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    Damas (Syrie), correspondance de l'Humanité: Talal El Atrache. Alors que le régime et la rébellion se rejettent la responsabilité des massacres, des opposants laïques prônent la démission des autorités et la formation d’un pouvoir consensuel. 

    Le massacre de Houla, qui a coûté la vie à 108 civils, dont 49 femmes et 34 enfants, dans la nuit du 25 au 26 mai, reflète l’ampleur du chaos qui sévit dans plusieurs régions de Syrie. Les circonstances dans lesquelles le carnage s’est déroulé demeurent floues et incertaines. Le gouvernement syrien a accusé les djihadistes de l’avoir commis à des fins politiques. Les Frères musulmans, basés en Turquie, ainsi que les États pétroliers du Golfe ont pour leur part attribué le crime au régime syrien. Le chef des observateurs de l’ONU en Syrie, le général Robert Mooda, a confirmé «l’usage d’obus tirés depuis des chars». Cependant, les marques sur le corps des victimes montrent que les civils n’ont pas succombé à des tirs d’artillerie lourde, mais auraient été sommairement exécutés par balle à bout portant, à la hache ou aux couteaux, ou souvent même égorgés. Pour une partie de l’opposition ce sont les Chabbiha (milice alaouite proche du régime) venus des villages voisins qui auraient perpétré le carnage. Or le village de Taldou était apparemment contrôlé par les rebelles de la «brigade de Houla», qui fait partie de l’Armée syrienne libre (ASL). Cette vague de violence s’ajoute aux attentats kamikazes qui visent depuis décembre Damas et Alep, les deux plus grandes villes du pays. Même si ces attaques portent la marque d’al-Qaida, les Frères musulmans, qui appellent désormais à la lutte armée contre le régime, accusent systématiquement le pouvoir damascène d’avoir commandité ces attentats.

    Menaces de fragmentation de la société syrienne. Face à la détérioration sans précédent de la situation, partisans et opposants du régime se rejettent mutuellement la responsabilité du drame. Une partie de l’opposition accuse le régime de vouloir semer la terreur afin de mater la rébellion. D’autres soupçonnent les rebelles de vouloir provoquer une escalade à la veille de chaque échéance onusienne, pour l’imputer au régime, briser la trêve survenue depuis l’arrivée des observateurs de l’ONU et provoquer une intervention militaire étrangère en Syrie. Comme pour confirmer ces accusations, l’ASL a estimé n’être plus tenue par son engagement au plan de Kofi Annan après le massacre de Houla. Elle a appelé les «pays amis» de l’opposition à lancer des «raids aériens» contre l’armée syrienne, au risque de déclencher une guerre civile interconfessionnelle.
    Sur le terrain, en plus de l’armée régulière, le pouvoir déploie les Chabbiha, pour contrer le soulèvement. De l’autre côté, la multiplication des brigades de l’Armée syrienne libre – qui compte près de 50 milices éclatées ne bénéficiant d’aucune structure claire, ni d’un commandement central – menace de fragmenter, sur des bases confessionnelles, un pays déjà largement polarisé. Et pour aggraver la donne, l’Arabie saoudite et le Qatar, les deux plus grands soutiens de la mouvance salafiste intégriste, ont officiellement débloqué des fonds pour financer et armer l’ASL. Cette situation chaotique a pavé la voie à l’infiltration de combattants étrangers, venus mener la guerre sainte contre le régime «athée» de Damas. Une centaine de combattants étrangers ont été tués ces derniers mois dans plusieurs provinces syriennes, notamment à Homs et Idleb. Ces djihadistes se heurtent souvent aux courants modérés de l’opposition qui rejettent les appels à la guerre sainte contre les Alaouites. Cette faune militaire menace à terme de plonger le pays dans le chaos et la guerre civile.

    Rejet de toute intervention armée étrangère. L’opposition interne, pour sa part, se montre réservée en s’abstenant de lancer des accusations non fondées face aux crimes qui visent les civils, mais accuse le régime d’avoir pavé la voie au chaos en réprimant violemment les manifestations pacifiques et en optant pour la solution militaire. Les massacres et la violence «reflètent une déliquescence sécuritaire qui s’installe dangereusement dans plusieurs régions de Syrie», estime dans un communiqué le Courant de l’édification de l’État (CED), un parti clandestin laïc dirigé par l’ex-détenu politique Louay Hussein. «Mais abstraction faite de l’identité des responsables de ce chaos, les autorités syriennes sont directement ou indirectement responsables de la dégradation de la situation (…) pour leur incapacité à assurer la protection des civils et des militaires et à préserver l’unité nationale» précise le CED. À l’instar du Comité national pour le changement démocratique (coalition de partis laïques de l’intérieur), le CED «rejette toute intervention étrangère sous prétexte de protection des civils» et condamne «les appels des États du Golfe à armer» les rebelles, car de telles démarches provoqueraient «une guerre civile ouverte».

    Démission de l'autorité actuelle. Ce courant de l’opposition préconise, comme seule porte de sortie à la crise, «la démission de l’autorité actuelle et la formation d’une nouvelle autorité consensuelle capable de protéger le pays et la population». Cependant, les Syriens semblent conscients que l’avenir de leur pays se jouera également dans les coulisses des chancelleries des grandes capitales mondiales.

     

    Lamia Chakour reste à Paris. L’ambassadrice de Syrie, Lamia Chakkour, dont Paris a annoncé mardi l’expulsion après le massacre de Houla, est en fait restée en France au titre de son accréditation auprès de l’Unesco. Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero, a souligné mercredi, lors d’un point de presse, qu’«elle est par ailleurs ambassadeur, délégué permanent de la République arabe syrienne auprès de l’Unesco», et qu’à ce titre «la France respecte l’accord de siège avec cette organisation». Côté Unesco, un responsable a indiqué que «seul Damas peut changer son statut comme délégué permanent à l’Unesco et cela n’a pas été fait». Autrement dit, Lamia Chakour reste en France.


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    Danielle Bleitrach s'est attelée à tirer un a un les fils de la pelote syrienne pour rendre compréhensible les raisons de la crise qui ravage ce pays.


    Même si un seul article ne fait pas le tour de la question, D.B. dit combien c'est complexe et demande de ne pas s'emballer au premier coup de menton d'un BHL de service.

    Remercions là de ce coup de projecteur et mise à plat des pratiques, combines et coups tordus contre les peuples de la régions.

    Que signifient exactement les mises en garde contre les risques de Guerre civile en Syrie ?

     par danielle Bleitrach

    01JUIN 2012

    http://histoireetsociete.files.wordpress.com/2012/06/bosch1.jpg?w=300&h=269

    Quand tous les jours tombent des proclamations alarmistes sur ce qui se passe en Syrie, quand l’opinion est chauffée à blanc sur l’ignominie du dictateur et que dans le même temps il est proclamé les dangers d’une guerre civile dont le pays ne se releverait pas et qui aurait des conséquences incalculables sur l’équilibre régional, on peut se méfier. S’agit-il d’une prise de conscience ou une campagne en faveur de l’intervention militaire est-elle en marche ? Prise de conscience de ce qu’il a été  fait de la Syrie une poudrière où s’accumulent les armes et des milices armées suspectes?   Ou au contraire les menaces de guerre civile seraient-elles agitées pour torpiller les efforts diplomatiques  en particulier ceux de Kofi Annan?

    Tout n’a-t-il pas été fait pour qu’il y ait la guerre civile ?

    Oui il y a des risques de guerre civile parce que le régime de Bachar al Assad dispose non seulement du soutien de l’armée mais des forces dans la population. Il est dominé par la minorité alaouite de Syrie, une branche du chiisme, et soutenu par d’autres minorités du pays, notamment chrétienne, qui craignent de voir la majorité sunnite mettre en place un pouvoir sans partage – voire dominé par les islamistes proches d’Al Qaïda.Assad peut en outre compter sur le soutien de l’Iran chiite et de ses alliés libanais du Hezbollah. C’est dire que la mèche est allumée et que les risques de contagion sont innombrables.

    Cette situation est dûe à la politique menée par le régime de Bachar el Assad. Corruption, clientélisme ont soulevé la population, la jeunesse en particulier. “Par son refus de s’engager dans des réformes sérieuses et un dialogue avec l’opposition, par son usage indiscriminé de la violence contre des manifestations qui, pour l’essentiel, restaient pacifiques, par un usage généralisé de la torture, il a contribué à la montée de la violence, au passage d’une partie de l’opposition à la lutte armée ; il a, d’un même mouvement, favorisé les ingérences qu’il prétendait vouloir combattre (lire « Jours de tourmente en Syrie », Le Monde diplomatique, août 2011).

    Mais elle a été trés sciemment provoquée autant par les puissances occidentales que par des forces régionales à la fois en rivalité entre elles comme la Turquie et l’Arabie Saoudite et le Qatar qui déversent sur le pays des armes et des “combattants”. L’objectif serait au meilleur des cas d’éviter une intervention militaire en Iran en l’isolant de ses alliés ou au pire de préparer une intervention contre ce dernier, ce qui peut nous mener au pire. Aucun des protagonistes  qu’il s’agisse des Saoudiens ou des occidentaux n’a en vue la démocratie ou le bonheur du peuple syrien et ils le prouvent tous les jours en conduisant le pays vers la guerre civile et de fait en s’inscrivant a contrario des solutions diplomatiques.

    La confusion est totale et même si l’on ne peut que condamner l’attitude du régime syrien, on finit par avoir des doutes sur qui a intérêt à ce que se multiplient les massacres de civils et entretiennent l’idée que l’on ne peut pas aboutir par la voie diplomatique et en particulier le plan  de Kofi Annan alors même que la Russie et Pekin continuent à soutenir celui-ci.  En visite à Hammamet (Tunisie), le chef de la diplomatie chinoise, Yang Jiechi, a déclaré que Pékin gardait sa confiance dans le plan du diplomate ghanéen. “Nous continuons à soutenir les efforts de Kofi Annan (…) Nous savions depuis le début que ce ne serait pas un chemin de roses“, a-t-il reconnu.

    Est-ce que la menace de guerre civile n’est pas un prétexte à intervention ?

    Selon l’agence reuters, à propos des massacres de Houla,  Ban Ki-moon le secrétaire général de l’ONU a déclaré jeudi 31 mai 2012 en visite à Istanbul, a estimé qu’un autre massacre de ce type plongerait la Syrie dans une guerre civile totale “dont elle ne pourrait jamais se relever“.

    Dans ce contexte qui se dégrade chaque jour, une fois de plus des intérêts convergents se développent du moins pour un temps entre les saoudiens, les qataris et Israél autant qu’avec les Etats-Unis et les puissances occidentales autour de l’étranglement iranien.  En Israël, le général Yair Golan, responsable de la défense de la frontière nord de l’Etat hébreu, a estimé que la Syrie courait à sa perte et risquait à terme de devenir un vaste dépôt d’armes où les militants islamistes pourront se servir.   “La Syrie est plongée dans une guerre civile qui va conduire cet Etat à sa perte. C’est un terreau pour le terrorisme“, a-t-il dit. “Le risque que tout cela représente pour Israël se précise peu à peu. C’est pour nous un défi énorme à relever”, a-t-il dit, ajoutant que les forces de défense israéliennes se tenaient prêtes à toute éventualité.

    En Syrie même nous avons une opposition divisée et qui est liée à ces puissances régionales et à leur stratégie. ainsi le chef de l’Armée syrienne libre (ASL) qui parlait à partir de la Turquie, principale force combattante de l’opposition, a exhorté l’émissaire international à reconnaître l’échec de son plan de paix. Si Annan reconnaissait l’échec de son plan, les insurgés se sentiraient libres de reprendre les armes, a affirmé le colonel Riad al Asaad, commandant de l’ASL basé en Turquie.  Qui est l’ASL  ? Un reportage du quotidien libanais Daily Star (23 février) sur l’Armée syrienne libre (ASL) confirme deux éléments que la presse occulte souvent : cette armée a des bases au Liban (et d’ailleurs aussi en Turquie) ; elle n’hésite pas aux représailles confessionnelles, en tuant des alaouites par vengeance (« FSA soldier in Lebanon discloses tactics »). De même, des combattants irakiens se sont joints aux insurgés syriens (lire Tim Arango et Duraid Adnan, « For Iraqis, Aid to Rebels in Syria Repays a Debt », The New York Times, 12 février 2012), y compris des membres d’Al-Qaida, ce qu’a confirmé le département d’Etat américain.

    Alors qu’il existe des forces démocratiques qui appuient la mission de Kofi Annan et proposent un processus de paix par la négociation. Comme le note dans l’humanité du 31 juillet Pierre Barbancey : ” Le Bloc national démocratique syrien (BNDS), autre groupe d’opposition, lance une campagne pour la libération des détenus politiques dans les prisons du régime syrien et demande l’application du plan Annan, notamment l’acheminement des aides humanitaires pour les zones sinistrées et permettre aux médias internationaux d’entrer librement dans le pays, et souhaite le lancement «d’un processus politique de négociation entre le pouvoir et l’opposition et permettre au pays d’accéder à la démocratie d’une façon pacifique».

    Des forces antagoniques jouent pourtant aux apprentis sorciers et contribuent à la guerre civile et l’échec du plan de paix en visant une recomposition de la région contre en priorité l’Iran mais pas seulement parce qu’il y a aussi le contrôle des masses arabes entrées dans un processus de rébellion autant que la main mise sur les ressources énergétiques, nous sommes bien dans un contexte militariste de lutte pour la main mise et contre les peuples. L’enjeu est autant  le contrôle des masses arabes et les réserves énergétiques que celui de l’affaiblissement du régime iranien. Et sur ce dernier objectif s’entendent les puissances occidentales, les israéliens, la Turquie et les saoudiens et qataris…

    Les Etats-Unis et l’occident pour une intervention en leur lieu et place

    Les Etats-Unis n’interviendront pas directement à la veille des élections présidentielles ou du moins on peut l’espérer mais ils previennent déjà ouvertement que certaines puissances seront prêtes à le faire: Pour la représentante permanente des Etats-Unis à l’Onu, Susan Rice, le Conseil de sécurité doit agir sans attendre pour convaincre le gouvernement de Damas de mettre fin à la répression du mouvement insurrectionnel.   Sinon, a-t-elle averti, certains pays pourraient décider d’intervenir sans l’aval des Nations unies.   “En cas d’escalade de la violence”, a poursuivi Susan Rice, “le conflit va s’étendre et s’intensifier (…), des pays de la région y seront impliqués et les violences prendront de plus en plus la forme d’un affrontement inter-religieux.” “Nous aurons alors une crise majeure, pas seulement en Syrie mais dans toute la région”, a-t-elle poursuivi. Pour Susan Rice, la crise syrienne risque de contaminer toute la région, “avec des armes arrivant de tous côtés”, ce qui pourrait inciter certaines puissances mondiales à prendre des initiatives unilatérales.

    La simple description de ces événements et prises de position doit nous inciter à la plus grande prudence. Il est clair qu’aucun des acteurs en présence ne veut le bien du peuple syrien et que tous les discours vertueux sur la question doivent être appréciés en regard de l’expérience d’autres interventions et de ce qui est réecherché en fait. Quels que soient les dangers bien réels de guerre civile nous devons défendre la réalité : si la voie diplomatique est trés difficile, ne serait-ce que parce que chacun s’ingénie à la torpiller, elle demeure la seule solution, tout autre choix aurait des conséquences encore plus catastrophiques.

    La France est en train de prendre un rôle de pointe trés dangereux dans cette affaire (1)

    danielle Bleitrach

    (1) on se surprend à ricaner non sans amertume quand on entend  Copé mettre en garde Hollande contre les dépassements du budget de la Défense. Alors que l’expédition libyenne a été de ce point de vue un véritable gouffre dont personne n’a songé à demander des comptes à Sarkozy…

    Par canaille le rouge


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  •  Polex : un communiqué sur la Syrie

     

    Voici un communiqué  du collectif communiste Polex et la reprise d'une déclaration commune à 35 partis communistes.


    La question se pose : Irak, Libye, c'est fait. Syrie, Liban, en vue. Et après à qui le tour ? Le Magreb ? Avec un porte avion chérifien pour faire régner l'ordre ?  les pétrobanks veulent-elles réinstaller des pétro protectorats voire des empires coloniaux pour maîtriser les richesses de la planète et s'en goinfrer  ? 


    Pas question de se ranger derrière Assad qui fut des années le pantin des donneurs de leçons va-t-en guerre d'aujourd'hui. Mais pas question ni de soutenir une fraction qui veut entrainer la syrie dans la guerre civile ni de transiger avec les principes de l'ONU et ce droit d'ingérence que veulent s'octroyer les "grandes puissances", droit qui n'est ni plus ni moins que la reprise de la politique de la canonnière.

     

    Canaille le Rouge partage ce communiqué en rappelant que l'ex opposition socialiste était solidaire des interventions militaires de la majorité d'alors.

     

    Communiqué du Collectif communiste Polex

    Deux poids, deux mesures !

     

    Le massacre de populations civiles en Syrie est criminel. Mais il est abject d’en attribuer la responsabilité au seul pouvoir de Bachar el-Assad, alors que certains insurgés multiplient les attaques armées et les attentats, et d’utiliser l’émotion pour des objectifs de conquête territoriale en faveur de l’Occident.

     

    Non, Monsieur Fabius, ce n’est en aucun cas à l’Occident et à l’OTAN de choisir le gouvernement syrien, et surtout pas à la France et à l’Angleterre, ex-puissances coloniales à Damas. Ce choix relève du seul peuple syrien, sans ingérence extérieure, et surtout pas militaire.

     

    Non, Monsieur Hollande, il n’est pas acceptable d’envisager en Syrie une intervention armée contre le régime de Bachar el-Assad, de multiplier les déclarations et les actes provocateurs comme l’expulsion de France de l’Ambassadrice de Syrie, alors que Paris n’a pas bronché quand les dirigeants israéliens massacraient impunément des civils, femmes et enfants palestiniens, lors de leur intervention à Gaza.

     

    Nous regrettons de voir le nouveau pouvoir socialiste français tourner ainsi le dos aux aspirations pacifiques de ses électeurs et reprendre le chemin des bellicistes sarkoziens, après le résultat désastreux de l’aventure libyenne.

     

    Nous nous félicitons par contre de la déclaration commune de 35 partis communistes et ouvriers contre l’OTAN (ci-dessous). Nous espérons que la signature de ce texte par le PCF permettra enfin de développer un vaste mouvement unitaire en France pour exiger la sortie de notre pays de l’OTAN.

     

    Collectif communiste Polex

    Paris, le 31 mai 2012 

     

    Déclaration commune de 35 partis communistes et ouvriers :

    L’OTAN, menace pour la paix mondiale !


    Lire notre article http://pcautunmorvan.eklablog.com/l-otan-menace-pour-la-paix-mondiale-a46494159


    La signature de ce texte par le PCF qui semble renouer ainsi avec un de ses principes fondateurs : l'internationalisme, est en l'état un évènement positif.

    A quand un rassemblement anti-impérialiste en France ? L'amoncellement des nuées demande paratonnerres et luttes pour la Paix 

    Par canaille le rouge



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  • SyrieUn massacre en Syrie, vendredi 25 mai 2012 dans la ville de Houla, a dépassé le seuil critique dont usent les media pour donner de l’importance à un fait dans le cas d’un conflit dit de « faible intensité ». Cent morts, d’un seul coup, ont été annoncés plusieurs fois, souvent faussement et sans qu’on puisse réellement vérifier la véracité des sources.

     

    Cette fois pourtant, toutes les parties du conflit syrien concordent : la gamme des atrocités mesurées à Houla se mesure sur une échelle atroce et vérifiable, celle du carnage de masse qui touche principalement les innocents. Pour moitié des enfants.

     

    Voice venu le temps des premiers articles annonçant la faillite imminente du plan de paix de Kofi Annan accepté le 27 mars par le gouvernement syrien. Mais durant ces deux derniers mois, peu d’articles ont fait état des énormes difficultés et des actions irresponsables qui ont affaibli jusqu’à le vider de sa substance le plan des Nations-Unies.

     

    Le massacre de Houla n’est que le dernier fait parmi les milliers de violations comptabilisées, parmi les bombes criminelles destinées à toucher au cœur les principales instances du pouvoir syrien, parmi les actions de guérilla, parmi les massacres interethniques perpétrés par des escadrons de la mort, parmi les trafics transfrontaliers d’armes (avec une tension toujours plus grande au Liban),  jusqu’à la naissance de véritables no man’s lands qui annoncent une guerre civile endémique et une internationalisation du conflit.

     

    Le mot « libanisation », vieux de plusieurs décades, illustre parfaitement ce que pourrait malheureusement connaître la Syrie.

     

    L’implication de chars d’assaut dans les combats de Houla comme l’unique cause du massacre a été interprétée par une organisation londonienne peu digne de foi : l’observatoire syrien pour les droits humains. Les morts ont ainsi été imputés à un bombardement de l’armée gouvernementale durant les manifestations anti-régime de vendredi. Une grande partie des media occidentaux et des pétromonarchies accrédite cette version. Les terrifiantes images des victimes ne soulèvent pourtant aucun doute : les victimes n’apparaissent pas avoir été frappées par un bombardement mais semblent avoir purement et simplement été exécutées, y compris les enfants.

     

    Dans ce film d’horreur, vous ne verrez pas la tête d’une gamine surgissant des décombres, comme à Gaza en 2009, mais des corps d’enfants étendus sur le côté le long d’un mur intact, des corps d’enfants desquels s’échappe un flux de sang. Dans l’échelle de l’horreur, c’est du pareil au même. Mais dans la compréhension des faits, ça change tout.

     

    Même à cette occasion, le centre d’information « vox clamans » du diocèse gréco-catholique de Homs recueille des témoignages qui décrivent un scénario analogue à celui des autres massacres survenus ces derniers mois : des bandes toujours mieux armées attaquent soit l’armée syrienne, lui causant d’importantes pertes, soit des civils de différentes ethnies.

     

    Une stratégie criminelle est en train d’émerger dans la lignée des précédents tristement célèbres d’Amérique centrale ou d’Irak, et qui est en mesure de mettre définitivement à mal le niveau minimum de sécurité que les États ont le devoir de garantir dans le cadre du pacte de citoyenneté. C’est un type de pression qui en soi remet à zéro n’importe quel plan de paix ou n’importe quelle tentative de vouloir ramener à une autorité régalienne le monopole légitime de la violence.

     

    Alors, qui est derrière tout ça ? Le plan Annan ne plaît pas à ceux qui veulent coûte que coûte un changement de régime. Il ne plaît pas non plus aux États-Unis ni aux pétromonarchies. Une des violations les plus patentes à ce plan de paix a été l’escalade des trafics d’armement à partir de l’étranger en faveur des éléments les plus inflexibles de l’opposition syrienne. Le plan ne plaît pas également aux groupes toujours mieux équipés de type djihadiste, des milices d’assassins fanatiques qui veulent sceller violemment leur alliance objective avec Washington et Riyad. Et il ne plaît manifestement pas aux secteurs incroyablement myopes et rétrogrades du régime syrien, qui sentent menacées leurs rentes par les réformes imposées par Bachar al-Assad sous la pression des événements.

     

    Il y a beaucoup d’observateurs qui regardent se dérouler en Syrie le film de l’horreur avec un prisme déformé jusqu’à attribuer à une unique main assassine les milliers de morts. La réalité se présente au contraire sous de multiples facettes. C’est la raison pour laquelle nous devrions être très prudents dans nos jugements. Á moins qu’on ne veuille nous désinformer. Auquel cas, nous serons là aussi très vigilants.

    Capitaine Martin

    http://www.resistance-politique.fr/


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  • Dans une tribune à paraître mercredi dans plusieurs journaux européens, Bernard-Henri Lévy insiste sur la nécessité pour la France "de prendre l'initiative en Syrie". "La France fera-t-elle, pour Houla et Homs, ce qu'elle a fait pour Benghazi et Misrata ?", demande-t-il, suggérant ainsi un recours à la force.

     
     
    BHL Bernard Henri-LévyImage d'archives © ABACA

    En 2011, Bernard-Henri Lévy était l'un des plus fervents partisans d'une intervention militaire occidentale en Libye contre Mouammar Kadhafi. Sa présence auprès de Nicolas Sarkozy avait même été vivement critiquée par certains, qui trouvaient que le philosophe agissait alors comme un ministre des Affaires étrangères de l'ombre.

    Un an après, alors que la situation en Syrie est revenue à la Une de l'actualité ces derniers jours avec le massacre de Houla, BHL se fait une nouvelle fois le chantre de la manière forte, Bachar al-Assad ayant remplacé Mouammar Kadhafidans le rôle du méchant.

    "Userez-vous de votre crédit personnel ?"

    Dans cette optique, le philosophe apostrophe notamment François Hollande dans une lettre ouverte à paraître mercredi dans plusieurs médias européens, dont Le Point. "La France fera-t-elle, pour Houla et Homs, ce qu'elle a fait pour Benghazi et Misrata ? Userez-vous de votre crédit personnel considérable, et de celui de notre pays, pour revenir vers nos alliés d'hier et, avec eux, avec la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, la Ligue arabe, la Turquie, décider d'une stratégie allant au-delà du 'soutien sans faille à la mission Annan' dont vient de faire état l'Elysée?", demande Bernard-Henri Lévy au nouveau locataire de l'Elysée.
     
    "Je sais, Monsieur le Président, que vous avez d'autres urgences (...). Mais qu'est-ce qui était le plus urgent : aller en Afghanistan préparer le retrait anticipé de nos troupes ou de prendre l'initiative en Syrie ? Qu'est-ce qui est le plus important - annoncer la réduction du salaire de vos ministres et le gel du prix des carburants ou introduire au Conseil de sécurité une résolution autorisant le bombardement de ceux des tanks positionnés à l'extérieur des villes, en position de tir ?", lance BHL.

    "Sauver un peuple"

    Avant de conclure : "Sauver l'euro, ce sont des obligations impérieuses - mais sauver un peuple ? Et en quoi le drame grec empêche-t-il de décrocher le téléphone pour, comme le fit votre prédécesseur, convaincre vos homologues russe et chinois que leur soutien aveugle au terrorisme d'Etat syrien les déshonore et les affaiblit ?"

    Le documentaire de BHL sur la LibyeLe Serment de Tobrouk, sort mercredi. Il a été présenté au festival de Cannes la semaine dernière, en présence d'opposants syriens sortis du pays dans la clandestinité.

    Découvrez ci-dessous l'interview de BHL sur son film

     

    le 29 mai 2012 à 14:33

    Un pingouin qui se voit albatros

     

     http://1.bp.blogspot.com/-3h4wLivtoHw/TttUBBIJq-I/AAAAAAAAAG4/nutH9hAOrII/s1600/Pingouin-Wallpaper.jpg

     

    BHL, "the shadow ministère of the quai d'Orsay "sort de l'ombre.


    Que le gouvernement intérimaire vite immédiatement l'y fasse retourner.


    Albatros sur terre, pingouin smokingé dans les airs, il s'élance… et après avoir dévalé sur le ventre les marches de Cannes, les bobines de son film s'emmêlant dans les guiboles, celui qui se voit la synthèse de Rimbaud et Montaigne se parfume de rendosser la défroque d'une barbouze à Foccart :


    "La France fera-t-elle, pour Houla et Homs, ce qu'elle a fait pour Benghazi et Misrata [en Libye] ?", interroge le verseur du sang des autres dans une lettre ouverte au président de la République. N'est pas Zola qui veut, tout juste un snipper de foire du trône.


    "Userez-vous de votre crédit personnel considérable, et de celui de notre pays, pour revenir vers nos alliés d'hier et, avec eux, avec la Grande-Bretagne, les États-Unis, la Ligue arabe, la Turquie, décider d'une stratégie allant au-delà d'un soutien sans faille à la mission Annan ?"  demande celui qui a participé à convaincre (sans trop de difficultés) Nicolas Sarkozy de s'engager, diplomatiquement puis militairement, dans le conflit libyen.


    "Mais qu'est-ce qui était le plus urgent : aller en Afghanistan préparer le retrait anticipé de nos troupes ou prendre l'initiative en Syrie ?"  écrit BHL. Le regret de quitter Kaboul perse sous le cuir du matamore.


    La Canaille a un trou de mémoire. BHL était-il ou pas présent à la garden-partie de l'Elysée quand l'ex troll y recevait Assad comme invité d'honneur ?


    Reprenons : Canaille le Rouge n'a jamais été et n'est toujours pas (et c'est certainement un des plus anciens dans le genre) un soutien du pouvoir syrien (où étais-tu à l'époque BHL ?). Pour autant l'indignation sélective contenue dans cette lettre, l'appel à la ligue arabe et la Turquie et le souhait à peine volé à une nouvelle aventure avec l'Otan en construit l'armature. Ce n'est pas dans la feuille de route que le candidat élu a proposée aux français.


    Le nouveau locataire de l'Elysée va-t-il proposer à BHL d'aller rejoindre son voisin et amis de Marrakech et lui demander de nous ficher la paix.


    Premier pas d'une nouvelle diplomatie qui laisse les canons au comptoir et fasse que la France reprenne l'offensive diplomatique pour un règlement politique à partir des résolutions de l'ONU sur le Moyen Orient. Toutes, y compris celle de 67 sur le périmètre de l'état d'Israël, le droit au palestinien d'avoir un territoire indépendant à organiser selon leur choix dans des frontières sûres et reconnues, la fin des colonisations par le régime de Tel Aviv. Une diplomatie qui mette la France au premier rang des condamnations des pogroms anti noir qui se déroule en ce moment en Israël (sur lequel BHL est muet) et là, si Hollande dans ce sens ramène sa fraise, on sera sur un terrain plus constructif. Mais vite que l'homme au chemise jetable à un smic l'unité se taise, qu'il la ferme.

    Par canaille le rouge


     


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    La CIA met en place un dispostif de sabotage du plan Annan et de toute tentative de paix en Syrie. Renouant avec les méthodes de la Guerre froide durant laquelle elle fabriquaient des groupes subversifs dans le Bloc de l’Est et les intégrait dans des fronts combattants internationaux, la CIA a organisé à Miami un séminaire de formation joint pour les opposants armés cubains et syriens.

    Réseau Voltaire | La Havane (Cuba) | 25 mai 2012
      
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    Séminaire joint des oppositions armées cubaine et syrienne, financées par les Etats-Unis (1er au 8 mai 2012 à l’hôtel Biltmore de Coral Gables, Miami).

    En recourant aux milieux cubano-américains agissant sous leur emprise à Miami, ainsi qu’à des opposants syriens vivant sur leur territoire, les Services de renseignement des États-Unis tentent d’associer Cuba aux troubles qui secouent actuellement la Syrie, comme le suggère une dépêche datée depuis Miami de l’agence espagnole EFE qui « révèle » que « des dissidents syriens et cubains sont en train de créer un front pour combattre Castro et El-Assad ».

    « Les oppositions syrienne et cubaine ont constitué aux États-Unis un front uni pour la liberté et la démocratie des deux pays qui avait pour but de combattre les "régime dictatoriaux"  », affirme la correspondance de l’agence madrilène, basée à Miami, ville considérée comme le siège de tous les complots anticubains ourdis aux États-Unis.

    Des représentants de « la principale organisation d’opposition en Syrie » et des membres de la dénommée Assemblée de la Résistance cubaine (ARC) de Miami, ont conclu un « accord pour coordonner leurs efforts » et donner de Cuba une image d’instabilité.

    « La Syrie est tombée dans une spirale de violence depuis le 15 mars 2011, lorsque des milliers de personnes sont descendues dans les rues », ajoute EFE.

    « Ceci offre une possibilité extraordinaire : un front uni pour la liberté et la démocratie au sein duquel les peuples syrien et cubain se sont unis pour lutter », commente l’interlocutrice du correspondant de cette agence à Miami, Silvia Iriondo, la « présidente » de Mères et femmes anti-répression (M.A.R. Por Cuba).

    Silvia Iriondo, de son vrai nom Silvia Goudie, est la fille d’un mercenaire de l’invasion manquée de la Baie des cochons. Elle vit de ses mensonges à Miami, de sa « créature » M.A.R. Por Cuba, gracieusement financée par l’USAID. Lors de l’enlèvement de l’enfant cubain Elian Gonzalez, cette dame et les membres de son organisation avaient déclaré qu’ils préféreraient le voir mourir plutôt que de le rendre à sa famille à Cuba.

    Le Département d’État et ses « filiales » l’ont invariablement employée dans leur « service extérieur » pour qu’elle participe aux rencontres et aux meetings qu’ils organisent contre Cuba, en Europe et en Amérique latine.

    En mars 2004, Robert Ménard, l’ancien secrétaire général de Reporters sans frontières, et Frank « Paquito » Calzon, agent de la CIA et directeur du Center for a Free Cuba (CFC), se sont présentés en public à ses côtés lors d’une réunion avec des députés européens organisée par les copains de l’ancien président du gouvernement espagnol José Maria Aznar à l’Union européenne.

    Robert Ménard est devenu célèbre après avoir renfloué ses comptes bancaires « cubains » de Virginie avec l’argent de l’USAID, tandis qu’au CFC, Felipe Sixto, le bras droit de Calzon, a été arrêté et condamné pour avoir détourné un demi million de dollars.

    En 2007, ladite Société internationale pour les Droits de l’Homme – une organisation de la CIA ouvertement anticommuniste qui organisait un séminaire sur la « question cubaine » au Centre de communications de la Dresdner Bank, à Frankfort, en Allemagne –, invita et installa Silvia Iriondo à la présidence aux côtés de Calzon, de Pedro V. Roig (le directeur général de Radio et TV Marti qui était alors sous enquête pour fraude), du « commandant traître » Hubert Matos, lié au trafic de drogues, et d’Angel Francisco de Fana Serrano, d’Alpha 66 (arrêté en Californie en 1995 avec en sa possession un arsenal d’armes destinées à perpétrer un attentat terroriste contre Cuba.

    En novembre 2009, Silvia Iriondo se joignit au chef d’UnoAmérica, confrérie fasciste de nostalgiques du Plan Condor, ainsi qu’à Alejandro Peña Esclusa – aujourd’hui jugé pour terrorisme à Caracas –, au sein du groupe d’« observateurs » qui ont légitimé les élections générales convoquées sous la dictature de Roberto Micheletti au Honduras.

    À cette occasion, elle a une nouvelle fois côtoyé Matos et d’autres « figures » de la mafia anticubaine comme le millionnaire de l’« anticastrisme » Orlando Gutierrez Boronat qui l’accompagne à présent dans le montage du show « Cuba-Syrie ».

    Bénéficiaire, à l’instar de Mme Iriondo, des généreuses perfusions de dollars de l’USAID, Gutierrez s’est autoproclamé secrétaire national du Directoire démocratique cubain (DDC), et d’aucuns lui reprochent même de s’offrir des voyages à travers le monde avec les subventions.

    Salué par EFE – une agence de presse créée par le grand-père franquiste d’Aznar –, cet « accord » n’est pas la première tentative d’« associer » la Syrie à Cuba, à laquelle participe Mme Iriondo.

    Il y a quelques semaines, cette « militante » à la solde du Département d’État a participé à une séance d’information au Congrès organisée par une soi-disant Association d’avocats cubano-américains (CABA), placée sous le thème « Le printemps arabe à Cuba », en présence des législateurs mafieux Mario Diaz-Balart, Ileana Ros-Lehtinen et David Rivera.

    Parmi les signataires de l’« accord » dont se félicite EFE figure en outre Horacio Garcia, du Conseil pour la liberté de Cuba (CLC), l’un des anciens directeurs de la Fondation nationale cubano-américaine (FNCA). Rappelons que ce monsieur a été présenté publiquement par le terroriste d’origine cubaine Luis Posada Carriles comme l’un des principaux « financiers » de ses activités criminelles.

    Pour la « partie syrienne », EFE mentionne Mohamed Kawam, du dénommé Groupe de travail de l’urgence syrienne, et Niman Shukairy, de l’Unité pour une Syrie libre, respectivement médecin et dentiste, qui semblent préférer l’argent facile à l’exercice de leur profession. Deux militants syriens basés aux États-Unis, dont les positions de droite leur ont permis de s’associer aux mécanismes de propagande et de déstabilisation du Département d’État.

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    Réception des participants au séminaire cubano-syrien par le gouverneur de Floride, Rick Scott (1er mai 2012).

    Document

    Cuban-Syrian Joint Declaration of Agreement

    We, Cubans and Syrians, in resistance against the tyrannies which deprive us of our God-given, inalienable rights, proclaim : That human rights and dignity are universal and intrinsic to the human condition, and that all humans are created equal in obeisance to same ; That in defense of these rights, the Cuban Resistance and the Syrian Revolution agree to unify our struggles in order to accelerate the hour of liberation ; Therefore :
    - The Cuban Resistance recognizes the Syrian Revolution as a legitimate expression of the highest aims and ideals of the Syrian people ;
    - The Syrian Revolution recognizes the Agreement for Democracy as a legitimate expression of the highest aims and ideals of the Cuban people ;
    - The Cuban Resistance joins those nations, which have recognized the Syrian Revolution as a legitimate representative of the Syrian people ;
    - The Syrian Revolution adopts the Vilnius Resolution of the Parliamentary Forum of the Community of Democracies in recognizing the Cuban Resistance as a legitimate representative of the Cuban people ;

    Therefore, with said moral authority, the Cuban Resistance and Syrian Revolution jointly agree :
    - To coordinate all of our political, diplomatic, logistic and humanitarian efforts in pursuit of the liberation of Cuba and Syria ;
    - hence constituting a United Front for Freedom and Democracy ;

    Therefore, the Cuban Resistance and the Syrian Revolution jointly declare : The people want the overthrow of the dictatorial regimes of Assad and Castro.

    Signed at the Biltmore Hotel in Coral Gables this 8th day of May, 2012.

    For The Assembly of the Cuban Resistance [1] : Bertha Antunez, Laida Carro Raul Garcia, Luis Gonzalez Infante, Orlando Gutierrez Boronat, Sylvia Iriondo
    For the Syrian Revolution : Khaled Saleh (General Commission for the Revolution), Mohamed Kawam (Syrian Emergency Task Force — SETF), Yahia Basha (United for a free Syria — UFS), Bashar Lufti (American Syrian Public Affairs Committee —(AMSPAC), Imad Jandali (Syrian American Council — SAC), Maher Nana (Syrian Expatriates Organization —SSO— and Syrian Support Group — SSG).

    [1] The ACR included Movimiento Feminista por los Derechos Civiles Rosa Parks, Coalición de Mujeres Cubano Americanas (Coalition of Cuban American Women), Proyecto Pro Cambio, Jóvenes Cubanos en Acción (Cuban Youth in Action), Presidio Político Histórico "Casa del Preso", Directorio Democrático Cubano (Cuban Democratic Directorate), and MAR por Cuba (Mothers Against Repression).


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  • Déclaration commune de 35 partis communistes et ouvriers : « L'OTAN, une menace pour la paix mondiale ! »

    PeaceYesNatoNoLisbonflier-copie-1.jpgL'OTAN, menace pour la paix mondiale!

     

    Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

     Dans une situation internationale marquée par l'aiguisement de la crise du capitalisme et par l'offensive impérialiste violente contre les acquis et les droits des travailleurs et des peuples, se tenait le 20 et le 21 mai à Chicago, aux États-Unis, le Sommet de l'OTAN.

     

    Dans un contexte d'approfondissement de crise du capitalisme, l'impérialisme se lance dans une escalade militariste et interventionniste.

     

    Après avoir réformé son concept stratégique en 2010, ce qui représente un nouveau et dangereux bond qualitatif dans son ambition interventionniste – qu'illustre l'agression contre la Libye – les États-Unis et l'OTAN, dont l'UE est le pilier européen, cherchent à étendre leurs zones d'influence, défendent la course aux armements et les dépenses militaires, l'investissement dans de nouvelles armes et leur réseau mondial de bases militaires.

     

    L'impérialisme militarise les relations internationales, poursuit les occupations, lance des menaces d'agression, défend conspirations et manœuvres d'ingérence contre les pays de tous les continents par une course aux armements permanente, viole les accords internationaux de désarmement existants. Les principes de la Charte des Nations unies sont remis en cause, s'accentue l'instrumentalisation de l'ONU pour légitimer la violence impérialiste. Le processus de destruction du Droit international, produit de la défaite du nazisme et du fascisme lors de la Seconde guerre mondiale, ouvre les portes à la réalisation des desseins impérialistes, le contrôle des ressources et la domination de la planète sur le plan militaire et géo-stratégique.

     

    L'OTAN comme principal instrument de l'impérialisme dans son objectif de domination mondiale, constitue une énorme menace pour la paix et la sécurité mondiales.

     

    Mais, comme la réalité nous le démontre, la réaction par la force de l'impérialisme à la crise du capitalisme se trouve confrontée à la lutte progressiste et révolutionnaires des peuples qui, partout dans le monde, prennent en main la défense de leurs droits et de la souveraineté ainsi que de l'indépendance de leurs pays, résistant par les moyens les plus variés et mettant en échec la stratégie de domination impérialiste.

     

    Réaffirmant leur engagement dans la lutte pour la paix, le droit de chaque peuple à décider librement de son destin, pour le progrès social et le Socialisme, les Partis communistes et ouvriers signataires de ce déclaration :

     

    • Exigent le retrait immédiat de tous les peuples étrangers d'Afghanistan, ainsi que de toutes les autres interventions impérialistes dans le monde ;

     

    • Rejettent l'escalade de guerre au Moyen-Orient, notamment contre la Syrie et l'Iran ;

     

    • Exigent la dissolution de l'OTAN et soutiennent le droit de chaque pays à décider de retirer leurs pays de cette alliance agressive ;

     

    • Rejettent l'installation du nouveau système anti-missiles des États-Unis et de l'OTAN en Europe et réclament la fin des bases militaires étrangères ;

     

    • Exigent la fin de la course aux armements, le désarmement nucléaire commençant par les plus grandes puissances nucléaires du monde – comme les États-Unis – et la complète destruction des armes chimiques et biologiques ;

     

    • Expriment leur solidarité avec les peuples qui résistent aux occupations, agressions et ingérences de l'impérialisme, notamment au Moyen-Orient, en Asie, en Amérique latine et en Afrique ;

     

    Partis signataires de l'appel commun des Partis communistes et ouvriers :

     

    1. Parti communiste Sud-africain
    2. Parti communiste d'Argentine
    3. Parti communiste d'Azerbaidjan
    4. Parti communiste d'Australie
    5. Parti du travail de Belgique
    6. Parti communiste de Biélorussie
    7. Parti communiste du Brésil
    8. Parti communiste d'Espagne
    9. Parti communiste des peuples d'Espagne
    10. Parti communiste des Etats-unis
    11. Parti communiste de Finlande
    12. Parti communiste Français
    13. Parti communiste unifié de Géorgie
    14. Parti communiste de Grèce
    15. Nouveau Parti communiste de Hollande
    16. Parti du peuple d'Iran
    17. Parti communiste d'Inde
    18. Parti communiste d'Inde (Marxiste)
    19. Parti communiste d'Irlande
    20. Parti des travailleurs d'Irlande
    21. Parti des communistes italiens
    22. Parti communiste Libanais
    23. Parti communiste Luxembourgeois
    24. Parti communiste de Malte
    25. Parti communiste du Mexique
    26. Parti communiste Palestinen
    27. Parti communiste Péruvien
    28. Parti communiste de Pologne
    29. Parti communiste Portugais
    30. Parti communiste Britannique
    31. Parti communiste de Bohême-Moravie
    32. Parti communiste du Fédération de Russie
    33. Parti communiste ouvrier Russie – Parti des communistes révolutionnaire
    34. Parti communiste Syrien (unifié)
    35. Parti communiste d'Ukraine


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  • tel-aviv nakbaLes étudiants de l'université de Tel-Aviv bravent la loi israélienne et commémorent la « Nakba », la catastrophe du peuple palestinien provoquée par la création de l’État israélien

     

     

    Article AC pour http://jeunescommunistes-paris15.over-blog.com/ et pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

     

    La commémoration qui s'est tenue ce lundi 14 mai à l'Université de Tel-Aviv est historique. Au lieu de fêter la journée d'indépendance d’Israël, les étudiants ont organisé une initiative pour se souvenir de la Nakba, soit la catastrophe vécue par un peuple palestinien, déraciné et dépossédé, après la création de l’État israélien en 1948.

     

    Organisée place Antine, à l'entrée de l'université, cette cérémonie est une initiative des étudiants du Hadash, cette coalition menée par les communistes, mais a su rassembler large puisque près d'un millier d'étudiants, juifs et arabes, sont venus se souvenir de ce moment douloureux de l'histoire du peuple palestinien.

     

    Un acte courageux car depuis la « Loi sur la Nakba » adoptée en mars par la Knesset, toute commémoration de la journée d'indépendance Israélienne comme un jour de deuil est un délit.

     

    Devant la mobilisation étudiante, l'Université a toléré cet événement tout en y posant des conditions draconniennes : refus de l'emplacement initial près du bâtiment des sciences sociales, rémunération des agents de sécurité de l'université par les étudiants, ou encore interdiction d'afficher des posters, signes distinctifs ou des drapeaux.

     

    La cérémonie s'est déroulé de façon sobre avec la lecture d'un poème de l'écrivain Palestinien Mahmoud Darwich, une minute de silence, et une lecture alternative de la prière « Yikzor », réservée traditionnellement aux soldats morts au front.

     

    Elle n'a été perturbée que par une contre-manifestation organisée par une petite centaine de militants de l'extrême-droite sioniste qui ont insulté les manifestants, leur lançant des « Retournez en Syrie », « Non à l'islam fasciste » ou encore « Traîtres de gauchistes ».

     

    Toutefois, la manifestation, par son nombre et son caractère œcuménique n'en fut pas moins une réussite. Car la commémoration n'a pas été conçue comme une manifestation communautaire, mais bien comme une démonstration d'unité entre Juifs et Arabes autour d'une catastrophe humaine :

     

    tel-aviv nakba2« Il s'agit d'une idée nouvelle, une cérémonie dans un cadre universitaire pas seulement pour les étudiants Arabes mais pour tout le monde », déclarait avant l'initiative Safi Kadaan, étudiant en sociologie et un des organisateurs.

     

    « Nous parlons d'une catastrophe dont toute l'humanité doit être consciente. Le contexte historique sera présenté lors de la cérémonie, aucun hymne ne sera joué, car il s'agit d'une question humaine, pas seulement d'une question nationale. », a ajouté Safi Kadaan.

     

    Autre organisatrice de l'initiative, membre du Comité central du PC d’Israël, Noa Levy, étudiante en droit, abonde dans le même sens, insistant sur la reconnaissance de cette tragédie :

     

    « L'idée derrière la cérémonie, c'est qu'il y ait une reconnaissance concrète des souffrances et de la douleur qu'a causé le gouvernement à ces gens qui vivaient sur ces terres. C'est moins une question politique-nationale, et plus une question de reconnaissance de la tragédie qui s'est déroulé ici ».

     

    L'occasion de conclure pour elle sur la nécessité de renforcer l'unité entre Juifs et Arabes contre les partisans du statu quo colonialiste :

     

    « Chaque année, diverses formations politiques organisent des initiatives centrées sur la Nakba, dans une tentative d'en faire le point central des relations entre Juifs et Arabes dans le coin. Ce qui n'a jamais été fait, et l'heure est venue de le faire, c'est de commémorer la Nakba d'une autre façon, la rendant accessible au public Israélien – un événement pour se souvenir de la tragédie et des grandes souffrances endurées par ceux qui étaient ici avant 1948, nombre d'entre eux y vivant encore ».


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  • Les attentats qui ensanglantent la Syrie sont commandités par les ennemis du peuple syrien

    Deux explosions terroristes ont secoué ce jeudi matin la capitale syrienne sur la voie rapide du sud, dans le secteur de Qazzaz. Les deux attentats ont frappé une zone peuplée et sont survenus au moment où les gens se rendaient à leur travail et les élèves à l’école, selon la TV d’État syrienne. Des dizaines de civils sont tombés en martyrs et des plus d’une centaine d’autres blessés.
    10 mai 2012

    La puissance des déflagrations a transformé les voitures sur place en carcasses. Deux colonnes de fumée se sont élevées au-dessus de la capitale, et les façades de certains bâtiments ont été soufflées.

    Un cratère de trois mètres de profondeur a été provoqué par les explosions. La télévision d’État syrienne a diffusé des premières images, montrant des corps carbonisés à bord de dizaines de carcasses de véhicules encore fumantes, précisant que les attaques terroristes avaient eu lieu sur la voie rapide du sud.

    Dans un entretien avec la chaine Al-Manar, des observateurs syriens ont rappelé l’appel lancé par l’Arabie Saoudite la semaine dernière à ses ressortissants de quitter la Syrie, soupçonnant des groupes armés liées à la monarchie wahhabite d’être derrière ces attentats meurtriers.

    Dans ce qui semble être une justification indirecte de l’un des deux attentats, s’exprimant pour la télévision syrienne, des citoyens syriens s’en sont pris à l’Arabie saoudite et au Qatar les accusant d’être derrière ce double attentat.

    Dans une première déclaration, le ministre de la santé a indiqué que le bilan encore provisoire s’élève à 30 personnes tuées et plus de 103 blessés. Alors que la télévision syrienne a fait ultérieurement état de plus de 40 martyrs et de 170 blessés, la plupart étant des civils.

    Des observateurs ont lié cette recrudescence des attentats terroristes aux cargaisons d’armements qui ont été envoyées aux insurgés et qui comprennent entre autre des obus 155mm et dont le contenu (45 Kg de TNT et de 7kg de RDX, connu par ses capacités destructrices exceptionnelles) peut être utilisé pour fabriquer des voitures piégées et des charges explosives.

     


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  • Le Premier ministre, Benyamin Nétanyahou, devrait convoquer des législatives anticipées pour renforcer sa coalition en vue d’avoir les mains plus libres, notamment contre l’Iran.

    Ce n’est pas quatre mais six ou sept ans que Benyamin Nétanyahou pourrait passer à la tête du gouvernement israélien. Profitant du succès populaire que lui accordent les sondages, le chef du Likoud va selon toute probabilité annoncer dans les prochains jours la tenue d’élections anticipées. Les commentateurs se disputent sur la date qui devrait être arrêtée, entre la mi-août et la mi-octobre, la prédiction la plus courue étant le 4 septembre.

    Un an avant le terme de l’actuelle législature (qui doit prendre fin en octobre 2013), le Premier ministre ne manque pas de raisons pour appeler les électeurs aux urnes d’ici à l’automne. Jouissant d’une majorité confortable avec 78 députés sur les 120 membres de la Knesset (le Parlement israélien) en faveur de la coalition au pouvoir, le chef du Likoud n’est pourtant pas à l’abri des remous que pourraient provoquer deux prochains votes : celui sur la révision d’une loi qui permet aux ultraorthodoxes d’être exemptés du service militaire, et l’adoption du budget 2013, qui sera sans doute élagué de sommes importantes sur les dépenses sociales.

    Gageure. C’est avec son partenaire dans la coalition, le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, leader du parti ultranationaliste et laïc Israël Beytenou, que Benyamin Nétanyahou doit composer concernant la révision de la loi sur le service militaire. Trouver un équilibre subtil entre les partis religieux, qui montent déjà au front pour fustiger la révision de leurs privilèges, et la population laïque tient de la gageure. En outre, les coupes dans le budget social pourraient à nouveau faire bouger la rue israélienne. L’été dernier, des centaines de milliers de personnes avaient manifesté pendant deux mois pour dénoncer la vie chère et la disparition de l’Etat social.

    C’est aussi face à l’étranger que le chef du Likoud veut renforcer de quelques crans la stabilité de son gouvernement. Si les électeurs américains reconduisent en novembre le président Barack Obama, Benyamin Nétanyahou a tout intérêt à lui opposer une coalition solide dans leurs échanges, qui ne manqueront pas d’être encore conflictuels. Les deux hommes, dont les rapports comptent parmi les plus froids de l’histoire des relations israélo-américaines, divergent aussi bien sur le conflit avec les Palestiniens que sur la menace iranienne. Nétanyahou est partisan de la manière forte contre le programme nucléaire iranien et ne rate pas une occasion d’évoquer cette menace comme vitale pour Israël. Washington continue à privilégier le renforcement des sanctions plutôt qu’une opération militaire. Si un républicain était élu à la tête des Etats-Unis, le chef du gouvernement israélien verrait sa marge d’action pour mener des frappes préventives contre les installations nucléaires iraniennes sensiblement élargie. Il aurait dès lors besoin de tout le soutien politique possible à la Knesset pour convaincre sa population de la légitimité d’une telle action.

    Face à une opposition anémique, une situation sécuritaire intérieure généralement bonne et une opinion ne croyant plus à un accord prochain avec les Palestiniens, Benyamin Nétanyahou peut envisager le résultat de législatives anticipées avec confiance. Selon les derniers sondages, le Likoud serait crédité d’environ 30 sièges, contre 27 aujourd’hui. Il pourrait sans doute s’appuyer sur une large coalition incluant aussi bien le parti centriste Kadima, en chute dans les sondages (qui pourrait ne conserver que 11 sièges sur 28) et mené désormais par Shaul Mofaz après la défaite de Tzipi Livni aux primaires de la formation, le Parti travailliste de Shelly Yachimovich (18 sièges contre 8), que la nouvelle formation centriste et laïque, Yesh Atid (« il y a un avenir », 11 sièges), dirigée par le journaliste Yaïr Lapid. Benyamin Nétanyahou se retrouverait alors en position de force pour imposer ses conditions au maintien d’Avigdor Lieberman et d’Israël Beytenou (13 sièges contre 15) et des petites formations religieuses dans la coalition. Le ministre de la Défense et ex-chef des travaillistes, Ehud Barak, l’autre homme fort du gouvernement, pourrait rejoindre la liste du Likoud.

    « Déloyaux ». Mais l’opinion du plus grand nombre tranche avec les avis très sévères des anciens responsables des agences de sécurité et de l’armée sur la gestion des affaires par Nétanyahou et Ehud Barak, spécialement sur la question iranienne. Dernièrement, Yuval Diskin, chef du Shin Beth, le renseignement intérieur, entre 2005 et 2011, a déclaré qu’il ne « ferait pas confiance » aux deux hommes pour diriger le pays en cas de conflit avec l’Iran. Pis, il les a jugés « déloyaux envers le public » et a estimé que des frappes préventives contre les installations iraniennes pourraient précipiter et légitimer l’Iran à disposer de la bombe. Des remarques qui font suite à des critiques similaires de la part de l’ex-chef des services secrets (Mossad), Meïr Dagan, et de l’ex-chef d’état-major de l’armée, Gaby Ashkenazi. Pour l’analyste politique Ben Caspit, le fait que les principaux responsables de la sécurité, « des hommes avec des valeurs, pas des politiciens ni des "gauchistes", qui ne sont pas animés par des agendas personnels, disent la même chose, devrait tenir éveillé la nuit n’importe quel citoyen intelligent ».

    Tel Aviv, le 2 mai 20121 - Libération


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