• Les 35 heures

    Théorie marxisteLes 35 heures, "un acquis du quinquennat" de Sarkozy, selon Nathalie Kosciusko-Morizet 

    Voilà qui est cocasse. La ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, a estimé ce lundi que revenir sur les  35 heures, comme le suggère le patron de l'UMP Jean-François Copé et l'aile libérale  du parti présidentiel, reviendrait à "abandonner un acquis très important du  quinquennat" de Nicolas Sarkozy.

    "Ne rouvrons pas ce dossier qui épuiserait notre énergie sans donner le coup  de fouet dont a besoin notre économie!", avertit la conseillère politique de  l'UMP, dans un entretien au Figaro. "Les 35 heures sont aujourd'hui le principe du contrat salarial. Les remettre  en cause reviendrait à abandonner une grande avancée: les heures supplémentaires  défiscalisées", ajoute la ministre de l'Ecologie. "Ce dispositif (voté dans le cadre de la loi TEPA en juillet 2007, ndlr) est  un acquis très important et très concret du quinquennat", insiste Mme  Kosciusko-Morizet.

    L'UMP réunira sous la houlette de son secrétaire général et de son adjoint,  le libéral Hervé Novelli, une convention sur "l'emploi et les PME", ce mardi 3 mai,  puis une autre, fin juin, sur la "compétitivité" qui traitera notamment de la  question sensible des 35 heures. Nombre d'élus et de membres du gouvernement, à commencer par le ministre du  Travail Xavier Bertrand, ont exprimé leur opposition à un nouveau débat sur les  35 heures, craignant notamment son impact négatif à l'approche de grandes  échéances électorales.

    Interrogé sur ce point lundi, M. Copé a assuré une nouvelle fois devant  quelques journalistes que la question de la durée du travail serait bien abordée  à l'occasion d'une convention UMP sur la "compétitivité" fin juin. "Nous n'avons pas souhaité la traiter ex nihilo", pour éviter des  interprétations "caricaturales" du débat, a-t-il expliqué. "C'est un des  éléments", dans le cadre d'une réflexion sur "la refondation sociale" de notre  pays, a-t-il dit.

    • A lire

    Bas les pattes devant nos RTT

    Les Français tiennent aux 35 heures, c’est ce que révèle le sondage Harris Interactive pour l’Humanité. Sarkozy se montre prêt à donner satisfaction au Medef. Lire la suite...

    • A lire aussi:

    "Il existe une vraie volonté de conserver les acquis sociaux"

    Le débat lancé par Manuel Valls a permis de relancer les poncifs concernant la suppression des 35 heures. Celle-ci permettrait de relancer la croissance, de créer de nouveaux emplois ou d’augmenter les salaires. Or l’enquête d'Harris Interactive réalisée pour l’Humanité montre qu’une majorité de Français ne croient pas en la validité de ces mécanismes. Réponses avec Jean-Daniel Lévy, directeur de l’institut. Lire la suite…


    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :