• NE DETRUISONS PAS AUJOURD’HUI CE QUE NOUS AVONS CONSTRUIT HIER

    http://www.lefigaro.fr/medias/2012/07/05/be2cbebc-c6c7-11e1-ab6b-72c20a49152f-493x328.jpgL’histoire nous rappelle que  « pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où on vient ». Alors il ne faut pas emprunter des chemins que nos aînés ont repérés depuis longtemps comme des mauvaises pistes  semées d’embûches et d’obstacles pouvant nous faire perdre la bonne direction. En l’occurrence, les menées contre la Sécurité sociale solidaire par le biais d’une « CSG totale » remplaçant définitivement la cotisation sociale salarié et entreprise. Ces menées peuvent nous conduire dans une impasse que le patronat espère ardemment : lui, qui depuis 1945 fait tout pour mettre parterre la Sécurité sociale qui a fait de notre pays le plus avancé en matière de protection sociale malgré le travail de sape opéré depuis plusieurs décennies. En 1946, Ambroise Croizat, ministre communiste du Travail et de la Sécurité sociale, s’est battu pour que le financement de la Sécurité sociale repose sur les cotisations et non sur l’impôt. L’Assemblée constituante lui a donné raison à une énorme majorité. Croizat l’a fait en considérant que c’était la cotisation qui devait en être le principe directeur et que les salariés devaient y contribuer ainsi que l’entreprise en fonction des richesses créées et à partir d’un pourcentage calculé sur l’assiette salariale. À cette époque était avancée l’idée de copier le modèle anglo-saxon à partir de l’impôt : cela fut rejeté.

    La CSG comme taxe unique est donc une réapparition de ce qui fut rejeté en 1946 : l’impôt.

    Petit rappel d'histoire sociale

    http://static.lexpansion.com/medias/24/chereque_432.jpgCertains aimaient Jacques Chérèque, d'autres adorent François, son fils, secrétaire général de la CFDT qui, concernant l'augmentation des prélèvements obligatoires pour sauver la France, a déclaré que celle de la CSG était la "seule acceptable".

     

      Petit rappel d'histoire sociale: La CSG fut inventée par Michel Rocard, en son temps premier ministre de François Mitterrand. Jacques Attali, orfèvre en matière d'économie libérale et conseiller de François Mitterrand, déclarait jadis à ce sujet: "Avec la CSG, la gauche a trouvé le moyen d'inventer une fiscalité injuste". On ne saurait mieux dire. Mais, Jacques Chérèque, le papa de François, que vient-il faire là-dedans?

      Eh bien, Jacques Chérèque, secrétaire général adjoint de la CFDT, devint ministre de Michel Rocard de 1988 à 1991. il fut en charge de l'aménagement du territoire et de la reconversion industrielle (on dit aujourd'hui redressement productif). il fut l'auteur du célèbre: "Il faut retirer les hauts fourneaux de la tête des sidérurgistes lorrains". De ce fait, il entérina la fermeture de nombre de sites sidérurgiques français, notamment ceux de Lorraine.


      Et voilà que son fiston est d'accord avec l'augmentation de la CSG, comme papa fut d'accord avec sa création. Oui, bon sang ne saurait mentir.

    http://www.pcfjarnisy54.fr/


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