'était absolument pas le cas (preuve de cette évolution : le fait que les dépenses de l'Etat se soient multipliées par trois en quinze ans).
     
    Enfin, le troisième changement tient à l'exercice du pouvoir politique lui-même et à la façon de le concevoir, désormais, en faisant primer l'exécutif sur le législatif, le second n'étant plus là que pour appuyer la politique du premier ; ce qui donne un pouvoir politique totalement différent de ce qui existait au cours de la période antérieure. Exemple : le pouvoir du Président américain était, jusqu'en 1900, très limité au point qu'il s'agissait presque d'un personnage décoratif, très peu connu. Ce qui n'est plus du tout le cas aujourd'hui suite aux changements considérables survenus dans l'articulation du pouvoir. D'où le terme de "métamorphose" démocratique. Sous couvert de règles immuables, on a affaire à un autre régime démocratique et à un mode de fonctionnement politique totalement différent. Qui encadre davantage, fixe les règles et contrôle. Qui, pour résumer, a un niveau de pénétration de la vie collective incomparable avec celui de l'ancien idéal démocratique porté par des gouvernements dont le rôle se limitait à faire des lois.
     
    La crise de dépolitisation que nous traversons aujourd'hui - et sans doute depuis les années 80 - une seconde crise. Que nous sommes entrés dans un nouveau cycle, à la fois d'approfondissement et de crise de croissance de notre démocratie. C'est l'hypothèse qui paraît expliquer les phénomènes assez déconcertants auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui et qui alimentent une crise rampante des régimes politiques totalement différente de la précédente. La première crise qu'a connue la démocratie était une crise de surpolitisation. Elle est venue du fait que l'on attendait du politique qu'il règle tout. Celle qu'elle connaît actuellement est une crise de dépolitisation. Elle vient du fait que l'on ne veut plus voir dans la démocratie autre chose qu'un ensemble des règles destinées à encadrer la vie collective. Cette seconde crise est devenue réellement visible autour des années 2000, lorsque la frustration des populations est devenue très perceptible et que nos régimes européens ont commencé à faire l'objet de ce qu’on appellera une révolte tempérée par la dépolitisation.
     
    Jamais les élites n'ont été discréditées à ce point et il se trouve nombre d'observateurs pour dire : "nous sommes dans une situation révolutionnaire". Ce qui est vrai à un détail près : les gens se sentent en même temps révoltés et dépolitisés. Résultat : ils sont révoltés un quart d'heure par jour et le reste du temps, leur objectif consiste à ne surtout pas se mêler de politique.
     
    Cette fois encore, cette crise profonde que nous traversons est l'indice d'une seconde grande phase de métamorphose de la démocratie, laquelle devrait déboucher sur une démocratie beaucoup plus centrée sur l'individu dans le collectif. Autrefois, le politique, c'était le commandement. Aujourd'hui, ce que l'on en attend, c'est tout simplement qu'il fasse tenir la société debout et nous permette à tous de jouir d'une existence paisible et sûre. Si bien qu'en réalité, le politique aujourd'hui, c’est l'infrastructure de nos sociétés. Pourtant on a dénationalisé, décentralisé et il y a eu un recul marqué de la puissance de commandement des Etats. Tout cela est indéniable. Mais cela ne signifie pas que le rôle des Etats disparaît pour autant. Et c'est ce qui fait que l'on aboutit au final à ce paradoxe d'un Etat qui a reculé spectaculairement dans son rôle visible, dans sa dimension de commandement, mais qui, par ailleurs, occupe une place croissante dans la vie sociale. Une place en tout cas beaucoup plus significative que par le passé. On est donc bien, là encore, dans une situation de métamorphose.
     
    Le printemps arabe
     
    Il faut deux choses pour faire une démocratie : un gouvernement collectivement élu et un appareil administratif et juridique qui fonctionne. Et tout cela ne s'obtient pas avec une révolution de quelques semaines. Ce qui se passe aujourd'hui dans le monde arabe le met cruellement en évidence : il existe un espoir, une dynamique mais pour qu'émerge une structure politique en état de marche, il ne suffit pas d'être d'accord sur les pensées. C'est là que l'on s'aperçoit que nous vivons, nous Européens en particulier, sur un héritage historique que nous avons toujours considéré comme acquis mais qui peut manquer cruellement chez d'autres. Et l'erreur de toutes les politiques de développement mises en œuvre dans ces pays en question consiste à ne pas avoir vu qu'il fallait impérativement un cadre institutionnel ; faute de quoi l'activité économique ne pourrait jamais décoller parce qu'il ne régnerait pas le minimum de confiance nécessaire aux transactions, ce qui, au final, empêcherait l'émergence d'une démocratie opérationnelle.
     
    Voilà pourquoi le printemps arabe est à considérer non pas comme un aboutissement mais comme la première étape d'un processus long qui devra permettre de créer les bases fonctionnelles d'un régime libre. Elections La vie générale de nos sociétés souffre d'une forme de désorientation qui n'est pas propice à l'action, c'est le moins qu'on puisse dire. Dans quelque domaine que ce soit, on est dans le brouillard total. Pour que la démocratie puisse fonctionner à son meilleur niveau dans ce contexte.
    Certes nous n'avons pas de problème de fond - nos principes politiques sont bien assis - mais nous avons un problème de contenu : notre démocratie est en passe de devenir dérisoire ; au sens où l'on n'attend plus rien de la politique. C'est particulièrement flagrant aujourd'hui que nous sommes à la veille d'une élection de premier plan pour laquelle, de toute évidence, nous nous orientons vers un choix par défaut dont le but n'est plus d'attendre quelque réalisation que ce soit du pouvoir politique, mais d'espérer que celui-ci sera le moins nocif possible. Autrement dit : de choisir le moindre mal. Nous avons des décisions extrêmement importantes à prendre dans tous les domaines et des régimes incapables de mobiliser les citoyens et dans le cadre desquels les vrais choix ne peuvent être faits, tant y règne en permanence une confusion polémique qui obscurcit les enjeux.
     
    On a tendance à l'oublier mais la démocratie a d'abord une fonction d'efficacité collective. Elle est là pour permettre que les vrais choix émergent, soient discutés et tranchés d'une façon concertée. Parce qu'on peut faire toutes les lois qu'on veut, cela ne sert à rien si celles-ci sont tellement mal faites que l'on n'arrive même pas à en rédiger des décrets d'application.
     
    Et une démocratie qui devient à ce point inefficace commence à susciter des interrogations. Pourtant c'est ce qui se produit depuis que nos démocraties ont pour ainsi dire cessé d'être opérationnelles. Elles maintiennent le territoire et ses frontières, elles maintiennent un certain calme - quoique même cela, elles y parviennent de moins en moins bien - et rien de plus.
     
    Ce qu'il faut aujourd'hui pour que la démocratie reparte et soit à nouveau opérationnelle, c'est une autorité légitime. Or il n'y a pas d'autorité légitime sans confiance. Et à l'heure actuelle, la politique n'inspire plus cette confiance.
     
    Cette perte de confiance est en grande partie due à la réorientation des économies qui s'est jouée à partir de la fin des années 60, lorsque l'on a commencé à parler de modernisation, chose qui n'a jamais été vraiment comprise par les populations qui ont alors commencé à décrocher face à des gouvernements occidentaux qui s'étaient mis à user d'une rhétorique très opaque. En réalité, personne ne savait dire ce qu'était la modernisation, où elle mènerait et en quoi elle nous profiterait. Et cela recommence aujourd'hui avec la mondialisation.
     
    Quoi qu'il en soit, on est à l'heure actuelle dans un moment de déstabilisation. Une phase de notre histoire où quelque chose que l'on n'a pas prévu survient et où la politique se discrédite en courant après l'événement à défaut d'avoir su l'anticiper. La politique est supposée être affaire d'anticipation. Or dans notre monde - et cela n'est pas propre à la France, loin de là - on voit des gouvernements sans arrêt pris de court, colmatant les brèches plus ou moins bien, collant aux sondages et donc à l'instantanéité et qui, au final, suivent tant bien que mal une Histoire qu'ils ne comprennent pas. Rien d'étonnant à ce que la politique soit devenue anxiogène. C'est comme s'il y avait bien un pilote dans l'avion mais que celui-ci avait menti en déclarant avoir son brevet de pilotage et que l'on s'en rendait compte au moment de l'atterrissage ! Fort heureusement l'Histoire a prouvé que ces périodes de déstabilisation sont généralement suivies de périodes dites de consolidation où l'on comprend enfin les règles du jeu. Ce qui finira par se produire cette fois encore lorsque l'on sera parvenu à déchiffrer ce monde nouveau.
     
    Pour l'heure, nous sommes au stade où nous constatons les dérèglements en cours - à commencer par celui de la planète financière - sans n'y rien comprendre et où nous attendons que se dégage de cette pagaille une forme de sagesse collective qui permettra de définir des règles qui, à l'avenir, feront que cela fonctionnera à peu près.
     
    Reste à restaurer la confiance, laquelle viendra de la capacité à solutionner les choses. Du sentiment que les gens ont affaire à des leaders qui leur proposent un discours où ils se reconnaissent et des solutions à la hauteur des enjeux. Donc qu'ils savent anticiper, prévoir, être au-dessus de la mêlée. Sur la base d'une vraie réflexion et pas d'une simple image ou de slogans bidons de communicants du type "Ensemble, tout est possible". Qu'est-ce qui est possible ? Personne n'en sait rien. Là encore, nos politiques sont trop portées sur la communication et sur l'instantanéité parce qu'ils n'ont rien d'autre ! L’activisme de Sarkozy -une idée par heure, trois discours par jour - est destiné à masquer l'indigence du fond. Et les gens qui au début avaient relevé la tête en se disant, "tiens, ça s'agite à l'Elysée", ont rapidement cessé d'être dupes. Cette situation de fragilisation extrême ouvre un boulevard à des jeunes gens qui ont des idées et qui sauront les rendre compréhensibles. Après tout, les démocraties sont le fait d'entrepreneurs politiques qui peuvent partir de rien et bâtir quelque chose. C'est ainsi que ça finira. Ce n'est donc pas la fin du monde ; juste un très mauvais moment à passer où la politique est entre deux eaux. En attente non pas d'un sauveur mais d'une nouvelle offre qui la rendra opérationnelle à nouveau. Parce que le but de la démocratie, encore une fois, c'est l'efficacité collective. La capacité de faire émerger les problèmes, de les regarder en face puis de les discuter sans tabous jusqu'à ce qu'émergent des solutions. Pour l'heure on les identifie à peu près, on commence à les soulever et c'est à ce stade que survient invariablement le brouhaha polémique qui coupe court à toute réflexion, si bien qu'on est face à une impossibilité de diagnostic. A la place, on des vociférations tous azimuts qui donnent envie d'une seule chose : changer de chaîne et regarder une retransmission sportive. Parce que là, au moins, les enjeux sont compréhensibles.
    Il y avait des rêves -comme le rêve communiste - qui se voulaient permettre de créer des mondes plus justes, plus protecteurs pour les faibles, plus cohérents dans leur mode de gestion... Ces rêves-là demeurent, simplement, nous ne savons pas comment les réaliser. Sachant que ce ne sera pas possible par le totalitarisme, il ne reste que la démocratie qui, pour l'instant, est inopérante. C'est pourquoi il est très important d'en prendre conscience et de chercher des voies pour la sortir de cet état. Or en politique, nous vivons une époque très étrange où les gens veulent des solutions tout en refusant d'identifier le problème. Ce qui s'explique par le fait que le sentiment dominant de notre époque est la peur. La peur de bouger, de concéder, de réexaminer, même de regarder. Si bien qu'il y a toutes sortes de réalités dans ce monde qu'on ne veut pas voir parce qu'elles sont dérangeantes. C'est la substitution de la proclamation des valeurs à l'examen de la réalité.
     

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