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     Tornades, inondations, choléra ravagent Haïti : le désastre dont les médias ne parlent pas

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     Sandy a provoqué la mort de 52 personnes en Haïti et détruits les habitations déjà précaires de 200 000 personnes. Plus qu’aux USA. Et pourtant toutes les télés du monde se sont données rendez-vous à New York. Haïti n’intéresse plus personne, alors que le choléra continue à sévir et que de nouveau les morts jonchent les rues.

     

    IL faut bien vouloir chercher sur internet pour avoir des nouvelles d'Haïti ....

     

    Catastrophes : Tornades, inondations, choléra ravagent Haïti. N’oubliez pas les Haïtiens

     

    Les haïtiens détestent qu’on dise de leur île qu’elle est maudite. C’est sans doute leur manière toute philosophique de conjurer l’enchaînement des malheurs. En moins de dix ans, deux tornades ont balayé l’île, un séisme a ravagé quelques grandes villes dont Port-au-Prince et provoqué la mort de 150 000 personnes, suivi quelques mois plus tar de l’explosion d’une épidémie de choléra apportée accidentellement par des troupes onusiennes qui pourtant voulaient du bien à la population.


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    Et voilà que des inondations frappent le nord de l’île à peine les 52 morts provoqués par Sandy enterrés. Bilan, provisoire : 16 morts. Et pendant la tornade, pendant les inondations, le choléra continue son œuvre, l’amplifiant même aux grès du chaos. «Après le passage de l'ouragan Sandy nous avons enregistré une recrudescence du choléra suite aux inondations, alors que de nombreux centres de traitement de la maladie ont été détruits ou endommagés», a déclaré à l'AFP le docteur Ronald François, coordonnateur national du choléra.

     

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    Les haïtiens ont beau être philosophes, il n’empêche. Ils ont de plus en plus de mal à s’habituer aux cadavres qui jonchent les rues, aux moyens de secours qui font défaut, aux villages de toile installés après le séisme, censés être provisoires et qui n’en finissent pas de durer. Pis, la solidarité internationale s’essouffle. Les dons se raréfient, les hôpitaux des ONG humanitaires plient bagage passant le relai aux autorités locales dont les caisses sont pourtant vides.

     

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    En pleine recrudescence de l’épidémie de choléra au printemps dernier, du fait de la saison des pluie, Médecin sans frontière constatait avec dépit que « plus de la moitié des intervenants de l’année dernières ne sont plus là, les stocks de médicaments sont vides, et une partie du personne n’a pas reçu de salaires depuis janvier.» Le passage de Sandy a aggravé la situation. « 200.000 personnes ont dû être relogées », explique à Marianne Vincent Rossigneux, coordinateur des opérations de l’ONG Enfants Bonheurs en Haïti, spécialisée dans la prise en charge des orphelins haïtiens, et particulièrement ceux du séisme.

     

    Malgré cette souffrance, Haïti n’intéresse plus les medias. Lors du passage de Sandy, toutes les caméras des télévisions du monde entier se sont tournées vers New York, ajoutant le sentiment d’abandon aux malheurs des Haïtiens. Plus que jamais Haïti souffrent et les ONG appellent au secours. Il est temps de réparer cet oubli. Les dons seront les bienvenu à Médecin sans frontières et à l'association Enfants Bonheur.

     

    Marianne

     

    70% des récoltes ont été détruites dans le sud du pays et des cas de choléra ont été recensés.

    Pendant que les caméras étaient braquées sur New York, un autre drame se jouait à quelques milliers de kilomètres. Le passage de l’ouragan Sandy au large d’Haïti a provoqué la mort de plus de 50 personnes dans le pays et causé des dégâts considérables. C’est le département de l’Ouest, où se situe la capitale Port-au-Prince, qui a été le plus affecté. Des maisons se sont effondrées sur leurs habitants et des campements de fortune, qui abritent encore 370.000 rescapés du séisme de 2010, ont été sévèrement touchés, indique le Washington Post.

     

    Pas moins de 18.000 familles se retrouvent sans-abris, selon les autorités. "C’est comme si personne ne savait que nous existons", dénonce un survivant du séisme interviewé par l’ONG Let Haïti Live, dans l’un de ces camps.

     

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    "La famine va arriver"

    Conséquence : le prix des denrées alimentaires risque d’augmenter. "Une grande partie des récoltes agricoles laissées intactes après l’ouragan Isaac [en août] ont été détruites par Sandy", a déploré le Premier ministre, Laurent Lamothe, pour qui la "sécurité alimentaire va devenir un problème".

     

    De nombreux bananiers et arbres à pain, qui produisent des aliments de base consommés par les Haïtiens, ont été détruits par Sandy. Dans la ville d’Abricots, au sud du pays, le maire, Kechner Toussaint, déplore un "désastre agricole" et prévient : "la famine va arriver dans les prochains jours".

     

     

    Europe 1

     

    http://www.mleray.info/article-tornades-inondations-cholera-ravagent-haiti-112353776.html


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